lutte contre l’alcool
Attitudes favorables au changement
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Attitudes favorables au changement
ATTITUDES FAVORABLES AU CHANGEMENT
Je vais citer quelques attitudes à avoir face à un malade alcoolique pour lui permettre d'avancer et peut-être de se soigner.
Ce qui est en gras: À faire
Ce qui n'est pas en gras: A ne pas faire
1
Parler des conséquences de l’alcoolisation
Si on parle de conséquences, on n'attaque pas directement le malade, on décrit ce que l'alcool peut provoquer sur le corps humain.
Parler d’alcoolisme ou utiliser le qualificatif d’alcoolique
2
Dire ce que je ressens, dire ce que ça me fait, il est important de partir de nous , car là aussi, si on avance en frontal avec le malade alcoolique, il ne va pas le supporter. Mais dire que nous aussi on souffre devant tel ou telle chose, ça lui permet de faire le rapport entre son alcoolisme et le mal que nous ressentons. Lui il souffre, mais nous aussi. On ne lui demande pas d'arrêter mais de considérer qu'il n'est pas seul à avoir mal.
Dire : Tu es ceci… Tu fais cela…
3
Faire un inventaire précis des faits concrets, parler clairement de ce qu'il a fait ou pas fait à cause de l'alcool, sans le lui reprocher, juste en le constatant.
Généraliser : Tu n’es jamais capable de
4
Poser ses limites. Le malade alcoolique a besoin d'un cadre précis pour s'y retrouver. Alors à vous de le fixer et de l'obliger à s'y tenir. Par exemple, il ne doit pas boire à la maison, ça ne sera pas facile, loin de là, mais si vous arrivez à tenir le coup, ce sera un grand pas de fait. Vous lui donnez tant de temps pour se soigner, si à la date fixée, il n'a rien fait, vous mettez la menace choisie à exécution (par exemple, partir ou le mettre dehors)
Rester dans le flou
5
Dire les enjeux, les conséquences des faits. Préciser calmement les dégâts que fait l'alcool à tous les niveaux, là aussi sans reproche, faire juste des constats. Il n'y a plus d'argent sur le compte, ils ne vont plus te reprendre à ton travail etc…. Tout est dans la façon de le dire. Il faut qu'il puisse l'entendre sans avoir envie de nier ce que vous dites ou de réagir avec colère.
Entrer dans une négociation des faits (vrai/faux – grave/bénin)
6
Fixer un délai et refaire le point, Là on en revient à la même chose que dans l'item précédent.
Laisser passer le temps sans réagir
7
Responsabiliser l’autre en ayant des exigences. Ne pas le laisser à rien faire et tout réparer à sa place. Il est adulte, il est responsable, à lui de gérer sa maladie et les dégâts qui en découlent.
Laisser l’autre se culpabiliser face à sa consommation
8
Situer l’autre dans le rôle d’une personne capable de changement ; Montrer lui que vous pouvez encore croire en lui et qu'il peut changer, que vous êtes persuadé qu'il pourrait redevenir la personne que vous avez aimé.
Situer l’autre dans le rôle d’aidé en se plaçant dans le rôle d’aidant
9
Etre dans toute la réalité la plus concrète possible. Ne parler que de faits concrets qu'il ne peut pas nier, il faut qu'il soit obligé de constater que ce que vous dites est vrai….S'il a abîmé la voiture, il doit aller la faire réparer. S'il n'y a plus d'argent, il ne peut pas acheter d'alcool etc…
Minimiser, trouver des circonstances atténuantes, le défendre
10
Percevoir la souffrance derrière la consommation. Vous avez affaire à une personne en souffrance, le lui dire mais lui dire aussi que ce n'est pas l'alcool qui l'empêchera d'aller moins mal, loin de là.
Penser que la personne a le choix d’arrêter sa consommation
11
Créer le contact à travers ce qu’est la personne. Vous le connaissez bien, vous savez ce qui le touche, ce qu'il aime, essayez de passer par des exemples de ce type pour entrer en contact avec lui….Lui rappeler que tel jour il a fait quelque chose de superbe et lui en parler, lui dire que vous étiez fier de lui à ce moment-là.
Créer le contact à travers ce que ne fait plus la personne
12
Donner un choix qui est une alternative A la limite, ne pas lui donner le choix, là où il va voir un médecin ou il entre à l'hôpital….Vous ne voulez plus le voir avachi sur le canapé à la maison, il va au travail, ou il va se faire soigner….Il n'y a pas d'autres choix…
Proposer un choix multiple
En souhaitant que cela puissent vous aider
Je vais citer quelques attitudes à avoir face à un malade alcoolique pour lui permettre d'avancer et peut-être de se soigner.
Ce qui est en gras: À faire
Ce qui n'est pas en gras: A ne pas faire
1
Parler des conséquences de l’alcoolisation
Si on parle de conséquences, on n'attaque pas directement le malade, on décrit ce que l'alcool peut provoquer sur le corps humain.
Parler d’alcoolisme ou utiliser le qualificatif d’alcoolique
2
Dire ce que je ressens, dire ce que ça me fait, il est important de partir de nous , car là aussi, si on avance en frontal avec le malade alcoolique, il ne va pas le supporter. Mais dire que nous aussi on souffre devant tel ou telle chose, ça lui permet de faire le rapport entre son alcoolisme et le mal que nous ressentons. Lui il souffre, mais nous aussi. On ne lui demande pas d'arrêter mais de considérer qu'il n'est pas seul à avoir mal.
Dire : Tu es ceci… Tu fais cela…
3
Faire un inventaire précis des faits concrets, parler clairement de ce qu'il a fait ou pas fait à cause de l'alcool, sans le lui reprocher, juste en le constatant.
Généraliser : Tu n’es jamais capable de
4
Poser ses limites. Le malade alcoolique a besoin d'un cadre précis pour s'y retrouver. Alors à vous de le fixer et de l'obliger à s'y tenir. Par exemple, il ne doit pas boire à la maison, ça ne sera pas facile, loin de là, mais si vous arrivez à tenir le coup, ce sera un grand pas de fait. Vous lui donnez tant de temps pour se soigner, si à la date fixée, il n'a rien fait, vous mettez la menace choisie à exécution (par exemple, partir ou le mettre dehors)
Rester dans le flou
5
Dire les enjeux, les conséquences des faits. Préciser calmement les dégâts que fait l'alcool à tous les niveaux, là aussi sans reproche, faire juste des constats. Il n'y a plus d'argent sur le compte, ils ne vont plus te reprendre à ton travail etc…. Tout est dans la façon de le dire. Il faut qu'il puisse l'entendre sans avoir envie de nier ce que vous dites ou de réagir avec colère.
Entrer dans une négociation des faits (vrai/faux – grave/bénin)
6
Fixer un délai et refaire le point, Là on en revient à la même chose que dans l'item précédent.
Laisser passer le temps sans réagir
7
Responsabiliser l’autre en ayant des exigences. Ne pas le laisser à rien faire et tout réparer à sa place. Il est adulte, il est responsable, à lui de gérer sa maladie et les dégâts qui en découlent.
Laisser l’autre se culpabiliser face à sa consommation
8
Situer l’autre dans le rôle d’une personne capable de changement ; Montrer lui que vous pouvez encore croire en lui et qu'il peut changer, que vous êtes persuadé qu'il pourrait redevenir la personne que vous avez aimé.
Situer l’autre dans le rôle d’aidé en se plaçant dans le rôle d’aidant
9
Etre dans toute la réalité la plus concrète possible. Ne parler que de faits concrets qu'il ne peut pas nier, il faut qu'il soit obligé de constater que ce que vous dites est vrai….S'il a abîmé la voiture, il doit aller la faire réparer. S'il n'y a plus d'argent, il ne peut pas acheter d'alcool etc…
Minimiser, trouver des circonstances atténuantes, le défendre
10
Percevoir la souffrance derrière la consommation. Vous avez affaire à une personne en souffrance, le lui dire mais lui dire aussi que ce n'est pas l'alcool qui l'empêchera d'aller moins mal, loin de là.
Penser que la personne a le choix d’arrêter sa consommation
11
Créer le contact à travers ce qu’est la personne. Vous le connaissez bien, vous savez ce qui le touche, ce qu'il aime, essayez de passer par des exemples de ce type pour entrer en contact avec lui….Lui rappeler que tel jour il a fait quelque chose de superbe et lui en parler, lui dire que vous étiez fier de lui à ce moment-là.
Créer le contact à travers ce que ne fait plus la personne
12
Donner un choix qui est une alternative A la limite, ne pas lui donner le choix, là où il va voir un médecin ou il entre à l'hôpital….Vous ne voulez plus le voir avachi sur le canapé à la maison, il va au travail, ou il va se faire soigner….Il n'y a pas d'autres choix…
Proposer un choix multiple
En souhaitant que cela puissent vous aider
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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