lutte contre l’alcool
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Personnalisation de l'alcool.
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Personnalisation de l'alcool.
L'autre jour, une personne a exprimé une réflexion intéressante sur le fait que je séparais l'alcool de la personne alcoolique.
L'alcool est souvent personnalisé dans le discours de l'alcoolique et dans celui de certains abstinents ou de certains proches de malades alcooliques. Ne dit-on pas "l'alcool est un ami qui vous veut du mal.
Il jouer alors un rôle pseudo relationnel pour le buveur. On le voit comme un tiers haï par l'entourage, un rival pour le conjoint. L'alcool devient un objet idéalisé, très puissant qui mobilise de nombreuses angoisses et des défenses le plus souvent non adaptées mais très virulentes…
Sur le forum, nous nommons l'alcool "le petit singe", en référence à Véronique Samson qui parlait dans un interview sur son alcoolisme du petit singe perché sur son épaule et qui lui susurrait toutes les excuses possibles pour aller boire tout de même.
Alors est-ce un bien de séparer la personne malade de son alcoolisme, de contempler celui-ci comme venant de l'extérieur...On semble être sous le pouvoir du petit singe, de l'alcool donc. C'est un raisonnement qui peut paraître un peu simpliste et nous enlever notre part de responsabilité, j'en conviens.
Mais c'est aussi sans doute plus facile de le tenir éloigné si on considère qu'il ne fait pas vraiment parti de nous, on peut plus facilement s'en détacher et contrôler le danger qu'il amène…
Honnêtement je ne sais pas quelle est la meilleure solution.
Si vous avez des idées, n'hésitez pas à vous exprimer.
L'alcool est souvent personnalisé dans le discours de l'alcoolique et dans celui de certains abstinents ou de certains proches de malades alcooliques. Ne dit-on pas "l'alcool est un ami qui vous veut du mal.
Il jouer alors un rôle pseudo relationnel pour le buveur. On le voit comme un tiers haï par l'entourage, un rival pour le conjoint. L'alcool devient un objet idéalisé, très puissant qui mobilise de nombreuses angoisses et des défenses le plus souvent non adaptées mais très virulentes…
Sur le forum, nous nommons l'alcool "le petit singe", en référence à Véronique Samson qui parlait dans un interview sur son alcoolisme du petit singe perché sur son épaule et qui lui susurrait toutes les excuses possibles pour aller boire tout de même.
Alors est-ce un bien de séparer la personne malade de son alcoolisme, de contempler celui-ci comme venant de l'extérieur...On semble être sous le pouvoir du petit singe, de l'alcool donc. C'est un raisonnement qui peut paraître un peu simpliste et nous enlever notre part de responsabilité, j'en conviens.
Mais c'est aussi sans doute plus facile de le tenir éloigné si on considère qu'il ne fait pas vraiment parti de nous, on peut plus facilement s'en détacher et contrôler le danger qu'il amène…
Honnêtement je ne sais pas quelle est la meilleure solution.
Si vous avez des idées, n'hésitez pas à vous exprimer.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Personnalisation de l'alcool.
c'est effectivement intéressant comme discussion,j'y reviendrai plus en détails demain,trop fatiguée ce soir
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Personnalisation de l'alcool.
Je ne savais pas que "le petit singe" était une référence à Véronique
Samson! (bon, on apprend tous les jours , du coup vous avez le
titre de la chanson?) Je connaissais cette expression, mais venant
d'héroïnomanes.
çà me paraît logique de faire du produit un tiers. Ça le remet à sa place
pour tout le monde, et pour le consommateur et pour l'entourage. Ça
marque bien le fait que c'est le problème numéro un à éradiquer.
C'est un produit extérieur, et arrivé pardessus une vie commencée.
Je trouve même que le fait de le nommer comme un personnage
est porteur d'espoir. Il est arrivé, il repartira, la personne guérira.
çà fait une cible aussi..
Cela n'enlève pas la part de responsabilité, mais çà a l'avantage
de dissocier la personne "avec" ou "sans" ce compagnon/parasite là.
C'est différent des pathologies psychiatriques. Quand on en parle,
çà évoque davantage un fonctionnement "profond", voire l'être même de la
personne atteinte. Difficile de les dissocier aussi facilement.
Par exemple "la dépression" ou "la bipolarité", c'est vague, et en gros
c'est chacun la sienne, à chacun de voir çà en très particulier avec son
thérapeute.
Pour nous, l'avantage aussi est que, quels que soient les symptômes
développés (discours décousus, tristesse, alcool gai ou alcool méchant,
dépression, violence, etc),
on sait que c'est lui le point commun. Hélas universel.
C'est un élément de langage qui facilite la communication, et donc
l'aide (il suffit de voir ici, ou les Mab).
çà fonctionne bien dans ce sens là.
Samson! (bon, on apprend tous les jours , du coup vous avez le
titre de la chanson?) Je connaissais cette expression, mais venant
d'héroïnomanes.
çà me paraît logique de faire du produit un tiers. Ça le remet à sa place
pour tout le monde, et pour le consommateur et pour l'entourage. Ça
marque bien le fait que c'est le problème numéro un à éradiquer.
C'est un produit extérieur, et arrivé pardessus une vie commencée.
Je trouve même que le fait de le nommer comme un personnage
est porteur d'espoir. Il est arrivé, il repartira, la personne guérira.
çà fait une cible aussi..
Cela n'enlève pas la part de responsabilité, mais çà a l'avantage
de dissocier la personne "avec" ou "sans" ce compagnon/parasite là.
C'est différent des pathologies psychiatriques. Quand on en parle,
çà évoque davantage un fonctionnement "profond", voire l'être même de la
personne atteinte. Difficile de les dissocier aussi facilement.
Par exemple "la dépression" ou "la bipolarité", c'est vague, et en gros
c'est chacun la sienne, à chacun de voir çà en très particulier avec son
thérapeute.
Pour nous, l'avantage aussi est que, quels que soient les symptômes
développés (discours décousus, tristesse, alcool gai ou alcool méchant,
dépression, violence, etc),
on sait que c'est lui le point commun. Hélas universel.
C'est un élément de langage qui facilite la communication, et donc
l'aide (il suffit de voir ici, ou les Mab).
çà fonctionne bien dans ce sens là.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: Personnalisation de l'alcool.
tu as dit à peu près ce que je voulais exprimer,une petite chose en plus peut être et pas des moindres cela aide le MA a se déculpabiliser et à arrêter de ressentir cette honte permanente.Sans pour autant dire "c'est pas moi,c'est le petit singe",il est important qu'il comprenne que c'est un élément extérieur qui est en lui,un intrus qui gâche sa vie,ça permet de déplacer sa colère sur cet ennemi,de voir un combat contre le petit singe et pas contre lui(du moins au début)et de ne plus se dévaloriser en se disant qu'on est nul ou incapable.Avoir une figure qui représente l'alcool nous permet de pouvoir prendre un certain recul et de ne pas tout prendre sur soi c'est sans doute le seul moyen, aussi de reprendre confiance en soi
cristal- Admin
- 01/01/2009
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