au secours, je ne sais plus comment faire...

bonsoir,

C'est pas évident, mais je me lance, car visiblement je n'ai aucun poids face a l'addiction de mon conjoint!
Mon histoire commence au delà de ma relation avec mon conjoint!

J'aurai 25 ans dans -de trois mois, et cela doit bien faire 22 ans que je suis confronter au problème de l'alcool! Tout a commencer avec mon père, alcoolique très violent, ou mes souvenir sont teintés de toutes les méchancetés du monde qu'il a pu faire a ma mère! mes premiers souvenir remontes a 4ans, avec des réveilles nocturnes au son des hurlement de désespoir de ma mère (étant enfants j'ai assister a pas mal de scène de violences entre mes parents ou j'ai pu voir mon père fracasser ma mère dans les mur et j'en passe...); cela est une première histoire ou j'ai tant bien que mal pu faire la paix avec mon père,je lui parle, mais le sujet alcool reste d'une sensibilité a fleur de peau car il ne reconnait en aucun cas les actes qu'il a commis, enfin bref...

J'ai toujours manqué de confiance en moi, alors a l'adolescence je me suis laisser influencer, je n'ai pas mal tourner, mais c'était une période complexe, puis j'ai rencontrer un garçon, j'avais 14, 5 ans, et j'en suis tomber folle amoureuse, je me suis accrocher a lui comme s'il était mon sauveur, comme si il allait pouvoir me faire oublier tout se que j'avais vécu ses 10 dernière années, c'était ma bouée de sauvetage!!!
Cette histoire devrait être merveilleuse, cela fait 10 ans que l'on est ensemble cette année, et il m'a même demander en mariage, et puis nous avons un petit garçon de 21 mois est un deuxième qui devrait montrer le bout de son nez très rapidement (terme prévu pour le 26 septembre), sauf que dans se conte de fée, la méchante reine c'est l'alcool qui tous les jours s’immisce un peu plus au sein de notre couple et nous détruit!
Il y a 5 mois mon conjoint s'est trouver mal au travail, résultat deux mois d’arrêt avec essai de sevrage par le médecin traitant, résultat des comptes= aucun changement, il s'est remis a boire comme avant, et le cercle vicieux se réinstalle! J'ai essayer tout se que je pouvais, la négociation, la mise au pied du mur, la colère, les pleurs, l'autorité, sauf l'abandon, je ne peux pas déjà je l'aime trop, même si cet amour me tue car nous en venons quelques fois au mains lors d'une de ses alcoolisations, et je n’y arrive pas, je le dit, mais je ne peux pas, c'est ambigu, non? je sais que je ne veux pas faire vivre a mes enfants ce que moi j'ai vécu mais en même temps j’espère tellement qu'il y ai une infime possibilité de trouver un équilibre que je m’enferme moi même dans se cercle vicieux!
Je gérai jusqu’à présent avec mon premier enfant, sauf que la je peux accoucher d'un moment a l'autre et 'il ne pourra pas me conduire a la maternité car je suis certaine qu'il sera rond, même s'il n'a bu que deux verre, je vois que se n'est plus lui, ses yeux sont changer, il a une démarche qui n'est pas la sienne... et s'est surtout qu’il ne sait pas dire stop! Et comment je vais faire pour gérer deux enfant en bas âge et un homme qui se conduit comme un troisième enfant!!
Le pire s'est que je suis infirmière, je sais plein de choses, mais a quoi sa sert quand c'est ta propre vie qui est toucher, oui je suis autoritaire oui j'alimente certainement sa consommation car je n'arrive pas a lâcher prise et je crie et sa empire les choses, mais comment on fait pour lâcher prise, comment on fait pour faire comprendre a son conjoint qu'on est au bout du rouleau et que ce n'est pas moi qui compte dans l'histoire mais sa santer et ses enfants!
Tout se mélange, je ne sais plus ou j'en suis, je ne sais plus quoi faire, je ne peux pas le forcer, mais comment lui faire comprendre que son comportement n'est pas normale!
J'ai l'impression d'être la seule a vouloir faire attention a la santé de mon conjoint, sa famille ne dit rien, peur de le perdre? pourtant ses parents sont aussi dans le médical, j'ai appeler ses pote, je me suis énervé, mais ils s'en foute, je leur demande de faire un effort, de ne pas proposer d'alcool, mais ils s'en foute,

Je suis fatiguer, j'en peux plus, je sais pas comment je vais faire avec mes bout de choux, je suis devenue moi même invivable tellement je suis usé de me battre contre se fléau...

Voilà un résumer de ma vie, de mon combat contre la poussière, et merci pour vos commentaires....

bonjour, les modérateurs se sont couchés tard hier soir, comme toi semble t il.
Ici, tu vas trouver l'aide dont tu as besoin. Comme toi, je souffre de la maladie de ma compagne et beaucoup de monde ici m'aide. Ils seront là bientôt quand ils auront mis le nez hors de leur lit. Ils vont d'apporter de sages conseils.
bon courage

Inconsciemment tu as recréé la vie que tu as eu enfant, c'est très fréquent. Mais tu n'es pas ta mère et tu ne vas pas laisser vivre à tes enfants ce que tu as vécu, la différence est là.
Tout d'abord, tu vas essayer de séparer l'homme que tu aimes de l'homme alcoolisé, en le prévenant que lui, tu l'aimes, mais que tu ne veux pas de la bouteille entre vous. Donc s'il est alcoolisé, tu ne t'occupes pas de lui, tu le laisses se débrouiller tout seul, tu ne lui parles pas, tu l'ignores.
Par contre s'il est sobre tu parles de maladie alcoolique, de soins et de vie de famille à créer.
Ce n'est pas la peine de le fliquer, de lui crier dessus, ça ne sert à rien, un malade alcoolique est bien au delà de tout ça, il est enfermé dans sa maladie et les pleurs ou les injures ne le toucheront pas. Par contre, l'ignorer c'est bien plus difficile à vivre car seul avec l'alcool, il n'y arrivera pas, il aura besoin d'aide à un moment ou à un autre et c'est là, qu'il ne faut surtout pas lui en apporter pour qu'il se rende compte que l'alcool l'empêche de vivre....
Par contre quand il a trop bu, tu planques les clefs de la voiture qu'il ne tue pas quelqu'un et je te conseille d'ouvrir un compte à part, si tu n'en as pas un, un compte où il ne pourra pas boire l'argent qui est dessus car ce compte sera à ton nom seule.
Mais on va en reparler!!!

bienvenue sur le forum
tu vas être entourrée ici et tu vas pouvoir parler sans être jugée juste aidée
il faut que tu parles
que tu racontes
le bon et le pire

courage le forum va t aider
tiens le coup
tu es une femme formidable tu dois le garder à l esprit

Merci pour vos messages!

C'est pas évident de séparer les deux! j’essaie, mais ma colère prend le dessus, j'ai déjà mis de l"eau dans mon vin (quel expression d'ailleurs!!) mais j'ai beau me dire qu'il ne faut rien que je dise quand il est rond, en plus je sais pertinemment que cela ne change rien et empire les choses, je n'y arrive pas, je bouillonne, et je crache mon venin! Je vais encore tenté de me contrôler, mais je vois rien que ce matin, donc il était sobre je n'ai pas ouvert ma bouche de la matinée, et puis arrivée l'heure du repas, j'ai exploser et lui ai dit tout se que j'avais sur le coeur, mais pas d'une façon très sympathique, je vous l'accorde, je sais que moi aussi j'ai besoin de faire un gros travail sur moi même, mais c'est pas évident! bon je me suis calmée, on a manger sans rien se dire et la journée et passer, j'éssaye de lui parler calmement de soin, de sa santé et de notre vie de famille, mais je ne sais jamais se qu'il pense, il ne dit rien, sauf quand il a bu, ou la se sont généralement des paroles très blessante!
bon pour ce qui est de l'argent j'arrive a gérer, car on a qu'une carte et du cou j'arrive a limiter un maximum les dégats, il faut que je précise aussi qu'il n'est pas un buveur en quantité, mais un buveurs de tous les jours avec une très grosse conduite a risque, par contre il a déjà des séquelles du a la longévité de son alcoolisation (gammaGT super haut, ainsi que les autres marqueurs du foie, il est actuellement en stéatose! et il dois certainement commencer a souffrir de névrite des membres inférieurs) bref tous sa pour dire qu'il y a pire, mais c'est déjà trop!

Je pensais que l'épisode d'il y a quelques mois allait arranger les choses, il me dit oui quand il est sobre, il me dit qu'il va faire attention, mais il n'y arrive pas, j'aimerais tellemnt qu'il me demande de l'aide par lui même, que sa ne soit pas moi qui lui impose et fasse le gendarme!
a l'heure actuelle j'ai l'impression d'être tout autre que sa futur femme et j'aimerais tellement moi aussi arrivé a me comporter de la façon la plus aidante possible, car je sais qu'au stade ou j'en suis je ne suis pas aidante, mais tout le contraire!! dur de se remettre en question, dur de se dire que l'on agit comme une gamine gaté, je sais que je me cache sous mon autorité!!!! Par moment je me demande si se n'est quand même pas ma faute s'il boit...

Bonsoir...

Hello Lyly ,
je trouve ton témoignage d'une grande lucidité ,plein d'un questionnement juste et bien posé .Tu pourras certainement trouver soutien ,aide et réponses sur ce forum .
Par contre avancer ,changer les choses souvent prend du temps .Et du temps tu n'en as pas beaucoup .
Je crois que la propriété à l'heure actuelle pour toi c'est ton bout de chou et le bébé qui va arriver .
Il faudrait essayer de mettre en place une organisation rassurante ,trouver un environnement un peu tranquille et apaisant pour pouvoir vivre sereinement cet évènement qui ne devrait être que du bonheur .
Ne connait-tu personne qui pourrait prendre le relais de ton copain pour t'accompagner à la clinique s'il n'est pas en état ?
Il serait aussi peut-être souhaitable que tu te trouves un hébergement pendant quelque temps ,un sas où tu pourrais accueillir ton copain uniquement quand il est sobre .
Je crois que se serait pour lui un signal bien plus fort et bien plus tranquille pour toi que tous les cris et les "pétages de plomb" si usants et si fatigants .
Pour le moment c'est de TOI qu'il s'agit de t'occuper ,tu auras tout le temps par la suite de travailler ta relation avec ton copain .

"propriété"

Beau lapsus matinal .Je voulais dire priorité !

Tu peux lui dire que la stéatose c'est encore réversible mais que c'est la dernière étape avant la cirrhose qui elle est irréversible, alors oui son organisme en a déjà pris un sacré coup, au vu de ce que tu dis de ses analyses, alors s'il veut vivre pour voir ses enfants grandir, il va falloir qu'il grandisse lui aussi en se soignant.
Mais ce n'est pas toi qui peut le faire à sa place, tu peux simplement lui montrer que l'homme alcoolisé, tu n'en veux plus, en l'ignorant comme je te l'ai dit, quand il a bu. Par contre quand il est sobre, tu lui parles du danger qu'il court physiquement....
Lui crier dessus n'aura aucun impact, il boira un peu plus pour oublier que tu as crier un peu trop , c'est tout.
Par contre si tu ne t'occupes plus de lui quand il est alcoolisé, si tu ne le surveilles plus, si tu le laisses se débrouiller seul, alcoolisé ou non, il va être déstabilisé par ton comportement et se poser des questions... Ce serait déjà un bon début...

Bonjour Lyly,

bienvenue sur le forum.

je suis moi même conjoint d'un MA. cet épuisement n'est pas sain pour toi, tu as usé toutes tes forces contre un mal qui n'est pas le tien.
alors non tu n'es pas responsable de sa maladie, ni de ses alcoolisations, mais que tu te soit mise en quête inconsciemment d'une personne à sauver, oui ça c'est une réalité.
tu dis être dans le milieu médical, donc tu dois savoir de quoi je parle.

la priorité c'est de te préserver toi et ton enfant à naitre. tu arrives au terme de ta grossesse, est ce que tu ne pourrais pas aller chez des amis pour reprendre un peu de force avec ton autre petit.

que tu sois là ou pas ne l'empêchera pas de picoler mais il sera en face de lui même et de l'alcool, coupe le cordon et protèges toi. lui seul pourra prendre la décision d'aller se faire aider, mais si tu ne le laisse pas avoir peur de l'alcool, il ne le fera pas.

si tu lui cries dessus c'est plus pour te soulager de ta souffrance que pour lui faire passer un message alors essaye de trouver un autre moyen de lacher la pression comme aller marcher ou aller nager par exemple n'as tu pas un hobby??

il te faut un echappatoire et c'est urgent,tu sais très bien etant IDE (je le suis aussi ) que les tensions sont ressenties par le bébé alors ne cherche pas a le changer LUI mais cherche a te changer toi en faisant de ton bien être LA priorité.

as tu des amis?? de la famille aimante?? tu dois absolument t’éloigner de cette source de tension et commencer a voir la vie en fonction de TOI.
ne va pas trop vite non plus ds les projets d'avenir,je parle de "que faire avec deux enfants en bas age",tu dois d'abord retrouver ton équilibre avant de voir plus loin ok??

tu peux t'appuyer ici sans problème,nous allons t'aider a vivre plus sereinement cette épreuve si pénible.

courage