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Alcoolisme ponctuel

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Alcoolisme ponctuel Empty Alcoolisme ponctuel

Message  SHALE 23/7/2015, 22:54

Certaines personnes utilisent l'alcool de façon très ponctuelle, brève voir violente, l'alcoolisation étant souvent très importante et le besoin de s'alcooliser ne résiste à rien (c'est ce que tu décris en disant "ils sont prêts à tout). En règle général, ils sont très mal le lendemain autant physiquement que psychologiquement et peuvent "repartir" sur un temps d'alcoolisation plus ou moins long.

En clair, la dose d'alcool les a temporairement "guéri" ou aura apaisé le mal de vivre ressenti avant l'alcoolisation (mal de vivre ou désordre psychologique qui survient en fait environ 3 ou 4 jours avant l'alcoolisation). Ils n'ont pas conscience d'être malades alcooliques puisque leur consommation n'est pas continuelle pourtant ils sont aussi dépendants que tout autre malade sauf que , dans leur cas, la dépendance est d'abord et surtout psychologique (très peu de troubles physiques de sevrage dans les jours qui suivent l'arrêt mais beaucoup de troubles psychologiques après une période d'abstinence supérieure à 3 semaines) .
Le traitement est simple: cure durant 1 mois loin de leur domicile et lieu de vie, ensuite, dès leur retour, prise en charge par un psy alcoologue (essentiel parce qu'il faut associer travail sur la rechute et travail sur soi) le tout complété par des visites chez un psychiatre.

Ce type d'alcoolisme n'est pas si rare et concerne surtout les femmes, en général, la cause ou ce qui déclenche les envies impulsives d'alcool se trouve dans des "accidents" de vie gravissimes provoquant un traumatisme psychologique important.

La violence et la brièveté de l'alcoolisation rappelle souvent ce que la femme a pu subir ou bien représente cette violence subie qu'elle retournerait contre elle. C'est d'autant plus difficile à soigner dans le cadre classique des MAB que la femme parle très peu ou pas du tout de ce traumatisme qu'elle a subi soit parce qu'elle l'a enfoui, soit parce que surtout elle refuse d'en parler... J'espère avoir répondu du mieux possible..
Surtout attention à la culpabilité et toute la souffrance cachée qui est souvent très importante dans ces cas là. Et n'oublie pas, si je peux me permettre un dernier conseil, que l'alcool est pour ces femmes un moyen de détruire une image qu'elles ne supportent pas .

Dominique Nouet, alcoologue
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