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Re: 10 ans
tu dois être bien crevé quand même
Mais heureusement,tes taux redeviennent normaux,c'est une très bonne chose
Repose toi un maximum pour te remettre de cette première cure et oui,du light pour la prochaine
Mais heureusement,tes taux redeviennent normaux,c'est une très bonne chose
Repose toi un maximum pour te remettre de cette première cure et oui,du light pour la prochaine
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: 10 ans
hello
j'ai eu mon rdv avec l'oncologue hier et je reprends la chimio lundi prochain, mais, avec des doses divisées par 2.
Selon lui les graves pbs que j'ai eus lors de ma 1ere cure seraient dûs à mon 1er cancer qui aurait fragilisé la moelle osseuse.
Toujours est il qu'il considère ce traitement comme préventif pour lutter contre qq chose qui n'existe sans doute plus et il est hors de question de me refaire courir le moindre risque dans ce cas!
j'ai eu mon rdv avec l'oncologue hier et je reprends la chimio lundi prochain, mais, avec des doses divisées par 2.
Selon lui les graves pbs que j'ai eus lors de ma 1ere cure seraient dûs à mon 1er cancer qui aurait fragilisé la moelle osseuse.
Toujours est il qu'il considère ce traitement comme préventif pour lutter contre qq chose qui n'existe sans doute plus et il est hors de question de me refaire courir le moindre risque dans ce cas!
pascal1- Super Tchatcheur
- 03/03/2012
Re: 10 ans
Ok, j'espère que tu ne vas pas en baver comme l'autre fois, c'était terrible de te voir souffrir comme ça.
Mais si les doses sont bien choisies, ça va le faire!!!! Courage l'ami!!!
Mais si les doses sont bien choisies, ça va le faire!!!! Courage l'ami!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: 10 ans
pascal1 a écrit:Il y a 10 ans jour pour jour, je terminais à cette heure ci mon dernier verre avant d'être embarqué en HP puis en clinique neuro psychiatrique et enfin en post cure.
10 ans déjà d'un abstinence heureuse que les malheurs de la vie qui ne m'ont pas épargnés n'ont jamais remis en question.
Et tous ces coups durs vécus sans alcool comme anesthésiant m'ont permis de me relever beaucoup plus vite pour reprendre goût à la vie.
Joss doit être très fière de son chéri là haut , enfin je l'espère, en se rendant compte que même sa disparition qui est la chose la plus dure que j'ai eu à vivre de toute mon existence, même cette blessure énorme n'a pas été soignée à grand renfort d'alcool.
Je tiens donc ici à lui rendre l'hommage qu'elle mérite car c'est auprès d'elle que j'ai vécu mes premières années d'abstinence et c'est sa présence, son charisme et notre amour réciproque qui nous ont permis d'affronter les pires saloperies que la vie peut nous réserver parfois sans que jamais le petit singe ne pointe le bout de son nez.
Pascal,
Je n'ai lu que ce premier post. Les autres seront lus après cette réponse :
10 ans... C'est énorme, en effet... Un seul mot me vient à l'esprit : bravo! Pour ton courage, ton dévouement. Certes, ces périodes n'ont certainement pas été de tout repos, mais tu as raison d'avoir cette fierté.
Je veux te faire part de ma peine de savoir que tu as perdu ta femme. Je suis sure qu'elle était fière elle aussi, de l'homme que tu étais, et que tu es aujourd'hui, encore.
Continue de rester confiant en toi.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: 10 ans
Comme on dit souvent "il vaut mieux prévenir que guérir"..... mais sans te rendre plus faible et à plat.
Je croise les doigts pour que ce dosage ne te mette pas ko.
Courage pascal
Je croise les doigts pour que ce dosage ne te mette pas ko.
Courage pascal
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: 10 ans
Bonjour,
Ayant lu ton parcours, je t'envoie des ondes +++++
A très bientôt.
Ayant lu ton parcours, je t'envoie des ondes +++++
A très bientôt.
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: 10 ans
Merci à tous
j'avoue être moins serein qu'il y a un mois et flippe un peu d'être seul chez moi au cas ou.....
Certes mon ex a les clefs de la maison et habite à 300m , mais bon, on ne sait jamais ce qui peut arriver et encore faut il pouvoir téléphoner et que la personne soit dispo!
M'enfin, on verra bien et , au pire y a le samu !
Bon dimanche à tous!
j'avoue être moins serein qu'il y a un mois et flippe un peu d'être seul chez moi au cas ou.....
Certes mon ex a les clefs de la maison et habite à 300m , mais bon, on ne sait jamais ce qui peut arriver et encore faut il pouvoir téléphoner et que la personne soit dispo!
M'enfin, on verra bien et , au pire y a le samu !
Bon dimanche à tous!
pascal1- Super Tchatcheur
- 03/03/2012
Re: 10 ans
Tu as de problèmes de respiration ??? C'est pas top, garde le numéro du Samu à côté de toi et n'ésite pas à appeler tout de suite...C'est pas cool là, c'est sans doute lié à ta deuxième chimio, mais c'est dur à vivre!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: 10 ans
tu ne peux pas avoir une infirmière qui passe voir si tout va bien?ou au moins son numéro de tel en cas de problème?ce serait une sécurité tout de même et tu serais rassuré.
Tu fais ta chimio a l'hosto? si oui, parles en là bas
Tu fais ta chimio a l'hosto? si oui, parles en là bas
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: 10 ans
Pour les difficultés respiratoires, je les ai depuis l'opération mais en nette augmentation depuis les 1ere chimio, dues à une baisse de globules rouges . L'oncologue m'a prescrit 4 piqures d'EPO , une par semaine et j'en ai déjà fait une.(c'est foutu pour courir le tour de France...lol)
Jje fais la chimio à la clinique où j'ai été opéré et ne manquerai pas de les mettre au courant de ma situation demain.
Mais on va rester optimiste car si les doses sont divisées par 2, çà devrait plus poser de gros problèmes, enfin j'espère!
Jje fais la chimio à la clinique où j'ai été opéré et ne manquerai pas de les mettre au courant de ma situation demain.
Mais on va rester optimiste car si les doses sont divisées par 2, çà devrait plus poser de gros problèmes, enfin j'espère!
pascal1- Super Tchatcheur
- 03/03/2012
Re: 10 ans
Essaie de passer un bon dimanche, repose toi tranquille (même si il me semble que ce n'est pas trop ton tempéramment) . Qu'est ce que tu as prévu?
Invité- Invité
Re: 10 ans
ptit coup d'aspi, serpillère pour être tranquille la semaine prochaine, préparation blanquette de veau et apm relax à l'intérieur car il caille sec ici (la semaine dernière, j'ai pu passer qqs apm sur la terrasse à bouquiner mais ce n'est plus la cas!)
pascal1- Super Tchatcheur
- 03/03/2012
Re: 10 ans
Ce sont les problèmes des chimios, elles sont certes éfficaces, mais elles cibles bien plus loin que le point à atteindre et ce qui est sur leur chemin en prends un coup!!! J'espère aussi que ces nouvelles chimios vont aller mieux.
Je te joins un texte qui m'a stupéfiée , j'ai vérifié sur plusieurs sites la véracité de ses dires et effectivement, ce traitement est bien réel et a bien joué le rôle indiqué.Tu peux en parler à ton oncologue peut-être ou le mettre à la poubelle, comme tu veux l'ami!
Cancer : le remède oublié
Publié le 17 mai 2014 par Perceval
Nous sommes en 1890 à New York. Il fait nuit. Le Dr William Coley se tourne et se retourne dans son lit. La veille, ce jeune chirurgien de 28 ans a, pour la première fois, vu mourir une de ses patientes. Cette patiente, Elizabeth Dashiell, est morte d’un cancer des os. Et le Dr Coley est submergé par un sentiment de culpabilité et d’impuissance.
Au petit matin, il sort de chez lui. Mais au lieu de se rendre, comme d’habitude, au New York Cancer Hospital où il travaille, il décide de partir pour Yale. Yale est la grande université qui se trouve à deux heures de train au nord de la ville, dans l’état voisin du Connecticut. Yale était déjà, à l’époque, réputée mondialement pour sa faculté de médecine. La bibliothèque universitaire conserve des archives qui couvrent toutes les maladies connues à ce jour, décrivant précisément les cas de millions de malades.
C’est dans ce gisement prodigieux que le Dr Coley va rechercher des cas de « sarcome » semblables à celui qui a tué sa patiente. Le sarcome est une sorte de cancer. Le Dr Coley espère trouver des cas dans lesquels des patients, touchés par le même cancer que sa patiente, auraient guéri. Car il est convaincu qu’il existe, quelque part, un traitement qui aurait pu la sauver.
Plus de deux semaines durant, ses recherches sont vaines. Il épluche des kilos de dossiers poussiéreux. Mais la conclusion est toujours la même : patient décédé. Il commence à désespérer lorsqu’un soir, alors qu’il est sur le point d’abandonner, il fait une étonnante découverte.
Guérison mystérieuse
Le Dr Coley a mis la main, sans le savoir, sur un cas qui va révolutionner le traitement du cancer. Il découvre en effet le dossier médical complet d’un homme dont le sarcome a mystérieusement disparu après avoir attrapé une maladie infectieuse. Cette maladie, pratiquement disparue aujourd’hui, s’appelle l’érysipèle. C’est une infection de la peau due à une bactérie, le streptocoque. Elle se manifeste par de gosses plaques rouges, qui peuvent toucher le visage, mais plus souvent les jambes, et s’accompagne de fièvre. Mais ce n’est pas une maladie grave.
Aussitôt après avoir attrapé l’érysipèle, le sarcome de ce patient a donc brutalement disparu. Le Dr Coley chercha d’autres cas semblables et en trouva plusieurs dans les archives, dont certains remontaient à des centaines d’années : leur cancer (sarcome) avait disparu après une simple infection de peau !
Il découvrit que d’autres pionniers de la médecine comme Robert Koch (qui découvrit le fameux bacille de Koch, responsable de la tuberculose), Louis Pasteur, et le médecin allemand Emil von Behring, qui reçut le premier prix Nobel de médecine en 1901, avaient eux aussi observé des cas d’érysipèle coïncidant avec la régression spontanée de cancers.
Convaincu qu’il ne pouvait pas s’agir d’un hasard, le Dr Coley décida d’inoculer volontairement le streptocoque (bactérie) responsable de l’érysipèle à l’un de ses patients touché par le cancer de la gorge. L’expérience fut menée le 3 mai 1891 sur une homme appelé M. Zola. Immédiatement, son cancer régressa et l’état de santé de M. Zola s’améliora considérablement. Il retrouva la santé et vécut huit ans et demi de plus.
Le Dr Coley créa une mixture de bactéries mortes, donc moins dangereuses, appelée Toxines de Coley. Cette mixture était administrée par injection jusqu’à entraîner de la fièvre. Il fut observé que le remède était efficace, y compris dans le cas des cancers métastasés.
Un jeune de 16 ans sauvé du cancer
Le premier patient à recevoir les Toxines de Coley fut le jeune John Ficken, un garçon de 16 ans atteint d’une tumeur abdominale massive. Le 24 janvier 1893, il reçut sa première injection, qui fut répétée ensuite tous les deux ou trois jours, directement dans la tumeur. A chaque injection, il faisait une poussée de fièvre… et la tumeur régressait. Dès le mois de mai 1893, soit 4 mois plus tard, la tumeur n’avait plus qu’un cinquième de sa taille originelle. Au mois d’août, elle n’était pratiquement plus perceptible. John Ficken fut définitivement guéri du cancer (il mourut 26 ans plus tard d’un infarctus).
Comment cette découverte fut tuée dans l’œuf
Mais les Toxines de Coley se heurtèrent à un redoutable « concurrent » : le développement des machines à rayons radioactifs (radiothérapie), plus facilement industrialisables.
Coley lui-même s’équipa de deux machines de radiothérapie. Mais il conclut rapidement à leur moindre efficacité. Pendant quarante ans, il continua à utiliser avec succès les Toxines de Coley, jusqu’à sa mort le 16 avril 1936.
Le formidable business de la chimiothérapie prit ensuite le relais pour garantir que ce remède, bien plus simple, moins dangereux, et surtout beaucoup moins coûteux, reste dans les oubliettes de la médecine.
1999 : les Toxines de Coley ressortent des cartons
L’histoire ne s’arrêta pas là, heureusement. En 1999, des chercheurs ouverts d’esprit reprirent les archives laissées par le Dr Coley. Ils comparèrent ses résultats avec ceux des traitements les plus modernes contre le cancer. Et ils s’aperçurent que ses résultats étaient supérieurs !
« Ce que Coley faisait pour les malades du sarcome à l’époque était plus efficace que ce que nous faisons pour ces mêmes malades aujourd’hui », déclara alors Charlie Starnes, chercheur chez Amgen, une des premières sociétés mondiales de biotechnologie, qui travaille en France avec l’Institut National du Cancer.
La moitié des patients de Coley touchés par le sarcome vivaient dix ans ou plus après le début du traitement, contre 38 % avec les thérapies les plus récentes. Ses résultats auprès des patients malades du cancer des reins et du cancer des ovaires étaient également supérieurs.
Un grand espoir pour les patients malades du cancer
Aujourd’hui, une société américaine, MBVax, a repris les recherches sur les Toxines de Coley.
Bien qu’elle n’ait pas encore mené les études à grande échelle nécessaires à leur commercialisation, 70 personnes ont bénéficié de cette thérapie entre 2007 et 2012.
Les effets ont été si positifs que la grande revue scientifique Nature s’en est fait l’écho au mois de décembre 2013 [1]. L’information a également été reprise par le magazine français Le Point, le 8 janvier 2014 [2].
Les personnes qui ont pu bénéficier de cette thérapie non-homologuée étaient des personnes touchées par des cancers en phase terminale, dont des mélanomes, des lymphomes, des tumeurs malignes dans le sein, la prostate, les ovaires. Il est d’usage en effet dans les hôpitaux de permettre aux personnes dans des situations très difficiles de se tourner vers des thérapies innovantes, qui sont refusées aux autres.
Malgré l’extrême gravité de ces cancers, les Toxines de Coley provoquèrent une diminution des tumeurs dans 70 % des cas, et même une rémission complète dans 20 % des cas, selon MBVax.
Le problème auquel la compagnie se heurte aujourd’hui est que, pour mener les essais à grande échelle exigés par la réglementation actuelle et construire une unité de production aux normes européennes ou nord-américaines, les besoins de financement se chiffrent en… centaines de millions de dollars.
Ce qui était possible en 1890 dans le cabinet d’un simple médecin new-yorkais passionné par sa mission est aujourd’hui devenu quasi-impossible dans notre monde hyper-technologique et hyper… étouffé par les réglementations.
Je te joins un texte qui m'a stupéfiée , j'ai vérifié sur plusieurs sites la véracité de ses dires et effectivement, ce traitement est bien réel et a bien joué le rôle indiqué.Tu peux en parler à ton oncologue peut-être ou le mettre à la poubelle, comme tu veux l'ami!
Cancer : le remède oublié
Publié le 17 mai 2014 par Perceval
Nous sommes en 1890 à New York. Il fait nuit. Le Dr William Coley se tourne et se retourne dans son lit. La veille, ce jeune chirurgien de 28 ans a, pour la première fois, vu mourir une de ses patientes. Cette patiente, Elizabeth Dashiell, est morte d’un cancer des os. Et le Dr Coley est submergé par un sentiment de culpabilité et d’impuissance.
Au petit matin, il sort de chez lui. Mais au lieu de se rendre, comme d’habitude, au New York Cancer Hospital où il travaille, il décide de partir pour Yale. Yale est la grande université qui se trouve à deux heures de train au nord de la ville, dans l’état voisin du Connecticut. Yale était déjà, à l’époque, réputée mondialement pour sa faculté de médecine. La bibliothèque universitaire conserve des archives qui couvrent toutes les maladies connues à ce jour, décrivant précisément les cas de millions de malades.
C’est dans ce gisement prodigieux que le Dr Coley va rechercher des cas de « sarcome » semblables à celui qui a tué sa patiente. Le sarcome est une sorte de cancer. Le Dr Coley espère trouver des cas dans lesquels des patients, touchés par le même cancer que sa patiente, auraient guéri. Car il est convaincu qu’il existe, quelque part, un traitement qui aurait pu la sauver.
Plus de deux semaines durant, ses recherches sont vaines. Il épluche des kilos de dossiers poussiéreux. Mais la conclusion est toujours la même : patient décédé. Il commence à désespérer lorsqu’un soir, alors qu’il est sur le point d’abandonner, il fait une étonnante découverte.
Guérison mystérieuse
Le Dr Coley a mis la main, sans le savoir, sur un cas qui va révolutionner le traitement du cancer. Il découvre en effet le dossier médical complet d’un homme dont le sarcome a mystérieusement disparu après avoir attrapé une maladie infectieuse. Cette maladie, pratiquement disparue aujourd’hui, s’appelle l’érysipèle. C’est une infection de la peau due à une bactérie, le streptocoque. Elle se manifeste par de gosses plaques rouges, qui peuvent toucher le visage, mais plus souvent les jambes, et s’accompagne de fièvre. Mais ce n’est pas une maladie grave.
Aussitôt après avoir attrapé l’érysipèle, le sarcome de ce patient a donc brutalement disparu. Le Dr Coley chercha d’autres cas semblables et en trouva plusieurs dans les archives, dont certains remontaient à des centaines d’années : leur cancer (sarcome) avait disparu après une simple infection de peau !
Il découvrit que d’autres pionniers de la médecine comme Robert Koch (qui découvrit le fameux bacille de Koch, responsable de la tuberculose), Louis Pasteur, et le médecin allemand Emil von Behring, qui reçut le premier prix Nobel de médecine en 1901, avaient eux aussi observé des cas d’érysipèle coïncidant avec la régression spontanée de cancers.
Convaincu qu’il ne pouvait pas s’agir d’un hasard, le Dr Coley décida d’inoculer volontairement le streptocoque (bactérie) responsable de l’érysipèle à l’un de ses patients touché par le cancer de la gorge. L’expérience fut menée le 3 mai 1891 sur une homme appelé M. Zola. Immédiatement, son cancer régressa et l’état de santé de M. Zola s’améliora considérablement. Il retrouva la santé et vécut huit ans et demi de plus.
Le Dr Coley créa une mixture de bactéries mortes, donc moins dangereuses, appelée Toxines de Coley. Cette mixture était administrée par injection jusqu’à entraîner de la fièvre. Il fut observé que le remède était efficace, y compris dans le cas des cancers métastasés.
Un jeune de 16 ans sauvé du cancer
Le premier patient à recevoir les Toxines de Coley fut le jeune John Ficken, un garçon de 16 ans atteint d’une tumeur abdominale massive. Le 24 janvier 1893, il reçut sa première injection, qui fut répétée ensuite tous les deux ou trois jours, directement dans la tumeur. A chaque injection, il faisait une poussée de fièvre… et la tumeur régressait. Dès le mois de mai 1893, soit 4 mois plus tard, la tumeur n’avait plus qu’un cinquième de sa taille originelle. Au mois d’août, elle n’était pratiquement plus perceptible. John Ficken fut définitivement guéri du cancer (il mourut 26 ans plus tard d’un infarctus).
Comment cette découverte fut tuée dans l’œuf
Mais les Toxines de Coley se heurtèrent à un redoutable « concurrent » : le développement des machines à rayons radioactifs (radiothérapie), plus facilement industrialisables.
Coley lui-même s’équipa de deux machines de radiothérapie. Mais il conclut rapidement à leur moindre efficacité. Pendant quarante ans, il continua à utiliser avec succès les Toxines de Coley, jusqu’à sa mort le 16 avril 1936.
Le formidable business de la chimiothérapie prit ensuite le relais pour garantir que ce remède, bien plus simple, moins dangereux, et surtout beaucoup moins coûteux, reste dans les oubliettes de la médecine.
1999 : les Toxines de Coley ressortent des cartons
L’histoire ne s’arrêta pas là, heureusement. En 1999, des chercheurs ouverts d’esprit reprirent les archives laissées par le Dr Coley. Ils comparèrent ses résultats avec ceux des traitements les plus modernes contre le cancer. Et ils s’aperçurent que ses résultats étaient supérieurs !
« Ce que Coley faisait pour les malades du sarcome à l’époque était plus efficace que ce que nous faisons pour ces mêmes malades aujourd’hui », déclara alors Charlie Starnes, chercheur chez Amgen, une des premières sociétés mondiales de biotechnologie, qui travaille en France avec l’Institut National du Cancer.
La moitié des patients de Coley touchés par le sarcome vivaient dix ans ou plus après le début du traitement, contre 38 % avec les thérapies les plus récentes. Ses résultats auprès des patients malades du cancer des reins et du cancer des ovaires étaient également supérieurs.
Un grand espoir pour les patients malades du cancer
Aujourd’hui, une société américaine, MBVax, a repris les recherches sur les Toxines de Coley.
Bien qu’elle n’ait pas encore mené les études à grande échelle nécessaires à leur commercialisation, 70 personnes ont bénéficié de cette thérapie entre 2007 et 2012.
Les effets ont été si positifs que la grande revue scientifique Nature s’en est fait l’écho au mois de décembre 2013 [1]. L’information a également été reprise par le magazine français Le Point, le 8 janvier 2014 [2].
Les personnes qui ont pu bénéficier de cette thérapie non-homologuée étaient des personnes touchées par des cancers en phase terminale, dont des mélanomes, des lymphomes, des tumeurs malignes dans le sein, la prostate, les ovaires. Il est d’usage en effet dans les hôpitaux de permettre aux personnes dans des situations très difficiles de se tourner vers des thérapies innovantes, qui sont refusées aux autres.
Malgré l’extrême gravité de ces cancers, les Toxines de Coley provoquèrent une diminution des tumeurs dans 70 % des cas, et même une rémission complète dans 20 % des cas, selon MBVax.
Le problème auquel la compagnie se heurte aujourd’hui est que, pour mener les essais à grande échelle exigés par la réglementation actuelle et construire une unité de production aux normes européennes ou nord-américaines, les besoins de financement se chiffrent en… centaines de millions de dollars.
Ce qui était possible en 1890 dans le cabinet d’un simple médecin new-yorkais passionné par sa mission est aujourd’hui devenu quasi-impossible dans notre monde hyper-technologique et hyper… étouffé par les réglementations.
Dernière édition par SHALE le 22/2/2015, 19:23, édité 1 fois
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: 10 ans
Prends ça relaxe Pascal1 aujourd'hui, il ne faut pas tout brûler tes énergies
Humm! Shale, est-ce que tu as vu la grosseur de caractères de l'article? Tu veux être certaine qu'on ait pas besoin de nos lunettes pour le lire ou bien tu as perdu les tiennes (je pencherais plus pour la dernière)
Ok, je sors
Humm! Shale, est-ce que tu as vu la grosseur de caractères de l'article? Tu veux être certaine qu'on ait pas besoin de nos lunettes pour le lire ou bien tu as perdu les tiennes (je pencherais plus pour la dernière)
Ok, je sors
Crystal_ine- Super Tchatcheur
- 10/03/2012
Re: 10 ans
Pascal,
Suis bien triste de lire de telles nouvelles...
As tu la possibilité d'avoir un petit BIP comme une sorte de collier, qui te relierait aux services médicaux?
As tu la possibilité d'être hébergé, ou de recevoir une aide à domicile, par exemple?
Bon courage...
Suis bien triste de lire de telles nouvelles...
As tu la possibilité d'avoir un petit BIP comme une sorte de collier, qui te relierait aux services médicaux?
As tu la possibilité d'être hébergé, ou de recevoir une aide à domicile, par exemple?
Bon courage...
femmaimante- Super Tchatcheur
- 07/01/2015
Re: 10 ans
lolllll j'en suis pas au point de porter un collier d'appel et, de toutes façàns, avec ce qui m'est arrivé à la 1ere cure je vois être surveillé comme le lait sur le feu avec contrôles sanguins très réguliers .
En fait y a que la baisse des plaquettes qui peut réellement poser pb, le reste, nausées, fatigues ou autres je peux les gérer avec les moyens du bord.
De toutes façons s'il y avait le moindre pb, je demanderais à être hospitalisé qqs jours mais ça va aller, je le sens!.
En fait y a que la baisse des plaquettes qui peut réellement poser pb, le reste, nausées, fatigues ou autres je peux les gérer avec les moyens du bord.
De toutes façons s'il y avait le moindre pb, je demanderais à être hospitalisé qqs jours mais ça va aller, je le sens!.
pascal1- Super Tchatcheur
- 03/03/2012
Re: 10 ans
C'est incroyable cette force que tu as en toi, et un optimisme à tout épreuve
Bon shale, j'ai mal aux yeux et à la tête par ta faute
Bon shale, j'ai mal aux yeux et à la tête par ta faute
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
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