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"La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
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"La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Hello à tous, abstinents, dépendants, et tous ceux qui sont confrontés à l'alcool directement ou indirectement
Voilà, je mets en titre, et littéralement, les mots d'une personne qui m'est proche et qui n'arrive pas à décrocher de l'alcool.
Pour plusieurs raisons : je pense que ce n'est pas la seule personne à avoir ce genre de pensées et que nous avons tous besoin de partager (malgré la pudeur et la honte), de témoigner, alors que la détresse et l'abattement semble nous terrasser.
Sur ce forum, je sais qu'il y a une multitude de témoignages. Autant positifs que négatifs. Ce fofo m'a tellement aidé à sortir de mon auto destruction ! que je compte sur vous...
J'aimerais que vous partagiez sur ce fil ce sentiment que vous avez eu un jour de n'être capable de rien, juste de boire, et cette étincelle plus tard qui vous a permis de lutter contre cette partie de vous qui vous faisait tellement souffrir. J'en demande beaucoup et vous allez surement avoir le sentiment que pfffff ça n'en vaut pas la peine !
Perso, je le redis, un matin j'allais au travail, j'avais bu la veille, j'avais peur d'un contrôle routier pendant mes 35 kms de route. Je sais que je sentais l'alcool encore. Et je me suis mis une claque. Je n'arrêtais pas de me dire à voix haute : "tu ne mérites pas ça !" j'ai eu peur de moi et de ce que je risquais de devenir. Moche, liquide, gonflée, incapable de gérer mes enfants, mon taff, ma vie amoureuse. En fait j'ai eu l'image d'une zombie ! j'ai eu la peur de ma vie et de la mort que j'étais en train de lui fabriquer. Bien plus forte que la peur de me passer d'un produit qui aide "à oublier".
Vous voulez bien parler de votre déclic ? de ce qui fait que vous êtes passé de la passivité à la réactivité ?
D'avance merci
Voilà, je mets en titre, et littéralement, les mots d'une personne qui m'est proche et qui n'arrive pas à décrocher de l'alcool.
Pour plusieurs raisons : je pense que ce n'est pas la seule personne à avoir ce genre de pensées et que nous avons tous besoin de partager (malgré la pudeur et la honte), de témoigner, alors que la détresse et l'abattement semble nous terrasser.
Sur ce forum, je sais qu'il y a une multitude de témoignages. Autant positifs que négatifs. Ce fofo m'a tellement aidé à sortir de mon auto destruction ! que je compte sur vous...
J'aimerais que vous partagiez sur ce fil ce sentiment que vous avez eu un jour de n'être capable de rien, juste de boire, et cette étincelle plus tard qui vous a permis de lutter contre cette partie de vous qui vous faisait tellement souffrir. J'en demande beaucoup et vous allez surement avoir le sentiment que pfffff ça n'en vaut pas la peine !
Perso, je le redis, un matin j'allais au travail, j'avais bu la veille, j'avais peur d'un contrôle routier pendant mes 35 kms de route. Je sais que je sentais l'alcool encore. Et je me suis mis une claque. Je n'arrêtais pas de me dire à voix haute : "tu ne mérites pas ça !" j'ai eu peur de moi et de ce que je risquais de devenir. Moche, liquide, gonflée, incapable de gérer mes enfants, mon taff, ma vie amoureuse. En fait j'ai eu l'image d'une zombie ! j'ai eu la peur de ma vie et de la mort que j'étais en train de lui fabriquer. Bien plus forte que la peur de me passer d'un produit qui aide "à oublier".
Vous voulez bien parler de votre déclic ? de ce qui fait que vous êtes passé de la passivité à la réactivité ?
D'avance merci
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Je veux bien parler de mon déclic, en fait c'est plutôt un choix que j'ai été amenée à faire par moi même et pour moi même.
J'étais alcoolique dépendante au dernier niveau, je buvais tout et n'importe quoi, il me fallait de l'alcool, il n'y a que ça qui importait dans ma vie. Au bout du troisième coma alcoolique, un médecin m'a dit que là, il fallait que je sois au courant, mais que , à ce rythme là, j'en avais encore pour 6 mois à vivre ou au mieux un an, mais pas plus....
Alors là, ça m'a flanqué une claque, car on a beau se dire qu'on va en crever, on n'y croit pas vraiment, on se rassure avec un tel papy qui à 90 ans buvait son litre de gnole par jour, j'en passe et des meilleurs. Je savais aussi que physiquement j'étais devenue horrible alors que je n'étais plutôt pas mal avant. Là, j'avais pris plus de 20 kg, j'étais bouffie et rouge, j'avais perdu des cheveux, bref le portrait type de l'alcoolique.
J'ai néanmoins hésité, c'était tellement dur de prendre la décision d'arrêter l'alcool que je ne pensais pas ça possible de toute façon et que tant pis si j'en mourais.
le lendemain au réveil, un peu plus lucide, je me suis dit que j'allais appeler un alcoologue, le seul de ma ville, et que s'il pouvait me prendre aujourd'hui, je me faisais soigner, sinon je continuais à boire.
Coup de chance, il a pu me prendre dans la journée, entre deux patients, a-t-il senti l'urgence, peut-être.
Il m'a examinée et m'a aussi confirmé ma faible espérance de vie en regardant mes examens médicaux, sanguins et autres.
Il ne m'a pas laissé le choix, il m'a dit il vous faut une cure , il a sortit une liste de centre de cure et il m'a dit je pense que celui-ci serait tout à fait adapter pour vous! C'était le SHALE à St Xance près de la Rochelle.
J'ai appelé dans la foulée, et j'ai eu quelqu'un d'extraordinairement gentil, qui m'a parlé de ma maladie. Ah bon, j'étais malade, je n'étais pas une horrible pocharde ? Elle m'a expliqué le maladie alcoolique, vite fait et m'a dit, il y a une place dans 4 semaines. Il vous faut appeler tous les vendredi pour confirmer. Ce que j'ai fait et pourtant c'est le genre de choses que j'oubliais facilement.
J'ai donc fait ma cure au SHALE. ce n'était pas le club Med, loin de là, mais les professionnels sont d'une efficacité incroyable.
Je suis sortie au bout d'un mois complètement hors alcool, et ça fait 17 ans que je n'ai pas pris un verre ni même eu une pensée alcool.
Voilà , s'il y a des questions je préciserai des choses, pas de problème.
J'étais alcoolique dépendante au dernier niveau, je buvais tout et n'importe quoi, il me fallait de l'alcool, il n'y a que ça qui importait dans ma vie. Au bout du troisième coma alcoolique, un médecin m'a dit que là, il fallait que je sois au courant, mais que , à ce rythme là, j'en avais encore pour 6 mois à vivre ou au mieux un an, mais pas plus....
Alors là, ça m'a flanqué une claque, car on a beau se dire qu'on va en crever, on n'y croit pas vraiment, on se rassure avec un tel papy qui à 90 ans buvait son litre de gnole par jour, j'en passe et des meilleurs. Je savais aussi que physiquement j'étais devenue horrible alors que je n'étais plutôt pas mal avant. Là, j'avais pris plus de 20 kg, j'étais bouffie et rouge, j'avais perdu des cheveux, bref le portrait type de l'alcoolique.
J'ai néanmoins hésité, c'était tellement dur de prendre la décision d'arrêter l'alcool que je ne pensais pas ça possible de toute façon et que tant pis si j'en mourais.
le lendemain au réveil, un peu plus lucide, je me suis dit que j'allais appeler un alcoologue, le seul de ma ville, et que s'il pouvait me prendre aujourd'hui, je me faisais soigner, sinon je continuais à boire.
Coup de chance, il a pu me prendre dans la journée, entre deux patients, a-t-il senti l'urgence, peut-être.
Il m'a examinée et m'a aussi confirmé ma faible espérance de vie en regardant mes examens médicaux, sanguins et autres.
Il ne m'a pas laissé le choix, il m'a dit il vous faut une cure , il a sortit une liste de centre de cure et il m'a dit je pense que celui-ci serait tout à fait adapter pour vous! C'était le SHALE à St Xance près de la Rochelle.
J'ai appelé dans la foulée, et j'ai eu quelqu'un d'extraordinairement gentil, qui m'a parlé de ma maladie. Ah bon, j'étais malade, je n'étais pas une horrible pocharde ? Elle m'a expliqué le maladie alcoolique, vite fait et m'a dit, il y a une place dans 4 semaines. Il vous faut appeler tous les vendredi pour confirmer. Ce que j'ai fait et pourtant c'est le genre de choses que j'oubliais facilement.
J'ai donc fait ma cure au SHALE. ce n'était pas le club Med, loin de là, mais les professionnels sont d'une efficacité incroyable.
Je suis sortie au bout d'un mois complètement hors alcool, et ça fait 17 ans que je n'ai pas pris un verre ni même eu une pensée alcool.
Voilà , s'il y a des questions je préciserai des choses, pas de problème.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Bonjour
en ce qui me concerne le déclic a été lié à une TS ratée.
J'en suis arrivé à cet extrémité quand je me suis rendu compte que toutes mes journées tournaient autour du mot ALCOOL à boire en cachette et quand je me suis rendu compte qu'il fallait que je boive dès le matin pour pouvoir affronter ma journée de boulot.
Cette TS n'a pas été préméditée. Un matin je suis parti bosser puis à mi parcours ai fait demi tour en sachant que je serai seul à la maison toute la journée. J'ai fait sauter le cadenas qui renfermait les bouteilles d'alcool , me suis enfilé d'une traite un bouteille de whisky en ingurgitant une boite de médocs puissants que prenait mon épouse. Puis je me suis allongé.
Mais à 18h , ma femme est rentrée et m'a trouvé comateux mais vivant! S'en ai suivi urgences puis clinique neuro psy et post cure dans la foulée. C'était en novembre 2004 et depuis, plus une goutte.
Je pense que c'est cette mort qui s'est refusée à moi qui a été ce déclic car je me suis juré alors de redémarrer une nouvelle vie. Cette mort, d'ailleurs, a essayé de me rattraper à plusieurs reprises mais cette nouvelle vie d'abstinent m'a permis à chaque fois de la repousser et j'espère qu'elle sera encore bien lointaine!
en ce qui me concerne le déclic a été lié à une TS ratée.
J'en suis arrivé à cet extrémité quand je me suis rendu compte que toutes mes journées tournaient autour du mot ALCOOL à boire en cachette et quand je me suis rendu compte qu'il fallait que je boive dès le matin pour pouvoir affronter ma journée de boulot.
Cette TS n'a pas été préméditée. Un matin je suis parti bosser puis à mi parcours ai fait demi tour en sachant que je serai seul à la maison toute la journée. J'ai fait sauter le cadenas qui renfermait les bouteilles d'alcool , me suis enfilé d'une traite un bouteille de whisky en ingurgitant une boite de médocs puissants que prenait mon épouse. Puis je me suis allongé.
Mais à 18h , ma femme est rentrée et m'a trouvé comateux mais vivant! S'en ai suivi urgences puis clinique neuro psy et post cure dans la foulée. C'était en novembre 2004 et depuis, plus une goutte.
Je pense que c'est cette mort qui s'est refusée à moi qui a été ce déclic car je me suis juré alors de redémarrer une nouvelle vie. Cette mort, d'ailleurs, a essayé de me rattraper à plusieurs reprises mais cette nouvelle vie d'abstinent m'a permis à chaque fois de la repousser et j'espère qu'elle sera encore bien lointaine!
pascal1- Super Tchatcheur
- 03/03/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Mon déclic, je l'ai eu en 2007 alors que je buvais depuis un peu plus de 7 ans. Après une séparation, je me suis retrouvée seule chez moi et là c'est vraiment devenu n'importe quoi : je buvais 1,5L de vin chaque soir, il n'y avais plus aucune soirée où j'étais sobre, et j'avais peur moi aussi de me passer de cette béquille.
Seulement à ce train-là, je savais que ma santé allait en prendre un coup, et un jour j'ai arrêté de vouloir fermer les yeux, j'ai regardé sur Internet les nombreux dégâts que fait l'alcool et j'ai pris peur. Dans la foulée j'ai trouvé Onsaide où j'ai appris beaucoup, j'ai notamment appris qu'il existait des cures où on pouvait arrêter de boire avec un suivi médical et psychologique, c'est exactement ce qu'il me fallait! Alors je suis rentrée en cure et tout s'est très bien passé
L'an dernier j'ai rechuté, et c'est la peur de me retrouver au même point qu'en 2007 qui m'a décidée à refaire une cure, où je suis encore actuellement pour quelques semaines... toujours pour les mêmes raisons : préserver ma santé physique et mentale.
Seulement à ce train-là, je savais que ma santé allait en prendre un coup, et un jour j'ai arrêté de vouloir fermer les yeux, j'ai regardé sur Internet les nombreux dégâts que fait l'alcool et j'ai pris peur. Dans la foulée j'ai trouvé Onsaide où j'ai appris beaucoup, j'ai notamment appris qu'il existait des cures où on pouvait arrêter de boire avec un suivi médical et psychologique, c'est exactement ce qu'il me fallait! Alors je suis rentrée en cure et tout s'est très bien passé
L'an dernier j'ai rechuté, et c'est la peur de me retrouver au même point qu'en 2007 qui m'a décidée à refaire une cure, où je suis encore actuellement pour quelques semaines... toujours pour les mêmes raisons : préserver ma santé physique et mentale.
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Bonjour,
Après plus ou moins deux ans d'alcool et en dernier lieu d'alcool et de tranquillisants, je me détestais, je supportais plus cette image que me renvoyait le miroir, je ne supportais plus ce que je faisais de ma vie, ou ce que je n'en faisais pas. L'alcool dictait quasi quotidiennement mes journées pour être "à peu près"....
Un choix, ou j'en finis, ou je décide de tout arrêter....
J'ai choisi la deuxième "solution"!
Oser franchir ce cap, et se reprendre en mains, oser vivre et ne plus survivre, oser agir et ne plus subir!
Après un sevrage à la maison; j'ai eu la main heureuse en connaissant onsaide; et là, ma vie à continuer à changer... en mieux, en beaucoup mieux!
Le mot vivre a tout son sens aujourd'hui et encore plus demain !!
Après plus ou moins deux ans d'alcool et en dernier lieu d'alcool et de tranquillisants, je me détestais, je supportais plus cette image que me renvoyait le miroir, je ne supportais plus ce que je faisais de ma vie, ou ce que je n'en faisais pas. L'alcool dictait quasi quotidiennement mes journées pour être "à peu près"....
Un choix, ou j'en finis, ou je décide de tout arrêter....
J'ai choisi la deuxième "solution"!
Oser franchir ce cap, et se reprendre en mains, oser vivre et ne plus survivre, oser agir et ne plus subir!
Après un sevrage à la maison; j'ai eu la main heureuse en connaissant onsaide; et là, ma vie à continuer à changer... en mieux, en beaucoup mieux!
Le mot vivre a tout son sens aujourd'hui et encore plus demain !!
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Merci Shale
Il n'y a pas de vain combat, et il faut être conscient que partager, témoigner, se dénuder (virtuellement ) peut AIDER !
Alors, si vous vous connectez, c'est que vous avez qlq chose à dire. Ce fil est là pour ça. Parce que cette personne a besoin de vous lire mais est incapable encore à ce jour de s'intéresser à vous. C'est comme un "recentrage". D'abord on reçoit. Ensuite on donne.
C'est ainsi que je perçois la guérison de tous nos maux. Car derrière l'alcool, le plus dur est la face cachée de l'iceberg.
J'ai écrit il y a encore peu à Sanka (la petite courageuse Sophie) que j'avais encore peur. Oui, j'ai peur. D'être trahie, de faire face au mensonge, à la solitude, à ce qui m'a amenée à boire un soir seule en cachant ma bouteille de vin blanc... Mon fils m'a vue. Ses mots ont été terribles. Il y a encore la peur. Car le "maman t'a bu ?" reste et marque. Oui, j'ai bu. Oui, je suis saoule. Oui, je ne peux pas m'occuper de vous, et encore moins de moi. Peu importe que la dernière fois date maintenant de presque trois ans.
Mon grand gaillard me dit que c'est ma vie privée. Il est mitigé entre faire confiance et se protéger de moi et des états dans lesquels il m'a vu.
J'ai fait du mal. A moi. Et à autrui. Et si je me fais du mal. Autrui le fera. Ainsi va la vie.
Je vais boire un café chez un ami. Il ne m'a jamais jugée. Tout au long de ces années. Et pourtant je l'ai traité de tous les noms....
Pfiouuuuuuu
Il n'y a pas de vain combat, et il faut être conscient que partager, témoigner, se dénuder (virtuellement ) peut AIDER !
Alors, si vous vous connectez, c'est que vous avez qlq chose à dire. Ce fil est là pour ça. Parce que cette personne a besoin de vous lire mais est incapable encore à ce jour de s'intéresser à vous. C'est comme un "recentrage". D'abord on reçoit. Ensuite on donne.
C'est ainsi que je perçois la guérison de tous nos maux. Car derrière l'alcool, le plus dur est la face cachée de l'iceberg.
J'ai écrit il y a encore peu à Sanka (la petite courageuse Sophie) que j'avais encore peur. Oui, j'ai peur. D'être trahie, de faire face au mensonge, à la solitude, à ce qui m'a amenée à boire un soir seule en cachant ma bouteille de vin blanc... Mon fils m'a vue. Ses mots ont été terribles. Il y a encore la peur. Car le "maman t'a bu ?" reste et marque. Oui, j'ai bu. Oui, je suis saoule. Oui, je ne peux pas m'occuper de vous, et encore moins de moi. Peu importe que la dernière fois date maintenant de presque trois ans.
Mon grand gaillard me dit que c'est ma vie privée. Il est mitigé entre faire confiance et se protéger de moi et des états dans lesquels il m'a vu.
J'ai fait du mal. A moi. Et à autrui. Et si je me fais du mal. Autrui le fera. Ainsi va la vie.
Je vais boire un café chez un ami. Il ne m'a jamais jugée. Tout au long de ces années. Et pourtant je l'ai traité de tous les noms....
Pfiouuuuuuu
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
mamou a écrit:
Le mot vivre a tout son sens aujourd'hui et encore plus demain !!
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
[quote="Lisa"]
Merciiiiiiiii
Merciiiiiiiii
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Fichtre, merci à tous, quel dynamisme !
Je suis émue.....
J'espère que ceux qui sont encore dans le flou lirons
Je suis émue.....
J'espère que ceux qui sont encore dans le flou lirons
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Ton post est tellement important !
Que de personnes se posent cette question du déclic qui chez eux ne "vient" pas.....
Aidons-nous les uns les autres, et si "ça" passe par quelques lignes sur un écran.... c'est un bon début
Que de personnes se posent cette question du déclic qui chez eux ne "vient" pas.....
Aidons-nous les uns les autres, et si "ça" passe par quelques lignes sur un écran.... c'est un bon début
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Je pense aussi que ce fil est extrêmement important, alors n'hésitez pas à venir raconter comment l'arrêt de l'alcool s'est passé pour vous ? Quand ? Comment ? Pourquoi ???
Je pense que c'est une aide importante pour tout le monde..
Merci Swoosh d'avoir ouvert ce fil, c'était une excellente idée...
Je pense que c'est une aide importante pour tout le monde..
Merci Swoosh d'avoir ouvert ce fil, c'était une excellente idée...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Yoooooooooooooo............
Je trouve ce fil , qui à la base est écrit pour moi de la part de swoosh....
Je ne déveloperais rien ici.....
Juste merci de vous inquieter de ma petite santé, pardon de vous demader de laisser tomber!!!!!
Fab, je l'aime, vous aussi, mais il faut savoir dire " stop" à un moment!!!
Je trouve ce fil , qui à la base est écrit pour moi de la part de swoosh....
Je ne déveloperais rien ici.....
Juste merci de vous inquieter de ma petite santé, pardon de vous demader de laisser tomber!!!!!
Fab, je l'aime, vous aussi, mais il faut savoir dire " stop" à un moment!!!
lagalere- Super Tchatcheur
- 30/12/2013
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Pour ma part, je ne laisse jamais tomber, que ce soit ce fil ou l'aide à apporter à quelqu'un qui n'en veut pas, je ne sais pas si dans quelques temps il n'en aura pas besoin. Alors tu laisses tomber si tu veux, moi pas...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Je trouve extraordinaire le ténassité d'un membre à vouloir me sortir le là....
Mais stop....
Je lui epliqué ma façon de fonctionner, les risques qu'elle prends.....
Mon but n'est que de vouloir l'a proteger.....
Mais stop....
Je lui epliqué ma façon de fonctionner, les risques qu'elle prends.....
Mon but n'est que de vouloir l'a proteger.....
lagalere- Super Tchatcheur
- 30/12/2013
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Pour le moment c'est toi qui prend des risques. Tu ne travailles plus ?
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Pour tout dire, j'en ai mare de tout réexpliquer......
je cherche, fait des petits boulots par ci par la, formations, interimes.....
Je me bouge le cul au quotidien....
Pas une seule journée sans rien faire.....
je cherche, fait des petits boulots par ci par la, formations, interimes.....
Je me bouge le cul au quotidien....
Pas une seule journée sans rien faire.....
lagalere- Super Tchatcheur
- 30/12/2013
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Je sais que tu cherches simplement, nous tenir un peu au courant de temps en temps ce serait intéressant et moins frustrant pour nous...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
uzy
Bonsoir
moi c'est l'image que je donne a mes filles qui m'a fait tilter. Je ne peux pas leur faire ça.
Je n'aime pas tellement ton titre de fil par contre.
Après avoir tilter, bin faut en avoir la volonté je pense et savoir s'entourer surtout.
moi c'est l'image que je donne a mes filles qui m'a fait tilter. Je ne peux pas leur faire ça.
Je n'aime pas tellement ton titre de fil par contre.
Après avoir tilter, bin faut en avoir la volonté je pense et savoir s'entourer surtout.
uzy- Grand Tchatcheur
- 09/09/2015
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
La volonté n' y est pas pour beaucoup, la détermination plutôt, cette détermination qui te pousse à chercher le plus d'outils possible pour y arriver!
Alors va vite te reposer, c'est surtout ce dont ton corps a besoin actuellement..
Alors va vite te reposer, c'est surtout ce dont ton corps a besoin actuellement..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Merci pour ce fil Swoosh, et même si à la base c'était pour toi Claude, je pense qu'il peut servir pour beaucoup d'autres personnes.
Et je préfère te rejoindre sur ton fil pour savoir où tu en es et si tu as remis des aides supplémentaires pour t'en sortir
Et je préfère te rejoindre sur ton fil pour savoir où tu en es et si tu as remis des aides supplémentaires pour t'en sortir
sanka- Super Tchatcheur
- 23/09/2011
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Pour moi, quand j'ai commencé à boire un peu régulièrement le soir, je me suis inquiétée de suite et ai cherché de l'aide rapidement. Je me suis adressée à un centre d'addictologie sur Paris qui ne m'a jamais proposé de voir un alcoologue. J'étais simplement suivie par une psychologue. Je suis allée de moi même dans un MAB mais n'ai pas du tout aimé. J' ai parlé de mon problème à mon médecin traitant de l'époque qui n'a pas semblé le prendre au sérieux. Je me suis alors dit qu'après tout, une bouteille de vin rouge chaque soir, parfois un peu plus (tellement facile d'aller acheter à l'épicerie de nuit) ne devait pas être un problème important. Alors, j'ai continué et en continuant j'ai fait pas mal d'actes regrettables. Je suis arrivée dans ma nouvelle région où je me suis adressée à un centre d'alcoologie et rebelotte, pas vu d'alcoologue simplement une psychologue. Quant au médecin nouveau, c'est à peine s'il m'a entendue lorsque je lui ai parlé de mon problème. J'ai l'impression que je ne sais pas m'exprimer ou que je donne l'impression d'exagérer, je ne sais pas, je n'arrive pas à comprendre
Je n'ai jamais été dépendante physiquement mais ma consommation du soir me faisait faire des actes très regrettables de plus en plus souvent et, après un évènement dramatique dans ma famille, j'ai été tenté quelque fois de boire dans la journée. Je mélangeais alcool et anxyolitiques à des doses de plus en plus importantes. J'étais dans un état lamentable, entre la dépression accentuée par l'évènement et aussi aux doses d'alcool ingurgitée régulièrement.
J'ai demandé à faire un sevrage dans un hôpital (pas facile de se faire admettre).
En sortant, j'ai bien vite repris mes mauvaises habitudes.
Et c'est en venant sur ce forum que j'ai commencé à comprendre que mon problème était plus sérieux que je ne pouvais le penser et que j'ai entendu parler de cure.
Je me suis alors prise en main, avec l'aide du forum pour me sortir de cet alcoolisme.
Voilà mon expérience, 10 ans d'alcool, 10 mois d'abstinence pour le moment
Je n'ai jamais été dépendante physiquement mais ma consommation du soir me faisait faire des actes très regrettables de plus en plus souvent et, après un évènement dramatique dans ma famille, j'ai été tenté quelque fois de boire dans la journée. Je mélangeais alcool et anxyolitiques à des doses de plus en plus importantes. J'étais dans un état lamentable, entre la dépression accentuée par l'évènement et aussi aux doses d'alcool ingurgitée régulièrement.
J'ai demandé à faire un sevrage dans un hôpital (pas facile de se faire admettre).
En sortant, j'ai bien vite repris mes mauvaises habitudes.
Et c'est en venant sur ce forum que j'ai commencé à comprendre que mon problème était plus sérieux que je ne pouvais le penser et que j'ai entendu parler de cure.
Je me suis alors prise en main, avec l'aide du forum pour me sortir de cet alcoolisme.
Voilà mon expérience, 10 ans d'alcool, 10 mois d'abstinence pour le moment
genny- Super Tchatcheur
- 29/12/2013
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Je trouve que vous lire est tellement motivant !
Par exemple, je me retrouve un peu dans chacune de vos histoires. Je trouve que c'est capital de se sentir moins isolé (moins unique ?) dans ce que l'on peut traverser et que ça donne surement du courage à ceux qui sont encore dans la galère (sans jeu de mots, Claude, promis )
Merci d'être intervenu Uzy.
Par contre, le titre de ce fil n'en est pas vraiment un. Il n'est là ni pour plaire, ni pour déplaire, ni pour être jugé.
Car, comme le l'ai expliqué en le créant, il s'agit des propres mots d'une personne, décrivant, à mon avis, la réelle détresse d'une personne qui n'arrive pas à arrêter de boire, qui s'isole et perd espoir. Sentiment que bcp d'alcooliques ont du ressentir à un moment donné ou ressentent encore à ce jour.
Ces mots traduisent la triste réalité des carnages/ravages provoqués par la consommation de l'alcool.
Et malgré cela, on peut s'en sortir ! vous l'avez prouvé par vos mots sincères ici même.
Il est là le but de ce fil. Elle est là l'importance de ce forum. Le reste hein....
Par exemple, je me retrouve un peu dans chacune de vos histoires. Je trouve que c'est capital de se sentir moins isolé (moins unique ?) dans ce que l'on peut traverser et que ça donne surement du courage à ceux qui sont encore dans la galère (sans jeu de mots, Claude, promis )
uzy a écrit:
Je n'aime pas tellement ton titre de fil par contre.
Merci d'être intervenu Uzy.
Par contre, le titre de ce fil n'en est pas vraiment un. Il n'est là ni pour plaire, ni pour déplaire, ni pour être jugé.
Car, comme le l'ai expliqué en le créant, il s'agit des propres mots d'une personne, décrivant, à mon avis, la réelle détresse d'une personne qui n'arrive pas à arrêter de boire, qui s'isole et perd espoir. Sentiment que bcp d'alcooliques ont du ressentir à un moment donné ou ressentent encore à ce jour.
Ces mots traduisent la triste réalité des carnages/ravages provoqués par la consommation de l'alcool.
Et malgré cela, on peut s'en sortir ! vous l'avez prouvé par vos mots sincères ici même.
Il est là le but de ce fil. Elle est là l'importance de ce forum. Le reste hein....
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
genny a écrit:Voilà mon expérience, 10 ans d'alcool, 10 mois d'abstinence pour le moment
Wahou, bravo Genny
@ Sanka : je ne vais pas rouvrir mon vieux fil perdu dans les méandres
Car quant à moi, rien de plus niveau alcool. Je ne m'autorise plus une goutte depuis avril 2013, à part un écart l'été 2014. Je ne vois que très peu MCR (Monsieur Chemise Rose, le pys). Pas encore de MAB. Tu as vu ? j'ai fait des progrès, j'ai écrit "encore" !
Niveau pro, ça se complique, j'ai été licenciée, car la situation économique, les charges, etc. ne permettaient pas que mon poste soit conservé. Je n'ai jamais été licenciée de ma vie. Ca fait un choc à mon grand âge !!! me voilà donc à faire mon préavis de deux mois à la maison (ben oui, elle est gentille mon ex boss...), sans pouvoir travailler. Je me suis inscrite dans deux boites d'interim mais j'ai les mains liées jusqu'à la fin des deux mois. GGGrrrrr. Mais bizarrement, cela ne me renvoie pas vers la bouteille. Il a été fort MCR. Il a du me permettre de remettre bcp de pièces du puzzle en place
Bisous à tous
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
lagalere a écrit:Je trouve extraordinaire le ténassité d'un membre à vouloir me sortir le là....
Mais stop....
Je lui epliqué ma façon de fonctionner, les risques qu'elle prends.....
Mon but n'est que de vouloir l'a proteger.....
Coucou Lagalère,
Shale a entièrement raison et je te l'ai dit : tu n'as à protéger et à t'occuper de personne actuellement, si ce n'est de toi !
Depuis que j'ai traversé la période alcool, je ne me sens plus jamais vaincue. J'ai des coups de mou parfois, je râle et rouspette (chui une fille aussi hein...)
J'aimerais que tu réalises que tu dois être la personne la plus importante à tes yeux. Il n'y a que comme ça que tu t'en sortiras. Ca fait trop longtemps que ça dure. Tu bois, tu arrêtes, tu rebois, tu fais une deux trois cures, tu replonges, etc....
Cet éternelle spirale doit prendre FIN !
Ensuite, tu pourras t'occuper des autres, car tu auras bcp à donner à partager, et de façon saine. Je ne dis pas que tu es malsain. Mais quand on est dans l'alcool, on culpabilise, on se dévalorise et on pense compenser en donnant à tort et à travers. Sans construction solide.
Bah, c'est mon avis hein
Allez, un pti peu de zique en ce jour pluvieux
https://youtu.be/K03F8KWwCLI
Swoosh- Super Tchatcheur
- 20/05/2012
Re: "La boisson me fait vivre, sinon je suis une larve"
Swoosh a écrit:
@ Sanka : je ne vais pas rouvrir mon vieux fil perdu dans les méandres
Car quant à moi, rien de plus niveau alcool. Je ne m'autorise plus une goutte depuis avril 2013, à part un écart l'été 2014. Je ne vois que très peu MCR (Monsieur Chemise Rose, le pys). Pas encore de MAB. Tu as vu ? j'ai fait des progrès, j'ai écrit "encore" !
J'ai aussi dû mal m'exprimer, je voulais dire à Claude que j'aimerai le retrouver sur son fil
Je sais que toi tu es sortie du trou et j'aime vraiment cette démarche pour ce post. Pour le "pas encore" tu m'as bien fait rire
En tout cas tu as raison pour l'isolement lorsque l'on comprend que l'on a un problème.
Pour ma part j'ai compris vers 16/17 ans je crois que j'avais un problème à consommer matin/midi/soir pourtant je l'ai caché et nié même quand la proviseure de mon lycée à convoqué mes parents pour leur dire que j'avais un problème et qu'ils m'ont emmené voir le médecin traitant. J'ai attendue ma majorité et mon permis pour prendre rdv dans un centre de cure à 300kms de chez moi, près de ma famille en Lorraine et là ou mon oncle avait déjà été, mais on m'a refusé parce que j'étais trop jeune. Je suis resté sur cet échec pendant de longues années en restant dans ma merde. J'ai essayé de fuir en changeant complètement de vie, mais l'alcool m'a suivie me rendant de plus en plus mal, quelques séjours en psy jusqu'à faire dégringolé tout ce que j'avais construit qui était faux pendant 10 ans. Jusqu'à arriver sur le forum, apprendre à connaitre la maladie et qu'il y a en faite pleins d'aides possibles pour s'en sortir.
Pour mon 1er arrêt il a fallut 1 cure au Shale qui a été un élément indispensable pour moi pour comprendre et faire revenir des choses enfuîtes mais je pense avoir délaissé le suivie en sortant et replongé en ayant encore plus de choses dans la tête et il a fallu un séjour psy de presque 4 mois + 6 mois d'hdj pour pouvoir retrouver une vie plus ou moins normale. Mais pas de déclic la dedans et toujours l'alcool dans un coin de la tête d'où surement ma rechute même si elle a durée sur plus d'un an en simples alcoolisations mensuelles.
Cette fois j'ai l'impression que c'est différent, je ne sais pas si c'est la période d'abstinence que j'ai eu, ce que j'ai appris, ce que j'ai réussi faire sans alcool enfin tout qui me permet aujourd'hui de voir différemment, de réfléchir différemment ou peut-être que j'ai simplement grandit dans ma tête, en tout cas oui je me sens différente. Je ne crie encore pas victoire, loin de là, je ne suis qu'à mes débuts, simplement j'y crois bien plus aujourd'hui, on verra la suite
sanka- Super Tchatcheur
- 23/09/2011
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