3ème cure et il a rechuté

Bonjour,
Ma vie avance lentement, mais sûrement. Les travaux de la maison sont pratiquement terminés (mais le trou n'es pas encore bouché !!!). Nous sommes, comment dire, devenus des colocataires amis. Nous parlons calmement de choses et d'autres, des enfants surtout. Il est retourné voir une psy alcoologue la semaine dernière et il n'a plus bu depuis. Il fait une cure en ambulatoire. Je ne lui en parle pas, je le laisse faire, considérant que ce n'est plus mon problème mais bien le sien. Je suis toujours dans l'optique de prendre une location avec mes enfants quand la maison sera vendue... mais c'est tellement dur de retrouver l'homme que j'ai aimé, gentil, drôle, intelligent et de se dire que tout peut s'arrêter du jour au lendemain. Mais je sais que je ne peux pas vivre avec une épée de Damoclès au dessus de ma tête toute ma vie. Depuis qu'il a arrêté de boire, je ne surveille rien, je n'en ai pas envie. Je sais même que s'il rechutait la semaine prochaine, ou même aujourd'hui, je m'en fiche, je vais mon petit bonhomme de chemin, un jour à la fois et on verra plus tard. Voilà où j'en suis, ce n'est pas très clair, mais je me sens bien quand même.

Mais c'est parfaitement clair Bouchon!!!!
Tu a compris ce qu'il fallait faire.....
Tu te détache de la codépendance de l'alcoolisme de ton conjoint!!!
Tu le laisse se débrouiller, c'est du tout bon!!!

chapeau bouchon, tu fais tout ce qu'il faut.

profites de cette nouvelle vie à fond

et formidable aussi

bref une femme forte
c est génial de voir tes bonne snouvelles
et voir que tu vas bien

Bonjour à tous,
Je viens donner quelques nouvelles. Je vous lis tous les jours et j'apprends... Ma situation ne change pas trop. Il ne boit plus depuis le 27 septembre et va voir régulièrement l'alcoologue. Nous sommes donc amis... nous nous entendons super bien. Il est aux petit soins pour moi (petit-déj le matin, repas prêt pour le boulot le midi et repas prêt le soir quand je rentre). Il est arrêté (suite à une opération du poignet) depuis le 04 septembre. Nous avons fini les travaux à l'intérieur de la maison. Pour l'extérieur, il faut malheureusement finir mais au printemps (il ne peut pas travailler et le temps ne s'y prête pas). Je suis beaucoup plus calme. Je ne lui parle pas du tout d'alcool, c'est lui qui quelquefois me parle de sa visite chez l'alcoologue. Je ne suis plus angoissée. En fait, je vis au jour le jour, je ne veux plus me projeter dans l'avenir. Encore une fois, je retrouve l'homme formidable qu'il peut être quand il ne boit pas, gentil, drôle, affectueux. Donc je prends ce qui est à prendre et on verra plus tard. Nous sommes toujours décidés à vendre la maison et nous ne parlons pas trop de la suite. Je lui ai dit, hier, dans la conversation, quand la maison sera vendue, que je parte ou non il faudra... pour qu'il sache que je suis toujours prête à partir et que cette fois-ci je le ferais s'il le faut. Ca me laisse quelques mois pour voir comment la situation va évoluer. C'est lui qui a décidé de se soigner, il a fait toutes les démarches tout seul. Donc, pas pour moi. Pour la première fois depuis le décès de sa mère il y a 4 ans, il est sobre à cette période là. Nous sommes même allés au cimetière mettre des fleurs. Voilà donc les dernières nouvelles. Qui vivra verra !! je vous suis de près et pense bien à vous tous.

Il me semble que la situation évolue plutôt favorablement pour vous deux...C'est une bonne chose et tu as raison de te laisser le temps de voir comment ça va se passer...

et bien cela fait plaisir de voir enfin de l'espoir dans ton post Bouchon
après avoir vécu l'Enfer,tu sembles apaisée et sereine,ça me fait chaud au coeur pour toi
profite bien de ces moments de paix pour te ressourcer et pour apprécier la vie

tu mérites ce calme Bouchon,fais toi du bien et pense a toi

Bonjour,
Merci pour vos messages qui me touchent. Hier petite victoire. Il est allé à la sécu car il n'est pas payé depuis le début de son arrêt de travail du 04/09. Donc, personne n'a rien pu lui expliquer et ça l'a bien énervé. Quand je suis rentrée, il était assez sombre. Il m'a raconté et m'a dit qu'il avait eu une envie qu'il avait vite compensée avec un seresta. Il en a repris un hier soir et m'a dit qu'il était calmé. Je lui ai juste dit que c'était bien. Il essaye de gérer ses "cravings". Pourvu que ça dure. Voilà, une nouvelle journée et un jour après l'autre. Bonne journée à tous.

il a bien géré et sans alcool ,c'est une bonne chose

la paix est encore là,ressource toi avec cette ambiance apaisée et avance sur ton chemin bouchon