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Les limites du détachement, du laisser faire et surveillance

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SHALE
Antioche
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Les limites du détachement, du laisser faire et surveillance Empty Les limites du détachement, du laisser faire et surveillance

Message  Antioche 27/5/2013, 23:28

Bonjour,

Je suis nouvellement inscrit sur ce forum, et je découvre, j'apprends à vivre avec une MA ...
Notre relation existe depuis octobre, mais elle s'est renforcée depuis février ... avec des rechutes et des moments de mieux.
Depuis que je connais L., sa plus longue période d'abstinence n'a été que de trois semaines.

Pour le moment, je m'accroche, autant que possible car L. m'a fait redécouvrir la beauté des sentiments, et je ne souhaite pas les perdre.

Depuis une semaine, je prends connaissance donc de vos conseils sur le comportement à avoir vis à vis d'un MA, surtout lorsque celui-ci se remet à consommer de l'alcool.
En synthèse, voici les conseils qui reviennent le plus souvent :

* lorsqu'un MA s'alcoolise, il faut le laisser toucher le fond et le laisser s'alcooliser jusqu'à ce qu'il s'arrete de lui meme
* il faut pratiquer le détachement : lorsqu'il s'alcoolise, il faut aller voir ailleurs, s'en détacher, tant qu'il ne s'est pas repris en main
* il faut éviter la surveillance, sinon, on ne vie plus, on devient codépendant
* IL FAUT PENSER A SOI !! se protéger, se faire plaisir et se divertir indépendamment du MA

Malheureusement, lorsque je réfléchis à ces 4 principaux conseils, dans notre contexte actuel, je me rends compte que ce n'est pas possible ! ! il ne m'est pas possible de suivre un conseil, sans en déroger à un autre. Pourquoi ?

L. N'A PAS DE LOGEMENT !!
En effet, L. n'a pas d'emploi, très peu de revenu, et du coup habite chez sa mère. Elle n'a pas de chez elle... Pour ma part, je suis "officiellement" en colocation, même si je n'y ai passé que deux nuits depuis début février. Nous squattons par ailleurs autant que possible la maison de vacances de mes parents qui n'est pas trop loin de notre lieu de résidence usuel.

L. , lorsqu'elle s'alcoolise, nous sort une Miss HYDE, un côté sombre ultra violent dans ses propos. Chacune de ses phrases est un pic destructeur pour celui ou celle a qui la phrase est destinée.
Autrement dit : L. est totalement invivable lorsqu'elle est alcoolisée !!
Il est clair que si il n'y avait pas ce changement de caractère, j'aurai beaucoup moins de mal à la laisser s'alcooliser jusqu'au bout ... je la verrai se détruire, ça me peinerais, mais je n'en serais pas victime pour autant.

Mais comme L. n'a pas de logement, et bien lorsqu'elle s'alcoolise elle nous (à sa mère et / ou moi) pourri la vie.
Le détachement ? il est possible une heure ... deux petites heures ... mais il faut bien que l'on revienne vivre chez nous ?
Sa maman ne peut pas quitter sa maison ou moi celle de mes parents lorsque nous y squattons.
Partir se ballader une heure, ça fait du bien, mais à un moment donné, la cohabitation est nécessaire ...
Toucher le fond ... ? si on laisse L. toucher le fond ... étant donné que nous sommes en situation de cohabitation, elle risque de nous y entrainer !! son comportement vis à vis de nous est destructeur ...
Or il faut se protéger d'un MA ... mais comment faire pour se protéger d'un MA qui s'alcoolise et que nous sommes contraints de vivre sous le même toit ?
Je ne vois qu'une solution ... hélàs ... c'est endiguer aussi vite que possible la rechute, l'alcoolisation éviter que la personne ne boive ... on rentre donc en phase de surveillance ...
Lorsque je surveille L., je ne le fais pas nécessairement uniquement pour son bien !! je le fais également pour le notre !!

Très honnêtement, je ne supporte pas devoir surveiller L.... mais entre devoir la surveiller, ou la subir lorsqu'elle est alcoolisée, mon choix est vite vu ... Crying or Very sad

Je pourrais avoir un acte facile, pour me libérer de tout ça, et j'y songe malheureusement de plus en plus au vu des derniers rebondissements : quitter L. , quitter celle que j'aime :-(

Mais quand bien même je le ferais, le problème resterait le même et entier pour sa mère, dévouée à sa fille et qui subit cette maladie depuis 10 ans...

Une question que je me pose : lorsque L. est alcoolisée ... vu que le détachement est impossible, est-ce une solution de la mettre hors de la maison ?
De lui dire "va-t-en, je ne veux plus te voir dans cet état" ...

Je ne pense pas, car les risques sont multiples :
- prendre la voiture et devenir un danger pour les autres
- trouver une "ame charitable" qui ne sait pas traiter le problème ... risque qu'elle entraine quelqu'un d'autre dans sa chute ...
- risque humain ... je l'ai déjà entendu exprimer le souhait de "partir" quand elle est dans cet état. Je préfère la savoir vivante avec moi que prendre le risque qu'elle ne fasse une grosse bétise.


Bref, je pense à voir bien compris le sens, l'idée de tous vos conseils ... mais je ne vois pas comment l'appliquer dans mon contexte de façon à rendre service à L. tout en me protégeant ou protégeant sa maman.

Merci donc pour vos conseils maintenant que vous connaissez mieux le contexte.

Bonne nuit à vous.

PS. L. a rechuté ajd ... alors qu'elle s'était réveillée sans angoisse et qu'elle se sentait bien ...
j'en suis profondément triste, sa maman est à bout de cette maladie ...

Antioche

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Message  SHALE 27/5/2013, 23:40

Je viens de mettre dans la base de données un nouveau texte sur la co dépendance, va le lire, tu y trouveras peut-être des réponses à tes questions...
Si effectivement tu ne peux pas pratiquer le détachement à cause de la situation actuelle, il vaut mieux vous séparer , quitte à reprendre votre relation quand elle ira mieux. Il me semble qu'elle doit partir en cure, non ???
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Message  Crystal_ine 28/5/2013, 02:56

La décision t'appartient, c'est sûr. Mais elle ne peut pas t'entraîner avec elle dans sa maladie. Tu dis vivre en colocation, alors quand elle s'alcoolise, tu pourrais envisager de partir et la laisser. Je sais qu'elle vit chez sa mère, à sa mère de voir dans quelle pièce elle peut s'installer quand sa fille s'enivre à en devenir désagréable.

C'est ce que je faisais avec mon conjoint, nous habitions ensemble. Je me réfugiais dans notre chambre et lui restait au sous-sol avec sa bière. J'avais mis mes limites et il ne pouvait pas me coller ni m'embrasser quand il avait bu. S'il voulait qu'on passe un bon moment ensemble, il savait qu'il ne devait pas boire. Mais ça ne durait jamais longtemps et un soir, j'en ai eu assez et je suis partie.

Si je te raconte ça, c'est qu'il vient un moment où il faut se choisir, même si l'amour est présent, je me suis sauvée et aujourd'hui, je suis contente de l'avoir fait, parce que j'ai une belle vie, je suis épanouie, je n'ai plus à le surveiller pour éviter des bêtises, je peux vivre pour moi et je ne crains plus ses abus d'alcool.

Pense à toi d'abord.

coeurs

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Message  Antioche 28/5/2013, 08:15

Bonjour

Bien lu vos messages qui apportent une réponse à mon problème...
Mais pas de réponse à celui de sa mère ...

Quand L. est alcoolisée, soit elle dort ... dans ce cas, ça se passe bien ... soit elle provoque !
"à sa mère de voir dans quelle pièce elle peut s'installer quand sa fille s'enivre à en devenir désagréable." n'est donc pas une solution ... L. viendra la titiller de façon exécrable.

L. a rechuté hier, en ville. Lorsque je l'ai retrouvé alcoolisée, je lui ai laissé le choix : "soit tu continues tes conneries, soit tu rentres avec moi chez ta mère", et j'étais prêt à la laisser sur place.
Elle a fait le choix de rentrer ... esprit de sagesse ? je me suis dit que si elle prend le bon chemin (la maison) je peux l'y aider.
Malheureusement, une fois à la maison ça a été violence verbale et physique, insultes. Sa maman a sollicité l'aide d'un voisin (ancien MA), elle a été en pleurs à cause de la maladie de sa fille.
Pour ma part, j'étais prêt à rentrer chez moi ==> principe de détachement, L. s'est alcoolisé, je ne passe pas la nuit avec elle.
Si je suis resté, c'est à la demande de sa maman qui ne se sentait pas de rester seule avec sa fille dans cet état.

Tout ça pour dire que si je quitte L. (ce que je ne souhaite pas, mais je le ferais si la situation perdure), le problème reste entier pour sa maman.

Avec du recul, j'aurai du la laisser en ville et lui dire : "tu t'es alcoolisée, tu te débrouilles pour rentrer"

Bonne journée à vous

Antioche
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Masculin 20/05/2013

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Message  mamou 28/5/2013, 08:44

Bonjour antioche,
Je pousse la prote de votre côté, l'entourage !! C'est rare, si pas la première fois que j'interviens, mais j'envie au lu de ton post (et du précédent fil) d'intervenir en tant que MA (abstinente depuis plus de 2mois), car autant le coinjoint, les proches, etc ont envie de comprendre notre maladie, de mon côté, je viens souvent lire ici pour comprendre ce que vous les "spectateurs" vivez.
Je dis souvent les conseilleurs ne sont pas les payeurs, c'est vrai, et de tout ce qui t'est conseillé ici, tu en prends ce dont tu as besoin, mais tu as aussi matière à réfléchir.
Ce que je constate, c'est que personne dans cette maladie ne peut être dans la tête de l'autre.
Parce que oui, ça je pense que tu l'as compris, c'est bel et bien une maladie que nous MA ne pouvons maîtriser car c'est ce singe-alcool qui tire les ficelles et se réjouit à chaque verre englouti, à chaque grosse cuite, à chaque culpabilité du matin, etc.... car oui, il est très malin.
Mais non seulement il dirige notre cerveau, et "entraîne" avec lui la personne qui "subit", qui vit avec un MA.
Tu parles de toucher son fond. Et bien oui, un MA ne décidera vraiment d'arrêter que quand il aura toucher son fond, quand ce sera devenu insupportable pour lui.
C'est peut être dur ce que je te dis, mais je l'ai vécu. Mon mari de son côté avait, comme il m'a dit des oeillères, car je m'arrangeais bien toute seule pour trouver ma dose, et crois moi, pour l'avoir, nous pouvons avoir tous les tours.
Pour t'expliquer un peu, j'ai une belle-soeur qui avait un frère alcoolique et qui a plusieurs reprises m'a vue alcoolisée et retrouvait en moi toutes les "mimiques" de son frère, et elle m'en parlait. Plus elle le faisait, plus je niait, jusqu'au jour ou oui je lui ai dit, ben oui auj j'ai bu; et par contre elle est loin de savoir à quel point s'était ancré.
Un mardi de janvier, j'ai picolé toute la journée, pas mangé, et pris des médocs; et l'heure d'aller chercher les enfants à l'école, j'ai pris la voiture. Ma belle-mère habitant derrière chez moi m'a vue me tenir à la barrière, presque foncer dans son garage et ne m'a pas vue revenir.
J'ai craché la voiture avec les enfants dedans, et heureusement aucun blessé. La suite, police 2,2 gr dans le sang, et nuit aux urgences.
Revenue à la maison, je me suis faite toute petite, honteuse, et ce n'est pas ça qui m'a empêché de continuer à boire, sans prendre la voiture alcoolisée, mais l'idée germait dans mon cerveau jusqu'au jour où oui j'ai avoué "je suis alcoolique". 8 jours sans boisson, puis allez, j'essaie un p'tit verre, au fond ça je peux gérer, et rebelotte 1+2....et la bouteille y passe. Jusqu'à ce fameux déclic, avec l'horreur de me regarder dans le miroir, l'horreur de faire souffrir mon mari, de perdre les rennes avec mes enfants. C'était le 19 mars et je n'ai pas touché une goutte depuis.
Pour te dire qu'entre ces périodes accidents et l'arrêt, mon mari était bien sûr aux aguets, et comme il me fallait ma dose, et bien je me la trouvais sans que le bar diminue pour autant.
Tout ça pour te dire que non, le détachement ne doit pas être facile car tu aimes L, mais tu aimes L sans alcool, mais L est malade et excuse moi l'expression: elle a trop "facile" car elle sait que zorro arrive quand il faut.
Je lis aussi que tu arrives peu à peu au détachement, "je m'en vais"; et tu te tracasses pour sa maman qui elle aussi en bave. Mais comme toi, sa maman est bel et bien dans la co dépendance et je veux bien te croire que ces moments doivent être difficiles à vivre pour elle.
La pister? Je ne pense pas que ce soit la solution, car il arrivera un moment où son corps réclamera tellement fort sa dose qu'elle fera tout pour la trouver. Et à ce stade, un sevrage non accompagné me paraît quasi impossible car il faut tout un suivi autour. L'amour ne suffit pas!!!
Oui tout ça est dur, mais rien n'est impossible.
Je te souhaite bon courage et n'hésite pas si tu as des questions auxquelles je répondrai ici bien sûr.
Prends soin de toi!! coeurs
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Message  Antioche 28/5/2013, 10:57

Bonjour Mamou

Merci pour ton message,

J'avais juste une petite question qui a toute son importance :
quand tu t'alcoolisais, changeais tu radicalement de comportement ?
C'est le cas de L. : quand elle s'alcoolise elle devient violente dans ses propos et ne vise qu'à blesser par ses paroles.
ça en est invivable ...

Et comme nous sommes contraint à la cohabitation dans ce cas ... son alcoolisme nous entraîne dans sa destruction.

Très honnêtement, on se retrouve face au choix suivant :
soit la laisser s'enfoncer jusqu'à ce qu'elle touche le fond, mais dans ce cas elle nous pourrit la vie
soit être co-dépendant et l'empêcher de boire, pour nous protéger d'elle

Et très honnêtement, il est plus vivable pour nous de l'empêcher de s'alcooliser plutot que de subir ses violentes brimades....
:-(

Si elle n'avait pas ce changement de caractère, si elle ne cherchait pas à nous entrainer dans son mal de vivre, je la laisserais volontiers s'alcooliser jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus.

Quand au fait de la quitter, L. a fait le choix de tenter une nouvelle cure. Pour le moment, je la soutiens dans cette démarche, nous verrons ensuite comment ça se passe.
petits coeurs


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Message  SHALE 28/5/2013, 12:08

Le changement de comportement est très fréquent chez un malade alcoolique quand il est alcoolisé. Ce qu'il dit est souvent fondé sur un fond de vérité mais est grossi et déformé dans le but de faire aussi mal que la souffrance qu'il ressent....
Je ne vois que la solution de la laisser seule pour qu'elle comprenne qu'elle n'a pas à entraîner tout le monde là dedans et qu'elle doit se soigner. Je ne sais pas comment tu peux la laisser seule, mais il doit y avoir une solution. Ou alors quand elle est alcoolisé, tu te renfermes dans une autre pièce, tu sors faire un tour quitte à dormir à l'hôtel, mais surtout tu refuses d'en prendre plein la tête en lui tournant le dos.
Pour sa mère le problème est le même, il faut déjà qu'elle refuse d'avoir chez elle quand elle est alcoolisée.....
Ce n'est pas simple, mais il faut pourtant essayer d'y arriver.... Crying or Very sad
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Message  mamou 28/5/2013, 12:26

Pour répondre à ta question antioche,
Quand j'étais alcoolisée, et bien, je lachais tout ce que j'avais sur la patate, donc c'était à chaque fois crises de larmes à n'en plus finir, menaces de tentatives de suicide, vouloir me foutre en l'air à tout prix.
Je vais te dire aussi, que mon mari a été très patient, mais pour lui, je n'étais pas alcoolique. Combien de fois il m'a sortie du bain, ramassée au milieu de la cuisine ou retrouvée dans le jardin en train de chialer.
Il a tjs cru que c'était sur le compte d'une grosse dépression.
Auj, nous en parlons d'une façon différente, parce que si j'avais continué cette descente aux enfers, là, il aurait pris les devants et aurait protégé nos trois enfants.
Mais tu vois, tout ça, c'est avec le recul que je m'en rends compte, avant c'était impossible jusqu'au jour où je me suis détestée et ai pris le taureau par les cornes.
Je conçois bien que ce soit invivable surtout si il y a violence, mais à un moment donné, si elle n'a pas sa "dose", ça risque aussi de pèter (sans te faire peur, mais à ce moment ça devient un besoin vital).
J'espère avoir répondu à tes questions.
onsaidiens petits coeurs
mamou
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Message  Crystal_ine 28/5/2013, 13:07

Mamou, ton message correspondond exactement à ce qu'un conjoint subit en expliquant ce que tu faisais.

Antioche, il faut que L. comprenne que quand elle est alcoolisée, elle se retrouve toute seule, que les gens se détournent d'elle. Essayez le plus possible de l'ignorer quand elle devient violente verbalement. Essayez de plus en plus d'ignorer ce qu'elle dit, ne lui répondez pas. Ou si vous décidez de répondre, dites-lui seulement que vous ne parlez pas avec l'alcool.

C'est beaucoup Antioche, mais même si sa mère te demande de rester, si toi tu n'es pas bien, tu pars quand même. Tu dois devenir égoîste pour t'en sortir, sa mère doit faire pareil. Demande à sa mère si elle a un endroit où elle peut aller dormir lorsque sa fille est dans cet état.

Ça peut te sembler épouvantable d'agir ainsi, de laisser L. toute seule dans la maison, mais si elle n'a plus personne à insulter, elle n'aura d'autre choix que de s'en rendre compte un jour.

Ce que tu lui as dit sur le bord de la route, c'était un pas en avant vers le détachement. Un pas à la fois, mais sauve toi quand ça devient invivable. Montre-lui que tu n'es pas là pour elle quand elle est alcoolisée.

Courage Antioche.

coeurs
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Message  mamou 28/5/2013, 13:27

Je comprends crystal_ine, tout à fait.....et c'est aussi pour ça que je viens côté entourage parce que quand j'en parle à mon mari que je lui dis que je lui en ai fait voir, qu'il ne méritait pas ça, qu'il serait plus heureux sans moi, il me répond "tu es malade, et maintenant que je sais à quel point était ton alcoolisme (car bien entendu je cachais bien les bouteilles), j'ouvre les yeux".
J'essaie de lui parler, de lui demander comment LUI a vécu, je trouve ça important pour avancer et ensembles, nous en parlons souvent, mais j'ai aussi un mari que la vie a endurci de par son métier. Mais en tout cas, oui, je fais mon chemin en continuant dans l'abstinence, mais en parallèle, j'essaie de le "pousser" à dire ses souffrances qu'il a eues.
Pour revenir à antioche, et bien, oui, il y a sûrement des décisions difficiles à prendre, c'est clair; mais encore une fois, un MA qui décide de se soigner, c'est quand il a compris qu'il ne pouvait plus vivre ainsi.
petits coeurs
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Message  cristal 28/5/2013, 15:49

soit la laisser s'enfoncer jusqu'à ce qu'elle touche le fond, mais dans ce cas elle nous pourrit la vie
soit être co-dépendant et l'empêcher de boire, pour nous protéger d'elle

dans ces deux solutions,il n'y en a qu'une et une seule où il y a une possibilité de sortie ..... Les limites du détachement, du laisser faire et surveillance 604725
alors quitte a se pourrir la vie puisque ds les deux solutions,la vie est pourrie,autant que ce soit pour avoir une liberté au bout,la tienne autant que le sienne Les limites du détachement, du laisser faire et surveillance 443
souffrir peut être mais si c'est pour atteindre quelque chose Les limites du détachement, du laisser faire et surveillance 604725
cristal
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Message  mamydom 24/8/2013, 10:15

Je parle en tant que mère d'MA, comme c'est difficile de pratiquer le détachement pour une mère ! J'ai vécu cela avec mon fils depuis mars, je viens de m'inscrire sur ce site et j'ai lu tous les sujets sur le détachement, je me rends compte comme j'en étais loin , sauf quelques exceptions, par exemple, je n'admettais pas qu'il boive de l'alcool à mon domicile ou quand il était en voiture avec moi, ce qu'il acceptait volontiers , bien sur il sortait pour boire sa bière ou sa vodka à l'extérieur, par contre , j'acceptais qu'il vienne dormir chez moi quand il rentrait trop tard du bar et n'avait plus de bus pour rejoindre sa chambre, ce que je n'aurais pas du faire.Malgré cela, il s'est rendu compte qu'il touchait le fond puisqu'il a pris la décision de partir au Calme et qu'il y est actuellement.Je sais parfaitement qu'il y a de fortes probabilités de rechutes et là, malgré la difficulté, je devrai sans doute pratiquer beaucoup plus le détachement , comme ce sera difficile mais je sais que vous serez là pour me conseiller car j'aurai peur qu'il recommence sa TS comme en mars , se sentant abandonné. Après une cure , en cas de rechute, faut-il continuer à "se détacher " ???

mamydom
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Message  SHALE 24/8/2013, 11:16

En cas de rechute, oui tu continues le détachement. Mais la cure au Calme est une très bonne cure, elle va peut-etre fonctionner tout de suite!!!!
Pour ma part, il n'y a qu'une cure au SHALE, c'est la même chose que le CALME qui m'a permis de m'en sortir. Alors garde espoir.

Quand il rentre, ne lui parle pas d'alcool, ne surveille pas sa consommation, vis normalement, s'il a rechuté, tu le sauras vite. Mais il peut aussi ne pas rechuter...Very Happy Very Happy 
Evite qu'il vive chez toi et puisqu'il a un logement, envoie le chez lui, c'est à lui de gérer sa vie comme sa maladie...coeurs 
SHALE
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