Résumé de ma situation

Je vous fais déjà un copier-coller de ma présentation, dans laquelle il y a les principales informations :

Cheyenne a écrit:
J'ai 37 ans et je suis alcoolique (j'imagine...) depuis une quinzaine d'années. Je suis abstinente depuis environ 4 mois. Je lis souvent que les alcooliques en sevrage se souviennent toujours de la date exacte de leur dernier verre mais pas moi... J'ai arrêté suite à des problèmes de santé (hémorragies digestives) et on m'a diagnostiqué derrière une cirrhose du foie de stade 1.
Je travaille à temps complet, bien que je souffre de troubles bipolaires qui me compliquent parfois la vie.
Je me suis sevrée toute seule et sans trop de difficultés les premières semaines, étonnamment (il faut dire que je vivais pas mal de changements dans ma vie, je n'avais pas trop le temps de cogiter) mais depuis quelques jours c'est très difficile, l'envie de boire à nouveau est très forte, comme toujours quand je suis en "down" avec angoisses associées... C'est d'autant plus difficile que je n'ai plus d'amis, non pas qu'ils m'aient tourné le dos mais mon sevrage m'a permis de réaliser que nos liens essentiels étaient la drogue et l'alcool... ayant arrêté les drogues il y a plus d'un an et aujourd'hui l'alcool, nous n'avons plus de contacts (ben oui, normal, plus de "on va boire un coup" et je ne propose plus non plus de faire des soirées... puis je ne veux pas parler de mes problèmes à mes "proches" pour ne pas qu'ils s'inquiètent, me prennent en pitié ou au contraire me surveillent, donc je reste chez moi).

Sans m'étaler (sinon il y en aurait pour des pages et des pages !), je ne suis pas suivi pour mon sevrage, ni par des professionnels, ni par des "amis" (mes relations ne sont pas au courant, la plupart que j'avais un problème d'alcool, les autres que j'ai arrêté; et seule une collègue de confiance qui m'a récupérée à l'hosto un jour après un accident et mon ex savent que je suis malade du foie). De toute façon, le gastroentérologue qui a diagnostiqué ma cirrhose pensait que je n'arriverai pas à m'arrêter de boire et m'a dit qu'il était inutile de faire un suivi autre qu'un contrôle de mes varices oesophagiennes à 3 ans dans la mesure où j'étais alcoolique et bipolaire (les psychotropes que je prends ne sont paraît-il pas terribles pour le foie mais le gastro m'a dit qu'il ne fallait pas les arrêter parce que j'en avais besoin).

Voilà en gros. Si vous avez des questions, n'hésitez pas

PS : J'ai oublié de le préciser, les psychologues et moi, ça fait deux, j'en ai usé un bon nombre depuis 10 ans (divers courants, dont comportemental, qui me convenait déjà un peu mieux que l'analytique pur) mais ça ne le fait pas... j'avais même entamé un suivi ambulatoire il y a un an au service des addictions d'un CHU mais très vite, j'ai eu l'impression de perdre mon temps et ça ne m'apportait rien donc j'ai abandonné... j'ai sans doute un caractère trop lunatique pour adhérer à long terme à un système quelconque...

On rencontre beaucoup de bi polaire parmi les malades alcooliques, c'est assez logique car c'est un moyen d'essayer de retrouver les périodes up de la maladie. Sauf qu'au bout d'un certain temps l'alcool fait tout le contraire et devient un profond dépresseur.
Actuellement je pense que tu ferais mieux de voir un alcoologue que le gastroentérologue qui te dit que tu n'arriveras pas à arrêter de boire!! Je le trouve un peu léger dans ses prédictions.
Evidemment les varices œsophagiennes sont graves, mais la cirrhose , même au stade 1 est à prendre en compte sérieusement.
Es-tu traité pour ta PMD?
Là je te conseillerais de voir un alcoologue et de suivre ses prescriptions à la lettre. Tu peux t'en sortir, tu as déjà 4 mois sans alcool et il faut le faire, ce n'est pas rien...Alors pour continuer ton abstinence dans des conditions meilleures, il te faut de l'aide. Alors il y a donc l'alcoologue, il y a aussi les CSAPA qui pourront te fournir un suivi important et où tu pourras trouver tous les professionnels de l'alcool, gratuitement et il y a également les MAB, qui peuvent t'apporter une aide de proximité importante, mais il faut parfois en essayer plusieurs avant de trouver le bon.
Je te sens défaitiste, mais il ne le faut pas, j'ai vu des MA bien plus atteints que toi s'en sortir et vivre heureux sans alcool.
En tout cas, le forum est toujours ouvert et il y a quasiment toujours quelqu'un pour répondre, alors n'hésite pas à venir parler ici, ça peut t'aider.
Ah j'oubliais, pour les copains et copines de bistrot, tu oublies, ils ne viennent plus et c'est très bien, ce n'est pas ce genre d'amis qui pourront t'aider à t'en sortir, d'ailleurs tu en es bien consciente.
Nous sommes tous avec toi pour te soutenir...   

Merci Shale.

Je ne suis pas défaitiste, au contraire, je me trouve "pas si mal que ça" au regard de la situation : être capable de se débrouiller seule face à tout ça comme je le fais, ben ma foi, ça signifie que j'ai des ressources !

Pour ma PMD, je suis suivi médicalement : je vois un psychiatre qui me fait une ordonnance une fois tous les deux mois en période stable (seroplex + xeroquel + lexomil), une fois par mois si besoin de réajustement du traitement. Pas de psychothérapie, en revanche (je les ai toutes abandonnées : je n'y arrive pas...).
Le centre d'addiction du CHU dont je parlais, c'était un CSAPA, justement, mais là aussi, je n'ai pas accroché, je ne me suis pas sentie aidée ou soutenue, malgré le fait que l'infirmière comme le médecin et la psychologue étaient adorables avec moi... Je ne sais pas, ça m'angoisse toujours plus qu'autre chose, je n'ai rien à dire à tous ces gens... Parler ce n'est pas mon truc, écrire m'est plus facile...

Un alcoologue, oui, il faudrait que j'en trouve un... Il faudrait... Mais c'est vrai que je n'espère plus vraiment d'aide des "professionnels" (ni de mon entourage, du reste), j'ai toujours pensé que j'étais la seule à pouvoir m'aider...

Cheyenne a écrit:
PS : J'ai oublié de le préciser, les psychologues et moi, ça fait deux, j'en ai usé un bon nombre depuis 10 ans ... j'ai sans doute un caractère trop lunatique pour adhérer à long terme à un système quelconque...

Bonsoir Cheyenne,
Je ne suis pas bipolaire, mais pour les psy' j'ai pas mal testé aussi, et je vois très bien de quoi tu
parles. C'est compliqué de trouver ce qui convient. A tout hasard, as-tu testé l'art-thérapie?
(Explications ici: https://forumonsaide.forumactif.org/t4697-l-art-therapie-dans-mon-ccaa)

C'est remboursé dans les centres d'addictologie.
Pour moi, çà a fait des miracles, du moins une sacrée révolution.
Alors, question de personne ou de méthode, je ne sais pas, mais je ne regrette pas
d'avoir essayé même si au début j'étais sceptique.

Si tu vas voir un alcoologie, il pourra peut-être te proposer çà, çà pourrait aussi t'aider qui sait?
Surtout si tu es plus à l'aise pour écrire que parler!
Bon courage en tout cas, et prends soin de toi, tu as déjà bien commencé avec ces 4 mois!

Bien sûr que tu peux t'aider, tu me sembles d'ailleurs assez déterminée à t'en sortir, néanmoins, médicalement, il y a tout de même des solutions qui pourraient t'éviter bien des galères.
Ton foie est quand même bien touché et on ne plaisante pas avec les varices oesophagiennes, tu le sais aussi bien que moi. Alors rien que pour ça, le suivi d'un alcoologue serait important. Il y a des médicaments qui aident à éviter le craving ou l'envie de reprendre de l'alcool, qui limitent les flashs et rendent la vie plus facile...
Pour le moment tu n'as pas envie de parler, mais tu ne sais pas si dans quelques temps, tu n'en éprouveras pas le besoin, garde ça dans un petit coin de ta tête.
En tout cas, ici, tu peux dire tout ce que tu as envie, poser toutes les questions que tu veux, tu ne trouveras ni jugement ni leçon de morale, juste du soutien et de l'amitié....
Encore bienvenue sur Onsaide!!!   

bonjour cheyenne,je suis contente que tu aies ouvert ton fil  

Parler ce n'est pas mon truc, écrire m'est plus facile

j'avais relevé cela pour te parler de l'art thérapie,lolo t'a donné les infos,ça pourrait peut être mieux te convenir  
et je suis du même avis que Shale pour l'alcoologue,c'est très important d'avoir un suivi pour t'aider à gérer ces périodes d'envies qui s'apparentent a de la torture quand elles sont très fortes  
en tout cas,si tu veux parler,tu as toute la place ici  

tu as des passions?? est ce que ton travail te plait ?? vis tu seule??
des petites quetsions pour mieux t connaitre mais tu n'es pas obligée de répondre bien sur

Bonjour et bienvenue sur le forum cheyenne
Ton pseudo jadore c'est un des prénoms de ma fille. . Voilà pour la petite anecdote.
Ici tu trouveras du soutien, n'hésite pas à venir poster.
 

Merci à vous.  
Désolée de ne pas être revenue avant pour vous répondre mais j'ai un peu de mal à m'exprimer depuis quelques jours. Je ne suis pas au mieux de ma forme (phase down entamée  ) et j'ai de très fortes envies de boire, du coup je suis irritable et j'ai tendance à m'isoler. Je cours beaucoup le soir avec le plus jeune de mes chiens pour me vider le corps et l'esprit, mais comme je n'arrive plus à manger correctement et que j'ai perdu pas mal de poids, je suis très fatiguée et j'ai du mal à soutenir des conversations.
A bientôt  

C'est très bien d'avoir le courage de courir le soir une bonne habitude même moi je n'en suis pas apte en même temps je n'ai pas de chien. Un très bon allié pour toi. C'est quoi comme race?

Bonjour so, merci pour ton petit mot d'encouragement.  

La chienne avec laquelle je cours est un chien-loup de Saarloos (mon avatar), sinon j'ai aussi un berger belge mais il a 11 ans donc le footing, c'est fini pour lui, même s'il nous accompagnerait volontiers parce qu'il n'a absolument pas conscience de vieillir.

Hier j'ai appris qu'un ami d'enfance (nos parents étaient très proches, nous sommes nés à trois mois d'intervalle et nous avons été élevés ensemble) avait fini aux urgences suite à une crise alcoolique aigüe : il est malade depuis des années, a fait une cure de désintoxication l'an dernier mais sans résultat... Deux semaines après être sorti, il recommençait à boire... Et hier, son cœur a failli lâcher : il a été pris de fièvre, de convulsions, sa tension est montée à 25 et les médecins craignent que son cœur n'ait été définitivement abîmé par l'alcool... Le plus "drôle", c'est que sa mère (psychologue de métier, ironie du sort...), l'an dernier, sans savoir que j'avais moi-même des problèmes d'alcool, m'avait supplié de trouver une solution pour le sortir de là... Je lui avais répondu que personne ne pouvait décider à sa place et que tant qu'il n'avait pas la volonté de s'en sortir, rien de ce que nous pourrions faire ou dire ne lui serait utile. Avec son alcoolisme, depuis dix ans, il a mis toute sa famille dans la panade financièrement (incapacité à travailler, trafics divers, violences, dettes) et il y a deux ans, sans qu'il le sache, j'ai prêté 5000 euros à sa mère pour qu'elle règle les huissiers, les frais de justice et lui éviter une condamnation. J'ai tenu à ce qu'il ne le sache jamais, pour ne pas qu'il se sente redevable ou gêné.

C'est dur à dire et c'est sans doute égoïste, mais depuis des années je ne le vois plus que pour les fêtes de fin d'année, quand nos familles se réunissent : j'ai largué les amarres pour m'en sortir, je l'ai laissé s'enfoncer seul... Comment sauver les autres quand on a déjà du mal à se sauver soi-même... Je ne voulais pas me laisser entraîner vers le fond. Oui,je suis sans doute en train de me justifier...mais je ne l'appellerai pas pour prendre de ses nouvelles. Je choisis la lâcheté.

.mais je ne l'appellerai pas pour prendre de ses nouvelles. Je choisis la lâcheté.

oh que non ce n'est pas de la lâcheté cheyenne!!enlève toi ça tout de suite de la tête!!c'est de la raison et du bon sens au contraire!!
A quoi ça servirait d'être deux a s'enfoncer dis moi?? si au moins t'impliquer pouvait servir a quelque chose,a la rigueur mais tu sais bien qu'on ne peut RIEN faire pour un MA qui ne veut pas se soigner  

alors NON,tu n'as pas a te justifier,la seule chose que tu avais a faire dans cette situation,c'est exactement ce que tu as fait: le laisser toucher seul son fond et te protéger.
La seule manière pour qu'un MA se soigne,c'est de le laisser seul face a ses démons,il faut qu'il les affronte pour pouvoir ressortir la force de vivre qui est en lui et enfin reussir a dépasser ses peurs et demander de l'aide.
c'est une maladie terrible que l'alcoolisme qui entraine non seulement celui qui boit mais aussi l'entourage qui se sent coupable et impuissant et qui sombre en même temps que lui. 
c'est terrible ce qui lui arrive mais tu n'y peux absolument rien . seuls les professionnels peuvent l'aider et encore,si il le veut!!

alors enlève tout de suite cette culpabilité de ta tête et concentre toi sur TOI et sur tes soins a toi.

comment te sens tu ?? arrives tu a remonter un peu?? a trouver le lumière a travers les nuages  

parle nous de toi cheyenne,tu as toute la place pour ça ici

Ce n'est pas de la lâcheté c'est de l'auto protection et c'est impératif pour toi...
Combien de temps dure tes phases downs ? Les traitements sont-ils efficaces sur celles-ci ??? En tout cas, il faudrait peut-être que tu appelles ton psychiatre pour revoir ton traitement en ce moment. Mais je ne sais pas trop comment ça se passe pour la PMD.
En tout cas, il faut que tu te protèges et de l'alcool et de ceux qui peuvent te tirer vers le bas.
As-tu d'autres activités que tu aimes faire ?

Merci les filles.
Je ne me sens pas coupable, je ne suis pas responsable de son état de santé (pas plus qu'il ne l'est, d'ailleurs, au stade où il en est... cocaïne, alcool, foie en vrac, cerveau en vrac... la dernière fois que j'ai eu sa mère au téléphone (chez qui il vit encore à 37 ans), elle m'a dit qu'elle avait honte de penser ça mais qu'elle n'attendait plus qu'une chose : qu'elle meure ou que lui meure pour que leur calvaire s'arrête...). Mais les rares fois où je l'ai eu au téléphone ces derniers mois, il était agressif (saoul...) et me reprochait mon manque de soutien (il a toujours des projets délirants qu'il abandonne au bout d'une semaine et me sollicite parfois pour des conseils "professionnels").
@ Shale : pour mon traitement j'ai rdv avec ma psychiatre vendredi prochain. Depuis que j'ai fait une thérapie comportementale (à laquelle j'avais mis fin) et que j'ai arrêté de boire, il est clair que je gère mieux mes différentes phases. Mon ex me disait que mes "phases" duraient en moyenne 3 mois. De mon point de vue, c'est plus variable. En fait, si je devais donner mon avis, je dirais plutôt que je suis "tripolaire"  : je passe toujours par une phase down, une phase que j'appelle "plateau" (ou je me sens stable et suis perçue comme telle) et une phase up...puis je repasse par une phase "plateau", puis down etc. Ma psychiatre considère qu'il n'y a que la reprise d'une TCC qui pourrait me stabiliser sur la durée, mais comme dit plus haut, je ne parviens pas à m'y astreindre et la perspective des rdv finit par générer plus de stress, d'angoisse et d'énervement qu'autre chose (sans compter l'aspect financier, je le reconnais  ).
@ Cristal : pour en dire un peu plus sur moi (ce qui me ramène d'ailleurs à l'art-thérapie), j'écris (j'ai publié un premier roman en auto-édition l'année dernière), je fais un peu de photographie (avec un smartphone de qualité et un logiciel de traitement de l'image lol!) et je suis éducateur canin bénévole (avec pour projet à terme, si j'y arrive, de m'installer à mon compte).
Après... Comment dire... Je suis un peu "borderline" (au propre comme au figuré), je n'ai jamais bien su me fixer des limites, je suis assez instable donc j'ai peu pour ne pas dire pas d'ami (en fait, je suis incapable de définir ce qu'est l'amitié exactement... donc j'ai peut-être des "amis"... ou peut-être pas... mais personne que je fréquente en dehors du boulot ou de mes activités bénévoles). Amoureusement, je suis célibataire. Sexuellement, c'est variable : en phase up je peux avoir plusieurs partenaires, rarement pour plus d'une nuit, des hommes comme des femmes (instable et incapable de définir des frontières, vous dis-je). L'an dernier, j'ai atterri aux urgences après m'être ouvert les veines. Depuis, je me suis séparée de mon ex... et du même coup de sa fille de 9 mois, dont j'avais écouté les battements de coeur dans le ventre de sa mère, puis que j'avais veillée sur un lit d'hôpital pendant des semaines quand elle est tombée malade (un si petit corps sondé et perfusé, relié à des machines, ça faisait mal à voir)... Elle avait déjà un père et une mère biologiques, elle ne m'appartenait pas, c'est comme ça. Et puis je me suis mise à avoir des troubles digestifs, je ne m'en suis pas occupée pendant longtemps, jusqu'à ce que ça devienne handicapant (RGO avec brûlures violentes et hémorragies) : j'ai arrêté de boire le temps de passer mes examens médicaux (prise de sang,colo et endoscopie), j'ai appris que j'étais malade et j'ai poursuivi mon sevrage (c'était il y a quatre mois, donc). La bonne nouvelle, c'est qu'en plus d'avoir vu disparaître mes symptômes digestifs, j'ai aussi arrêté l'automutilation (j'ai pas mal de cicatrices sur les avant-bras).

Voilà, je crois que vous en savez déjà pas mal (et désolée si jamais mon parcours et/ou mon mode de vie choque certains d'entre vous,je peux le comprendre  ).

Ton parcours ne me choque pas du tout, je me dis que ce ne doit pas être simple pour toi et que tu as du mérite à rester abstinente, ce ne doit pas être simple tous les jours.
La psychothérapie comportementale est efficace mais sur la PMD, j'en suis moins sûre.....
Par contre l'abstinence ne va plus augmenter les symptômes de ta PMD, notamment en phase down, c'est déjà important et l'alcool étant incompatible avec les traitements pour la PMD, c'est aussi une bonne chose, ils pourront enfin agir de façon plus importante.
Courage à toi!!  

Merci Shale  
Mon parcours semble néanmoins soulever peu "d'enthousiasme" si j'en juge par le fait que seule l'admin que tu es a écrit sur mon post et à la suite de mes photographies depuis que je l'ai exposé. Ce n'est pas bien gênant, du reste, comme je le disais je peux le comprendre et j'ai lu dans cette rubrique "témoignages" de beaux exemples d'entraide entre membres. Longue vie à tous et que la force soit avec vous

ce n'est certainement pas un problème de manque d'enthousiasme, Cheyenne....
mais de disponibilité en ce qui me concerne....
nous sommes nombreux (et tant mieux) et j'ai eu moi-même quelques soucis perso à gérer ces derniers temps, j'ai donc été moins présente qu'habituellement sur les différents fils.
Je vais aller voir tes photos.   

Bonjour Cheyenne
Ce n'est pas par manque "d'enthousiasme" mais par manque de temps pour lire tout le monde, je ne suis pas toute la journée devant mon ordinateur, mais... je vais te lire, si cela peut t'aider!  

Tu sais il y a des cas où il est bien plus difficile de répondre que d'autres. La bi polarité qui entraîne souvent l'alcoolisme est difficile à gérer. Je pense que c'est ce qui rend difficile les réponses qui pourraient t'être faites.
En général, la bi polarité précède la maladie alcoolique et cette dernière augmente la PMD, c'est un cercle vicieux.
Il y a toutefois un flou autour de la vision que tu as de toi même sur tous les plans, ce flou n'est pas lié qu'à la PMD, il s'est plutôt installé peu à peu depuis ton enfance.... Je crois qu'il faudrait que tu travailles là dessus en priorité ...
Mais on va en reparler...