lutte contre l’alcool
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Le déni
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Le déni
Le déni, c'est aussi l'expression de l'angoisse générée par la perspective des changements, souvent profonds, auxquels la personne dépendante devra immanquablement procéder. En effet, arrêter de boire, à vie, c'est briser un équilibre, un mode de vie auquel on s'est habitué socialement, psychologiquement et physiquement, souvent depuis de nombreuses années. C'est une remise en question fondamentale de soi, de ses habitudes, de ses relations avec l'entourage et avec la société, de façon générale.
Enfin, pour beaucoup de personnes dépendantes, l'alcool, au moins au début, est une " solution ", un " remède " à un certain " mal vivre " ou un " vivre autrement ". Le déni est, ici, utile au malade. C'est une façon inconsciente de protéger cette relation particulière et irrationnelle qu'il entretient avec l'alcool.
A ce titre, il faut respecter ce déni et ne pas chercher à tout prix à le briser de force. Au contraire, il faut le dépasser en suscitant un déséquilibre, une crise en quelque sorte, dans cette relation " alcool-malade " et ce dérèglement, à son tour, provoquera le changement. Il faut en outre accepter que cela puisse prendre du temps.
Pour ce faire, on peut procéder de deux manières :
La confrontation directe entre le malade et les conséquences objectives et mesurables de la consommation d'alcool, sans attribuer, mais plutôt suggérer, que ces conséquences sont le résultat de cette consommation.
Par exemple :
De la part du médecin, un problème médical (hypertension, début de cirrhose, prise de sang alarmante,..)
De la part d'un juge ou d'un policier, un accident de voiture
De la part d'un employeur, des problèmes au travail (absences injustifiées et répétées, mauvaise performance, erreurs,…)
De la part de la famille, des souffrances de l'entourage (les enfants, les amis, le conjoint, ...)
Cette façon de faire, pourtant, peut renforcer la résistance du malade et il faudra alors plutôt travailler sur les incitants aux changements, c'est-à-dire, la motivation.
Agir sur la motivation du malade par les moyens suivants :
Faire preuve d’empathie, autrement dit reconnaître la personne dépendante dans son autonomie et son individualité, en acceptant son vécu sans nécessairement l’approuver, c’est le sien, pas le vôtre.
Redonner de l’espoir – Un malade alcoolique a, très souvent, perdu tout espoir et tout amour-propre, il est important de lui faire comprendre et de lui dire qu’il en vaut la peine.
Associer la famille –
On souffre de l’alcool en famille et, c’est en famille qu’il faut en sortir.
Proposer des objectifs intermédiaires – Ne pas imposer, d’emblée, l’abstinence totale et définitive, car cela peut paraître inconcevable pour le malade, proposer, au contraire, des expérimentations de plus ou moins courte durée et en relever, après coup, et, avec lui, les bénéfices pour tous. "Un jour à la fois".
Encourager les changements positifs, en les mettant en exergue par rapport aux promesses non tenues ou aux accros, sans, toutefois, minimiser ces derniers.
Négocier, mais surtout ne pas imposer. La main de fer dans un gant de velours reste la meilleure des politiques : féliciter le malade pour ce qu’il a et fait de mieux, mais rester intransigeant quant aux conséquences de la boisson.
Dialoguer. L’alcool isole le malade sur sa planète « Alcool ». Cet isolement entraîne le malade et son entourage à ne plus communiquer ou à ne plus utiliser le même langage. Il est primordial de rétablir un dialogue franc et respectueux, pour tous. Ce dialogue peut se nouer par personnes interposées, notamment, par des membres de mouvements d’anciens buveurs qui ont vécu cet isolement et le retour à la réalité.
Enfin, pour beaucoup de personnes dépendantes, l'alcool, au moins au début, est une " solution ", un " remède " à un certain " mal vivre " ou un " vivre autrement ". Le déni est, ici, utile au malade. C'est une façon inconsciente de protéger cette relation particulière et irrationnelle qu'il entretient avec l'alcool.
A ce titre, il faut respecter ce déni et ne pas chercher à tout prix à le briser de force. Au contraire, il faut le dépasser en suscitant un déséquilibre, une crise en quelque sorte, dans cette relation " alcool-malade " et ce dérèglement, à son tour, provoquera le changement. Il faut en outre accepter que cela puisse prendre du temps.
Pour ce faire, on peut procéder de deux manières :
La confrontation directe entre le malade et les conséquences objectives et mesurables de la consommation d'alcool, sans attribuer, mais plutôt suggérer, que ces conséquences sont le résultat de cette consommation.
Par exemple :
De la part du médecin, un problème médical (hypertension, début de cirrhose, prise de sang alarmante,..)
De la part d'un juge ou d'un policier, un accident de voiture
De la part d'un employeur, des problèmes au travail (absences injustifiées et répétées, mauvaise performance, erreurs,…)
De la part de la famille, des souffrances de l'entourage (les enfants, les amis, le conjoint, ...)
Cette façon de faire, pourtant, peut renforcer la résistance du malade et il faudra alors plutôt travailler sur les incitants aux changements, c'est-à-dire, la motivation.
Agir sur la motivation du malade par les moyens suivants :
Faire preuve d’empathie, autrement dit reconnaître la personne dépendante dans son autonomie et son individualité, en acceptant son vécu sans nécessairement l’approuver, c’est le sien, pas le vôtre.
Redonner de l’espoir – Un malade alcoolique a, très souvent, perdu tout espoir et tout amour-propre, il est important de lui faire comprendre et de lui dire qu’il en vaut la peine.
Associer la famille –
On souffre de l’alcool en famille et, c’est en famille qu’il faut en sortir.
Proposer des objectifs intermédiaires – Ne pas imposer, d’emblée, l’abstinence totale et définitive, car cela peut paraître inconcevable pour le malade, proposer, au contraire, des expérimentations de plus ou moins courte durée et en relever, après coup, et, avec lui, les bénéfices pour tous. "Un jour à la fois".
Encourager les changements positifs, en les mettant en exergue par rapport aux promesses non tenues ou aux accros, sans, toutefois, minimiser ces derniers.
Négocier, mais surtout ne pas imposer. La main de fer dans un gant de velours reste la meilleure des politiques : féliciter le malade pour ce qu’il a et fait de mieux, mais rester intransigeant quant aux conséquences de la boisson.
Dialoguer. L’alcool isole le malade sur sa planète « Alcool ». Cet isolement entraîne le malade et son entourage à ne plus communiquer ou à ne plus utiliser le même langage. Il est primordial de rétablir un dialogue franc et respectueux, pour tous. Ce dialogue peut se nouer par personnes interposées, notamment, par des membres de mouvements d’anciens buveurs qui ont vécu cet isolement et le retour à la réalité.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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