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Les effets de la consommation abusive d'alcool

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Les effets de la consommation abusive d'alcool Empty Les effets de la consommation abusive d'alcool

Message  SHALE 29/5/2012, 08:29

Recherches effectuées par Sanka

LES EFFETS DE LA CONSOMMATION ABUSIVE D’ALCOOL

L'abus d'alcool est encore souvent associé presqu'exclusivement aux maladies du foie. Or l'alcool est impliqué dans une cinquantaine de pathologies. Il n'est guère d'organes qui ne soient pas touchés par la consommation excessive d'alcool, le cerveau et le système nerveux en premier.

Les effets de la consommation abusive d'alcool Image10

Effets sur les organes internes

Pancréas
Dans 80 à 90 % des cas, l'alcool est la cause de la pancréatite,
dans ses formes aiguë ou chronique. Si la pancréatite aiguë
autorise un retour à un fonctionnement normal, la pancréatite
chronique cause des cicatrices permanentes qui engendrent
un mauvais fonctionnement durable du pancréas et une suite
possible de complications multiples.

Foie
Parmi les complications physiques dues à l'abus d'alcool,
les maladies du foie sont les plus fréquentes. Parce que le
foie est le grand responsable de la transformation de l'alcool
ingéré, les intoxications ont inévitablement des répercussions
hépatiques1.

Oesophage
Les personnes qui s'intoxiquent risquent de développer des
troubles moteurs dans le reflux gastro-oesophagien. Au lieu
de suivre le transit normal, c'est-à-dire passer de l'oesophage
à l'estomac puis à l'intestin, les aliments sont refoulés de
l'estomac vers l'oesophage, ce qui provoque des brûlures
et des aigreurs.

Estomac
L'intoxication à l'alcool peut provoquer une inflammation de
la muqueuse de l'estomac dont la fonction est d'agir comme
barrière protectrice de la paroi de l'estomac ; on parle alors
de gastrite aiguë. L'absorption d'alcool en très grande quantité
peut provoquer des brûlures, des nausées, des vomissements,
parfois même sanglants, et des douleurs dans la partie
supérieure et médiane de l'estomac (douleurs épigastriques).
Ces symptômes se résorbent généralement après deux à trois
jours d'abstinence à l'alcool.

Intestin
Les intoxications à l'alcool modifient la motricité et l'absorption
de nutriments tels que les aminoacides, les vitamines A et C,
les minéraux et le glucose, ainsi que les sécrétions de tout
l'intestin. Il s'ensuit une diarrhée qui est constatée chez 10 à
50 % des alcooliques. Les effets de l'alcool sur l'intestin sont
en général modérés et peuvent disparaître rapidement, soit
de 2 à 6 semaines après un sevrage, avec l'aide d'apports
nutritionnels et vitaminiques.




Effets sur la circulation sanguine


Artères
Suivant la quantité d'alcool consommée, les pressions
artérielles peuvent augmenter4 et cette relation devient
plus nette chez les buveurs de 40 ans et plus. La pression
artérielle systolique augmente en moyenne de 2,7 mmHg
chez les individus qui consomment de 4 à 6 verres d'alcool
par jour et de 4,6 mmHg chez ceux qui en consomment
au moins 7 verres. Ces dysfonctions tendent à disparaître
après un sevrage, mais reviennent en cas de rechute.
L'hypertension artérielle peut causer des complications
comme des troubles du rythme cardiaque et de l'angine
de poitrine.

Coeur
Une consommation d'alcool abusive et chronique, pendant
au moins 10 ans, peut causer une affection du muscle
cardiaque (cardiomyopathie alcoolique). Chez certains
buveurs, cette maladie peut être asymptomatique et n'être
découverte qu'accidentellement, alors que chez d'autres,
la maladie s'accompagne de douleurs dans la poitrine, de
palpitations, de toux nocturnes, d'une fatigabilité anormale,
de difficultés à respirer et parfois même d'arrêts
cardiaques se présentant sous la forme d'arythmie.
Les alcooliques atteints de cardiomyopathie présentent
parfois des troubles du rythme cardiaque (tachycardie,
palpitations) à l'occasion d'une surconsommation d'alcool.
Dans la majorité des cas, le retour à un rythme normal se
fait spontanément sur une période de 24 heures.
Lors d'un épisode aigu d'intoxication, même les personnes
non alcooliques dont le coeur ne présente aucun problème
peuvent éprouver des troubles du rythme cardiaque.

Système cérébrovasculaire
La consommation abusive d'alcool est un facteur de risque
d'accidents cérébrovasculaires (ACV). La consommation
abusive et chronique augmente les risques de décès par
hémorragie cérébrale, alors que les épisodes d'intoxication
peuvent empêcher l'apport de sang au cerveau ce qui, en
retour, peut entraîner un infarctus cérébral.








Effets sur Le système nerveux


Syndrome de Wernicke-Korsakoff
L'une des affectations les plus graves dont
peuvent être atteints ceux qui consomment de
l'alcool avec excès est le syndrome de Wernicke-
Korsakoff, provoqué par une carence prononcée
en thiamine (vitamine B1).

L'encéphalopathie de Wernicke est l'association
d'un syndrome confusionnel, d'une diminution de
la coordination (ataxie), de paralysies
oculomotrices et parfois de troubles végétatifs
ainsi que de troubles de la conscience. Ces
anomalies cliniques peuvent se développer
subitement ou évoluer sur plusieurs jours.

Polynévrite
La polynévrite alcoolique est la plus fréquente des complications
neurologiques de l'alcoolisme chronique. Elle est liée à une
atteinte du système nerveux entraînant une dégradation de la
myéline et du système nerveux périphérique. Cette affection
débute généralement de manière insidieuse et se manifeste
par des sensations anormales d'engourdissement ou de
fourmillement (dysesthésies), par la sensation d'avoir les pieds
froids, par des crampes, notamment dans les mollets, et par
une moindre endurance à la marche. Elle est due à l'effet
toxique de l'alcool ou de ses métabolites et elle est favorisée
par une carence en thiamine. Dans les formes plus graves, la
polynévrite peut s'étendre aux membres supérieurs. Après
sevrage, ses effets sont réversibles, mais le processus est lent.

Névrite optique
Une névrite optique est une lésion des nerfs optiques qui peut
être provoquée par une intoxication chronique à l'alcool. Elle
se caractérise par une baisse progressive et bilatérale de l'acuité
visuelle. On constate chez les malades une diminution du champ
visuel et ils éprouvent aussi des difficultés à bien voir les
couleurs. Cette complication est réversible s'il y a sevrage
d'alcool - et de tabac -, accompagné d'une prise de vitamines.

Encéphalopathie hépatique
L'encéphalopathie hépatique s'observe chez les sujets
cirrhotiques, qui souffrent d'insuffisance hépatocellulaire
majeure. Elle peut être causée par les produits toxiques
que le foie malade n'est plus capable de métaboliser. Dans
sa forme la plus fréquente, l'encéphalopathie hépatique
se caractérise, dans un premier stade, par des
mouvements involontaires du poignet ; dans un second
stade, par un état confusionnel et, dans un troisième stade,
par un coma profond.

Atrophie cérébelleuse
La moitié des alcooliques souffrent d'atrophie cérébelleuse,
caractérisée par différents degrés de diminution de la
coordination (ataxie), qui affecte principalement le tronc et
les membres inférieurs. Ce type de complication se manifeste
par des troubles de la synchronisation des mouvements,
essentiellement par des troubles de la marche.

Démence alcoolique
L'alcool consommé de façon abusive et sur une période
prolongée peut être la source de lésions cérébrales et
engendrer des symptômes s'apparentant à ceux de la
démence. On observe des perturbations au niveau de la
mémoire, de l'apprentissage, de la vitesse psychomotrice,
de l'appréciation de l'espace ainsi qu'une diminution de
la capacité de raisonnement. Les processus intellectuel et affectif des alcooliques sont
souvent défaillants. On observe parfois chez ces personnes
une absence de conscience morale et sociale - absence
du sens des responsabilités ou déchéance menant à des
actes délictueux - , pouvant avoir des répercussions non
seulement sur leur propre santé, mais sur celle d'autrui.

Épilepsie alcoolique
De 4 à 7 % des alcooliques ont des crises convulsives
d'épilepsie. En effet, l'alcoolisme apparaît comme la
première cause d'épilepsie tardive chez les adultes. Chez
les alcooliques, les crises convulsives peuvent être liées
directement à une intoxication aiguë ou encore au sevrage.

Délire alcoolique aigu
Lors d'un sevrage brutal et généralement accidentel,
l'alcoolique éprouve des symptômes de délire alcoolique
aigu (delirium tremens) de 6 à 8 heures après sa
dernière consommation. Il ressent de l'instabilité et de
l'anxiété, et il a des tremblements et des nausées. Si le
sevrage se poursuit plus longtemps, les troubles évoluent
vers de l'agitation, un état confusionnel, des
hallucinations, des tremblements rapides, de l'insomnie,
des troubles du rythme cardiaque et de la fièvre. En
l'absence de traitement, le delirium tremens est mortel
dans 30 % des cas.








Effets sur la santé mentale

La consommation abusive d'alcool peut provoquer de
nombreux désordres psychiatriques. Des études
démontrent que les alcooliques présentent davantage de
troubles mentaux que les non-alcooliques. On parle alors
de comorbidité psychiatrique lorsque, chez un même
individu, on observe un mode inadapté de consommation
d'alcool en combinaison avec des troubles mentaux ou
psychiatriques qui ne sont pas directement causés par
une intoxication aiguë, ni dus au sevrage.
Ces deux conditions - troubles psychiatriques et
consommation abusive - doivent d'autant plus être prises
au sérieux qu'il y a nécessairement une forte
ressemblance entre les caractéristiques des troubles
mentaux et les effets de l'alcool. Il importe donc de traiter
les deux types de troubles simultanément et de façon
intégrée, sans quoi chacun d'entre eux aura des
répercussions négatives sur le traitement de l'autre.
On observe trois grands types de troubles psychiatriques,
surreprésentés chez les alcooliques.

- Premièrement, des troubles de la personnalité. On
observe en effet tous les types de troubles de la
personnalité chez les individus qui ont un problème de
consommation. Par exemple, la prévalence d'avoir une
personnalité antisociale est 10 fois supérieure chez les
alcooliques que celle que l'on observe dans la population
en général. On observe aussi, notamment chez les
femmes, une forte association entre l'alcoolisme et tous
les types de troubles alimentaires.

- Deuxièmement, des troubles de l'humeur et de l'anxiété. On
retrouve sous cette rubrique le trouble bipolaire et la
dépression, celle-ci de manière très fréquente. Ce trouble doit
être pris au sérieux, car il y a de 8 à 10 fois plus de suicides

- une de ses conséquences - chez les alcooliques que dans la
population en général. Les alcooliques souffrent peu de troubles
anxieux - tels le trouble panique et la phobie sociale -, mais
tout de même plus que la population en général.

- Finalement, des troubles graves comme la schizophrénie.
Bien que n'ayant pas de lien avec l'intoxication ou le
sevrage, ce trouble grave est davantage observé chez les
alcooliques que dans la population en général. La majorité
des troubles psychotiques sont de nature toxique et ont
été décrits précédemment dans la section Effets sur le
système nerveux.




Effets sur l’environnement social


Les intoxications à l'alcool engendrent des problèmes
sociaux ayant de graves conséquences socio-médicales
trop souvent mésestimées.
L'alcool ingéré en trop grande quantité produit des
perturbations au cerveau, au système nerveux central et au
système hormonal, ce qui provoque en retour un impact sur
les processus cognitif et physiologique. Une personne ivre
a généralement un temps de réaction plus lent qu'une
personne sobre, un contrôle déficient de ses muscles, une
dextérité moindre, des problèmes de coordination oeil-main,
une détérioration de la mémoire à court et à moyen terme
ainsi qu'une moindre capacité à résoudre des problèmes.
Par conséquent, si la mortalité des alcooliques est plus
élevée, ce n'est pas seulement parce que l'ivresse présente
une pathologie particulière, mais aussi parce qu'elle amplifie
le risque habituel associé au suicide, aux homicides et aux
lésions accidentelles résultant de problèmes sociaux tels
les accidents de la route et la violence.
S'il est évident que l'intoxication est une source de blessures
accidentelles ayant des conséquences médicales, on omet
souvent de mentionner que l'intoxication affecte aussi
l'importance des blessures. Par exemple, même s'ils ont
des blessures de même gravité, les accidentés de la route
intoxiqués risquent davantage d'être gravement ou
mortellement blessés que les accidentés sobres.
Les mécanismes exacts derrière ce phénomène sont
méconnus, mais ils pourraient s'expliquer du fait que l'alcool
provoque l'inhibition de certains fragments moléculaires
(radicaux libres) et qu'il modifie la composition chimique du
sang du blessé, ce qui peut entraîner un oedème cérébral
ou un choc hémorragique.
De plus, des études démontrent que l'intoxication est en
cause dans 64 % des incendies et des brûlures, dans 48 %
des hypothermies et des cas de gelure ainsi que dans 40 %
des chutes.

Accidents de la route
Au Québec, l'alcool est l'une des principales causes de décès sur
les routes. Le problème est particulièrement tragique chez les
jeunes, mais il ne touche pas que ces derniers. En 2000, près de
40 % des conducteurs décédés sur les routes du Québec avaient
bu de l'alcool. Entre 1995 et 2003, un total de 1655 Québécois
sont décédés dans un accident de la route, alors qu'au moins un
des conducteurs impliqués était sous les effets de l'alcool.
L'impact social des accidents non mortels est encore plus
important. La conduite avec facultés affaiblies est la plus grande
source des coûts sociaux et économiques engendrés par les
intoxications à l'alcool.
De plus, la gravité des collisions automobiles augmente lorsque
l'alcool est en jeu. En 2003, si 240 décès étaient dus à la
consommation d'alcool, 1100 blessés graves et 2500 blessés
légers en résultaient aussi.

Violence
S'il est faux de croire que l'alcool rend nécessairement
violent, il n'en demeure pas moins que, dans notre société,
les intoxications à l'alcool ont un impact direct sur la
violence et, bien entendu, sur les blessures qui s'ensuivent.
Puisqu'une des manifestations neurologiques de la
consommation est la perte d'inhibition, l'alcool est un
facteur déterminant des comportements instinctifs telles
la violence sexuelle et la violence physique associées à
cette perte d'inhibition.
Des études démontrent que la probabilité de poser des
gestes d'agression augmente avec la quantité d'alcool
consommée. Ainsi, l'intoxication à l'alcool est associée aux
homicides, aux crimes violents, aux agressions de tous
genres, aux agressions sexuelles et aux viols.
Une étude canadienne sur la toxicomanie - réalisée auprès
de la population adulte - a révélé qu'au cours des 12 mois
précédant l'enquête, 11 % des répondants avaient été
bousculés et 3 % agressés par un tiers ayant consommé
de l'alcool. Une étroite relation existe entre les intoxications
et le comportement criminel, et une bonne partie de cette
relation en est une de cause à effet.
Les victimes sont, elles aussi, souvent intoxiquées lors
d'épisodes de violence, ce qui les rend plus vulnérables
aux agressions ou ce qui les incite à provoquer leur
agresseur.

Violence conjugale
La consommation abusive d'alcool faite par l'un des
conjoints favorise l'éclatement de conflits pouvant aller
jusqu'à la violence physique. Le risque de violence
conjugale augmente avec la fréquence d'intoxication. Au
Canada, 41 % des victimes féminines et 25 % des
victimes masculines estiment que leur conjoint était sous
l'influence de l'alcool lors d'épisodes violents. Selon
Statistique Canada, 26 % des hommes qui ont tué leur
conjointe et 55 % des femmes qui ont tué leur conjoint
étaient intoxiqués au moment du meurtre.
Un lien a été établi entre la consommation d'alcool et la
gravité de l'acte de violence commis entre conjoints.
Lorsque le conjoint est sous les effets de l'alcool au
moment de l'agression, la victime court effectivement un
plus grand risque d'être blessée physiquement et d'être
dans l'obligation d'avoir recours à une assistance médicale.
Au-delà des sévices physiques pouvant résulter de la
violence conjugale, des études démontrent que les
conjoints des alcooliques souffrent davantage d'anxiété,
d'insomnie, de tension et de dépression.

Sexualité
Les intoxications à l'alcool - surtout chez les jeunes -
sont liées aux relations sexuelles non protégées et, par
conséquent, augmentent les risques de contracter une
maladie transmise sexuellement (MTS) ou de provoquer
une grossesse non planifiée.

http://educalcool.qc.ca/wp-content/uploads/2011/12/Alcool_et_sante_4.pdf
SHALE
SHALE
Admin

Féminin 01/01/2009

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Message  laurent 29/5/2012, 08:37

merci sophie pour tes recherches, ca fou le ch'tons!!
laurent
laurent
Admin

Masculin 11/07/2011

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