J'ai le droit.....

(René De Lassus, Ed. Marabout)

J'ai le droit
- de me considérer fondamentalement comme important
- d'être moi-même
- de réussir selon mes propres critères
- d'être respecté et de demander le respect
- de demander des choses pour moi-même
- de m'offrir de bonnes choses
- d'exprimer mes sentiments, mes émotions
- de changer d'avis, de me tromper, de ne pas savoir, de rater des choses
- de ne pas plaire
- de refuser, de dire non
- de ne pas prendre les autres en charge, j'ai ce choix
- de rompre une relation qui ne me convient pas
- de ne pas prendre en compte systématiquement l'avis des autres
- de demander, d'insister, d'exiger même si nécessaire
- de ne pas me justifier
- de prendre du temps pour moi
- de parler positivement de moi, de mes talents,
de mes capacités
- d'évoluer, de développer mes talents, mes ressources
- de me reconnaître comme la personne unique que je suis
- d'offrir, d'accepter


Je remets ce texte que j'avais déjà mis dans l'ancien forum, mais comme il avait provoqué pas mal de réaction, je le reposte ici.
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Textuellement je suis d'accord avec tout ces droits.
En pratique, certaines sont assez difficile encore à faire d'autre sont en cour   

Je me souviens que la dernière fois où je l'avais posté, il y a pas mal de temps, il y avait eu des réactions très vives, il y en aura peut-être encore, bien qu'avec les vacances il y ait beaucoup moins de monde.... 

Réaction parce que certaines personnes n'avaient pas ces droits, ou ne considéraient pas les avoir? ou bien?

Et que penser des droits inverses aussi? -de ne pas me considérer, de ne pas être moi même dans une situation, de ne pas (arriver à) rompre une relation qui ne me convient pas  ?
Il m'arrive souvent dans les moments ou j'ose vraiment pas de me dire " j'ai le droit de pas oser" et accepter que là, je n'y arrive pas.
Ca libère autant que me dire "oui j'ai le droit d'oser!", les deux ont leur importance   

Oui, mais dire que je n'ai pas le droit d'oser, c'est accepter de rester sur un échec et pour moi, rester sur un échec, ce n'est pas un droit, c'est un malheureux concours de circonstances qui ne peut que nous amener à recommencer pour réussir cette fois ci.
Les réactions que nous avions eu à l'époque concernaient plutôt la dose d'égoïsme que l'on peut lire à travers ce texte si on le lit en ne pensant pas au malade alcoolique. C'est vrai que si tu prends tout au premier degré, tu as l'image d'une personne imbuvable, sûre d'elle, n'en ayant rien à faire des autres, ne pensant qu'à son bien être... Les mots pris hors d'un contexte de maladie alcoolique représente ça, c'est très différent si on considère que ces mots sont fait pour changer la mentalité d'un MA et le rassurer sur la force qui est en lui..

Echec oui mais on peut y revenir.
Moi en disant ça je pensais à quand je prend des photos de tag, graphe..
Il y a des fois j'ose pas forcément prendre une photo, genre juste à coté d'une terrasse remplie d'un restaurant . J'en serais capable, mais je m'autorise à me dire ben là je me sent pas trop à l'aise (j'aime pas), tant pis ce sera pour la prochaine (Et puis j'ai déjà fait plein d'autres efforts pour d'autre cliché juste avant).

Evidemment après si on ose jamais, c'est un autre problème   mais accepter une fois de faire demi-tour permet d'éviter le remord et ce sentiment d'échec. Ca permet aussi de savoir être indulgeant, de ne pas être trop exigeant avec soi même (surement une raison aussi qui m'a poussé vers l'alcool).

Je partage votre vision des choses, c'est vrai que cela reste un échec mais faut aussi être indulgent avec sois même, et il y a un temps pour tout.