J'aurais pu être basculer dans l'alcool

Bonjour à tous,

Je vais vous raconter mon vécu avec l'alcool.

J'ai grandit dans ce millieu avec une mère alcolique a tel point que un jour elle a voulu m'étrangler car je ne voulais pas aller lui chercher ses bières et heureusement que mon père rentrait du boullot a ce moment là, j'avais 10 ans.
Mes 2 ex étaient des alcoliques aussi, je connais trop bien ce millieu là et comment ça fonctionne.

Quand j'allais avoir 17 ans, je devais partir en URSS, quand j'ai su que je pouvais pouvais partir, ben tous les jour matin, je buvais en vitesse une gorgée de wisky a jeun avant de partir pour l'école. Car la Russie est le pays de la vodka.
Arrivé là bas et le temps de faire connaissances et tous les soir c'était la grande beuvrie pendant 17 jours avec des cuittes pas possible et des lendemains en très en mauvais état.
De retour à la maison, je n'ai plus touché une goutte pourquoi aucune idée.

Quand je me suis marièe, et que mon homme fesait la pose de 14/22 et qu'il n'était pas à la maison a 22h30, je buvais une gorgée de pineau, puis un jour, je bois ma petite gorgée et là je me suis sentie très très mal et arrèter de suite.

je penses qu'on a en nous, le petit neuronne qui nous permet de stopper directement et pour d'autres le petit neuronne, les poussent a continuer de boire. Mais ce qui m'a fait aussi c'est que ma mère m'a dit un jour que je finirais comme elle alcolique, ben là je me suis dite te resssembler ça jamais et depuis ce jour ben si je vais au resto et que je prend un apèro, ben au dessert j'en ai encore dans mon verre et si même je le bois très doucement j'ai la tête qui tourne

Tu as la chance que ton corps ne supporte pas l'alcool, sans doute est-ce très lié à ton psychisme, mais en tout cas, c'est un gros avantage, tu ne peux pas aller au delà de la limite que ton corps te donne et visiblement elle est petite...

tu sais,sur 100 personnes qui boiront la même quantité d'alcool durant le même laps de temps,seulement un tiers développeront la maladie alcoolique.
Mon père boit tous les soirs,il est ivre souvent et il boit depuis plus de 40 ans,pourtant,il n'a jamais été en manque qd il arrête brutalement (hospitalisation) et n'a jamais augmenté la dose et si il decide de ne pas boire,et bien il ne boit pas tout simplement.
Il boit pour ne pas se sentir seul mais il n'a jamais eu la maladie alcoolique ,moi,je suis tombée dedans comme mon frère et ma mère mais pas lui,va savoir pourquoi ....

S'il n'y a pas de gène de l'alcoolisme, il y a par contre un gène de la dépendance et il y a des personnes qui ne l'ont pas. Elles restent donc des buveurs excessifs, avec les même problèmes de santé que les malades dépendants, mais elles peuvent s'arrêter quand elles veulent sans problème ni ressentir de manque.
Mais le problème est que la dépendance peut venir tout de même au bout d'un certain temps et personne ne sait chez qui elle viendra ou pas...
Alors quand on ressent un manque, quand on a des flashs, quand on n'arrive pas à arrêter l'alcool ou alors très difficilement, nous avons le gène de la dépendance et celle -ci n'est plus en sommeil, elle est active.

SHALE a écrit:Elles restent donc des buveurs excessifs, avec les même problèmes de santé que les malades dépendants, mais elles peuvent s'arrêter quand elles veulent sans problème ni ressentir de manque.
Mais le problème est que la dépendance peut venir tout de même au bout d'un certain temps et personne ne sait chez qui elle viendra ou pas...
Alors quand on ressent un manque, quand on a des flashs, quand on n'arrive pas à arrêter l'alcool ou alors très difficilement, nous avons le gène de la dépendance et celle -ci n'est plus en sommeil, elle est active.

Bonsoir,
Il y a quelque chose qui m'échappe. Dans ce cas de gène de la dépendance, et qu'on ne peut satisfaire les besoins liés à cette dépendance, n'est-il pas possible de "gérer" tout çà autrement qu'en éliminant à vie la substance en cause?

Sans parler d'alcool, quelqu'un qui est dépendant du sucre, ou du chocolat.
Son organisme lui dit stop et déclenche une maladie grave.
Il doit s'arrêter, mais si c'est non mortel de se faire une indigestion qui va le rendre malade
au point de le dégoûter pendant longtemps, tu vois çà comment?

Bon je sais, tu me vois venir, mais là c'est une question qui m'interpelle aussi parce que je connais
une "accro au sucre" qui a des triglycérides et qui se fait une ventrée de bonbons par an sinon elle déprime.

Son organisme lui dit stop et déclenche une maladie grave.

tout est là lolo!!! et une dependance nocive est mortelle a la fin alors pour les bonbons,c'est si cela tue l'organisme!!!

quand je parle de mon père,il n'est pas MA il n'empeche qu'il se détruit la santé quand même et que son foie doit en souffrir alors ne pas se méprendre sur ce post,a partir du moment où l'on vient ici et qu'on sent que la drogue nous fais plus de mal que de bien,il faut arrêter totalement.
je suis droguée pour ma part au forum mais je sais que ce n'est pas nocif ,il n'empeche que je suis tout de même addicte a quelque chose ,le fameux gène dont parle Shale.;

Effectivement un buveur qui ne serait pas dépendant du tout pourrait tout à fait contrôler sa consommation, d'ailleurs, il y en a qui le font sans trop de problème.
Simplement comme je te le disais, on ne sait jamais si la dépendance ne va pas surgir et si oui, on ne sait pas quand.
En plus, chaque cuite malmène un peu plus l'organisme et ce n'est pas bon du tout!!!

Quand j'étais enfant je voyais ma mère morte saoul dans son divan a 15h, j'ai été battue a cause de son alcool.
Quand on allaient chez des amis combien de fois je ne me suis pas mise dans mon lit avec manteau et chausure et éteindre la lumière pour lui faire croire que je dormais c'était la seul solution pour ne pas être battue quand on rentraient, mon père ne le savait pas car il rentrait l'auto dans le garage.

J'ai déjà eu d'énorme cuittes a ne plus savoir ce que j'avais fait.

mon seul verre d'alcool que je bois et qui dure mon repas c'est l'aprèro quand mon père m'offre le resto pour mon anniversaire

Je suis contente de ne pas avoir basculer dans l'alcool ni dans le tabac et je remercie le ciel pour ça.

oui,c'est une chance que tu ne sois pas passer de l'autre coté!!
mais il faut que tu enlèves tout de même cet alcool de ta vie car il semble te suivre depuis des années