La peur de l'alcool

La peur de l'alcool
 
Le titre va peut-être vous surprendre, mais je rencontre beaucoup d'abstinents de plus ou moins longue durée, qui ont une peur panique de l'alcool. Chez eux, il n'y a pas d'alcool, les repas se font aussi sans se produit , de même que les fêtes de famille ou autre…Tout le monde est mis au même régime :zéro alcool.
Pourtant, si vous avez fait un travail sur vous et sur le pourquoi de votre alcoolisme, cette peur ne devrait plus exister. L'alcool devrait être un produit qui vous est complètement indifférent.
Pour ma part, il y a toujours eu de l'alcool à la maison, j'en achète pour mon mari ou pour les invités, je peux même leur servir l'apéritif sans que ça me perturbe .
Je n'aime pas , par contre sentir les effluves alcoolisées, là, mon corps et mon esprit se révoltent et j'ai envie de vomir….
C'est très clair dans ma tête que l'alcool et moi, nous évoluons sur deux routes parallèles qui ne se rencontreront pas, une bouteille d'alcool n'a pas plus d'importance qu'une bouteille d'eau de javel. Ce produit ne m'intéresse plus, même il m'indiffère totalement mais je peux comprendre que beaucoup de personnes l'apprécient et souhaitent en boire de façon conviviale, entre amis ou au cours d'une fête…..Libre à eux, je n'ai pas envie de les en empêcher.
Je ferai tout de même une exception pour ceux qui viennent juste d'arrêter l'alcool, là, il faut en effet prendre quelques précautions et notamment éviter les rencontres alcoolisées au début…..Mais je pense qu'on ressent au plus profond de nous si nous sommes prêts à nous affronter à l'alcool ou pas…..Si on se sent trop fragile, alors on fait marche arrière et on peut reprendre un travail avec un thérapeute pour éliminer ce qui pourrait encore nous amener à l'alcool.

Bonjour.

À part vider les cachettes, je n'ai rien changé à la maison lors de mon arrêt. On parle parfois de volonté, il me semble que c'est plus simple que ça : c'est l'honnêteté avec soi-même qui fait le travail.

Je ne veux plus avoir de problème, je sais ce qui se passerait, il me suffit de ne pas consommer. Le singe peut bien s'agiter...

je n'ai pas une peur panique de l'alcool mais c'est tout de même la peur de replonger qui m'empêche de prendre le verre, alors il y a de l'alcool chez moi mais je ne le prendrai pas pour ne plus jamais revivre l'enfer que j'ai vécu et risquer de perdre tout ce que j'ai construit depuis que j'ai arrêté.
Les gens qui viennent chez moi amène leur vin, je n'en achète pas tout simplement parce que je ne sais pas quoi acheter et soit repartent avec la bouteille entamée soit je la vide parce que de toute façon, elle ne sera pas bue et deviendra du vinaigre.
Je pense que ceux qui ont une peur panique de replonger parce qu'il y a de l'alcool pas loin sont toujours dans la lutte ce qui veut dire qu'il y a toujours un noeud dans leur histoire et donc un risque de rechute

Idem, c'est une voie différente, parallèle. 
Chacun peut fumer dehors dans le jardin (je ne fume plus depuis 31 ans que j'ai fêté il y a peu, tout comme l'alcool mais là nettement moins    ), bref chacun peut consommer, je m'en fiche. Je ne veux plus retrouver cet enfer.
 Chacun apporte sa boisson alcoolisée, sinon ils savent qu'ils y a un choix fou d'autres boissons, que tout le monde d'ailleurs raffole. Je fais des tas de cocktails maisons, sinon des thés frais ou chauds différents selon la saison, ou le repas.
Cependant, en rangeant un des placards de cuisine, je suis tombée par hasard sur une canette de bière (une de mes préférées), qui elle c'est retrouvée directement à la poubelle date de péremption oblige, mais je me demande bien pourquoi alors que j'ai aussi du vin à la cave... Mon subconscient m'a envoyé un signal ? Cela m'avait fait la même chose une fois que l'on m'avait proposé une cigarette lors de la post-cure où tout le monde fumait comme des pompiers. Je l'avais écrasé inconsciemment dans ma main!

Je ne garde pas d'alcool chez moi, je vis seul, je vois pas pourquoi j'en aurais. Mes invités, comme pour cristal, apportent leurs alcool. Mon amoureuse, boit ses deux-trois verres de vin les jours de w end lorsqu'elle vient chez moi, et elle rapporte avec elle ses bouteilles entamées. Elle perdrait ce vin de toute façons. Honnêtement, j'aime mieux qu'elle reparte avec, je n'aimerai pas les voir toute la semaine, même si je n'y toucherais pas (pourquoi donner cette chance au singe).

Bon 24 hres à vous :-)

Je suis comme toi Shale, l'alcool m'indiffère vraiment . Cependant , il y a sans doute gravé au fond de ma tête  un panneau "interdit". Ma chance c'est que je n'ai aucun palais pour le vin et n'en ai jamais eu ...deux stages d’œnologie jadis n'ont pas amélioré mes compétences en la matière. Et d'ailleurs lorsque j'ai réalisé que je n'aimais pas du tout le vin dont l'odeur m'indispose, c'est devenu très facile de refuser . Je ne mentais pas en disant "non merci je n'aime pas ça ...désolée" . A part quelques regards apitoyés du style "ma pauvre, c'est pourtant un monde merveilleux que tu rates" je n'avais pas à me justifier. 
On a le droit de ne pas aimer le céleri ou les rillettes après tout. 
Mais j'ai de l'alcool à la maison, des résidus du bar sauvage de mes fils . 
Et pas de cave parce que , comme Cristal , je ne saurais pas quoi y mettre.