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Idées reçues sur l'alcool, vraies ou fausses.

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Idées reçues sur l'alcool, vraies ou fausses. Empty Idées reçues sur l'alcool, vraies ou fausses.

Message  SHALE 26/1/2017, 22:01

Idées reçues sur l'alcool
Il y a bon nombre d'idées reçues sur l'alcool, son mode de consommation et ses effets.
Vrai ou faux ? Passage en revue :
 
L'alcool désaltère
Vrai/Faux : il faut nuancer. Passé le premier effet de satisfaction, l'alcool au contraire déshydrate, notamment en faisant uriner davantage. C'est d'ailleurs cette déshydratation qui provoque l'effet "gueule de bois" après excès.
 
L'alcool donne des forces
Faux. L'alcool provoque dans un premier temps une sensation d'euphorie qui donne une sensation de force. L'épuisement à l'effort est au contraire très rapide, voire dangereux.
 
L'alcool réchauffe
Faux. La sensation de chaleur est due à la dilatation des vaisseaux sous la peau. La chaleur est juste « détournée » de l’intérieur du corps vers les zones superficielles. En réalité, la température du corps s'abaisse d'un demi degré par fraction de 50 g d'alcool absorbé. La sensation de chaleur peut donc masquer un abaissement de température et entraîner des problèmes graves par temps froid.
 
Dilué dans l'eau, l'alcool est moins toxique
Faux. Mélanger de l'alcool à de l'eau peut en modifier le goût et en faciliter l'ingestion, mais ne change pas la quantité d'alcool absorbée. Ceci est aussi vrai avec n’importe quel autre liquide diluant !
 
L'alcool donne de meilleurs réflexes
Faux. Dès les premières prises d'alcool, les capacités de réaction sont altérées. Avec une alcoolémie de 0,80 g/l la distance de freinage d'un véhicule roulant à 100 km/h est augmentée de 14 mètres. De plus, l'inadaptation des gestes et les troubles de la vision peuvent être sources d'accidents graves, tant sur la route que dans la vie de tous les jours.
 
L'alcool ne fait pas grossir
Faux ! L'alcool apporte 7 calories par gramme. Il y a environ 100 calories dans un verre de vin. Les calories apportées par l’alcool sont utilisées par l’organisme en premier. L’organisme stockera donc plus volontiers les graisses apportées par l’alimentation. L’alcool fait donc bien plus grossir que l’eau qui ne contient aucune calorie !
 
L'exercice accélère l'élimination de l'alcool
Faux ! Ni le froid, ni l'effort n'accélèrent l'élimination de l'alcool. En revanche, l'élimination varie fortement selon les individus (corpulence, taille, sexe, facteurs génétiques,…)
 
Les hommes supportent mieux l'alcool que les femmes
Vrai/Faux. C'est en partie vrai, mais il faut nuancer. Pour une même quantité d'alcool, l'alcoolémie varie selon les individus, quel que soit leur sexe. Plusieurs facteurs interviennent dont l'accoutumance, la vitesse d'élimination du foie, le poids, la prise de médicaments, l'absorption d'aliments, et… le genre.
Physiquement, les hommes sont mieux « armés » face à une consommation d’alcool. Ceci dit, hommes ou femmes, l'imprégnation alcoolique est une réaction personnelle qui influence dans tous les cas le comportement.
 
Boire une bière ou du bon vin, ce n’est pas boire de l’alcool !
Entièrement faux ! Ce n’est pas parce qu’une boisson paraît moins forte en alcool à la consommation qu’elle n’en contient pas ! La quantité d’alcool, pour un verre standard de whisky ou pour une bière, est la même. Ce n’est pas la concentration en alcool de la boisson ingérée qui joue, mais bien la quantité d’alcool pur par verre qui est identique. Pour preuve, les consommations suivantes sont strictement équivalentes sur le point de l’alcoolémie.
 
Ne jamais être ivre est la preuve que l'on tient bien l'alcool ?
Faux. L’ivresse est l’effet le plus visible au premier abord trahissant une surconsommation d’alcool. Pour autant, ce n’est qu’un des effets provoqués par l’alcool. Même en absence d’ivresse, trop d’alcool engendrera des effets néfastes sur l’organisme : atteintes de l’appareil digestif, du système nerveux ou cardiovasculaire. Que l'on soit ivre ou non, pour de trop grandes quantités d’alcool, aucun organisme ne « tient » l’alcool.
Ne plus ressentir l'ivresse en consommant de l'alcool signifie une tolérance vis-à-vis du produit. Le cerveau s'est accoutumé à l'alcool. Il se maintient dans un équilibre précaire stabilisé uniquement par la prise régulière et de plus en plus importante d'alcool. Cela correspond souvent à l'entrée dans la problématique de la dépendance.
 
L’alcool, ce n’est pas une drogue
Faux. L’alcool entraîne des dégâts sociaux, professionnels et personnels. De plus, on ne peut plus s’en passer dès lors que l’on est alcoolodépendant. Une drogue est un composé qui engendre une dépendance compulsive chez son consommateur. L’alcool, même banalisé, est une drogue à part entière.
 
 
Ce qui est vrai et qu'il faut savoir
Après avoir bu, l'alcoolémie augmente rapidement. On peut la quantifier par prélèvement sanguin ou alcotest. Elle atteint son maximum au bout d'une heure si la boisson est prise au cours d'un repas, une demi-heure si on est à jeûn. L'élimination de l'alcool est ensuite beaucoup plus longue : chaque heure voit l'alcoolémie baisser d'environ 0,15 g/l.
 
Attention !
Certains médicaments ou l’alimentation peuvent modifier la cinétique d’absorption de l’alcool. C’est le cas des édulcorants qui augmentent la vitesse d’absorption de l’alcool de près de 40%. L’alcoolémie maximale sera donc plus vite atteinte et il faut prendre ses précautions en conséquence.
Le goût de la boisson ne traduit pas toujours son degré d’alcool ! Les « nouvelles » boissons très sucrées (premix, alcopops) masquent facilement le goût de l'alcool. Chez certains buveurs, cela peut faciliter l’abus : même si on a l’impression d’avoir moins consommé, ce n’est pourtant pas le cas !
Un verre de vin, un verre de bière, un apéritif ou un digestif fait monter en moyenne l'alcoolémie de 0,20 g/l chez un homme de 70 kg, et de 0,33 g/l chez une femme de 50 kg.

Vous avez peut-être d'autres idées d'idées reçues et aussi une idée des dégâts qu'elles peuvent engendrer...
SHALE
SHALE
Admin

Féminin 01/01/2009

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