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Ma peur du manque...
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cristal
isabel
6 participants
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Ma peur du manque...
Je vous ai déjà dit que je n'étais pas dépendante à l'alcool même si j'avais une attirance pour certaines boissons pétillante et alcoolisée et que je me sentais proche de vous de part mon histoire familiale.
Néanmoins en vous lisant je crois que j'ai le même manque mais je ne le gère pas de la même façon. Dans mon cas, je pense être dans le déni du manque, ma dépendance n'est pas lié à un objet mais plus aux relations avec les autres dont je gère la distance de manière à ne pas ressentir ce manque.
Cette petite réflexion me vient en lisant vos posts , c'est pourquoi je ne vient pas souvent dans ce topic , au risque d'avoir trop de réflexion de cet ordre qui me remette en question!
Vous comprendrez aussi que je fasse court! J'ai déjà envie d'arrêter la réflexion
Néanmoins en vous lisant je crois que j'ai le même manque mais je ne le gère pas de la même façon. Dans mon cas, je pense être dans le déni du manque, ma dépendance n'est pas lié à un objet mais plus aux relations avec les autres dont je gère la distance de manière à ne pas ressentir ce manque.
Cette petite réflexion me vient en lisant vos posts , c'est pourquoi je ne vient pas souvent dans ce topic , au risque d'avoir trop de réflexion de cet ordre qui me remette en question!
Vous comprendrez aussi que je fasse court! J'ai déjà envie d'arrêter la réflexion
isabel- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Re: Ma peur du manque...
ton post est tres interessant Isabel mais si tu ne veux pas aller plus loin,je ne peux y repondre
de toute façon,je crois que c'est trop tard..ton inconscient est dejà entrain de parler et la machine est en route..Difficile alors de l'arreter
Mais je respecte ton besoin de silence sur le sujet...Tu y reviens qd tu veux mais a mon avis si tu as posté aujourd'hui c'est que...
alors j'ai hate que tu autorises..... :dans:
de toute façon,je crois que c'est trop tard..ton inconscient est dejà entrain de parler et la machine est en route..Difficile alors de l'arreter
Mais je respecte ton besoin de silence sur le sujet...Tu y reviens qd tu veux mais a mon avis si tu as posté aujourd'hui c'est que...
alors j'ai hate que tu autorises..... :dans:
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
ah ben flute alors,va donc falloir que j'y reflechisse
tu dis qd t'es prete hein???
tu dis qd t'es prete hein???
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
isabel a écrit:Je vous ai déjà dit que je n'étais pas dépendante à l'alcool même si j'avais une attirance pour certaines boissons pétillante et alcoolisée et que je me sentais proche de vous de part mon histoire familiale.
Néanmoins en vous lisant je crois que j'ai le même manque mais je ne le gère pas de la même façon. Dans mon cas, je pense être dans le déni du manque, ma dépendance n'est pas lié à un objet mais plus aux relations avec les autres dont je gère la distance de manière à ne pas ressentir ce manque.
Cette petite réflexion me vient en lisant vos posts , c'est pourquoi je ne vient pas souvent dans ce topic , au risque d'avoir trop de réflexion de cet ordre qui me remette en question!
Vous comprendrez aussi que je fasse court! J'ai déjà envie d'arrêter la réflexion
Et bien Isa, chapeau bas, vraiment ! Reconnaître ce que tu viens d'écrire, c'est déjà une sortie du déni, un pas en avant.
"Etre dans le déni du manque" dis donc, tu sais que je n'y ai jamais pensé à ça, je veux dire de mettre des mots sur le manque de cette façon
C'est franchement à continuer, très intéressant Isa
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
J'aimerai aussi que tu en dises plus, je m'interroge sur ce que tu mets derrière ce "manque", ce n'est pas très clair pour moi...
En tout cas, chapeau d'ouvrir ce post!!!!
En tout cas, chapeau d'ouvrir ce post!!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Shale, ce que je met derrière ce manque c'est une sensation ou plutôt une souffrance comme quand quelque chose dont vous aviez vitalement besoin comme l'air qu'on respire vous a été brutalement enlevé sans explications et vous laisse un vide dans le coeur.
Cette souffrance réapparait que j'appelle "le manque" dans certaine relation avec les hommes, s'ils sont trop gentils ou trop attentionnées et que je l'apprécie, ça me fait souffrir car ça me rappelle une blessure dont j'ai oubliée la cause et la personne responsable. (Ca devient tordu, hein!!)
Donc quand je suis dans cette situation, soit je rompt le lien (encore plus tordue!!) soit je fais en sorte qu'il m'apprécie moins ( De mieux en mieux!! )
Cette souffrance réapparait que j'appelle "le manque" dans certaine relation avec les hommes, s'ils sont trop gentils ou trop attentionnées et que je l'apprécie, ça me fait souffrir car ça me rappelle une blessure dont j'ai oubliée la cause et la personne responsable. (Ca devient tordu, hein!!)
Donc quand je suis dans cette situation, soit je rompt le lien (encore plus tordue!!) soit je fais en sorte qu'il m'apprécie moins ( De mieux en mieux!! )
isabel- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Non, ce n'est pas tordu, il y a une vieille blessure mal cicatrisée que ce genre de situation ouvre à nouveau. Il y aurait à travailler là dessus, mais je ne sais pas si tu vois un psy pour en parler.
Si cette souffrance est trop douloureuse ou te gâche la vie, il faudrait que tu te fasses aider pour en découvrir la cause et pouvoir enfin la laisser cicatriser en la mettant à l'air libre.
Tu sais pour la pluspart d'entre nous, on en est tous là, simplement à la différence de toi, nous avons choisi l'alcool pour oublier cette blessure, sans effet bien évidemment...
Quand tu veux en parler, n'hésite pas, on sera là pour t'écouter et essayer de t'aider.
Gros bisous
Si cette souffrance est trop douloureuse ou te gâche la vie, il faudrait que tu te fasses aider pour en découvrir la cause et pouvoir enfin la laisser cicatriser en la mettant à l'air libre.
Tu sais pour la pluspart d'entre nous, on en est tous là, simplement à la différence de toi, nous avons choisi l'alcool pour oublier cette blessure, sans effet bien évidemment...
Quand tu veux en parler, n'hésite pas, on sera là pour t'écouter et essayer de t'aider.
Gros bisous
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Ben mon isabel,c'est une sacrée avancée là
Tu sais,ce n'est pas parce qu'on est pas malade alcoolique que l'on a pas de vilaines blessures cachées
Je pense sincerement que ce qui t'a rapproché de nous c'est ce besoin interieur de ressortir ta blessure mais sans etre capable d'y arriver.Tu nous lis depuis tres longtemps,tu vois le chemin que nous parcourons,les demons que l'on arrive a ressortir ,a travailler,a partager..et là tu te dis: et moi???
cela a dû faire ressortir de toi une envie de renaitre toi aussi et de te connaitre parcequ'à nous lire tu t'es sans doute demandé: mais apres tout,est ce que je me connais si bien??Alors toi aussi tu as voulu avancer,tu t'es mise a reflechir sur ta situation de couple,sur tes envies A TOI et tu as commencé a te decouvrir..enfin:!!
"ben non je ne veux plus de ce sembant de vie avec un mari qui n'en est pas un"alors te voilà a demander la divorce
Et pourquoi ne pas aller plus loin??alors je reflechi un peu sur moi et que vois je????ben moi aussi il me manque qq chose:ça commence a venir,le travail est en cours...que me manque t'il??de quoi ai je peur??qu'est ce que je fuis???
tu arrives enfin a te poser les bonnes questions Isa par contre il serait effectivement souhaitable de ne pas faire ce travail seule
C'est vraiemnt super que tu puisses enfin mettre des mots sur ta souffance,j'en suis ravie faudrait pas lacher
excuse moi,je me suis un peu laissée aller...ça m'a parlé tout d'un coup :dans:
gros bisou ma belle et surtout,continue sur ta lancée
Tu sais,ce n'est pas parce qu'on est pas malade alcoolique que l'on a pas de vilaines blessures cachées
Je pense sincerement que ce qui t'a rapproché de nous c'est ce besoin interieur de ressortir ta blessure mais sans etre capable d'y arriver.Tu nous lis depuis tres longtemps,tu vois le chemin que nous parcourons,les demons que l'on arrive a ressortir ,a travailler,a partager..et là tu te dis: et moi???
cela a dû faire ressortir de toi une envie de renaitre toi aussi et de te connaitre parcequ'à nous lire tu t'es sans doute demandé: mais apres tout,est ce que je me connais si bien??Alors toi aussi tu as voulu avancer,tu t'es mise a reflechir sur ta situation de couple,sur tes envies A TOI et tu as commencé a te decouvrir..enfin:!!
"ben non je ne veux plus de ce sembant de vie avec un mari qui n'en est pas un"alors te voilà a demander la divorce
Et pourquoi ne pas aller plus loin??alors je reflechi un peu sur moi et que vois je????ben moi aussi il me manque qq chose:ça commence a venir,le travail est en cours...que me manque t'il??de quoi ai je peur??qu'est ce que je fuis???
tu arrives enfin a te poser les bonnes questions Isa par contre il serait effectivement souhaitable de ne pas faire ce travail seule
C'est vraiemnt super que tu puisses enfin mettre des mots sur ta souffance,j'en suis ravie faudrait pas lacher
excuse moi,je me suis un peu laissée aller...ça m'a parlé tout d'un coup :dans:
gros bisou ma belle et surtout,continue sur ta lancée
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Tu sais cristal, je ne me suis même pas dit ces réflexions que tu avances. En vous lisant j'étais souvent trés touchée par votre sincérité et quelquefois ça agissait comme un miroir. Je ressentais beaucoup d'émotions sans pouvoir encore les verbaliser. De vous lire, m'a aidé à mieux verbaliser les ressentis et émotions. D'ou l'importance des émoticons que je n'utilisais jamais avant.
J'avais commencé une psychothérapie familiale il y a 3 ou 4 ans, puis un peu avec mon mari qui s'est vite défilé, puis toute seule depuis 2 ans, tous les 15 jours. Mais bizarrement, je n'ai pas trés envie de parler, elle meuble beaucoup.
J'avais commencé une psychothérapie familiale il y a 3 ou 4 ans, puis un peu avec mon mari qui s'est vite défilé, puis toute seule depuis 2 ans, tous les 15 jours. Mais bizarrement, je n'ai pas trés envie de parler, elle meuble beaucoup.
isabel- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Re: Ma peur du manque...
En vous lisant j'étais souvent trés touchée par votre sincérité et quelquefois ça agissait comme un miroir. Je ressentais beaucoup d'émotions sans pouvoir encore les verbaliser
Isabelle,
C'est tellement plus facile pour nous MA et ex MA qui avons cheminés ensembles sur le parcours entousiasmant de l'abstinence.
Mais nous ne sommes pas loin de toi, surtout les hors alcool, qui ressentons ce que tu as si bien décrit. C'est aussi pour nous le dénit d'un autre manque caché par notre parcours d'abstinent
Invité- Invité
Re: Ma peur du manque...
Isa,les reflexions que j'avance sont inconscientes..ce que je voulais dire c'est qu'a nous voir nous remettre en questions ,a chercher un chemin a suivre,a evoquer tous nos ressentis forcement ça t'a fait reflechir sur tes propres sentiments.
je pense qu'en nous lisant,tu as appris a verbaliser ce qu'il y a au fond de toi et que tu es enfin capable de dire ce que tu as a l'interieur et ça,c'est vraiment genial
peut etre que maintenant tu arriveras meius a travailler avec ta psy en arrivant justement a mettre des mots sur ce que tu ressens
en tout cas,ça me fait tres plaisir de te lire enfin
je pense qu'en nous lisant,tu as appris a verbaliser ce qu'il y a au fond de toi et que tu es enfin capable de dire ce que tu as a l'interieur et ça,c'est vraiment genial
peut etre que maintenant tu arriveras meius a travailler avec ta psy en arrivant justement a mettre des mots sur ce que tu ressens
en tout cas,ça me fait tres plaisir de te lire enfin
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Rien n'est tordu dans ce que tu exprimes Isa
C'est une sorte de boucle infernale ou vis sans fin tant que l'origine de la blessure n'a pas été retrouvée.
Avec la psy, peut etre que tes résistances étaient encore trop fortes ou tu n'étais pas prete pour aller creuser de ce coté là.
Maintenant la machine à pensées est en route, une seule chose à faire, la laisser y aller en étant bien accompagnée.
Tu as réussi à en parler avec nous donc tu vas à plus ou moins long terme réussir à le faire avec la psy.
Sinon suggestion toute simple, tu imprimes le post
C'est une sorte de boucle infernale ou vis sans fin tant que l'origine de la blessure n'a pas été retrouvée.
Avec la psy, peut etre que tes résistances étaient encore trop fortes ou tu n'étais pas prete pour aller creuser de ce coté là.
Maintenant la machine à pensées est en route, une seule chose à faire, la laisser y aller en étant bien accompagnée.
Tu as réussi à en parler avec nous donc tu vas à plus ou moins long terme réussir à le faire avec la psy.
Sinon suggestion toute simple, tu imprimes le post
hoedic- Admin
- 02/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Je comprends pourquoi Jeannot m'a demandé si j'avais vu ton post Isa.
Je crois comprendre un peu ce que tu veux dire. Mais je pense que j'aurais été in capable de te suivre il y a peu
Tu exprimes effectivement un sentiment par lequel nous passons à un moment ou à un autre de notre évolution dans l'abstinence.
Mais comme je suis en plein dedans, en train d'essayer de déméler tout ça, je ne peux pas écrire grand chose la dessus, pas assez de recul
Mais pour moi ce que tu exprimes a un sens
Je crois comprendre un peu ce que tu veux dire. Mais je pense que j'aurais été in capable de te suivre il y a peu
Tu exprimes effectivement un sentiment par lequel nous passons à un moment ou à un autre de notre évolution dans l'abstinence.
Mais comme je suis en plein dedans, en train d'essayer de déméler tout ça, je ne peux pas écrire grand chose la dessus, pas assez de recul
Mais pour moi ce que tu exprimes a un sens
Invité- Invité
Re: Ma peur du manque...
Isabel, je viens de lire ton post et je dois dire que je m'y retrouve de manière frappante!
J'ignorais que tu n'étais pas malade alcoolique, mais bon, c'est une bonne nouvelle Je pense que je suis arrivée sur le forum bien après toi et que j'ai donc dû rater une partie de ton histoire... A ce propos, j'ai toujours en tête que tu es au Québec alors que ce n'est pas le cas, je ne sais pas pourquoi! ça finira bien par rentrer dans ma p'tite tête un jour
Je trouve ça super que tu nous parle de cela, et je pense comme Cristal que ça va t'aider à mûrir la chose et à en parler avec ta psy.
Pour ma part, je vis mal le manque et la frustration de manière générale. En matière d'alcool, contrairement à beaucoup de malades alcooliques, je ne faisais jamais de réserves, c'était au jour le jour et en fonction de mes pulsions, et peut-être parce que je me disais "demain ça sera différent" ;)
D'un point de vue physique, je déteste manquer de sommeil, avoir faim ou soif. Personne n'aime, mais moi c'est pire je crois J'ai d'ailleurs toujours une petite bouteille d'eau dans mon sac à main.
Avec les hommes, je pense que c'est le plus flagrand Je n'ai pas besoin de présence ni d'attention au quotidien, et j'ai d'ailleurs un assez grand besoin de solitude et d'indépendance. Par contre, j'ai besoin de me sentir aimée... ça oui! Le sentiment d'être aimée, de compter pour quelqu'un que j'aime, d'être importante pour lui, ça me comble. Partager des choses avec la personne aimée, vivre la magie de l'intimité, le partage, être proches, ça me comble.
Hélas, je ne profite pas à 100% de ces moments-là car je les vis souvent dans la peur que ça disparaisse, la peur de faire une gaffe, la peur de tout casser.
Je n'ai pas connu ce bonheur dans mon enfance ni dans ma jeunesse mais j'ai toujours cru en son existence. Maintenant parfois je me demande ce qui est pire : ignorer son existence, ou y avoir goûté et puis le perdre?
J'ignorais que tu n'étais pas malade alcoolique, mais bon, c'est une bonne nouvelle Je pense que je suis arrivée sur le forum bien après toi et que j'ai donc dû rater une partie de ton histoire... A ce propos, j'ai toujours en tête que tu es au Québec alors que ce n'est pas le cas, je ne sais pas pourquoi! ça finira bien par rentrer dans ma p'tite tête un jour
Je trouve ça super que tu nous parle de cela, et je pense comme Cristal que ça va t'aider à mûrir la chose et à en parler avec ta psy.
Pour ma part, je vis mal le manque et la frustration de manière générale. En matière d'alcool, contrairement à beaucoup de malades alcooliques, je ne faisais jamais de réserves, c'était au jour le jour et en fonction de mes pulsions, et peut-être parce que je me disais "demain ça sera différent" ;)
D'un point de vue physique, je déteste manquer de sommeil, avoir faim ou soif. Personne n'aime, mais moi c'est pire je crois J'ai d'ailleurs toujours une petite bouteille d'eau dans mon sac à main.
Avec les hommes, je pense que c'est le plus flagrand Je n'ai pas besoin de présence ni d'attention au quotidien, et j'ai d'ailleurs un assez grand besoin de solitude et d'indépendance. Par contre, j'ai besoin de me sentir aimée... ça oui! Le sentiment d'être aimée, de compter pour quelqu'un que j'aime, d'être importante pour lui, ça me comble. Partager des choses avec la personne aimée, vivre la magie de l'intimité, le partage, être proches, ça me comble.
Hélas, je ne profite pas à 100% de ces moments-là car je les vis souvent dans la peur que ça disparaisse, la peur de faire une gaffe, la peur de tout casser.
Je n'ai pas connu ce bonheur dans mon enfance ni dans ma jeunesse mais j'ai toujours cru en son existence. Maintenant parfois je me demande ce qui est pire : ignorer son existence, ou y avoir goûté et puis le perdre?
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Effectivement Lisa, je pense que c'est dure d'avoir goûté au partage, à l'intimité... et à le perdre!!
Quelque part en moi, je sais que c'est une histoire avec mon frère de 10 ans mon ainé mais j'ai préféré tout oublier la blessure et tout ce qui était bien avant. J'ai un trou par rapport à mon histoire avec lui.
Ma psy m'a quelquefois dit que le problème vécu avec mon frère restait entier mais
Figure toi, que je l'ai invité avec sa nouvelle épouse en octobre dernier, la semaine qui précédait j'y pensait beaucoup et j'arrêtait pas d'oublier plein de choses. Je faisait des cauchemars que je n'ai pas notés et pendant qu'il était là, il faisait souvent référence à notre enfance comme un paradis perdu ou sa petite soeur venait se blottir près de lui quand elle avait peur.
Quelque part en moi, je sais que c'est une histoire avec mon frère de 10 ans mon ainé mais j'ai préféré tout oublier la blessure et tout ce qui était bien avant. J'ai un trou par rapport à mon histoire avec lui.
Ma psy m'a quelquefois dit que le problème vécu avec mon frère restait entier mais
Figure toi, que je l'ai invité avec sa nouvelle épouse en octobre dernier, la semaine qui précédait j'y pensait beaucoup et j'arrêtait pas d'oublier plein de choses. Je faisait des cauchemars que je n'ai pas notés et pendant qu'il était là, il faisait souvent référence à notre enfance comme un paradis perdu ou sa petite soeur venait se blottir près de lui quand elle avait peur.
isabel- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Re: Ma peur du manque...
La relation avec ton frère est d'autant plus compliqué qu'il y a de l'affectif là dedans, de sa part à lui et sans doute de la tienne aussi. La situation est encore moins claire de ce fait et c'est sans doute là dessus que tu achoppes....Mais bon, c'est à voir avec ta psy...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Isabelle, si tu as un trou de mémoire par rapport à ça, ce n'est pas par hasard!
Ta psy a raison, je pense, de vouloir creuser là.
C'est étrange comme nos histoires peuvent se rejoindre.... Je n'ai pas de frère, mais j'ai toujours rêvé d'un grand-frère. Un de mes cousins a pris cette place à certains moments, c'est-à-dire qu'il vivait sur un autre continent mais l'été on était ensemble et on avait beaucoup de complicité. Cette complicité s'est effacée à mon adolescence (parce que je me suis renfermée comme une huître) mais elle a heureusement repris du poil de la bête
C'est difficile à expliquer... on ne se voit pas souvent, mais quand on se voit, c'est comme si on s'était quittés hier Et je pense que lui comme moi, si l'autre a une merde, on ferait tout!
Ces moments avec mon cousin (et encore, je ne raconte pas tout, on a bien déconné! ) c'est une sorte de paradis perdu... celui de l'enfance, de l'insouciance, etc.
Isabel, vu que tu as un lien particulier avec ton frère, il est possible que ta belle soeur soit jalouse ou méfiante.
Ca a été le cas de la femme de mon cousin, surtout par rapport à sa soeur (ma cousine).
Quand tu rêves, note ça, surtout si ça a un rapport avec ton frère. Pour cela, pose un bloc-notes et un bic près de ton lit, car il faut écrire tes rêves dès que tu te réveilles sinon c'est trop tard
Ta psy a raison, je pense, de vouloir creuser là.
C'est étrange comme nos histoires peuvent se rejoindre.... Je n'ai pas de frère, mais j'ai toujours rêvé d'un grand-frère. Un de mes cousins a pris cette place à certains moments, c'est-à-dire qu'il vivait sur un autre continent mais l'été on était ensemble et on avait beaucoup de complicité. Cette complicité s'est effacée à mon adolescence (parce que je me suis renfermée comme une huître) mais elle a heureusement repris du poil de la bête
C'est difficile à expliquer... on ne se voit pas souvent, mais quand on se voit, c'est comme si on s'était quittés hier Et je pense que lui comme moi, si l'autre a une merde, on ferait tout!
Ces moments avec mon cousin (et encore, je ne raconte pas tout, on a bien déconné! ) c'est une sorte de paradis perdu... celui de l'enfance, de l'insouciance, etc.
Isabel, vu que tu as un lien particulier avec ton frère, il est possible que ta belle soeur soit jalouse ou méfiante.
Ca a été le cas de la femme de mon cousin, surtout par rapport à sa soeur (ma cousine).
Quand tu rêves, note ça, surtout si ça a un rapport avec ton frère. Pour cela, pose un bloc-notes et un bic près de ton lit, car il faut écrire tes rêves dès que tu te réveilles sinon c'est trop tard
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Tu t'achètes un petit carnet Isa, dans lequel tu notes ce qui te passe par la tête, ton quotidien, les difficultés, les joies aussi. Sers toi en pour travailler avec ta psy, ça te sera du grande aide.
J'ai ce genre de problème qui est un mécanisme de défense, celui de zapper ! et le fait d'écrire dès que ça me vient, j'arrive à dénouer des choses avec le psy. Quand ça m'arrive c'est que ce sont des évènements très douloureux et le cerveau zappe sinon la souffrance serait intenable !
J'ai ce genre de problème qui est un mécanisme de défense, celui de zapper ! et le fait d'écrire dès que ça me vient, j'arrive à dénouer des choses avec le psy. Quand ça m'arrive c'est que ce sont des évènements très douloureux et le cerveau zappe sinon la souffrance serait intenable !
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Effectivement Malau, c'est une bonne idée. Je l'ai fait quelquefois mais quand j'écris ce que je ressens dans un moment de mal être et que je le relis quand cet état est passé je me juge ridicule et le déchire.
Lisa, je pense que dans mon cas il s'est passé un évènement avec mon frère qui fait que je ne ressens plus d'affect pour lui. Ou si je m'autorise à en ressentir, je n'ai pas confiance.
sa première épouse était en deuil de son amoureux quand il l'a rencontré et quand je lui ai demandé comment était sa future épouse il m'a dit à l'époque qu'elle me ressemblait. C'est une comparaison un peu incestuelle de sa part et il y a un rapport au deuil. Deuil de quoi, je ne sais pas pour ma part.
Par contre, sa nouvel épouse aucun rapport avec moi.
Lisa, je pense que dans mon cas il s'est passé un évènement avec mon frère qui fait que je ne ressens plus d'affect pour lui. Ou si je m'autorise à en ressentir, je n'ai pas confiance.
sa première épouse était en deuil de son amoureux quand il l'a rencontré et quand je lui ai demandé comment était sa future épouse il m'a dit à l'époque qu'elle me ressemblait. C'est une comparaison un peu incestuelle de sa part et il y a un rapport au deuil. Deuil de quoi, je ne sais pas pour ma part.
Par contre, sa nouvel épouse aucun rapport avec moi.
isabel- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Isabel, je n'avais pas du tout compris les choses dans ce sens :pale: Là je vois mieux ce que tu voulais dire.
En as-tu déjà parlé à ta psy? Ca me semble important à creuser... et je pense que les choses te reviendront à la mémoire lorsque tu y seras prête.
En as-tu déjà parlé à ta psy? Ca me semble important à creuser... et je pense que les choses te reviendront à la mémoire lorsque tu y seras prête.
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: Ma peur du manque...
isabel a écrit:Effectivement Malau, c'est une bonne idée. Je l'ai fait quelquefois mais quand j'écris ce que je ressens dans un moment de mal être et que je le relis quand cet état est passé je me juge ridicule et le déchire.
.
Tu sais,lorsque l'on relis ce que l'on a ecrit,on est rarement ds le meme etat d'esprit que lorsque l'on a ecrit nos mots.Il n'empeche que c'est ce que tu as ressenti au moment où tu ecrivais et c'est ça qui est important.
Alors,que tu ne sois plus d'accord avec ce que tu as ecrit au moment où tu le lis importe peu,ce sont des sentiments,sensations que tu as vecu et qui ont fait partie de toi a un moment donné et c'est en analysant ces emotions que tu vas avancer isabel
Les avancées les plus importantes,je les ai fait en m'empechant de dechirer les inepties que j'avais ecrites parce que je les ai etudiées et j'ai compris d'où venait mon problème...A chaque fois j'ai passé une grande etape en travaillant de la sorte.Il est bien evident que je n'ai pas fait ce travail seule
Alors la prochaine fois, empeche toi de dechirer ce que tu as ecrit ou ne relis pas ton papier mais surtout ne met pas des moments de ta vie a la poubelle avant de les avoir analysé et compris
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Ma peur du manque...
Merci cristal,je tiendrai compte de tes conseils...
isabel- Super Tchatcheur
- 05/01/2009
Page 1 sur 1
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