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encéphalopathie et responsabilité du conjoint
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encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Mon mari est alcoolique depuis plus de 20 ans ; il a fait une cirrhose décompensée il y a quelques mois (c'était pas la première) et là, il est de nouveau hospitalisé pour la quatrième fois depuis janvier...
Et là, j'apprends qu'il a utilisé de l'argent que je lui avait donné pour la télé à sa demande pour aller chercher de l'alcool ....J'aurais tout vu, même à demi délirant, même très affaibli et fiévreux ,il a encore réussi à me mentir pour pouvoir aller chercher encore à boire, même hospitalisé ...
J'ai appris récemment, une année environ à sortir de la codépendance, à vivre ma vie, à faire plein de sorties et d'activités et même à l'oublier régulièrement (dans ma tête évidemment) , à profiter des bons moments...Je me suis faite beaucoup d'amis vraiment agréables avec lesquels je me sens bien mais là, vraiment, je suis anéantie...
Il va me revenir encore comme un boomerang, il veut sortir de l'hôpital avec pour seule volonté de boire encore et encore...
il a cassé plusieurs fois la voiture et mes voisins sont inquiets car ils ont peur qu'il provoque un accident ...Il est régulièrement en encéphalopathie et n'en a pas conscience...
Il est agressif et mauvais avec moi, me cache régulièrement mes clés , mon portable...
J'avoue que je cache les clés aussi et que je vais essayer de convaincre le médecin de l'empêcher de conduire par rapport à ses périodes de démences alcooliques reconnues...
Sinon, je vais devoir aller moi même à la gendarmerie...il est régulièrement incontinent et je lave et lave encore et je passe mon temps à désodoriser la maison tellement ça sent mauvais quand il est en cirrhose...
Il a bien récupéré à un moment et même retrouvé ses capacités intellectuelles mais là, c'est vraiment la cata et je peux même pas faire une demande d'hospitalisation à la demande d'un tiers...
Il est pas fou...juste alcoolique ....
Ce qui est dingue, c'est qu'il arrive toujours à me manipuler, j'ai toujours pas compris..
Il fait son malade et de nouveau, j'ai pitié de lui, je veux pas l'enfoncer davantage..
J'ai bien envie de ne plus aller à l'hôpital tant qu'il n'est pas rentré ...Hier, il m'a fait une scène car il voulait sortir et signer une décharge...Il a dit à l'infirmière qu'il allait prendre un taxi et que je le paierai ici..
Je suis partie très vite mais j'ai pas la conscience tranquille .....
je n'irai pas aujourd'hui mais je ne fais que penser à lui....Jusqu'où va-t-il aller dans la déchéance....J'en reviens pas....
je crois que comme j'ai lu sur le forum, je ne le ramasserai plus, ne le laverai plus quand il se souille...
C'est dingue, car même à moitié comateux, il reste malin pour atteindre son seul but....BOIRE
J'ai l'impression d'être assez seule dans mon cas.....Je pense que les autres femmes ont su quitter leur conjoint avant qu'il tombe si bas et devienne même dément..
Je suis seule à assumer tout ça , mes enfants ne viennent plus...
J'ai une jolie maison que j'adore et je ne sais même pas dans quelle mesure, je dois toujours assistance à mon conjoint...Je pèse et je soupèse, je pars, je pars pas, j'ai le droit ou pas...
J'ai 58 ans ...Combien de temps encore va durer ce calvaire....
Et là, j'apprends qu'il a utilisé de l'argent que je lui avait donné pour la télé à sa demande pour aller chercher de l'alcool ....J'aurais tout vu, même à demi délirant, même très affaibli et fiévreux ,il a encore réussi à me mentir pour pouvoir aller chercher encore à boire, même hospitalisé ...
J'ai appris récemment, une année environ à sortir de la codépendance, à vivre ma vie, à faire plein de sorties et d'activités et même à l'oublier régulièrement (dans ma tête évidemment) , à profiter des bons moments...Je me suis faite beaucoup d'amis vraiment agréables avec lesquels je me sens bien mais là, vraiment, je suis anéantie...
Il va me revenir encore comme un boomerang, il veut sortir de l'hôpital avec pour seule volonté de boire encore et encore...
il a cassé plusieurs fois la voiture et mes voisins sont inquiets car ils ont peur qu'il provoque un accident ...Il est régulièrement en encéphalopathie et n'en a pas conscience...
Il est agressif et mauvais avec moi, me cache régulièrement mes clés , mon portable...
J'avoue que je cache les clés aussi et que je vais essayer de convaincre le médecin de l'empêcher de conduire par rapport à ses périodes de démences alcooliques reconnues...
Sinon, je vais devoir aller moi même à la gendarmerie...il est régulièrement incontinent et je lave et lave encore et je passe mon temps à désodoriser la maison tellement ça sent mauvais quand il est en cirrhose...
Il a bien récupéré à un moment et même retrouvé ses capacités intellectuelles mais là, c'est vraiment la cata et je peux même pas faire une demande d'hospitalisation à la demande d'un tiers...
Il est pas fou...juste alcoolique ....
Ce qui est dingue, c'est qu'il arrive toujours à me manipuler, j'ai toujours pas compris..
Il fait son malade et de nouveau, j'ai pitié de lui, je veux pas l'enfoncer davantage..
J'ai bien envie de ne plus aller à l'hôpital tant qu'il n'est pas rentré ...Hier, il m'a fait une scène car il voulait sortir et signer une décharge...Il a dit à l'infirmière qu'il allait prendre un taxi et que je le paierai ici..
Je suis partie très vite mais j'ai pas la conscience tranquille .....
je n'irai pas aujourd'hui mais je ne fais que penser à lui....Jusqu'où va-t-il aller dans la déchéance....J'en reviens pas....
je crois que comme j'ai lu sur le forum, je ne le ramasserai plus, ne le laverai plus quand il se souille...
C'est dingue, car même à moitié comateux, il reste malin pour atteindre son seul but....BOIRE
J'ai l'impression d'être assez seule dans mon cas.....Je pense que les autres femmes ont su quitter leur conjoint avant qu'il tombe si bas et devienne même dément..
Je suis seule à assumer tout ça , mes enfants ne viennent plus...
J'ai une jolie maison que j'adore et je ne sais même pas dans quelle mesure, je dois toujours assistance à mon conjoint...Je pèse et je soupèse, je pars, je pars pas, j'ai le droit ou pas...
J'ai 58 ans ...Combien de temps encore va durer ce calvaire....
papaye97- Arrivant
- 13/05/2014
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Mais tu as tout à fait le droit de partir comme lui a le devoir de se faire soigner. Il ne le fait pas et n'a pas l'intention de le faire, apparemment, je pense qu'il vaut mieux que tu partes plutôt que de gâcher ta vie.... Il n'y a pas d'hésitation à avoir.
Par contre il faut passer par une séparation de corps, il faut aussi que tu préviennes la gendarmerie que tu quittes le domicile conjugale et pourquoi, sinon tu serais en tort.
Mais ce peut aussi être lui qui aille vivre ailleurs, s'il a de la famille, des amis pour l'accueillir, tu refuses qu'il revienne. Mais contacte une assistante sociale qui te conseillera sur ce qu'il vaut mieux mettre en place....
Par contre il faut passer par une séparation de corps, il faut aussi que tu préviennes la gendarmerie que tu quittes le domicile conjugale et pourquoi, sinon tu serais en tort.
Mais ce peut aussi être lui qui aille vivre ailleurs, s'il a de la famille, des amis pour l'accueillir, tu refuses qu'il revienne. Mais contacte une assistante sociale qui te conseillera sur ce qu'il vaut mieux mettre en place....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
bonjour et bienvenue
Ton témoignage est poignant, ton mari est très abimé par l'alcool,combien de temps son corps et coeur supportera, nul ne le sait.
Tu as tant endurée, la solution tu la connais je pense,ou supporter jusqu'à la fin, ou partir sachant qu'il va tomber dans une forme de décrépitude (à moins que ton départ soit ce qui le fera réagir).
Tu n'as que 58 ans, tu as droit à une vie plus joyeuse.
En tout cas je suis admirative de ta patience, chapeau bas.
Courage
Chiffou
Ton témoignage est poignant, ton mari est très abimé par l'alcool,combien de temps son corps et coeur supportera, nul ne le sait.
Tu as tant endurée, la solution tu la connais je pense,ou supporter jusqu'à la fin, ou partir sachant qu'il va tomber dans une forme de décrépitude (à moins que ton départ soit ce qui le fera réagir).
Tu n'as que 58 ans, tu as droit à une vie plus joyeuse.
En tout cas je suis admirative de ta patience, chapeau bas.
Courage
Chiffou
Invité- Invité
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
SHALE a écrit: Mais contacte une assistante sociale qui te conseillera sur ce qu'il vaut mieux mettre en place....
il me semble qu'un avocat serait plus indiqué
Invité- Invité
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Un avocat oui pour tout ce qui est juridique, mais pour les problèmes plus concrets une assistante sociale aura plus de réponses..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
tu n'as pas à sacrifier ta vie pour un homme qui peut se soigner mais ne le veut pas
c'est son choix mais pas le tien alors ne reste pas à souffrir de la sorte,tu as une vie toi aussi et le devoir te la rendre la plus belle possible.
je pense que le mieux serait de voir ces deux personnes: avocat et AS pour faire le point et voir ce que tu peux faire mais NON,tu n'as pas le devoir de rester dans cette prison où tu ne vis pas,tu es libre de choisir ta vie papaye.
tiens nous au courant
c'est son choix mais pas le tien alors ne reste pas à souffrir de la sorte,tu as une vie toi aussi et le devoir te la rendre la plus belle possible.
je pense que le mieux serait de voir ces deux personnes: avocat et AS pour faire le point et voir ce que tu peux faire mais NON,tu n'as pas le devoir de rester dans cette prison où tu ne vis pas,tu es libre de choisir ta vie papaye.
tiens nous au courant
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Je suis suivie par une psychologue du centre des addictions depuis peu à ma demande.
J'ai besoin d'évacuer ma colère qui me fait me réveiller le cœur battant la chamade dès l'aube.
J'en veux à mon conjoint et je m'en veux encore plus d'être dans cette situation encore à mon âge.
Nous avons perdu notre fille et je n'ose même pas penser à elle ....Il prend toujours toute la place et j'aimerais me détendre un peu et oser faire vraiment mon deuil .
Je me sens déchargée quand il est à l'hôpital , je voudrais que ça dure toujours...
Je me sens de mieux en mieux seule à la maison...je prends l'habitude de ne faire que ce que j'ai envie , je réoccupe l'espace que je fuis lorsqu'il est là...la salle, la chambre commune ...
Mon problème, c'est aussi la pression de mon autre fille, elle se préoccupe pour son père même si elle habite bien loin et ne cache pas qu'elle ne pourrait pas vivre à son côté.
J'ai trop souri, trop caché ma misère dans ma vie, on me croit super forte mais c'est pas vrai...
et quand, je vais partir , personne ne comprendra ....parmi mes proches...
Mes amies n'en peuvent plus de me voir vivre tout ça!
Malgré tout, je passe de supers moments depuis que j'ai décidé de vivre pour moi et j'en suis toujours étonnée et ravie!
J'apprécie de pouvoir échanger avec des personnes qui vivent des situations semblables avec la maladie alcool ...Je vais sur un autre site internet qui m'aide bien à prendre soin de moi mais pas du tout en pratique si je veux quitter mon conjoint par exemple. Je vide bien mon sac avec la psychologue aussi et ça me permet de ne pas trop embêter mes amies avec mes soucis et de profiter à fond des activités qu'on pratique ensemble.
Mais bon, les nuits sont dures et courtes .....J'ai l'impression que chaque jour est un combat depuis que mon mari s'est remis à boire après un arrêt de 2 ans ...et son opération d'un cancer de la bouche aujourd'hui en rémission mais qui le laisse avec d'importantes lacunes .
On pourrait sans doute améliorer son confort buccal mais pas dans l'état hépatique ou il se retrouve de nouveau....
le serpent se mord la queue......
Aujourd'hui, je me suis sentie préoccupée toute la journée et triste aussi ..
Demain, j'ai une amie qui vient et le soir je sors ...ça ira mieux , j'en suis sure...
J'envie les gens qui ont une vie normale....Qui n'ont pas à se demander, "comment je vais faire encore aujourd'hui pour tenir et tenir encore..."
Merci à tous pour vos réponses rapides à ma question...
Bonne soirée...Bon courage à tous ceux qui sont toujours dans la tourmente...
J'ai besoin d'évacuer ma colère qui me fait me réveiller le cœur battant la chamade dès l'aube.
J'en veux à mon conjoint et je m'en veux encore plus d'être dans cette situation encore à mon âge.
Nous avons perdu notre fille et je n'ose même pas penser à elle ....Il prend toujours toute la place et j'aimerais me détendre un peu et oser faire vraiment mon deuil .
Je me sens déchargée quand il est à l'hôpital , je voudrais que ça dure toujours...
Je me sens de mieux en mieux seule à la maison...je prends l'habitude de ne faire que ce que j'ai envie , je réoccupe l'espace que je fuis lorsqu'il est là...la salle, la chambre commune ...
Mon problème, c'est aussi la pression de mon autre fille, elle se préoccupe pour son père même si elle habite bien loin et ne cache pas qu'elle ne pourrait pas vivre à son côté.
J'ai trop souri, trop caché ma misère dans ma vie, on me croit super forte mais c'est pas vrai...
et quand, je vais partir , personne ne comprendra ....parmi mes proches...
Mes amies n'en peuvent plus de me voir vivre tout ça!
Malgré tout, je passe de supers moments depuis que j'ai décidé de vivre pour moi et j'en suis toujours étonnée et ravie!
J'apprécie de pouvoir échanger avec des personnes qui vivent des situations semblables avec la maladie alcool ...Je vais sur un autre site internet qui m'aide bien à prendre soin de moi mais pas du tout en pratique si je veux quitter mon conjoint par exemple. Je vide bien mon sac avec la psychologue aussi et ça me permet de ne pas trop embêter mes amies avec mes soucis et de profiter à fond des activités qu'on pratique ensemble.
Mais bon, les nuits sont dures et courtes .....J'ai l'impression que chaque jour est un combat depuis que mon mari s'est remis à boire après un arrêt de 2 ans ...et son opération d'un cancer de la bouche aujourd'hui en rémission mais qui le laisse avec d'importantes lacunes .
On pourrait sans doute améliorer son confort buccal mais pas dans l'état hépatique ou il se retrouve de nouveau....
le serpent se mord la queue......
Aujourd'hui, je me suis sentie préoccupée toute la journée et triste aussi ..
Demain, j'ai une amie qui vient et le soir je sors ...ça ira mieux , j'en suis sure...
J'envie les gens qui ont une vie normale....Qui n'ont pas à se demander, "comment je vais faire encore aujourd'hui pour tenir et tenir encore..."
Merci à tous pour vos réponses rapides à ma question...
Bonne soirée...Bon courage à tous ceux qui sont toujours dans la tourmente...
papaye97- Arrivant
- 13/05/2014
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Bonsoir et bienvenue papaye sur Onsaide. Je comprends tes questionnements, partir ou rester. Il faut savoir SE choisir à un moment donné. Ce ne sont pas les membres de ta famille qui vivent avec ton mari, mais toi. Nos amis se demandent souvent comment on fait pour vivre ainsi, tu as du support, c'est essentiel dans les circonstances.
Seule toi peut savoir ce que tu veux. Il faut envisager différentes options, comme on te l'a suggéré plus haut. Si tu choisis de partir, il faut te préparer et même si tu lui demandes de partir, il faut y réfléchir. Mais lui seul peut décider de se soigner ou non. S'il refuse de se soigner, tu es libre de le quitter. Il ne faut surtout pas que tu te laisses entraîner plus avant dans sa maladie. Je pense que tu en as assez fait, à lui maintenant de se débrouiller.
Je sais que ça peut sembler cruel dit comme ça, mais il n'y a pas d'autres solutions et il ne faut surtout pas que tu culpabilises. Tu as encore de belles années devant toi, il ne faut pas laisser l'alcool les gâcher.
Tiens-nous au courant, fais-toi plaisir, profite de cette accalmie le temps qu'il est à l'hôpital.
Courage!!
Seule toi peut savoir ce que tu veux. Il faut envisager différentes options, comme on te l'a suggéré plus haut. Si tu choisis de partir, il faut te préparer et même si tu lui demandes de partir, il faut y réfléchir. Mais lui seul peut décider de se soigner ou non. S'il refuse de se soigner, tu es libre de le quitter. Il ne faut surtout pas que tu te laisses entraîner plus avant dans sa maladie. Je pense que tu en as assez fait, à lui maintenant de se débrouiller.
Je sais que ça peut sembler cruel dit comme ça, mais il n'y a pas d'autres solutions et il ne faut surtout pas que tu culpabilises. Tu as encore de belles années devant toi, il ne faut pas laisser l'alcool les gâcher.
Tiens-nous au courant, fais-toi plaisir, profite de cette accalmie le temps qu'il est à l'hôpital.
Courage!!
Crystal_ine- Super Tchatcheur
- 10/03/2012
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
papaye97 a écrit:
et quand, je vais partir , personne ne comprendra ....
C'est ta vie papaye, pas celle des autres. A force de se comporter telle que les autres (famille, voisins,collégues...) le désirent on s'oublie.
Je pense que tu culpabilises à le quitter. Ton comportement me fait penser à ceux qui se sacrifie pour les autres (genre soeur Thérésa), je vais te poser une question indiscrète et tu n'es pas obligée d'y répondre, serais tu catholique pratiquante?.
Les preceptes religieux enseignés sont parfois source de ce genre de comportement et peuvent amener une grande souffrance. Ne m'en veut pas, c'est pour essayer de comprendre.
courage papaye
Invité- Invité
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Non, je ne suis pas catholique pratiquante du tout, je suis complètement athée...
Je crois que j'ai juste peur car j'ai quitté mon conjoint il y a 4 ans et demi , mes enfants ont rejeté ma décision et ont été très durs avec moi et j'ai craqué lamentablement , j'ai même fait 2 semaines en HP, pour finalement revenir au bout de 3 mois gérer mon mari qui se laissait mourir dans la banquette sans plus répondre au téléphone, aller travailler etc.......J'étais très différente d'aujourd'hui, c'était avant le décès de ma fille...Comme on dit "ce qui ne tue pas rend plus fort" , j'ai du depuis surmonter mon chagrin pour vivre quand même ...Mon mari s'est arrêté de boire et j'ai eu un répit de 2 ans.
J'ai très peur de quitter ma maison que j'aime tant, mes affaires , mes souvenirs car la fois où je suis partie à 250 km sans presque rien j'en étais malade de vivre dans une maison qui me semblait anonyme , pas la mienne ...Je trouve ça injuste car je suis la seule à l'entretenir ...J'ai rien fait de mal et je dois laisser 39 ans de ma vie derrière moi. J'ai une belle piscine, hé oui, je vis au soleil , il va la laisser pourrir...
Je le connais , lui c'est l'immobilisme total sauf pour aller chercher ses bouteilles..
C'est vrai, je me sens responsable de lui pour que mes enfants vivent en paix....Je trouve que c'est déjà tellement difficile de surmonter le deuil de leur sœur.
Par contre, depuis un an et demi, je suis devenue très indépendante, j'ai beaucoup changé de ce côté...Je gère tout à la maison, j'attends plus rien..je sors , j'ai plein d'activités et d'amies célibataires ...
J'ai une amie qui part une semaine d'ailleurs, j'ai envie de lui demander de me passer son appartement. Ce serait un pas pour voir si je peux surmonter mon anxiété à le laisser seul comment je le ressens cette fois...Si j'en suis juste capable ...
De toute façon, j'ai pris mon billet pour la France, c'est le procès qui concerne le décès de ma fille et j'irai, coûte que coûte...C'est la dernière chose que je peux faire pour elle, j'y tiens ..
Oui, je sais, ça fait beaucoup de problèmes à gérer mais en même temps, je me suis rendue compte que je pouvais aller bien , que j'aimais toujours rire et plaisanter, que j'adorai ma maison certes mais juste quand il était pas là, que sinon, je préférais fuir ..
Je m’intéresse à plein de choses maintenant, c'est comme des fenêtres qui s'ouvrent et font rentrer la lumière...
En fait, je me sens aussi responsable de lui car comme il ne veut pas s'exprimer (il parle bien pourtant), fait celui qui n'a pas de problème à part son cancer en rémission et le décès de sa fille mais surtout pas son foie, tout le monde s'adresse à moi, famille, amis, médecins et tout le corps médical...
Je suis son intermédiaire depuis très longtemps maintenant et je suis le bureau des doléances ...
je sais que j'ai ma responsabilité dans tout ça, il faut juste que je trouve pourquoi je me suis créé un tel rôle...besoin d'amour peut-être, peur de décevoir....
merci à vous toutes .....
Je crois que j'ai juste peur car j'ai quitté mon conjoint il y a 4 ans et demi , mes enfants ont rejeté ma décision et ont été très durs avec moi et j'ai craqué lamentablement , j'ai même fait 2 semaines en HP, pour finalement revenir au bout de 3 mois gérer mon mari qui se laissait mourir dans la banquette sans plus répondre au téléphone, aller travailler etc.......J'étais très différente d'aujourd'hui, c'était avant le décès de ma fille...Comme on dit "ce qui ne tue pas rend plus fort" , j'ai du depuis surmonter mon chagrin pour vivre quand même ...Mon mari s'est arrêté de boire et j'ai eu un répit de 2 ans.
J'ai très peur de quitter ma maison que j'aime tant, mes affaires , mes souvenirs car la fois où je suis partie à 250 km sans presque rien j'en étais malade de vivre dans une maison qui me semblait anonyme , pas la mienne ...Je trouve ça injuste car je suis la seule à l'entretenir ...J'ai rien fait de mal et je dois laisser 39 ans de ma vie derrière moi. J'ai une belle piscine, hé oui, je vis au soleil , il va la laisser pourrir...
Je le connais , lui c'est l'immobilisme total sauf pour aller chercher ses bouteilles..
C'est vrai, je me sens responsable de lui pour que mes enfants vivent en paix....Je trouve que c'est déjà tellement difficile de surmonter le deuil de leur sœur.
Par contre, depuis un an et demi, je suis devenue très indépendante, j'ai beaucoup changé de ce côté...Je gère tout à la maison, j'attends plus rien..je sors , j'ai plein d'activités et d'amies célibataires ...
J'ai une amie qui part une semaine d'ailleurs, j'ai envie de lui demander de me passer son appartement. Ce serait un pas pour voir si je peux surmonter mon anxiété à le laisser seul comment je le ressens cette fois...Si j'en suis juste capable ...
De toute façon, j'ai pris mon billet pour la France, c'est le procès qui concerne le décès de ma fille et j'irai, coûte que coûte...C'est la dernière chose que je peux faire pour elle, j'y tiens ..
Oui, je sais, ça fait beaucoup de problèmes à gérer mais en même temps, je me suis rendue compte que je pouvais aller bien , que j'aimais toujours rire et plaisanter, que j'adorai ma maison certes mais juste quand il était pas là, que sinon, je préférais fuir ..
Je m’intéresse à plein de choses maintenant, c'est comme des fenêtres qui s'ouvrent et font rentrer la lumière...
En fait, je me sens aussi responsable de lui car comme il ne veut pas s'exprimer (il parle bien pourtant), fait celui qui n'a pas de problème à part son cancer en rémission et le décès de sa fille mais surtout pas son foie, tout le monde s'adresse à moi, famille, amis, médecins et tout le corps médical...
Je suis son intermédiaire depuis très longtemps maintenant et je suis le bureau des doléances ...
je sais que j'ai ma responsabilité dans tout ça, il faut juste que je trouve pourquoi je me suis créé un tel rôle...besoin d'amour peut-être, peur de décevoir....
merci à vous toutes .....
papaye97- Arrivant
- 13/05/2014
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
papaye97 a écrit:Mon problème, c'est aussi la pression de mon autre fille, elle se préoccupe pour son père même si elle habite bien loin et ne cache pas qu'elle ne pourrait pas vivre à son côté.
c'est ta vie, ta fille vit la sienne, ne l'oublis pas
phinou4502- Arrivant
- 14/05/2014
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Bonjour papaye,
Bon le côté religieux c'est fait !
Dis moi avant qu'il ne sombre, est-ce qu'il avait un côté maître tout puissant dans la maison?
ou as tu comme moi reporté une éducation familiale patriacarle avec les devoirs et obligations de la femme au point de culpabiliser pour prendre une décision? Avoir le mariage, la famille en haut de la pile en t'oubliant toi?
Ne laisse pas tes enfants te culpabiliser, ils ont un don pour ça et nous maman on tombe facilement dans le panneau (mes enfants ne vont plus m'aimer...).
Ton départ pour la France tombe à pic, il se peut que cette éloignement signifie pour toi bien plus que tu ne crois.
N'oublie pas, que ton mari se laisse mourir par l'alcool c'est son choix (que tu peux aisément expliquer à tes enfants) mais qu'il t'entraîne dans cette mort, ne le laisse pas faire, PENSE à TOI. ( le temps ne se rattrape pas... )
chiffou
Bon le côté religieux c'est fait !
Dis moi avant qu'il ne sombre, est-ce qu'il avait un côté maître tout puissant dans la maison?
ou as tu comme moi reporté une éducation familiale patriacarle avec les devoirs et obligations de la femme au point de culpabiliser pour prendre une décision? Avoir le mariage, la famille en haut de la pile en t'oubliant toi?
Ne laisse pas tes enfants te culpabiliser, ils ont un don pour ça et nous maman on tombe facilement dans le panneau (mes enfants ne vont plus m'aimer...).
Ton départ pour la France tombe à pic, il se peut que cette éloignement signifie pour toi bien plus que tu ne crois.
N'oublie pas, que ton mari se laisse mourir par l'alcool c'est son choix (que tu peux aisément expliquer à tes enfants) mais qu'il t'entraîne dans cette mort, ne le laisse pas faire, PENSE à TOI. ( le temps ne se rattrape pas... )
chiffou
Invité- Invité
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Je vois quand même du positif dans ce que tu dis. Tu es devenue plus indépendante, tu fais des activités, tu as une vie sociale. Là où il faut que tu changes, c'est de servir d'intermédiaire à ton mari. Il faut que tu refuses de jouer ce rôle maintenant et qu'il comprenne que c'est terminé. Tu es sa femme, mais pas sa mère, il n'est pas un petit garçon, mais un homme et qu'il doit agir comme tel. Vas-y petit à petit et surtout comme tu le sens, car il ne faut pas te mettre mal avec les décisions que tu prends.
L'idée d'emprunter l'appartement d'une amie est bonne, ça te permettrait de te retrouver vraiment et de te faire une routine sans le souci de le voir dépérir. Ce serait un p'tit répit. Comme il t'a été dit, avoir peur de ce que peuvent penser les enfants, c'est qu'ils ne connaissent pas et ne comprennent pas la maladie alcoolique. Car il comprendrait que tu n'abandonnes pas leur père, mais l'homme dépendant à l'alcool qui ne gère plus sa vie.
Si toi tu n'y arrives plus, c'est ton bien-être qui importe et pas celui des autres.
Tant que tu fais selon ce qui te convient, il n'y a rien à redire. Tu as déjà fait beaucoup de chemin, tu peux être fière de ce que tu as accompli.
L'idée d'emprunter l'appartement d'une amie est bonne, ça te permettrait de te retrouver vraiment et de te faire une routine sans le souci de le voir dépérir. Ce serait un p'tit répit. Comme il t'a été dit, avoir peur de ce que peuvent penser les enfants, c'est qu'ils ne connaissent pas et ne comprennent pas la maladie alcoolique. Car il comprendrait que tu n'abandonnes pas leur père, mais l'homme dépendant à l'alcool qui ne gère plus sa vie.
Si toi tu n'y arrives plus, c'est ton bien-être qui importe et pas celui des autres.
Tant que tu fais selon ce qui te convient, il n'y a rien à redire. Tu as déjà fait beaucoup de chemin, tu peux être fière de ce que tu as accompli.
Crystal_ine- Super Tchatcheur
- 10/03/2012
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Je vous remercie car vous et la psychologue, vous m'avez donné enfin l'impulsion!
ça fait mal mais je me rends compte à quel point j'ai été manipulée par mon mari toutes ces années ...maintenant j'agis...je parle franchement au docteur de ce qui se passe à la maison, en quoi il est dangereux pour lui et les autres ...pourquoi il me fait peur....je n'ai plus honte de le trahir, je ne veux plus le couvrir ..J'apporte juste le linge à l'hôpital mais je ne vais plus le voir, j'ai plus envie , je veux qu'il voit que cette fois, il a vraiment dépassé les bornes....Je ne sais pas encore comment je vais faire mais je ne veux plus subir ce que j'ai subi à la maison cette dernière année et demie!...C'était juste intolérable!
Je vais ouvrir un compte à mon nom mercredi, c'est un premier pas...
C'est vraiment difficile d'ouvrir les yeux ...De se rendre compte que je suis comme une souris devant un serpent, hypnotisée devant lui...Pourquoi je crains tant de le contrarier depuis toujours? ....A voir avec la psychologue sans doute ....
En tout cas, c'est comme nos conjoints alcooliques , il faut que nous soyons nous co- dépendants, complètement acculés et seuls devant l'enfer qu'ils nous font vivre , tout au fond du trou du désespoir pour réagir enfin!
J'ai vraiment envie d'une autre vie! je commence à la vivre chaque jour en faisant ce que j'aime, en rencontrant des personnes agréables (et surtout pas ambiguës ou compliquées) , j'ai fait de grands progrès dont je suis fière!
Il faut que je sois pas trop exigeante avec moi-même car physiquement, je me sens très fatiguée , ça m'inquiète un peu....C'est une fatigue très lourde par moments...
Mais bon, j'ai appris à prendre soin de moi depuis peu et je me repose...C'est aussi le fait que mon conjoint soit à l'hôpital, je me détends en fait je crois...
En tout cas, même si je suis désolée que tant d'entre vous souffrent ou ont souffert intensément , c'est un réconfort de ne plus se sentir seule et d'être soutenue par des personnes qui connaissent cette maladie "infernale"...Ce monde à part.....
Mais dites-moi pourquoi on accepte si longtemps tout ça...Je comprends toujours pas.....
ça fait mal mais je me rends compte à quel point j'ai été manipulée par mon mari toutes ces années ...maintenant j'agis...je parle franchement au docteur de ce qui se passe à la maison, en quoi il est dangereux pour lui et les autres ...pourquoi il me fait peur....je n'ai plus honte de le trahir, je ne veux plus le couvrir ..J'apporte juste le linge à l'hôpital mais je ne vais plus le voir, j'ai plus envie , je veux qu'il voit que cette fois, il a vraiment dépassé les bornes....Je ne sais pas encore comment je vais faire mais je ne veux plus subir ce que j'ai subi à la maison cette dernière année et demie!...C'était juste intolérable!
Je vais ouvrir un compte à mon nom mercredi, c'est un premier pas...
C'est vraiment difficile d'ouvrir les yeux ...De se rendre compte que je suis comme une souris devant un serpent, hypnotisée devant lui...Pourquoi je crains tant de le contrarier depuis toujours? ....A voir avec la psychologue sans doute ....
En tout cas, c'est comme nos conjoints alcooliques , il faut que nous soyons nous co- dépendants, complètement acculés et seuls devant l'enfer qu'ils nous font vivre , tout au fond du trou du désespoir pour réagir enfin!
J'ai vraiment envie d'une autre vie! je commence à la vivre chaque jour en faisant ce que j'aime, en rencontrant des personnes agréables (et surtout pas ambiguës ou compliquées) , j'ai fait de grands progrès dont je suis fière!
Il faut que je sois pas trop exigeante avec moi-même car physiquement, je me sens très fatiguée , ça m'inquiète un peu....C'est une fatigue très lourde par moments...
Mais bon, j'ai appris à prendre soin de moi depuis peu et je me repose...C'est aussi le fait que mon conjoint soit à l'hôpital, je me détends en fait je crois...
En tout cas, même si je suis désolée que tant d'entre vous souffrent ou ont souffert intensément , c'est un réconfort de ne plus se sentir seule et d'être soutenue par des personnes qui connaissent cette maladie "infernale"...Ce monde à part.....
Mais dites-moi pourquoi on accepte si longtemps tout ça...Je comprends toujours pas.....
papaye97- Arrivant
- 13/05/2014
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
ce n'est ps que tu acceptes,c'est que tu as basé ta vie sur cet alcoolisme et que tu ne sais plus vivre autrement.Pour combattre cette maladie,pour te protéger et aider ton mari(sans savoir à l'epoque que ça ne l'aidait pas)tu as fabriqué une autre vie faite d'angoisses,de suspicions,de colère,d'isolement .... Sans t'en rendre compte,tu t'es enfermée dans une prison avec des habitudes nouvelles qui te sont devenues indispensables pour survivre.
Sortir de se schéma;c'etait sortir de ta protection mise en place si difficilement,c'est te prendre l'alcoolisme en pleine face,c'est te montrer aux autres avec toute la honte et la culpabilité que cela entraine,finalement,c'est le même enfer que l'alcoolique sauf que tu ne bois pas tu deviens alors ton mari,tu penses par rapport à lui,tu vis par rapport à lui et quitter ce monde,c'est un peu mourir puisque c'est devenu peu à peu ta raison d'être.
Quand tu as touché ton fond,tu n'as pu que remonter et voir la réalité.Tu as eu suffisamment de force pour réagir,suffisamment de courage pour dire NON et suffisament d'amour pour toi pour changer les choses
tu fais exactement ce qu'il faut papaye,ne lâche pas cette ligne de conduite et ce,quelque soit les paroles de ton mari ou du personnel soignants ok??
tiens nous au courant et surtout,profite a fond de cette nouvelle liberté si chèrement gagnée
Sortir de se schéma;c'etait sortir de ta protection mise en place si difficilement,c'est te prendre l'alcoolisme en pleine face,c'est te montrer aux autres avec toute la honte et la culpabilité que cela entraine,finalement,c'est le même enfer que l'alcoolique sauf que tu ne bois pas tu deviens alors ton mari,tu penses par rapport à lui,tu vis par rapport à lui et quitter ce monde,c'est un peu mourir puisque c'est devenu peu à peu ta raison d'être.
Quand tu as touché ton fond,tu n'as pu que remonter et voir la réalité.Tu as eu suffisamment de force pour réagir,suffisamment de courage pour dire NON et suffisament d'amour pour toi pour changer les choses
tu fais exactement ce qu'il faut papaye,ne lâche pas cette ligne de conduite et ce,quelque soit les paroles de ton mari ou du personnel soignants ok??
tiens nous au courant et surtout,profite a fond de cette nouvelle liberté si chèrement gagnée
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Bonjour Papaye
Sans faire de jeu de mot avec ton pseudo, je dirais que le fruit était mûr.
C'est bien de prendre cette décision, cette vie sacrifiée à ton mari était trop lourde à porter, tu es jeune et tu as tellement de temps heureux à te donner.
Maintenant, tu parles d'une grande fatigue et il me semble que tu devrais faire un check up même si on peut imaginer que le corps relâche les tensions qui s'accumulaient depuis plusieurs années.
Prends soin de toi, ne culpabilise pas surtout.
Sans faire de jeu de mot avec ton pseudo, je dirais que le fruit était mûr.
C'est bien de prendre cette décision, cette vie sacrifiée à ton mari était trop lourde à porter, tu es jeune et tu as tellement de temps heureux à te donner.
Maintenant, tu parles d'une grande fatigue et il me semble que tu devrais faire un check up même si on peut imaginer que le corps relâche les tensions qui s'accumulaient depuis plusieurs années.
Prends soin de toi, ne culpabilise pas surtout.
Invité- Invité
Re: encéphalopathie et responsabilité du conjoint
Tu viens d'ouvrir les yeux et tu te rends compte de la situation invivable dans laquelle tu étais engluée....Tu trouves l'énergie pour t'en sortir, mais physiquement ça pèse sur toi, à priori je pense que ta fatigue vient de là, mais comme te le dit Chiffou fait tout de même un check up!
En tout cas tu as fait une avancée incroyable!!!!
En tout cas tu as fait une avancée incroyable!!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Onsaide, la vie après l'alcool :: Forums principaux :: ENTOURAGE des malades alcooliques-(co dépendance)
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