Le médecin et le malade alcoolique.

Je viens de lire sur un article la phrase suivante qui m'a apporté beaucoup de réflexions:



"S’occupant à le guérir, le médecin voit ainsi un malade à libérer du mal alcoolique. Il risque alors d’accorder plus d’importance à ce mal à combattre qu’à l’individu qui le porte… ou plutôt qui l’exprime, car ce mal est très souvent l’expression d’une grande douleur que personne n’écoute. La considération envers l'individu malade est donc toujours un peu absente. Le mal est "mieux considéré" que celui qui le porte."

Qu'en pensez vous ?

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Pour répondre à ta question shale, je pense que ça dépend vraiment du médecin.
Si la personne s'adresse en premier à son médecin traitant, médecin de famille, il va bien sûr aider la personne à se "soigner"... d'un point de vue purement médical....
Il peut être à l'écoute, mais je pense que le pourquoi de l'alcoolisme, il va probablement moins s'en "occuper".
C'est pour cela qu'il est important/primordial/indispensable à côté du côté "technique" de la maladie, d'être accompagné d'une personne qui elle pourra "traiter" les maux de l'âme.
Je pense aussi que ce manque de "considération" peu être dû au fait que le médecin se sente lui même démuni face à la maladie.

Je suis tout à fait d'accord avec toi... Pour ma part, je soignerais un minimum le physique pour que le MA soit ensuite réceptif au travail sur lui que va lui demander le ou les thérapeutes...

Sur le nombre de médecins que j'ai pu voir, c'est vrai que l'impression
est la même: c'est l'alcool qui est à dégager du malade, donc c'est
plutôt technique.
Peu prennent en compte le malade qui doit se débarrasser de l'alcool.
Le sevrage physique est technique, alors que le "sevrage psychologique"
est le plus gros morceau.

Pour çà, c'est bien qu'il y ait plusieurs spécialistes dans les centres,
cela permet d'entrer dans un protocole de soin sur la durée, et
de s'occuper du problème sous les différents angles, avec une
concertation entre les soignants. Un vrai encadrement quoi.