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Aspects psychodynamique de l'alcoolisme
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Aspects psychodynamique de l'alcoolisme
Aspects psychodynamiques
L'alcoolisme est le symptôme d'une pathologie mentale, quelle qu'elle soit. Les éléments dépressifs sont souvent importants. L'alcoolisme est une tentative de traitement de la pathologie mentale . On peut néanmoins aussi considérer l'alcoolisme comme une pathologie en soi et qui s'auto- alimente, un peu à la manière des symptômes psychosomatiques . L'évolution de la maladie est alors autonome.
Sous alcool, l'individu a souvent une relation paranoïaque. Quelle que soit la pathologie sous-jacente, l'alcoolisme garde un caractère spécifique. Au niveau de l'alcoolisme chronique, on remarque:
Oralité : le plaisir est lié à l'excitation buccale. Dans les premiers temps de l'enfance de l'alcoolique, la mère a anticipé les besoins de l'enfant, sans lui permettre la frustration. Le sevrage est alors vécu comme une trahison. A l'âge adulte, et face à une frustration, le sentiment de trahison se réveille, n'est pas supporté et nécessite une réponse (paradisiaque) où la frustration est éliminée: c'est la boisson. On retrouve beaucoup de mots propres à cette régression, comme "biberonner", "sucer", "téter"... et "sevrage".
Narcissisme : l'alcoolique a un narcissisme fragile, blessé. L'alcool, par l'effet euphorisant qu'il procure, va tenter de combler cette faille. A jeun, l'alcoolique satisfait à l'idéal du Moi, et saoul au Moi idéal . L'idéal du Moi est une représentation de l'image parentale à laquelle le sujet cherche à ressembler. Sous alcool, il retrouve le narcissisme de toute-puissance infantile (le Moi idéal est la période la plus précoce de l'enfance). L'alcoolique ne peut gérer la nostalgie des premiers mois, car il n'a pu se satisfaire de ce qu'on a pu lui proposer. Freud considère l'alcoolisme comme une structure: soit c'est la névrose, soit on échappe à la psychose en se soumettant à l'alcool . Pour les personnes fragiles, l'intoxication alcoolique est une tentative de survie, un échappatoire .
Compulsion de répétition : c'est un processus d'origine inconsciente par lequel le sujet se place activement dans des situations pénibles, répétant ainsi les expériences anciennes sans se souvenir du prototype, et avec la vive impression qu'il s'agit de quelque chose de pleinement motivé dans l'actuel. Ce qui est resté incompris de la maturation fait retour sous forme de symptôme. L'alcoolique retrouve sa délivrance dans l'alcool, sans changer de manière de fonctionner.
L'alcoolisme est le symptôme d'une pathologie mentale, quelle qu'elle soit. Les éléments dépressifs sont souvent importants. L'alcoolisme est une tentative de traitement de la pathologie mentale . On peut néanmoins aussi considérer l'alcoolisme comme une pathologie en soi et qui s'auto- alimente, un peu à la manière des symptômes psychosomatiques . L'évolution de la maladie est alors autonome.
Sous alcool, l'individu a souvent une relation paranoïaque. Quelle que soit la pathologie sous-jacente, l'alcoolisme garde un caractère spécifique. Au niveau de l'alcoolisme chronique, on remarque:
Oralité : le plaisir est lié à l'excitation buccale. Dans les premiers temps de l'enfance de l'alcoolique, la mère a anticipé les besoins de l'enfant, sans lui permettre la frustration. Le sevrage est alors vécu comme une trahison. A l'âge adulte, et face à une frustration, le sentiment de trahison se réveille, n'est pas supporté et nécessite une réponse (paradisiaque) où la frustration est éliminée: c'est la boisson. On retrouve beaucoup de mots propres à cette régression, comme "biberonner", "sucer", "téter"... et "sevrage".
Narcissisme : l'alcoolique a un narcissisme fragile, blessé. L'alcool, par l'effet euphorisant qu'il procure, va tenter de combler cette faille. A jeun, l'alcoolique satisfait à l'idéal du Moi, et saoul au Moi idéal . L'idéal du Moi est une représentation de l'image parentale à laquelle le sujet cherche à ressembler. Sous alcool, il retrouve le narcissisme de toute-puissance infantile (le Moi idéal est la période la plus précoce de l'enfance). L'alcoolique ne peut gérer la nostalgie des premiers mois, car il n'a pu se satisfaire de ce qu'on a pu lui proposer. Freud considère l'alcoolisme comme une structure: soit c'est la névrose, soit on échappe à la psychose en se soumettant à l'alcool . Pour les personnes fragiles, l'intoxication alcoolique est une tentative de survie, un échappatoire .
Compulsion de répétition : c'est un processus d'origine inconsciente par lequel le sujet se place activement dans des situations pénibles, répétant ainsi les expériences anciennes sans se souvenir du prototype, et avec la vive impression qu'il s'agit de quelque chose de pleinement motivé dans l'actuel. Ce qui est resté incompris de la maturation fait retour sous forme de symptôme. L'alcoolique retrouve sa délivrance dans l'alcool, sans changer de manière de fonctionner.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Aspects psychodynamique de l'alcoolisme
Très intéressant, y'a un bon débat à avoir sur ce thème j'y reviendrais plutôt ce we, car de mon côté, les neurones sont touchées ce soir
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: Aspects psychodynamique de l'alcoolisme
Très intéressant effectivement
Cela doit rejoindre le fait de répéter les situations à l'infini tant que le problème original n'est pas connu et/ou reconnu :?:
Suis ok sur le fait que l'alcoolisme puisse etre de la survie, enfin jusqu'à un certain point.
Je sais que pour ma part si je n'avais pas picolé, je me serais surement foutue en l'air...
Par contre, il me semble que Bob m'avait envoyé un texte qui démontrait que l'alcoolisme était un refus de se soumettre donc divergence de ce point de vue.
Il faudra que je recherche si j'ai le texte dans mes archives quand je pourrai les consulter à moins que Malau ne l'ait de façon accessible :?:
Cela doit rejoindre le fait de répéter les situations à l'infini tant que le problème original n'est pas connu et/ou reconnu :?:
Suis ok sur le fait que l'alcoolisme puisse etre de la survie, enfin jusqu'à un certain point.
Je sais que pour ma part si je n'avais pas picolé, je me serais surement foutue en l'air...
Par contre, il me semble que Bob m'avait envoyé un texte qui démontrait que l'alcoolisme était un refus de se soumettre donc divergence de ce point de vue.
Il faudra que je recherche si j'ai le texte dans mes archives quand je pourrai les consulter à moins que Malau ne l'ait de façon accessible :?:
hoedic- Admin
- 02/01/2009
Re: Aspects psychodynamique de l'alcoolisme
Oui ça me dit quelque chose ce texte Co je regarderais, mais plutôt sur le we, je n'aurais guère le temps avant
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
Re: Aspects psychodynamique de l'alcoolisme
Pour ma part, j'ai commencé l'alcool à un moment où je me sentais moralement très mal. J'avais été trompée, manipulée, et jetée comme une vieille chaussette. Et je me sentais vraiment être cette vieille chaussette : nulle, indigne d'amour ni d'estime, inintéressante, inexistante, presqu'une erreur de la nature.
L'alcool me permettait de retrouver un peu le sommeil que j'avais perdu, et de faire momentanément taire ces émotions qui me vrillaient le coeur.
En parlant de refus de soumission... je crois que malgré tout, je voulais me soustraire à ces émotions et à cette sordide vision de moi-même. Si je m'y étais soumise, j'aurais sans doute plongé dans une solide dépression!
Cela dit l'alcool ne m'a pas aidée. Il a juste agi comme anti-douleur et somnifère, mais n'a fait que prolonger les misères (ce que l'on fuit nous poursuit) et en apporter d'autres.
L'alcool me permettait de retrouver un peu le sommeil que j'avais perdu, et de faire momentanément taire ces émotions qui me vrillaient le coeur.
En parlant de refus de soumission... je crois que malgré tout, je voulais me soustraire à ces émotions et à cette sordide vision de moi-même. Si je m'y étais soumise, j'aurais sans doute plongé dans une solide dépression!
Cela dit l'alcool ne m'a pas aidée. Il a juste agi comme anti-douleur et somnifère, mais n'a fait que prolonger les misères (ce que l'on fuit nous poursuit) et en apporter d'autres.
Lisa- Super Tchatcheur
- 02/01/2009
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