Et si.....

Tout à fait d'accord Shale ! Mais le principal est que nous voulons nous en sortir ......... bien des années après, c'est vrai .... le mal est fait .. et beaucoup de choses sont encrées en nous .. mais nous sortons la tête de l'eau

J'ai des souvenirs de ma mère me frappant encore bien encrée en moi, et qui reviennent lorsque je ne suis pas bien ...

Mon père n'a jamais levé la main sur moi mais c'était ma mère qui se rattrapait !

Enfin .... c'est du passé !

Gros bizoux

C'est du passé, mais c'est sur ce passé que nous nous sommes construits. C'est donc important d'y travailler pour pouvoir le voir avec nos yeux d'adultes et le vivre de manière plus sereine.

C'est vrai ............


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Lu quelque part

Longtemps tu as été en moi, tu as coulé dans mon sang, des nuits, des jours de terreur, où tu m’as laissée en pleurs, je t’aimais, mais de rêves en désillusions tu m’as fais vivre dans la peur, la peur de mourir.

Je croyais vivre dans l’extase quand je t’avais en moi, mais tu n’es que menteur, baratineur, combien de fois tu m’as fais quitter le terre, pris mon air, encore aujourd’hui lorsque j’y pense, je suffoque.

Quelle puissance tu mets pour me détruire, mais maintenant, je n’ai plus envie de rire avec toi.
Il est grand temps que de ta grandeur je n’en fasse qu’un simple leurre.

Je suis loin d’être aussi forte que toi, mais je veux creuser en profondeur, pour que plus jamais tu me ramènes dans la douleur.

A mon poison

Je ne connaissais pas ce texte, il est très bien....

Je voudrais vous parler d'une femme. La plus jolie qui soit, courageuse et généreuse.
Je voudrais vous parler d'elle car aujourd'hui j'ai peur.
J'ai peur pour elle, j'ai peur pour sa santé, j'ai peur pour sa vie.
L'alcool est accroché a ses mains, comme une sangsue.
Et malgré le fait que ça fasse des années que ça dure, aujourd'hui je suis en âge et je veux pouvoir faire quelque chose pour elle.
Son rapport a l'alcool s'est agravé ces derniers temps, et nous somme dans l'impossibilité de pouvoir en parler.
La voir un verre a la main, c'est devenu quotidien et "banal" tant je vois ça depuis l'enfance
Aborder le sujet avec elle, c'est le risque de mettre cette jolie femme hors d'elle, voir ses yeux briller de colère, parce qu'elle pense qu'on la juge.
Aux yeux de tous, elle fait semblant. Elle dupe tout le monde.
Mais la vérité c'est qu'elle n'a jamais pu arrêter la cigarette sans recommencer, elle n'a jamais pu arreter l'alcool sans recommencer.
Je la vois physiquement s'épuisée, je redoute qu'elle tombe malade, mon entourage a peur qu'elle tombe et se blesse seule, sans secours...

Pourtant, je vous décris une femme qui donne au quotidien pour les autres, qui s'investit autant qu'elle le peut.
Mais le soir, quand elle rentre, c'est l'alcool qu'elle est pressée de retrouver, pas nous. C'est cette sangsue qu'elle est pressée de boire encore et encore jusqu'à l'épuisement. Elle n'est pas "disponible" sans.
La voir se cacher pour boire, la voir boire dans des tasses à café, ou diluer ce venin avec du jus pour donner l'impression de... J'ai honte parfois.
Savoir qu'elle est passée au Wisky et a la vodka, qu'elle achete ses "doses" par cubi... Que dire ?

J'ai besoin d'en parler, mais ne peux le faire nul part, parce que l'on dénigre les personnes souffrant de ça, pensant que si ils le voulaient, ils pourraient arrêter. Alors que non, je ne crois pas...

Je souhaite tellement pouvoir trouver des solutions qui me permettront de faire évoluer la situation, qui me permettront de trouver les bons mots pour qu'elle est envie de voir les soins comme essentiels.
Ne plus entendre le "Non, de toute façon je peux arrêter quand je veux, si je veux, aussi longtemps que je veux". Parce que c'est faux. Et ce genre de mensonges là, me met en colère car j'aurais envie de répondre "Ben vas-y fais le, et va voir a quoi tu va te heurter: La prise de conscience que tu n'en est pas capable. "

Je ne veux en rien l'accabler en parlant d'elle ici, je souhaite juste qu'elle guérisse. Voila ma souffrance a moi, l'inquiétude.

Je voudrais vous parler d'une femme. La plus jolie qui soit, courageuse et généreuse.
Je voudrais vous parler d'elle car aujourd'hui et depuis longtemps, elle est alcoolique

Cette femme que tu connais, j'en connais aussi plusieurs, des hommes aussi mais là, c'est un peu différent, ils ne se cachent pas pour boire, c'est plutôt à celui qui battra le triste record de verres de ricard bus à la suite...
Ces gens sont malheureux, surtout les femmes qui boivent le plus souvent seules.
C'est aussi pour ça que j'ai parlé de mon alcoolisme très vite après mon arrivée dans le village, j'ai aussi parlé du forum. Certaines m'ont posé des questions, je ne sais pas si je les ai aidées, j'espère simplement que oui, mais sans certitude. J'ai en tout cas concentré leurs interrogations sur leur consommation.
J'essaie d'en parler et d'expliquer dés que j'en ai l'occasion, sinon je ne vois pas quoi faire d'autre.....

carmin , moi aussi j'étais comme cette femme ,qui niais ,et je me disais " je peux arréter quand je veux " !!! oui il y en a beaucoup ,comme tu dis shale !!!! maintenant je fais aussi comme toi ,j'en parle ,j'en parle dés que l'on m'en donne l'occasion ! au point que les gens qui m'entourent ,sont étonnés de la facilité ,dont j'en parle MAINTENANT !!!! je n'en suis pas honteuse ,et comme tu dis shale ,SI ça peut aider !!!!!!!!!!!!!

Excusez moi, j'aurais du préciser que c'est un texte trouvé sur le net

Peu importe où tu l'as trouvé, il reflète une réalité qu'on connaît tous...Combien de malades alcooliques croisons nous tous les jours? Souvent eux même ne se disent pas encore malades alcooliques, ils sont la plus part du temps dans le déni.
Je me souviens qu'à l'époque où je buvais, je les repérais tout de suite pour pouvoir aller boire avec eux. Maintenant je les repère tout aussi vite mais je ne sais pas toujours comment les aborder. La plus part du temps une discussion s'engage quand je précise que je ne bois pas d'alcool, c'est là où je peux glisser que j'en ai tellement bu que je ne peux plus me permettre d'en ajouter...

oui ,m^me si c'est un texte ,il reproduit ,bien ,la réalité !!! tu peux nous dire de quel livre ,tu la trouvé ?????? merci

Pour ma part, mère anxio-dépressive et paranoiaque, père malade alcoolique même s'il n'en a toujours pas conscience, insécurité permanente à la maison car parents pas toujours responsables, et perte de ma soeur jumelle à 19 ans.Ma soeur faisait par ailleurs des convulsions donc stress permanent à la maison et moi énurétique jusqu'à la puberté!Pour moi c'est clair que l'on ne naît pas alcoolique, on le devient!D'ailleurs la soeur e mon père qui est infirmière et malade alcoolique aussi mais dans le déni me répond quand on évoque le problème "mais non, on boit parce qu'on aime ça" et moi ça me désespère autant de connerie!(pardonnez l'impression les z'amis ;))