Abstinence bien installée, hors alcool: l'idée d'un petit verre......Attention "danger"

Il est arrivé, arrive et arrivera peut être encore que pour l'un d'entre nous, bien installé dans sa "petite vie d'abstinent", dans le hors alcool, vienne l'idée de "s'octroyer" un petit verre.
Que ce soit pour trinquer lors des fêtes, d'un anniversaire, ou d'un quelconque événement, pour "faire" comme tout le monde, on s'octroie ce petit verre qui "ne peut pas faire de mal", puisqu'on est abstinent.

Voilà le verre bu, pas d'envie, et une nouvelle occasion se présente, et rebelote ....
Viens alors la question: "et si je pouvais gérer ma consommation".

La réponse est NON, toute occasion sera à "fêter"..... un verre en appelant un autre et le bouton "marche-arrêt" se remet en route..... c'est reparti pour une rechute.

Je veux attirer là votre attention, et surtout éveiller votre vigilance!!!
Pourquoi vouloir se tester? 
Nous sommes MA et "c'est tout"....
Il n'est pas question non plus d'en faire une obsession.... nous sommes nombreux à vivre sans alcool, ... alors pourquoi tenter le diable?

Je vous laisse donner vos impressions ou peut-être vécus.

Merci Mamou pour ce post qui a toute son importance! On a beau le savoir, il peut arriver un moment où on se sent la "force" de tester, d'essayer, mais ça ne dure pas longtemps avant d'en revenir aux doses d'alcool où on en était avant notre abstinence.
Je l'ai vécu les mois derniers J'étais vraiment mal pour X raisons et j'aurais du redoubler de vigilance au lieu de m'autoriser un verre, puis deux, puis trois, et de plus en plus souvent
Après ma cure il y a 7 ans, j'ai eu la chance de trouver un suivi psy près de chez moi auprès d'une psychologue spécialisée en alcoologie. Elle m'avait expliqué qu'initialement, on met des années pour en arriver à de très hautes doses d'alcool, mais si on reprend ensuite l'alcool après même des années d'abstinence, l'accélération des verres jusqu'à notre dose énorme, va 300 fois plus vite!
Et c'est ce que j'ai vécu, j'ai très vite augmenté ma consommation. C'est pour ça que j'ai décidé il y a un mois de stopper à nouveau avant de revenir à mes 2 bouteilles de vin par soir!
Mieux vaut stopper à nouveau et le plus vite possible, c'est beaucoup moins dur quand on n'en n'est pas encore trop loin, et c'est ce que je vis pour l'instant d'ailleurs, mon abstinence est plutôt facile, je n'ai eu aucun manque physique, un peu d'envies d'alcool la première semaine, et puis terminé!
Ne vous laissez pas piéger, même pour une coupe de champagne à une occasion spéciale

Merci lisa pour ton témoignage 

C'est vrai que la rechute arrive quand la dose d'alcool que nous prenons est la même que celle que nous consommions avant d'avoir arrêter l'alcool.
Le problème c'est que ça arrive bien plus vite qu'on ne le pense, ta psychologue alcoologue avait raison, ça va 300 fois plus vite d'atteindre cette dose fatale...
Alors le petit verre, on pense qu'il ne nous fait rien, en apparence, il ouvre simplement la porte aux autres verres qui suivront car il y en aura forcément d'autres, c'est une certitude...

Ne pas oublier que l'alcoolisme est une maladie incurable qui ne se soigne que par l'arrêt de l'alcool...

Oui, c'est la rechute (grave) assurée!

bonjour,

C'est vrai que cela est gravé dans notre cerveaux, sa ne demande qu'a repartir à la moindre occasion.
Pourtant l'esprit est vicieux car même apres du temps l'on arrive à trouver un autre mode de consommation pour déjouer cette rechute et associé ce nouveau verre à un autre mode de conso mais sa dégringole vite.....
Je n'est fais que sa depuis 2 ans et je dois bien avoué que je suis fatiguée de lutter contre ces envies et que de toute façon je ne me sens pas libre.Toutes ces pensées négative et questionnement sont usant me reste la frustration et colère à évacuer afin de pouvoir reprendre le chemin de l’abstinence en toute sereinité .
Mais une chose est sur je sais tres bien que ce verre de poison me sera néfaste à tout jamais quoi qu'il arrive de bon ou mauvais.

amitié audrey

La seule envie qui me vient est quand je suis à un repas familiale chez mes parents. Tellement l'habitude d'avoir bu là bas avant, pendant, après le repas..
Et l'envie vient pendant le repas pour le vin! A y réfléchir c'est peut être le seul moment où je prenais plaisir à boire de l'alcool en mangeant, en alliant certains aliments avec des bons vins. A la fin ce n'était même plus un plaisir, j'enfilais n'importe quel alcool!

Du coup quand j'ai cette envie qui arrive où plutôt cette idée, je remplis mon verre d'eau par peur! c'est plus inconsciemment car je n'aurai pas l'idée de gouter, je sais trop le risque et le retour en arrière qui me serait insupportable.