Sondage: Harcelement

Dans ma recherche sur les facteurs (pas les causes ni les raisons) qui m'ont conduit a l'alcoolisme, je me suis intéressé au harcèlement à l'école. un article intéressant (en anglais) en parlait ce matin sur  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'ai été victime de harcèlement a l'école en particulier en 6eme. Pendant 1 année a recevoir ma baffe journalière, me faire voler mes affaires et bien d'autres choses. Verbales et physiques.  Ca laisse des traces. c'est évident. Je me demandais si certains d'entre vous en avaient souffert. Alors, voila un petit sondage. Si vous voulez commenter, ne vous gênez pas.

Pour ma part, je n'en ai pas souffert à l'école, mais je suppose qu'un enfant qui subit ça, à l'âge où ils sont les plus fragiles, doit énormément en souffrir, se dévaloriser un maximum. S'il arrive à se défendre et à avoir le dessus, ça ira, mais sinon, il va chercher l'oubli ailleurs, ça me semble évident, même si c'est un cas que je n'ai pas vécu personnellement... 

Je suis heureux que tu n'en n'ai pas souffert. C'est une situation horrible. Devoir aller tous les jour aux cours, en sachant plus ou moins l'enfer qui vous attend. Les détours que l'on fait car on sait ou les agresseurs vous attendent. ne pas oser dire a ses parents pourquoi on n'a plus de trousse (volée) lui expliquer le papier qu'elle trouve dans votre cartable avec des mots ignobles glissés subrepticement par les harceleurs. Et surtout, ne rien pouvoir dire. A ses prof (qui n'y accordaient aucune importance) au parents qui minimisaient, et voulaien faire de vous un "homme" ou une "femme" Sois courageux, défends toi (facile a dire quand meneurs otnt montés la classe contre vous. et vous course dans les cours armés de branches.

Si, comme je l'ai dis dans mon post sur l'empathie, les enfants pouvaient etre éduqué a l'autre, a son ressenti, le harcèlement diminuerai.

Ceci se passait au debut des années 70. 2 gars étaient parti prenante actif mais un 3eme, dans l'ombre, qui était plein de fric les payait pour s'en prendre au plus faible. pour le fun. L'affaire a éclatée a la fin de l'année et il a été renvoyé car des parents ont porté plainte. Les agresseurs, eux, sont restés. Pour moi ca a recommencé en 5eme. Ma mère, benie soit elle, m'a changée d'école. Se saignant au 4 veines pour une ecole internationale ; qui, bien que le mal avait été fait, m'a permis de retrouver un semblant de normalité. Mais les cicatrices sont restées. Enfouis, creusant des  galeries dans le coeur et dans l'ame.

Une anecdote amusante, j'ai retrouvé le cerveau de l'affaire, le deus ex machina (celui qui payait dans l'ombre) en terminale. le type n'avait pas grandi physiquement mais etait toujours hableur. Un jour qu'il se vantait de ses exploits de 6eme devant d'autres élèves, je me suis approché. Doucement, me suis approché de lui et ai dis a voix forte, J'etais un de ceux que tu faisait persecuter. lui dis-je tranquillement, le toisant de mes 30 cm de plus que lui. (il avait peu grandi).

Je n'ai jamais vu quelqu'un balbutier, et changer de couleur aussi vite. J'ai souri, et je lui ai dis. "je ne te ferai rien" "tu n'en vaut pas la peine"

Et ce fut les dernieres parole que je lui ai adressé. C'etait une "petite" victoire

Aujourd'hui, les parents et educateurs sont sans doute plus informés et peuvent faire face mais les methodes ont changées. la violence physique est  plus grande. Moins de restrictions. Et le jeune peux se retrouver harcelé en dehors du milieu scolaire. Portable, réseaux sociaux. Eytla victime est seule  sur ses media. une meilleure raison pour que la cellule familiale mette le victime en confiance; priviligiant le dialogue sans jugement, et prenne des décisions conjointes avec la victime, les enseignants et en dernier recours, la justice. Et meme si lep robleme est règlé au niveau des fait, ne pas avoir une vision "bisounours. Tout est beau tout va bien". Les cicatrices ne se referment que rarement d'elles memes.

Ne soyez pas surpris si vous retrouver un post très semblable dans mon blog demain. C'est un sujet qui me tient a coeur.

Et pour finir un film, le jour des claques qui me rappelle ce que j'ai vécu. tres bien fait



Sur ce, Bonne soirée et a demain

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Coop

Terrible cette vidéo, mais tellement vraie!!! Un gamin qui vit ça tous les jours peut être démoli à vie. Il faut pousser nos enfants  à en parler coûte que coûte, que ce qui se passe est répréhensible et doit être signalé. Ne pas hésiter à le redire devant les autres copains, disant que les parents vont se réunir pour voir le directeur et lui en parler...
La seule fois où mon fils avait été victime d'une agression de ce genre, heureusement il nous l'avait dit, pas spontanément mais il avait fini par lâcher le morceau. Il n'en dormait plus de la nuit et ne voulait plus aller à l'école.
Mon mari a commencé alors à l'emmener et à aller le chercher et en passant dans la cour de l'école, il passait devant chaque élève qui avait fait partie de la bande, il le regardait, faisait mine d'écrire quelque chose dans un carnet et passait au suivant.
Et bien, je peux vous assurer que mon fils n'a plus jamais eu d'ennuis à l'école. Ensuite il était plus grand, il avait bien compris le problème du rapport de force, lui qui est plutôt de constitution assez frêle devenait copain avec les plus costauds de la classe, il les aidaient pour les devoirs et les autres le protégeaient..
Mais ce sont des situation terribles et parfois j'ai l'impression que les instituteurs et les profs manquent de vigilance pendant ces périodes de latence entre deux cours!!!