Témoignage de chiomarra

Bonsoir,
Nouvelle sur le forum, je ne sais pas trop comment résumer l'histoire.
Voilà, seule avec trois enfants depuis six ans, j'ai rencontré l'année dernière dans le centre de la France un intermittent du spectacle (je suis prof, moi). Ca a été une sorte de coup de foudre (ou peut-être est-ce moi qui idéalise) ; pendant trois jours, il n'a pas arrêté de me dire qu'il était clean et effectivement, devant tout le monde, il ne boit que très peu.
Je l'ai revu en octobre, puis en novembre (nous avons conclu pour la première et je dois dire que ça a été une de mes pires premières fois). En décembre, je suis allée chez lui pour la première fois (il habite à 300 kilomètres de chez moi) ; c'est là que je me suis rendue compte qu'il était alcoolique (whisky). Il m'a dit qu'il avait fait une première cure en 2004 avant de replonger dix mois après.
Je suis partie de chez lui en n'ayant pas l'intention d'y retourner : il est, quand il a bu, agressif verbalement.
J'ai tenu trois mois jusqu'en mars, mois pendant lesquels il n'arrêtait pas de me relancer en disant qu'il était accroché à moi. Un soir de mars où j'étais un peu plus seule que d'habitude (mon problème dans la co-dépendance, c'est le manque de confiance en moi et le fait que je croie toujours que je ne suis pas assez bien pour qu'on m'aime), je l'ai rappelé et l'ai revu.
Depuis quatre mois, nous nous voyons de temps à autre. Et j'ai, comme beaucoup ici, l'impression d'avoir en face de moi Dr Jekyll et Mr Hyde : un jour bien, attentionné, tendre, souriant (je suis amoureuse et lui me dit qu'il l'est), plein de projets pour l'avenir, un jour horrible, agressif, moqueur (je peux le quitter dans les cinq minutes, il s'en fiche).
Il a décidé de faire une deuxième cure en septembre ; cela marchera-t-il, je n'en sais rien.
Il me dit que si jamais 'en parle à qui que ce soit, il ne me verra plus jamais, ne me parlera plus jamais.
Notre dernier problème en date : sa voiture qui est définitivement cassée. Je lui ai proposé (je ne sais pas ce qui m'a pris...) de faire un emprunt commun à un taux très avantageux dans un organisme pour fonctionnaires. Après avoir plus ou moins accepté, il a choisi un crédit revolving pour avoir sa voiture tout de suite, immédiatement et sans délai. Je crois qu'il appréhendait beaucoup l'éventuel questionnaire de santé pour l'assurance. Ce soir, il est revenu sur le sujet en me disant que de toute façon, c'est lui qui a raison : cet organisme est évidemment une bande de voleurs et ne m'aurait de toute façon jamais accordé de prêt (même à moi !!!! alors que la personne que j'ai eu au téléphone était prête si j'étais seule emprunteuse, à la faire tout de suite par téléphone et sans rendez vous en agence ; mon dossier ne présente aucun problème).
De toute façon, quels que soient nos différends, c'est toujours lui qui a raison, qui maîtrise mieux le monde et moi qui ne comprends rien.
Après chaque dispute, je crois que c'est perdu, que je ne le reverrai jamais (je vis depuis ma première rupture alors que j'étais enceinte dans la terreur de me faire larguer) ; à chaque fois, il rappelle (ce soir encore alors qu'hier, je n'aurais pas parié...)
Voilà en gros le résumé de la situation. Que faire ? Partir pour me préserver (je dois dire que je suis épuisée) ? Rester et attendre la cure ? Cela changera-t-il après ?
J'ai lu dans un autre post que l'alcoolisme est dû à l'impossibilité de supporter la frustration et je crois que c'est vrai. Lui ne la supporte pour la voiture mais il ne la supporte pas non plus quand je refuse de lui présenter mes enfants sans délai (hors de question pour l'instant...). Il me menace de partir illico. Cela peut-il s'arranger après ?
Est-ce que c'est possible de vivre avec quelqu'un qui serait un peu plus stable avec moins de hauts et de bas, moins de sautes d'humeur ?
Et moi, comment je fais pour me détacher ? Comment je fais pour avoir plus confiance en moi ? Parce que je n'y arrive pas...
Merci de m'avoir lue même si tout est un peu en vrac (et malheureusement bien classique...) et merci de vos conseils.

tu te poses beaucoup de questions,trop pour ne pas être en panique

alors tu vas lacher prise ce soir et on te répondra plus en détails demain,je suis HS ce soir et beaucoup viendront te lire demain

ce que je peux te dire là tout de suite c'est:
ne fais rien pour la voiture(j'espère que ce n'est pas fait!!)
detache toi un maximum de lui pour ne plus sombrer avec lui
il va falloir que tu réapprennes a vivre pour toi et ne plus vivre en fonction de lui et de sa maladie.

lis le texte sur le "detachement"en haut de cette rubrique et lis un peu les témoignage,on te repondra mieux demain,je vais me coucher là

a demain chiomarra,ça va aller,tu n'es plus seule maintenant

bonsoir,
tu as lus dans un autre post que l' alcoolisme est du a l' impossibilité de supporte la frustration.

ouaaaaaa , qui as dit ca un psy surement, des frustre en france en ce moment il y en a au moins 60% pour pas dire plus

plus serieusement ont est tous differents, certaine personne arrive a controle d autres non ,et on tombe vite dans la dependance

bon courage a toi .

Bonjour Chiomarra,

hé ben t'es tombé sur un sacré loulou toi aussi.

dans un premier temps, tu ne dois pas t'endetter pour lui, il a cassé sa voiture tant pis pour lui, il se débrouille pour récupérer une voiture.
ensuite pour sa cure, il se débrouille aussi. mais savoir pour quelles raison il fait sa cure, ce qu'elle lui apportera et comment il en sortira lui seul le sait.
la cure n'est pas une finalité, s'il ne met pas de suivi en place dérrière elle aura servi de sevrage et d'un peu de vacances.

en aucun cas tu ne dois resté a attendre, t'isoler serait une grosse erreur, il est malade et tant qu'il sera dans cette maladie, tu ne dois pas subir.
s'il veut t'isoler c'est pour t'amener avec lui dans sa souffrance.
tu n'es ni une infirmière, ni une psy. lui est malade, il n'en est pas responsable mais il est responsable de se soigner convenablement.

toi tu es responsable d'être heureuse pour toi et tes enfants. tu es reponsable de rester en forme pour entamer ta nouvelle année de cours en ayant une pêche d'enfer.

il y a un texte sur le détachement en haut de cette rubrique, tu devrais le lire et t'en imprégner.

pose toutes les questions que tu as en tête, nous ferons notre possible pour y répondre avec notre expérience.

Bonjour,

Merci à tous pour vos réponses. Cela me fait un bien incroyable parce que c'est la première fois que j'arrive à parler de cette relation (et en plus à des personnes qui connaissent ce type de problèmes). Je ne l'ai dit à personne dans ma famille.

Pour axonais : j'ai beaucoup traîné sur le forum avant de me décider à y participer (c'est l'épisode de la voiture qui a été une sorte de déclic pour moi). Alors, j'avais lu attentivement ce post :
https://forumonsaide.forumactif.org/t1664-origine-de-l-alcoolisme-chronique
et j'avais trouvé en le lisant que cela ressemblait beaucoup à ce que je voyais (d'autant plus qu'il ne semble pas avoir eu une enfance particulièrement facile, d'après ce qu'il m'en a raconté). Mais je suis loin d'avoir assez d'expérience pour affirmer que c'est la seule cause possible. Je n'ai pas voulu être aussi catégorique que cela.

Pour la voiture, rien n'est fait !!!! Je n'ai pas participé finalement à cette affaire et j'en suis absolument soulagée (même si je n epeux pas m'empêcher de penser qu'il a eu tort d'agir ainsi...)

Je viens de lire le texte sur le détachement (je ne l'avais jamais lu / je n'avais jamais bien compris le concept). Mon Dieu, que j'en suis loin (et dans tous les domaines) ! Et si j'y arrive, est-ce que ça veut dire que je vais le perdre ?

Et j'ai bien compris que la cure ne sert à rien s'il n'y a pas un suivi derrière. J'ai essayé une fois de lui en parler ; il s'est comme d'habitude renfermé comme une huître. Il ne veut pas entendre parler de MAB (j'espère que c'est la bonne abréviation). Je n'ose même plus aborder le sujet avec lui ; j'ai peur de déclencher sa énième colère contre moi...

bonjour chiomarra,

pour le MAB, tu peux aussi y aller pour toi, c'est ce que j'ai fait pour moi en tant que conjoint de MA, cela m'a beaucoup apporté de pouvoir parler de la maladie et surtout à mieux comprendre les agissements de mon compagnon.

ce n'est pas parce que tu vas appliquer le détachement de la maladie de ton conjoint que tu vas arriver à le detester et à le quitter, bien au contraire, tu vas reprendre confiance en lui en profitant des jours où il est bien mais les jours plus sombres tu ne seras pas tracassée par ses agissements.

pour sa cure, ne t'en occupe pas, même s'il mets du temps a y retourner, je dirais même que plus il trainera plus il aura de bénéfice a faire cette cure.

mais toi à partir de ce jour tu appliques le détachement, un jour où il est sobre, tu le prends entre 4 yeux, tu lui dit clairement que tu ne supportes plus votre situation et qu'il faut que cela change, et qu'a partir de ce jour tu ne partages plus avec l'alcool. il va surement faire mine de rien ou dire, ouai ouai c'est ça j'en causerai à ma voisine, mais ne t'en fais pas le message sera passé.

J'entends d'avance sa réponse, style, c'est terminé, tu es libre de faire ce que tu veux et moi aussi, demain, je t'aurai remplacée...
Mais je vais essayer de lui dire. J'y pense souvent (lui dire : on ne peut pas faire un couple, toi, l'alcool et moi) mais je n'ai encore jamais osé ; aborder le sujet de front avec lui, c'est horriblement difficile...

peut être mais tu aura au moins eu le courage d'essayer et tu seras fixée sur ton avenir avec lui.

Je serai fixée sur mon avenir avec lui : c'est bien là ce qui me fait peur...

Ce soir, discussion au téléphone : il a l'air d'aller bien, on parle de choses et d'autres, de nos enfants, des vacances... J'ose évoquer le problème alcool au détour d'une phrase qu'il me dit sur sa santé : braquage immédiat, je t'embrasse et tchao, raccrochage direct.
Ca me fait mal au coeur...
Et en même temps, tout ça finit par me lasser : est-ce que ça vaut le coup de continuer ?

C'est ça, le détachement ? Lui dire et le laisser réagir comme il l'entend, en restant calme et surtout SANS que je souffre ? (je suis loin d'y arriver...)

Il part quinze jours en vacances sans moi bien sûr mais me demande déjà quand on se verra la prochaine fois. A vrai dire, je n'en ai encore aucune idée parce quand il rentrera, la rentrée sera toute proche... Mais finalement, ce n'est pas de sa faute si je ne le vois pas, mais bien de la mienne parce que je ne pourrai pas accourir à la minute même où il rentrera.
Mais comment on fait pour gérer ce genre de comportements ?????

comment gere ce genre de comportement ??
pas cool le gars , tu étai prete a faire un credit et des que tu lui parle alcool , il te repond salut .

et ben je dirais reponse normal pour un alcoolo , et oui , tu as touche le talon d achille,
il va falloir que tu es une conversation avec ce Mr,
bon courage a toi .

amicalement.

Axonais, c'était une belle bêtise, d'être prête à faire ce prêt avec lui... Je m'en rends compte aujourd'hui.

La conversation avec lui ? Je ne sais pas comment m'y prendre.

Et il faut encore que je dise un truc : lundi soir, il était saoul, je pense (ce soir, moins). Nous avons parlé de la place que nous accordions l'un à l'autre : je ne suis pour lui qu'une pièce rapportée, ses enfants et lui formant la famille. Je dois dire que je n'avais encore jamais eu droit à une telle appellation... Ca m'a laissée abasourdie et triste.
Je crois que je n'ai pas assez d'estime de moi...

tu ecris c pas de sa faute mes de la mienne si on ne ce voit pas

tu plaisante ??? TU VA LUI DEMANDE PARDON AUSSI.

tu va te reproche quoi?

Je crois que je n'ai pas assez d'estime de moi...

c'est une certitude sinon,tu ne te laisserais pas traiter de la sorte!!!

alors le monsieur,il va rester avec ses supers enfants et il va se debrouiller tout seul

éloigne toi chiomarra,personne n'a le droit de te dire de telles choses,tu n'as pas a le sauver,la seule personne que tu dois sauver c'est TOI

Bonjour chiomarra,

ben celle la c'est la meilleure, un pièce rapportée, il est temps que tu réagisses chiomarra avant de tombé sous sa coupe.
il a l'air en pleine manipulation, a te rapproché de lui en te disant ce que tu veux entendre, pour ensuite mieux te repousser.
c'est inadmissible.

laisses le se débrouiller tout seul, il ne te mérite pas.

courage ma belle.

piece rapporte

essaye de te pose la question au moment ou cette phrase a été dite
tu été lucide ou a 3 grammes ??
je ne vais pas lui trouve d excuse.mes s' il été lucide cela est encore plus grave.

bon courage.

tu es au bon endroit
pouvoir parler de ce qui te tracasses
ici il n y a pas de jugements mais que des personnes qui vivent la même chose que toi
ou qui l ont vécu
je te souhaite beaucoup de courage
et ecoute ce que te diras sur laurent
sur le
rienquepourmagueulle t occuper de toi
faire ce qui te fait plaisir à toi

Merci Axonais, Laurent, Cristal et Bleys.
J'ai tout lu ce matin mais je ne réponds que ce soir parce que j'ai tourné ça dans ma tête toute la journée. Je crois que vous avez bien plus de recul que moi sur la situation.
Le mot "pièce rapportée", en fait, c'est le pire qu'il m'ait dit depuis que je suis avec lui (il n'était certainement pas sobre quand il me l'a dit). Entre ça et le prêt, il y avait de quoi s'inscrire sur le forum... Ce qu'il y a de sûr, c'est que ce n'est pas ma définition de l'amour (même dans une famille recomposée) et que ce n'est pas ce que j'ai envie d'entendre.
Cristal, tu as raison quand tu dis "supers enfants" ; oui, à l'entendre, ses enfants sont toujours super et tellement mieux que les miens.
Laurent, tu as raison aussi : il souffle toujours le chaud et le froid avec moi.
J'ai commencé à appliquer vos conseils : super journée avec les enfants aujourd'hui (foot, vélo), j'ai regardé le nouveau catalogue cop copine sur Internet (je ne l'avais pas fait depuis six mois), je me suis lavée les cheveux et coiffée mieux que tout (pas fait depuis au moins trois mois, je n'ai pas attendu qu'il m'appelle et ne l'appellerai pas ce soir (je vais regarder la finale du 200 m). Il m'a juste envoyé un sms pour me dire qu'il était aux assedic (nouveau problème sans doute...) mais c'est à lui de le gérer et pas à moi (je n'y connais rien de toute façon ; une prof, c'est fonctionnaire...). Et ce soir, je vais beaucoup mieux qu'il y a trois jours, ça, c'est sûr : vous m'aidez à y voir plus clair dans cette relation. Je vais essayer de ne pas me laisser envahir par lui (bon, ça, c'est mes bonnes résolutions du jour, ce n'est pas gagné non plus !)

bonsoir ,
voila une bonne nouvelle ,prend soin de toi et de tes enfants .

cordialement.

super chiamarra,continue sur cette ligne de conduite et tu vas te sentir revivre peu a peu

fais attention cependant car il ne va pas rester sans réagir et il ne va sans doute pas être tendre si il sent que tu tiens sur tes positions.
sois ferme et ne succombe pas a ses menaces ou chantage,personne d'autre que toi ne peux dicter ta vie ok??

mais on va en reparler,tu es la personne la plus importante de ta vie,ne l'oublie pas

Là où je suis j'ai du mal à me connecter, mais je tiens à te répondre! Là le plus urgent c'est de sauver ta peau! Tu es sous la coupe d'un MA mais surtout d'un manipulateur narcissique, la pire espèce! Une seule solution, fuir à toutes jambes! Même sans alcool son caractère ne changera pas fondamentalement!
Courage à toi!

Des nouvelles de moi (après quinze jours...)
J'ai beaucoup tourné dans ma tête ce que vous m'avez dit et notamment le message de Shale qui m'a fait beaucoup réfléchir.

Pour moi, cela va mieux. J'ai passé ces deux semaines à m'occuper de mes enfants : on est partis quelques jours à Paris chez ma soeur (plein de visites...), on va à la piscine, au cinéma, on fait du vélo... Tout est prêt aussi pour la rentrée. Et hier, je suis retournée chez le chirurgien avec ma seconde fille qui avait un problème de reflux à la naissance : elle va de nouveau subir une légère intervention pendant le mois de septembre. Donc recentrage absolu des priorités sur elle.

Pour lui, eh bien, il est parti en vacances. Tout a l'air d'aller très bien. Il m'a appelée plusieurs fois pour me raconter tout ce qu'il faisait sans jamais trop s'intéresser à ce que je faisais, moi mais peu importe. Dimanche, il a commencé à me dire qu'il aurait vraiment voulu me rencontrer, ce qui n'est apparemment pas le cas (parce que je refuse toujours de lui présenter mes enfants, tant que je ne suis pas plus sûre de lui). Lundi, quand je lui ai dit que je l'aimais, il m'a dit que je devais le lui prouver (comme si je n'avais jamais rien fait...) et qu'il n'avait pas besoin que je lui dise cela, qu'il n'attendait rien de moi. Hier, quand je lui ai dit que je ne pourrais pas venir ventre à terre à la fin du mois d'août dès qu'il rentrerait (j'ai mes enfants et de toute façon, avec la rentrée, je ne peux pas payer l'aller retour en région parisienne), il a dit qu'il en avait assez d'une relation dans laquelle il ne se passe rien et qu'il en avait assez de ne pas me voir très souvent. Comme d'habitude, quasi raccrochage au nez sur une incompréhension mutuelle.

De toute façon, l'affaire est pliée cette fois, je pense, en tout cas de mon côté. Subir ses critiques et ses attaques perpétuelles sans plus savoir comment réagir, comme si j'étais la seule responsable de la situation (je ne peux pas foncer tête baissée avec mes enfants dans une relation qui me laisse souvent insatisfaite), me lasse ; je ne sais pas comment réagir ; j'ai essayé de lui dire mille fois qu'il verrait mes enfants quand il serait sobre mais il fait la sourde oreille / celui qui ne comprend pas.
En tout cas, cela m'étonnerait qu'il rappelle (d'autant plus que je soupçonne qu'il a tout fait pour que nous nous disputions... il aurait rencontré quelqu'un là bas que cela ne m'étonnerait vraiment pas... il n'a cessé de me dire qu'il y avait énorménent de femmes seules à qui il plaisait là-bas).
Et même s'il le fait, je lui dirai que ce n'est plus la peine que nous nous obstinions. Je voulais sincèrement tenir jusqu'à la cure mais c'est impossible. Et Shale a raison : tout ce que je raconte là n'a presque rien à voir avec l'alcool mais bien avec son caractère...

Tu as raison de prendre le large, ce sont des personnes dangereuses et qui n'ont de cesse que lorsqu'elles ont réussi à démolir complètement quelqu'un. C'est un peu le chat qui joue avec la souris... Ne jamais se mettre dans leur griffe, il faut être aussi pervers qu'eux pour réussir à tenir, alors comme c'est rarement le cas, il n'y a qu'une solution, je l'ai déjà dit, c'est la fuite!!!

chiomarra, premièrement bienvenue sur Onsaide. Deuxièmement, un conseil : fuis cette homme. Crois-moi, je sais de quoi je parle, j'ai été au prise avec ce type de personnage et c'est très difficile de s'en sortir et ça laisse des séquelles. Quand on lit sur le sujet, on comprend mieux où ils nous emmènent et ils finissent par nous détruire. Tu n'as pas besoin de ça.

Coupe les ponts maintenant avant que sa toile ne soit pas tissée trop serrée. S'il devient harcelant, informe-toi pour changer de numéro de téléphone, car lorsqu'il détienne une proie, ils ne la laissent pas partir aisément.

Ce sont de beaux parleurs, mais ils font rarement ce qu'ils disent.

Prends-soin de toi et de tes enfants.

mêmes conseils!! fuis le!!

Je suis également le même conseil : évite le au plus point...Plus il viendra, plus tu t'accrocheras, et plus tu auras de mal à t'en dépêtrer !!