Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.
Voilà quelque chose qu'on entend souvent. 
D'accord ou pas d'accord? 

Moi je ne suis pas d'accord. Et ce n'est pas mon côté chieuse et contrariante qui parle 
Ca peut être vrai dans certains cas et pour certaines personnes. Mais je ne pense pas que ce soit une vérité universelle.
Cette idée m'a parfois culpabilisée quand je n'arrivais pas à remonter la pente après avoir reçu mon lot de baffes. Après tout, avec toutes les baffes que j'avais reçues, j'aurais eu de quoi être extrêmement forte... or c'était tout le contraire : chaque baffe me fragilisait encore plus. J'ai dit cette phrase à mon psychiatre à l'époque, qui a fait la moue, il n'y croyait pas plus que moi.

Toutes les baffes que j'ai reçues ne m'ont pas rendue plus forte, en ce qui me concerne. Elles m'ont toutefois aidée à évoluer, mais parce que je n'avais pas le choix. 
Quand je dis que je n'avais pas le choix, c'est parce que j'ai un très fort instinct de vie, ou pulsion de vie, qui me pousse toujours vers l'avant, même quand j'ai l'air de stagner comme les eaux d'un étang pourri.

Tous n'ont pas cette chance... à la quarantaine, j'ai déjà vu partir bien des personnes par suicide  Ces personnes, elles ont eu trop de baffes et rien ne les a rendues plus fortes... au contraire, elles se sont fragilisées et enfoncées dans le gouffre.

je penses que le proverbe est mal formulé.
Et quand je vois ce que tu ecris en fait t es d accord  
je m explique.
comme tu dis des claques dans la gueule on en a tous pris a differents degres.
Je penses que le mot "fort" c est pas j ai peur de rien mais justement comme tu l exprimes et comme on a du tous le faire, vouloir vivre, s adapter, gerer, encaisser, anticiper, finalement pour moi ce serait plus etre plus "sage", ou murir, ou finalement reussir à vieillir, ou avoir la chance de vieillir .
donc même si je suis pas d accord sur la forme je dis que pour moi le fond de ce proverbe est vrai :)

Les baffes, j'en ai pris, j'en ai aussi données quand je le jugeais nécessaire. Pour ma part, c'est en cure que j'ai pris ma plus grosse baffe, je pense, mais alors, elle, elle m'a rendue plus forte et m'a faite sérieusement avancer... Je suis passée du stage de gamine chieuse à celui d'adulte responsable de sa vie en un mois!!!! Ce n'a pas été facile, mais quand une baffe touche la vérité et te met le nez dedans, là, tu es obligée de la regarder et de voir quoi en faire...
Bon, j'avais peut-être aussi un caractère solide et pas mal de mois d'analyse derrière mois, mais sans cette baffe, je ne m'en serais pas sortie je pense...
Mais je connais aussi des cas où je pense que les baffes ne servent à rien, la personne n'a plus la force de se rebeller ou de rebondir et chaque baffe l'affaiblit encore plus, tu as raison. Ce n'est donc pas une méthode à appliquer pour tout le monde, j'en suis bien consciente.....

je suis sure que si je n'avais pas reçu des baffes comme j'en ai reçue durant mon travail sur moi,je ne serais pas devenue aussi forte aujourd'hui parce que ces baffes m'on permis de trouver en moi une force que je ne soupçonnais pas.Après,il y a évidemment des  baffes qui detruisent et qui affaiblissent mais c'est dans la souffrance et dans la peur que l'on peut trouver le meilleur au fond de nous même,c'est de cette façon que je vois cette phrase.Après,je suis aussi de l'avis d'ese,c'est peut être aussi le mot qui n'est pas forcément le bon et comme le dit shale,il peut aussi y avoir des personnalités qui ne pourront jamais faire des épreuves une force mais dans la majorité des cas,les épreuves font grandir,évoluer et nous redonne confiance en nous 

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"


Moi je pense que toutes les épreuves qu on rencontre dans la vie nous obligent à nous adapter pour survivre et cela laisse des traces quelque part que  ce soit consciemment ou inconsciemment et que ce soit au niveau psychologique ou physique....nous somatisons beaucoup tôt ou tard,notre corps se venge....que ce soit les maladies auto immunes ou par exemple les cancers...chaque jour,des cellules cancéreuses apparaissent dans notre corps mais nos défenses immunitaires les détruisent jusqu au jour ou le corps est affaibli pour une raison quelconque et hop....

Donc,moi  je dis que ce qui ne nous tue par nous rend pas plus fort mais au contraire nous affaiblit  petit à petit, insidieusement .....

Je pense que tu confonds un peu force morale et force physique.... Plus on est fort moralement, moins nous somatisons, au contraire..
Pour ma part, je pense qu'on n'aide pas un malade alcoolique en lui passant de la brosse à reluire mais en lui montrant où est sa réalité et ce qu'il peut faire de sa vie....Le laisser réparer tous les dégâts qu'il fait à cause de l'alcool, ça peut être très dur, mais il n'y a que comme ça qu'il se rendra compte de ce que l'alcool fait de lui.... Si on fait tout à sa place, il n'a aucune raison d'arrêter, au contraire...
De même en cure, le personnel n'est pas tendre avec nous, notamment les psys, mais ils savent aussi les mots qu'il nous faut entendre pour avancer, même si ces mots font mal.... Je peux dire qu'au SHALE, les baffes en psychothérapie, je m'en suis prise plusieurs, j'ai eu mal, mais ça m'a permis d'arrêter de penser que tout était de la faute des autres et j'ai pu enfin voir où se trouvait ma responsabilité....

Je pense que quand on est dans l'alcool, les baffes sont souvent salvatrices. Celles que j'ai reçues de l'amie qui était au courant étaient culpabilisantes et donc ne m'ont aucunement aidée. J'ai nettement préféré celle que je me suis infligée moi-même en allant voir sur Internent tous les méfaits de l'alcool... là je suis tombée par terre et j'ai pris peur! Puis je me suis inscrite sur le forum, et tout a démarré de là. 

Quand je parlais de baffes, c'était au sens large. J'ai connu une rupture sentimentale dont j'ai mis des années à m'en remettre, monsieur me trompait avec "la femme de sa vie" et m'a bien manipulée pour que je débarrasse le plancher le plus vite possible  Le harcèlement moral au boulot aussi a été une sacrée baffe dans ma confiance et moi et en mes compétences. Les deux fois, j'ai du reprendre un long et grand travail sur moi pour ne pas couler. Ca ne m'a pas rendue plus forte, mais sûrement plus prudente!