Nouvelle sur le forum

[PommeApple]

Bonjour à tous,

Je ne sais pas trop dans quel objectif je fais la démarche de venir parler de mon expérience ici. Parce que je suis bien entourée, que ce soit de manière médicale, amicale ou psychologique. Malgré tout il me reste des questions en suspens. Notamment sur un médicament qui, j'ai vu, ne fait pas l'unanimité : le Baclofène.

Me présenter. C'est par là que l'on commence, je crois. Je m'appelle Pamela, j'ai 27 ans et je suis malade alcoolique.

Si je dois reprendre les termes qu'ont employé les psychiatres et autres pour parler de ma vie, elle est décrite comme chaotique. Un père que je n'ai pas connu, une mère vicieuse et immature, un beau-père incestueux et violent, une mère nourricière dictatrice, des petits amis polytoxicomanes. Des abandons, des violences sexuelles, psychologiques et physiques, des humiliations, des soumissions, des mensonges, des deuils amoureux. Voilà de quoi elle s'est composée jusqu'à présent.

L'alcool. Il est apparu très tôt dans ma vie. Un exemple d'immaturité concernant ma mère, c'est le fait qu'elle m'ait fait consommé de l'alcool pour la première fois jusqu'à l'ivresse quand je n'avait que 3 ans. L'appétence était déjà inscrite en moi. J'ai donc consommé de manière très régulière et excessive à l'âge de 11 ans. L'alcool est devenu un problème il y a seulement 2 ans. Disons qu'il l'était depuis bien plus longtemps, mais que la prise de conscience a eu lieu il y a 2 ans :)

Il m'a fallu encore quelques temps avant d'entamer des démarches relatives à une tentative de guérison. J'ai commencé par faire une thérapie. Pas par rapport à l'alcool, mais par rapport à mon histoire. A l'époque, en effet, j'étais plongée dans une dépression très ancrée et très profonde. L'élément déclencheur : le décès de mon troisième petit ami. Ça faisait beaucoup, 3 en 5 ans. Puis il y avait eu ma propre mort. Voulue. Et ratée cela va de fait :) Bref, suite à ça, je me suis noyée dans le travail. De manière excessive. Et dans l'alcool. Encore plus excessivement.
Jusqu'à tomber. C'était en Octobre 2009.

La thérapie avait pour but d'apprendre à me connaître, faire un travail sur moi qui me permettrait de vivre et non plus de survivre. Parallèlement, je passais mon permis. Et je craignais de me retrouver face à ce dilemme, 'prendre la voiture ivre et risquer de tuer quelqu'un ou dormir sur place ?'. Quand on est ivre, on peut être amener à prendre des décisions stupides. Je le savais et décidais d'éradiquer l'alcool de ma vie. J'ai commencé par l'Aotal. Mais je n'arrivais pas à le prendre de la même manière que je prenais des médicaments pour soigner un rhume.

La cure de désintoxication. Traumatisante pour ma part. Quelque chose s'était brisé en moi. La post cure, enrichissante et reconstructive. Pour imager, on m'a mise à nue en cure et l'on m'a donné les conseils pour me revêtir en post cure. Au sortir de cette dernière, j'étais pleine de confiance en moi. La vie me souriait. Je n'avais pas consommé d'alcool depuis 4 mois et mon corps s'était réveillé. Je ne fumais plus. Je mangeais équilibré. J'avais tous les outils nécessaires pour aborder la vie avec plus de sérénité. Ça a duré deux semaines.

La rechute. Banale. Idiote. Ambiance festive. Retrouvailles. Je me suis dit : 'Depuis le temps que je n'ai pas bu, un verre, ça va me faire pétiller la tête. Et puis, tout est sous contrôle, c'est juste pour ce soir.' J'ai bu deux bouteilles d'alcool fort sans atteindre l'ivresse. Idem le lendemain. Et le surlendemain... Ça a duré trois semaines.

J'avais honte. J'esquivais tous mes rendez vous chez mes psys, médecins. Je prenais des antidépresseurs à l'époque. Et je n'ai pas eu d'autre choix que consulter pour renouveler le traitement. Je connaissais les effets liés à un arrêt brutal de ce type de médicament et ne voulais pas le revivre. De là, mon addictologue m'a prescrit l'Espéral. Il me fallait un garde-fou. Ça marchait. Mais la molécule de l'antidépresseur que je prenais ne me convenait pas et me plongeait dans une dépression encore plus profonde que celle dans laquelle je me trouvais initialement. TS. Hospitalisation de 3 jours. Pas d'Espéral à portée. Re-rechute :/

Vacances psychologiques. Un mois. Je ne faisais plus aucun effort que ce soit aussi bien pour l'alcool, pour la cigarette ou pour la recherche de travail. Mes consommations étaient passées à cinq bouteilles de vin blanc par jour. Les crampes sont réapparues, mon cœur s'emballait fréquemment. Et j'ai trouvé du travail.

De là, mon addictologue m'a proposé le Baclofène. Lié à l'Espéral. Ainsi, je ne consomme pas d'alcool la semaine, et m'autorise des extras le weekend. Comment expliquer. J'ai fait le travail de fond. Reste la forme. J'ai voulu aller trop vite. Du coup, je prends mon temps. Le Baclofène permet, à une certaine dose, de ne plus désirer le 'deuxième' verre. Mais à quelle dose? Personne ne sait, cela varie chez chaque individu. Pour ma part, j'en suis à 120 mg par jour. Et je me pose beaucoup de questions sur ce médicament. Je sais qu'il n'est qu'un palier. Le temps que je choisisse l'abstinence absolue. Je m'en sens incapable pour le moment. J'ai des projets, mais pas sur le long terme. Ce sont eux qui régissent mes jours mais une fois que je les aurais atteint ? Quoi ? Ma vie a tellement été remplie que la stabilité me fait peur. J'ai peur du vide. Peur du bonheur même, disent certains de mes amis. Je n'ai pas encore fini ce travail là.

Donc voilà. Si quelqu'un connaît ce médicament. Comment ça se passe ? On a juste plus envie de boire d'un coup ? C'est naturel ? Je passe à 150 mg dans 10 jours en espérant très fort qu'il agira dès ce soir. Et si l'on recherche l'effet ? J'ai mis beaucoup d'espoir en lui mais en même temps je n'arrive pas à me décider une bonne fois pour toute à devenir abstinente. J'aimerai être 'normale' vis à vis de l'alcool. Au moins encore pour un temps. C'est nul. J'ai conscience de ma maladie mais ne l'accepte pas encore. Un travail inachevé aussi. En cours. On me considère comme quelqu'un de fort. Une battante. Je ne me suis jamais sentie aussi faible. Pour finir, j'ai eu l'occasion de discuter avec une personne de l'entourage d'un MA. Mon alcoolisme n'ayant pas eu de répercussions sur mon entourage (très entourée mais très seule au fond) je n'avais jamais eu de point de vue de la partie 'adversaire'. Elle m'a dit que finalement, l'alcoolisme de son conjoint lui avait montré qu'elle était bien plus forte qu'elle ne l'imaginait. La baffe.

Merci à ceux qui me liront. Et merci à ceux qui sauront m'apporter des réponses.

Amicalement.

[SHALE]

Dans l'alcool, tu recherches l'effet et l'effet rapide il me semble.
Alors si tu prends le baclofène pour pouvoir boire normalement, tu pourras, si ça marche ce qui n'est pas dit, profiter du goût de l'alcool mais tu n'auras pas les effets de l'ivresse, le baclofène, comme l'aotal étant fait pour te permettre de résister au second verre.
A mon avis, tu n'y trouveras pas ton compte...Tu pourras, peut-être boire, mais tu n'auras pas les effets recherchés dans l'alcool, alors à quoi bon?????
Tu as testé l'abstinence totale, tu te sentais bien, pourquoi ne pas recommencer?
En tout cas, bienvenue sur onsaide....

[cristal]

bienvenue sur onsaide paméla

merci pour ton témoignage poignant et très mature,tu es en ce moment en de bonnes dispositions pour entendre et écouter les conseils,c'est une bonne chose

pour le moment,tu as un garde fou avec le bacloflène mais si tu veux vraiment avancer et être totalement libre,il va falloir un jour ou l'autre te débarrasser des petites roulettes pour rouler toute seule sans béquille

tu as peur de vivre sans alcool et c'est tout a fait compréhensible mais c'est pourtant la seule façon de vivre sereinement pour un MA sans avoir toujours un arrière gout amer .

Tu vis soit disant normalement il n'empeche que tu te poses encore des questions sur ta consommation ce qui prouve que tu es toujours au main de ce démon

tu dis ne pas être prête a être abstinente totalement il n'empeche que l'idée est là,en toi et qu'elle se fait de plus en plus pressante d'où je pense cette envie de contacter un site pour t'aider non??

Il n'y a pas 36 solutions pour se liberer de ses chaines alcool Paméla,il n'y en a qu'une et je t'assure qu'une fois passer les premières etapes,on ne pense plus du tout a l'alcool de la même façon

alors prends ton temps,reflechis a ton rythme mais je pense que ta décision est déjà prise,il ne reste plus qu'a la mettre en partique et nous t'y aiderons si tu le souhaites

J'ai des projets, mais pas sur le long terme. Ce sont eux qui régissent
mes jours mais une fois que je les aurais atteint ? Quoi ? Ma vie a
tellement été remplie que la stabilité me fait peur. J'ai peur du vide.
Peur du bonheur même, disent certains de mes amis. Je n'ai pas encore
fini ce travail là.

une dernière chose,il ne faut pas voir trop loin dans l'avenir,c'est ingérable au début de notre combat alors au lieu de penser a ce que tu feras après ces projets a court terme,commence déjà par les faire(les projets)et les autres suivront de manière naturelle car ce sera justement l'atteinte de ces projets qui te donneront la force de voir plus loin

Le bonheur viendra a toi sans que tu t'en rendes compte,je peux te l'assurer

bienvenue chez nous Paméla

[Carmin]

Bienvenue tu fais partie desormais de la famille

[Nicky]

Bienvenue à toi Paméla

[Discus]

Bonjour Pamela, soit la :hello: sur onsaide.
Tu dis que tu es entourée et bien c'est une très bonne chose car ton passé n'est pas des plus facile à porter. Tout comme Shale je relève que tu étais heureuse, équilibrée comme tu le dis sans alcool alors pourquoi ne pas ressayer...
Une chose est certaine les efforts pour consommer modérement sont beaucoup plus durs et importants à fournir que de ne pas boire. En outre, cela ne dure qu'un temps...
Quelque soit ton choix, nous avons une règle qui est de ne pas juger et tu trouveras ici ami(e)s, expériences, rires et plus encore...
Bien à toi

[PommeApple]

Merci à tous,

Mon alcoolisme a énormément évolué depuis ma cure. A la base, et cela peut paraître bizarre, j'en ai conscience, il me protégeait de moi-même. Parce que j'avais l'alcool joyeux. Quand j'avais un coup de mou, je buvais et ça me mettait en liesse. Bien évidemment, ça ne résolvait rien le lendemain, mais sur le coup, ça pouvait m'empêcher de me faire du mal (c'est un peu contradictoire quand on sait ce que l'alcool entraîne!!). Et à l'époque, j'étais dans l'idée que je ne ferais rien pour augmenter mon espérance de vie, sans pour autant tenter de mettre fin à mes jours volontairement. J'appelais ça un Suicide à Durée Indéterminée. Suite à ma TS en 2008 (acte conscient et voulu avec l'absence totale d'alcool cette fois-là) j'ai fait une promesse à mon meilleur ami qui m'empêchait d'agir. Depuis, il y a eu celle d'il y a 2 mois et demi (différente car liée aux antidépresseurs), mon avis a évolué sur le SDI, et j'ai l'alcool dépressif. Je ne bois plus seule chez moi. Uniquement dans les ambiances festives. Et dans ces dernières, je ne recherche pas systématiquement l'effet. Juste le plaisir de partager un verre entre amis.

L'abstinence totale. Il est vrai que je me sentais bien mais j'étais alors dans un cocon. J'ai eu une période d'attente de 5 semaines entre ma cure et ma post cure. Je ne suis pas sortie de chez moi pendant tout ce temps. Je n'ai prévenu personne. Je me suis complètement repliée sur moi-même. Ça a été très dur. Quand je suis sortie enfin début Janvier, j'ai repris contact avec mon entourage. Et comme je l'ai expliqué, la rechute fût rapide. Donc effectivement, je me sent merveilleusement bien sans alcool mais beaucoup moins lorsque je me retrouve dans la 'vraie' vie. Je dis très entourée mais très seule au fond. Besoin irrépressible de combler une solitude. Prochaine étape : apprendre à vivre avec moi-même :) De plus, je ne me sens plus prête pour l'abstinence. Le permis était une raison valable pour moi d'arrêter de boire. Je l'ai loupé et dois tout reprendre depuis le début. Je suis le genre de personne à avancer derrière une carotte :P Et mon bien être personnel, malheureusement, n'est pas une réelle motivation :S

Quant au Baclofène, je crois qu'il a agit. J'attends le weekend prochain pour me le confirmer. Mais hier, j'ai eu grande peine à finir mon verre. S'il a effectivement accompli sa mission , je sais que je peux désormais prendre le temps de finir le travail que j'ai commencé. Je n'ai pas l'intention de prendre des médicaments toute ma vie ! Je sais que ce n'est pas anodin.

une dernière chose,il ne faut pas voir trop loin dans l'avenir,c'est ingérable au début de notre combat alors au lieu de penser a ce que tu feras après ces projets a court terme,commence déjà par les faire(les projets)et les autres suivront de manière naturelle car ce sera justement l'atteinte de ces projets qui te donneront la force de voir plus loin

Merci :) J'essaie d'appliquer ce que l'on m'a appris en post cure. Faire des projets, faire des projets... Pour combattre l'ennui, pour se donner de l’énergie. Mais je n'ai pas beaucoup d'idée. Je ne sais même pas ce que j'ai envie de manger pour midi. Je vis beaucoup au jour le jour. Vu sous votre angle, ça paraît bien plus simple finalement !

Et merci à tous pour votre accueil. J'ai toujours fui les associations d'anciens buveurs. Je me rend compte que c'est bien plus valable de parler à des personnes qui s'y connaissent sur le sujet. Mes amis sont là mais je ne veux pas que ma maladie soit au centre de nos relations. Et j'accepte volontiers votre aide et vos conseils !

[cristal]

et c'est avec grand plaisir que nous te donnerons des conseils et nos différents points de vues

il y a différentes choses a noter dans tes ecris:

Prochaine étape : apprendre à vivre avec moi-même

je pense que c'est la chose la plus dure a faire!! si l'on buvait(ou boit encore) c'est en grande partie pour ne pas devoir se retrouver face a soi même
Si on a choisi un moyen de se detruire (l'alcool)c'est parce que nous ne valons pas grand chose a nos yeux alors si en plus on doit vivre avec soi même et seule avec soi même,c'est carrément horrible

alors effectivement,s'aimer,cela s'apprend,petit a petit,tout en douceur.
Il faut d'abord accepter de se connaitre,de se ressentir,connaitre ses gouts,ce qu'on aime et surtout ce qu'on aime pas et surtout arrêter de nous autoflageller Nous passons notre temps a nous punir pour des fautes que nous ne commettons même pas

alors je trouve que ta première étape est effectivement l'une des premières a franchir pour avancer

et si tu le souhaites,nous pouvons t'aider a y arriver en te montrant tes valeurs,celles que tu ne peux ou ne veux pas voir et que seul un regard exterieur peut te dévoiler

c'est alors que tu accepteras de te faire du bien et tu auras une motivation supplémentaire pour arreter de te detruire

Je ne bois plus seule chez moi. Uniquement dans les ambiances festives. Et dans ces dernières, je ne recherche pas systématiquement l'effet. Juste le plaisir de partager un verre entre amis.

ne plus boire seule chez toi est déjà une très bonne chose Mais tu apprendras aussi que l'alcool n'est pas le seul moyen de faire la fête bien au contraire!!!partager un verre entre ami ne suppose pas de le remplir d'alcool a la rigueur,peu importe ce qu'il y a dans le verre puisque le plus important dans l'histoire c'est d'etre entre amis non??
mais cela s'apprend aussi,notre société est ainsi faite que pour etre "comme tout le monde",il faut boire de l'alcool et que lorsque l'on ne boit pas,on se sent "hors norme"

mais on reparlera de tout cela.

Si tu ne te sens pas pour aller dans les MAB pour le moment,reste derrière ton écran et partage avec nous tes ressentis,tes doutes,tes peurs ou tout autre sentiment,nous sommes tous ou presque des MA alors nous te comprenons sans problème

[SHALE]

Besoin irrépressible de combler une solitude.

Dans le contexte où tu as écrit cette phrase, je lis besoin irrépressible de combler un vide, un manque. Tu n'es pas seule car tu dis être très entourée mais le vide en toi fais que tu te sens isolée face à un néant incompréhensible.
C'est aussi ce qui fait que tu n'as pas de motivations, pas d'envie, ce vide occupe toute la place et tu ne sais pas comment le combler, quoi y mettre ni pourquoi il est là. Il doit être là depuis très longtemps, on retrouve presque toujours chez les MA ce manque, ce vide et c'est souvent ça qui nous conduit à l'alcool en espérant le remplir ainsi. Malheureusement ça ne marche pas comme ça.
Je ne sais pas si en cure tu avais un travail psychothérapique, mais ce serait bon d'en entreprendre un pour comprendre ce vide...

[michele]

bonsoir ,pamela ! nos modos ,t'ont dit le principal ,et moi je voudrais savoir pourquoi tu fuis les groupes de MA ? en cure tu as du participer à des réunions et le principe à l'extérieur est ( en général ) identique !!! à celle où je vais une fois par semaine , nous les anciens ( moi il y a plus de 3 ans ) noua l'appellons notre PIQURE DE RAPPEL , et nous sommes tous identiques devant les addictions ! tout ce que tu as vécu avec l'alcool ,les autres membres l'ont aussi vécus ,donc pas de tabou ,de honte ,l'endroit comme dans un cabinet de psy ,où l'on peut se vider ! et cela fait énormément de bien !!! à moins d'y aller par force ,le jour de la réunion est attendu pour beaucoup ,avec impatience !!!!! ton parcours a été rude ,mais ne regarde pas trop loin ,juste ce qu'il faut pour vivre corectement ,et ne pas vouloir tout trop vite ,ce n'es pas bon du tout ,je peux te le confirmer pour ,l'avoir testé !!!!

[cristal]

Je n'ai pas pris le temps de lire tous les messages je l'avoue mais pour les compulsions, j'ai une solution.

je remet ici une phrase que tu as écrite sur le post de Pietje,beaucoup de membres sont interressés par ta solution mais il vaut mieux que tu l'expliques sur ton post

alors si tu es d'accord,tu nous donne ta solution ??

[PommeApple]

Je n'ai pas pris le temps de lire tous les messages je l'avoue mais pour les compulsions, j'ai une solution.

je remet ici une phrase que tu as écrite sur le post de Pietje,beaucoup de membres sont interressés par ta solution mais il vaut mieux que tu l'expliques sur ton post

alors si tu es d'accord,tu nous donne ta solution ??

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Re: Sur la route,

Message PommeApple Aujourd'hui à 21:51

SHALE a écrit:Et c'est quoi ta solution????



Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler de la Programmation Neuro-Linguistique (PNL). Il y a plein de choses différentes abordées dans ce domaine mais il y une technique qui concerne les compulsions. Il faut d'abord déterminer l'état d'esprit dans lequel on se trouve avant d'avoir envie de boire. Puis ce qui donne envie de boire (la visualisation d'un verre de vin blanc posé sur ma table basse, pour ma part, par exemple). Il faut aussi faire la liste de tous les alcools que l'on aime consommer. Ensuite, il faut :
1. Se trouver dans un endroit calme

2. Fermer les yeux et visualiser l'image de l'alcool qui donne envie

3. Une sensation de désir doit alors apparaître ( salivation), surtout la contrôler !!! (en fermant la bouche pour ne pas gober le verre, mettre les mains dans les poches pour ne pas le saisir...)

4. Déterminer les submodalités de l'image (si le verre est en surbrillance ou en relief)

5. Accroître cette submodalité ( faire briller le verre comme milles soleils, ou accentuer le relief)

6. Persister jusqu'à la disparition du verre (ou bouteille). S'il y a réellement compulsion, le verre devrait exploser ou être aspiré.

7. Rouvrir les yeux. Normalement, légère sensation de sécheresse dans la bouche.

8. Refermer les yeux et tenter de revoir le verre. Si l'opération a bien été faite, on a du mal à le revisualiser (flou) et au pire, il est plat et terne, ne nous donne plus envie.

9. Pour atténuer la sécheresse buccale, visualiser un verre de boisson non alcoolisée que l'on apprécie et le boire visuellement. On peut répéter l'opération deux fois.

Voilà. Ça peut paraître un peu tirer par les cheveux mais ça fonctionne. Après ça, si l'on reconsomme, c'est uniquement parce qu'on l'a décidé (c'est ce qu'il m'est arrivé). Il faut absolument réitérer l'exercice avec tous les alcools consommés (même s'il n'y a pas compulsion pour chaque, c'est de la prévention). On peut également le faire pour toutes les autres compulsions (il faut avant tout déterminer ce qui nous pousse à agir : qu'est ce que je vois dans ma tête qui me pousse à le faire?) En général, quand il y a plusieurs images pour une seule compulsion, lorsque l'on a désactivé la première, les autres sont plus simples à éliminer. Attention, possibilité de migraines...

[PommeApple]

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Re: Sur la route,

Message PommeApple Aujourd'hui à 21:57
Ah et j'ai oublié de préciser : attention aux vices du cerveau. Si deux choses sont alliées. Par exemple, pendant mon abstinence, j'avais des envies de chocolat noir. Je me suis rendue compte que j'avais en fait envie de vin rosé. J'en consommais moins que le vin blanc mais j'avais pour habitude d'en consommer en mangeant du chocolat noir. La compulsion se trouvait dans le chocolat noir mais appelait le rosé. Bref, ça n'arrive pas souvent mais ce sont des possibilités.

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