Vision positive et négative....

Physiquement , je suis grand 1m90 , 105 kg , 10 15 kg de trop , j'ai du mal a m"accepté , toi ma geule . Je suis plutot de nature pésimiste et triste , joyeux et pouvant tout conquérire parfois , un peut jean qui rie jean qui pleure . pas du tout confiance en moi .

physiquement je suis plutot costau , j'aime mes yeux  j'ai le dos large dans tout les sens du terme . je ne suis pas quelqu'un de banal , j'ai un regard objectif sur nos sociétées .Un enthousiasme debordant parfois , je suis quelqu'un qui réfléchie beaucoups.

dur dur  comme exercice .

Merci shale

C'est peut-être dur mais tu t'en es très bien sorti, bravo, c'est parfait ....

c'est super au contraire yves  :chek:bravo d'avoir commencé 

Bonjour.

Avec le soucis que c'est précisément le principe de la novlangue managériale dont le but est d'isoler toujours plus l'individu, de le rendre seul responsable de ses malaises.

Si tu as grandi dans l'injonction et la culpabilisation implicite, ça peut être particulièrement destructeur de se "formater" ainsi, en supprimant le vocabulaire (donc la possibilité de penser) permettant d'exprimer le malaise. Et de réfléchir à sortir de cette première étape, de ne pas rester dans les ruminations qui nous conduisaient si bien à la bouteille...

Prenez soin de vous

J'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire Rur ?? Tu peux expliquer un peu plus ?

Rur, tu parles bien du vocabulaire de management, qui ne laisse aucune place au négatif?
ex: on ne dit pas c'est nul, mais "On peut envisager une remédiation"

En gros, cette espèce de façon dégoulinante de rendre tout positif, alors
qu'il y a des nuances.
Ce qui est proche d'ailleurs de la pensée positive pratiquée stricto senso, 
qui ne laisse aucune place à l'écoute et au désarroi.

D'ailleurs ce propose Shale dans son exercice est une présentation positive,
pas un exercice de pensée positive qui serait alors quasi un exercice pour un CV
destiné à un job ou à à gommer les soucis qu'on a. 

Bonjour.

Oui, c'est bien cette dangereuse proximité que je pointais en lisant le tableau proposé par tulipe noire

Car cette pensée positive est dévoyée, tout autour de nous, pour formater les esprits et faire adhérer (aliéner) au système de la "performance individuelle".

Ça n'est pas dans cette idée que l'exercice était oroposé, je sais bien. Mais c'est en filigrane du vaste mouvement de "développement personnel" de ces dernières années. Manière de déguiser des injonctions sous un vernis bien pensant.

Décidément je suis vraiment " une pove petite nunuche simple  d'esprit",  a vouloir chercher absolument le pourquoi du comment !!!
je ne me suis pas posée la question comme ça,  ça m'a plus,  j'ai posté un point c'est tout 

Désolé, ce n'etait pas une attaque, juste une réflexion personnelle sur un (mes)usage fréquent.

Je soupçonne "ma" psy. d'être très "positive", justement...

Alors la je doit dire que ca m'explose directement les neuronnes , c'est trés intérressant .

Je pense que ce tableau va beaucoup m'aidé , pour moi . Ma façon de voir et d'analysé mon étre propre et mon développemant psychologique .Par exemple , pour faire des taches qui semblent insurmontables ou les petits soucis plus ou moins bénin de la vie personnel  . A condition de ne pas ce masqué les yeux sur un probléme grave que l'on ne peut pas minimisé dans une béatitude niaise , Maladie etc qui aurait des conséquences plus importantes a faire l'autruche . Je parle uniquement pour un développement personnel de sa vie  .

Alors la , c'est la que c'est intéressant . Je ne pensais  pas que c'était en partie voulu par la société voir instrumentalisé . Cette façon de faire passé la pillule sur les problémes de  société ou de l'entreprise , de façon a faire adhéré et soumettre quelque part la population  (moi) a la "vision" de certain bien penseurs et dirigents . Qui voudrait me faire admettre que tout va bien dans le monde de oui oui . Qui au final nous laisse dans la merd;;;  avec nos probléme de tous les jours . Et qui sont d'une compétence douteuse pour étre polie .

Lorsque l'on veut nous faire gobé pour l'entreprise , que les méthode Kaisen et autre par exemple sont bonne pour le personnel  qu'il va étre mieux etc . Peut étre un peu , mais c'est avant tout pour augmenté le rendement et les bénefices faut étre honnéte , et crée d'autre contraites pour le personnel, souvent psychologique . Perte de la personnalité , formatage mentale , l'humain ne devient qu'un numeros d'équipement . Je pourrais en dire plein d'autre des exemples dans ce genres concernant les boites .

Dans la société . La france est merveilleuse . Ouai , la france est certainement pas si mal comparé a beaucoup de pays en voie de développement . Mais pas plus que beaucoup de pays développé , exemple , au info derniérement . Ils ons refusé des personnes aux urgence d'un hopital , même avec des pathologie grave mais non mortelle . Il n'y a pas un probléme ?? dans ce merveilleux pays . A aucun moment je ne critique le personnel . je critique le systéme et dirigents le but lucratif de la chose .

Alors le tableau pour moi , ma façon de voir ma vie et pouvoir vivre tout simplement , je dit trés bien .
Le tableau pour voir comment est le monde la société ,  l'entreprise ,  pas question . Je me contente de ne pas trop regardé , ou dans n'avoir rien a faire , je n'en ai pas les moyens mentale a l'heure actuel , ni l'envie de me battre .

Le but n'est pas de crée une polémique sur telle ou telle sujet . Mais de donné des exemples face a certaines situations . Et d'établir une différence entre le positivisme pour soit même et la réalité du monde ou l'on ne peut étre que objectif et réaliste .

C'est la que je rejoint le probléme d'alcool . Qui ci , j'avais gardé cette vision positive pour moi même . Je ne serais peut étre pas devenu alcoolo de façon a me masqué ma réalité et la réalité de la planéte, ne pas mélangé les deux . Et pouvoir survivre jusqu'a maintenant en me créant un espace de décompression déstructeur .

C'est peut étre en partie ça la nuance que tu veut expliqué Rur@ du moins c'est ce que je comprend ;

Bon j'ai un max de taf pour moi , ça va le faire   les probléme du boulot cette aprés midi , c'est pas mon probléme .

Amicalement

 

OK 
Voilà ma pensée positive toute simple.  

Ma cinglée de mère perverse narcissique a bousillé ma vie, et j'ai picolé à en devenir diabétique. 

 Grâce à l'éducation d'une malade mentale, je suis devenue une femme avec une hygiène de vie équilibrée,  bien dans mes bottes. 
Soyons fous jusqu'au bout.

Mais où vous allez tous?? Pour ma part, je proposais juste une façon de vous voir de manière positive, ça  n'allait pas plus loin que votre petite personne. Si déjà, vous avez une bonne image de vous, le reste est plus facile à supporter...

Ta raison shale c'est partie loin .



je suis mort de rire , safait du bien

Amitié

C'est de l'humour Shale!!!

Durant ma période alcool : principal outil de gestion des émotions est l'alcool. Cela me va très bien si les émotions sont heureuses, je suis plus intense, je fais plus de blagues folles, je cherche à m'amuser, je suis plutôt drôle. Par contre, si les émotions sont négatives, attention, je suis un viel ours bourru et je peux être méchant par la parole. Pas fréquentable, laissez-le seul...

Abstinent : Je reste dans l'humour, mais je ne me mets plus à risque pour faire rire (physiquement et psychologiquement). Et pour les émotions négatives, après 4 ans d'abstinence, je suis toujours en mode apprentissage et pratique hihi. Je suis m'emporte moins rapidement, suis plus patient, j'utilise mes outils que me font du bien (les activités en nature) et la parole le plus possible, quand j'y suis prêt.

Tu parles de notre petite personne,  oui!!! Cependant pas mal  de personnes ont eu leur vie de fracturée,  ou se sont suicidées à cause de ce genre de parents. 
Alors, je préfère être positive,  et avec du recul  " presque en sourire ".

Je ne sais pas si on peut vraiment se remettre du mal que peut faire un ou une PN. Passer par l'alcool offre un plus, comme nous sommes obligés la plupart du temps de faire un gros travail sur nous même, c'est sans doute une aide...

SHALE a écrit:Mais où vous allez tous?? Pour ma part, je proposais juste une façon de vous voir de manière positive, ça  n'allait pas plus loin que votre petite personne. Si déjà, vous avez une bonne image de vous, le reste est plus facile à supporter...

Bonjour.

Désolé, j'ai fait dévier le sujet en réagissant à l'image proposée sans malice par tulipe noire. Et en relisant calmement j'ai le même "rejet" qu'à la première lecture. Non que l'idée de reformuler positivement ses pensées soit nuisible en soi, mais comme je l'ai écrit ça rejoint l'injonction à "être responsable par soi-même de son bonheur individuel" qui est largement répandue dans le "management" (asservissement). Ce qui me fait grimper aux rideaux, comme les "Pour votre sécurité" qui fleurissent pour justifier le décervelage et la privation de libre arbitre.

En allant un peu plus loin, c'est évidemment un effet direct de mon "formatage" qui me fait rejeter si fort la formulation de cette innocente liste de conseils :

"Pensez positif" (c'est un ordre) puis "Ne dites pas" (et une interdiction)...

J'y entend instantanément une injonction à ne pas exprimer mes ressentis (négatifs) et à me fondre "de bon gré" dans un format socialement acceptable, un positivisme qui serait une norme tacite tombée d'on ne sait où. Comme un écho à ce dévastateur "Tu ne vas pas t'apitoyer sur ton sort" qui m'a fait garder par devers moi toutes les souffrances traversées, depuis tout petit. Sans pleurer (évacuer) car "Tu ne vas pas me faire honte".

Comme tu l'écris je ne sais pas non plus si on peut se remettre du mal... J'espère qu'il y a moyen de se retaper un peu, quand même, de s'apaiser.

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Je ne sais pas me voir positivement, je ne l'ai pas appris. Malgré tout, à force de boulot, je commence à sortir de la seule réaction épidermique, à sentir les conditionnements à l'œuvre et à prendre un peu de recul, à posteriori déjà et de plus en plus "rapidement" après l'expression de la réaction primaire. Me reste à le faire savoir à mes tripes, qui sont encore mon unique baromètre

Je progresse, donc, même si c'est encore douloureux.

Prenez soin de vous

Je comprends très bien ton ressenti , Rhur, tu as encore un gros travail à faire pour réussir à devenir plus serein et plus "positif"....
Mais c'est impressionnant de voir comment tu avances et la lucidité que tu as sur toi...Bonne journée...

rur@lcoolique a écrit:

Comme tu l'écris je ne sais pas non plus si on peut se remettre du mal... J'espère qu'il y a moyen de se retaper un peu, quand même, de s'apaiser.

Bonjour Ruralcoolique :-)

Je ne sais pas si ça pourrait t'aider ce que je vais te partager là, mais lors de ma cure, lors d'un atelier en groupe sur le thème de la famille, un intervenant avait abordé ce sujet, le fait d'avoir été abimé par ses parents. Il parlait de parents non conscients d'abimer psychologiquement leur enfant. Ils disaient que, comme MA abimé et conscient de l'avoir été, les seules personnes à qui on fait le plus de mal en nourrissant de la rancune vis à vis ces parents c'est nous même. Ils disait que ces parents inadéquats ont fait ce qu'ils pouvaient faire, qu'ils avaient probablement reproduit ce qu'ils avaient eu comme modèle. Il disait qu'à partir du moment où on accepte cela, cela peut nous aider. Cet intervenant ne parlait pas de parent qui abimaient consciemment leur enfant.

Je te lis, je lis Tulipe, et je constate que j'ai eu de la chance d'avoir eu des parents aimants et qui s'efforce de l'être.

Bon courage à toi, et surtout, bravo à toi pour tout ce travail que tu fais pour te libérer.

Merci "cousin".

Dans mon cas, ma mère est malade, ça ne fait plus aucun doute, et son couple est toxique. Depuis 15 mois que le diagnostique est posé, je le vois très clairement à chaque fois que je suis en leur présence. Je ne juge pas de son intentionnalité de détruire et d'asservir, elle ne peut pas faire autrement. C'est un fait.
 
Ce n'est pas non plus la rancune qui me bloque, pas plus que l'espoir de la sauver (qui est une réaction courante chez les enfants victimes). La colère est passée, aussi, il n'y a que moi qu'elle touchait.

Mon problème ce sont les fonctionnements pathologiques que l'éducation (?) qu'elle m'a donnée a mis en place chez moi, depuis mes premiers jours jusqu'à ce que je quitte le foyer. Longtemps ils ont été ma normalité (n'ayant rien connu d'autre). Ils sont incrustés.

J'ai connu 10 ans sans, grâce à mon épouse, mais depuis que ma collègue triadique les a réactivés (ce qui m'a bien "aidé" à plonger) ils sont actifs malgré moi. Malgré la sortie de l'alcool (plus de trois ans déjà). Malgré l'hypnose et tout le travail que j'ai pu faire jusque là.

J'ai beaucoup accepté, intellectuellement, mais il y a des processus qui semblent bloqués. Des deuils nombreux à faire mais une impossibilité maladive à libérer les émotions pour qu'elles remplissent leur mission et disparaissent, comme elles le devraient. J'attends mercredi prochain avec impatience, je verrai le psychiatre pour la première fois et c'est précisément ce point qui est à l'origine de notre rendez-vous (pris par "ma" psy du CMP, qui ne me croit pas).

Pour revenir au sujet, voir le positif ne m'est d'aucun secours puisqu'il m'a toujours été imposé de ne pas montrer de "faiblesse" et de me satisfaire de mon sort, enviable, forcément, ingrat que je suis. Surtout, de ne pas écouter, de ne pas croire ce que mon corps me disait : "Mais non, qu'est-ce que tu vas imaginer ?...".

C'est ainsi que je ne tire aucune fierté de mon arrêt puisque "C'était bien le moins que [je] pouvais faire !" comme me le rappelle "sa" voix qui parle en moi #conditionnement Nier le négatif pour voir le positif est forcément vain, toxique, car sans un contrepoids dans la balance, il n'y a pas de jugement serein. Sans objectivité possible il n'y a que des croyances. Et ce sont précisément des croyances qui me minent.

Je te lis ruralcoolique et je sens que (si tu as la chance d'être bien accompagné par cette ressource psy) cela va fonctionner. Tu es toi même une ressource importante en psy et on le constate à te lire. C'est une chance que tu sois si lucide et que tu aies toute cette compréhension. Tu vas y arriver à dénouer ces noeuds et faire s'exprimer ces émotions.

Bon rdv à toi mercredi prochain !

Ces nœuds!!!  c'est un dilemme de se réveiller et de se rendre compte qu'on c'est fait manipuler,  en plus avec jouissances,  de jouer de nos angoisses,  nos peurs, de promesses non tenues, de mensonges...
Ces mots que tu as en mémoire,  penses bien qu'ils ont raisonnés de la même façon,  même son de cloche que toi Rure Sauf que le " mais non vous n'avez pas faim, qu'est ce que vous vous imaginez",  j'ai dit stop,  je creve de faim, et je mange avec ou sans votre accord. 
Alors pour ma part,  je l'ai tranché ce noeud. Je n'ai plus supporté  de me retenir,  de faire bonne figure, de me taire, de subir. Je lui ai collé un procès de son vivant,  et là,  elle a commencé à daigner comprendre que la ligne rouge était franchie. 
Et ma cinglée,  me rabaisse aux yeux de ma fille,  heureusement elle n'est pas dupe.
Alors,  oui j'ai décidé d'être positive,  de voir QUE les bons côtés,  de vivre heureuse, sans cette dingue. 
D'arrêter de traîner ce boulet du passé,  qui vous mine. 
Ma seule angoisse, si s'en est une , ne pas sourire le jour où je verrai son cercueil s'enfoncer dans sa tombe. 
Je dois être dingue !!!
Bon rendez-vous,  j'espère qu'elle va t'aider