lutte contre l’alcool
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 64 utilisateurs en ligne :: 3 Enregistrés, 0 Invisible et 61 Invités Abibou, nicole84, rur@lcoolique
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 265 le 11/6/2012, 17:08
Problématique de l'entourage du malade alcoolique
Page 1 sur 1
Problématique de l'entourage du malade alcoolique
L'entourage du malade alcoolique ne comprend pas souvent ce qui se passe. Il vit dans la honte de ce proche qui boit, qui fait n'importe quoi quand il est ivre, qui est souvent ingérable. Pour l'entourage, l'alcoolisme est encore fréquemment un vice, une tare….L'entourage a aussi honte que le malade alcoolique. Pour la famille, on ne parle pas alcool à l'extérieur de la maison, tout reste bien caché au sein de la famille. Face à ce malade, l'entourage ne sait que faire. Il essaie toutes les solutions qui lui viennent à l'esprit: le traiter comme un malade, comme un irresponsable, se mettre en colère, pleurer, crier, lui taper dessus, mais rien ne marche…..
Le plus gros manque de l'entourage c'est de ne pas connaître les processus de la maladie alcoolique, en voulant aider, il fait donc souvent le contraire de ce qu'il faudrait faire.
Quand le malade alcoolique réussit à partir en cure, là, l'entourage se trouve devant une coupure énorme, coupure qu'il n'a pas toujours vu venir….
De plus il n'est absolument pas au courant de ce qui se passe en cure, il n'est pas convié pour rencontrer l'équipe qui s'occupe du malade alcoolique, il compte pour du beurre, pendant la cure, il n'existe pas. Il ne peut même pas téléphoner, la plupart du temps, il faut qu'il attende que le malade puisse appeler de lui-même.
S'il réussit à joindre un responsable au bout du fil, on ne lui dit rien sur l'état du malade alcoolique, va-t-il mieux, comment vit-il ce sevrage…On n'a pas de réponses à vous donner, tout va bien, ce sont les seules paroles que vous aurez dans le meilleur des cas.
L'entourage peut trouver de l'aide, il y a de plus en plus de MAB, mouvement d'anciens alcooliques qui font des réunions aussi pour les proches. C'est une bonne solution, ils se retrouvent entre personnes vivant la même problématique, ils peuvent s'entraider et se renseigner mutuellement. C'est sans doute la meilleure solution qui existe.
Il y a aussi le retour de la cure qui est difficile, le malade ayant arrêté l'alcool a souvent beaucoup changé, sans que vous puissiez vous en rendre compte. Là aussi, il faut de l'aide et les MAB peuvent apporter du soutien.
Comme on peut le voir, il y a peu de soutien pour les familles de malades alcooliques, à part se regrouper, mais encore faut-il oser en parler, il n'y a pas 36 solutions. Sur internet, on trouve de plus en plus de groupes de famille, c'est aussi une bonne alternative pour comprendre ce que vit le malade alcoolique.
Le plus gros manque de l'entourage c'est de ne pas connaître les processus de la maladie alcoolique, en voulant aider, il fait donc souvent le contraire de ce qu'il faudrait faire.
Quand le malade alcoolique réussit à partir en cure, là, l'entourage se trouve devant une coupure énorme, coupure qu'il n'a pas toujours vu venir….
De plus il n'est absolument pas au courant de ce qui se passe en cure, il n'est pas convié pour rencontrer l'équipe qui s'occupe du malade alcoolique, il compte pour du beurre, pendant la cure, il n'existe pas. Il ne peut même pas téléphoner, la plupart du temps, il faut qu'il attende que le malade puisse appeler de lui-même.
S'il réussit à joindre un responsable au bout du fil, on ne lui dit rien sur l'état du malade alcoolique, va-t-il mieux, comment vit-il ce sevrage…On n'a pas de réponses à vous donner, tout va bien, ce sont les seules paroles que vous aurez dans le meilleur des cas.
L'entourage peut trouver de l'aide, il y a de plus en plus de MAB, mouvement d'anciens alcooliques qui font des réunions aussi pour les proches. C'est une bonne solution, ils se retrouvent entre personnes vivant la même problématique, ils peuvent s'entraider et se renseigner mutuellement. C'est sans doute la meilleure solution qui existe.
Il y a aussi le retour de la cure qui est difficile, le malade ayant arrêté l'alcool a souvent beaucoup changé, sans que vous puissiez vous en rendre compte. Là aussi, il faut de l'aide et les MAB peuvent apporter du soutien.
Comme on peut le voir, il y a peu de soutien pour les familles de malades alcooliques, à part se regrouper, mais encore faut-il oser en parler, il n'y a pas 36 solutions. Sur internet, on trouve de plus en plus de groupes de famille, c'est aussi une bonne alternative pour comprendre ce que vit le malade alcoolique.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|