Edito du 6 août

**SHALE** 6/8/2022, 09:27

Edito du 6 août

L'alcoolisme , sur un plan médical, est considéré comme un trouble du comportement. C'est une dépendance psychique et physique qui augmente, de jour en jour, le besoin d'alcool du malade alcoolique.
La dépendance à l'alcool s'installe progressivement et vient de l'action psychoactive de l'alcool. Cette dépendance est aussi favorisée par des facteurs psychologiques et physiques qui touchent le sujet. Cette dépendance est souvent associée à d'autres attitudes qui ont un effet néfaste sur l'entourage.
-anxiété, dépression, angoisse, agressivité voire même violence.
-la communication devient inexistante, le malade n'a plus d'intérêt ni pour ses proches ni pour autre chose que l'alcool.
-Des troubles de la personnalité peuvent apparaître , paranoïa, démence, hallucination.
-la vigilance du malade devient de plus en plus faible, d'où le problème d'une conduite sous alcool, les réflexes étant eux aussi touchés.
-le matin, on note des tremblements qui ne sont calmés que par la prise d'alcool.
-- Hypertrophie des glandes parotides , avec visage rouge,…
L'entourage peut avoir un rôle important à jouer dans cette maladie. Il faut amener le malade alcoolique à se soigner, non pas en lui imposant, mais en faisant en sorte que l'idée vienne de lui.
Il est donc important pour l'entourage de bien connaître la maladie alcoolique et son fonctionnement, de comprendre la dépendance et ses dégâts.
Il faut aussi accepter l'alcoolisme de la personne proche pour pouvoir dialoguer calmement avec elle. N'essayez pas de lui faire prendre conscience qu'il a un problème alcool, mais parlez-lui de vos inquiétudes, de vos angoisses. Ne lui reprochez pas son alcoolisme, ne le menacez pas, ça ne sert à rien..
Essayez de le faire parler de son ressenti, de ses souhaits, de son désir de s'en sortir ou non. Si vous voyez qu'il n'est pas prêt à s'en sortir, n'insistez pas, revenez à la charge quelque plus tard.
Encouragez le et accompagnez le dans ses démarches, même s'il doit en faire un maximum seul.
Précisez lui toutefois ce que vous acceptez à la maison et ce que vous ne tolérerez pas, que ce soit très clair et ensuite vous vous y tenez.
Faites vous aider par les centres d'alcoologie, les mouvements d'anciens buveurs, prenez toutes les informations que vous pouvez trouver. Vous pouvez laisser traîner des papiers sur cette maladie, sans lui proposer de les lire.