lutte contre l’alcool
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l'arrivée d'une rechute..
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cristal
Greg35
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Gérard BONIN
SHALE
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l'arrivée d'une rechute..
Processus d'une rechute
Ou comment on en arrive à rechuter en étant sûre de son abstinence.
Après une cure, un travail sur soi ou autre, nous avons réussi à arrêter l'alcool. Tout va bien, nos angoisses ont disparu, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Peu à peu, le danger de l'alcool s'efface de notre esprit. Il y a les repas de famille, on tient bon, les fêtes on tient toujours bon et le temps passe, laissant l'alcool s'enfoncer de plus en plus dans l'oubli.
Et puis, un jour, il fait beau, on se sent bien, ou, peut-être pas si bien que ça en fait, ce peut-être à une terrasse, au cours de retrouvailles entre amis, on se laisse tenter par un petit verre, après tout, rien qu'un ne me fera pas de mal à présent.
Effectivement, pas de problème, on ne le trouve pas si bon que ça ce verre de vin, mais bon, il est passé sans problème, on reprend notre zéro alcool comme si de rien n'était.
Quelques jours plus tard, on tente à nouveau l'expérience, certain de réussir aussi bien que la première fois à limiter notre consommation à un petit verre. Toujours pas de problème.
Mais qu'est-ce qu'ils nous racontent tous avec leur premier verre qu'il ne faut pas reprendre. J'arrive très bien à contrôler, je suis guérie. alors puisque je contrôle, et bien je continue à boire de temps en temps un petit verre. Mais les petits verres se font de plus en plus fréquents. Puis de un, on passe à deux, toujours pas de problème, je contrôle, j'arrête quand je veux. C'est bizarre comme le déni revient vite.
Bref, pendant tout ce temps, notre cerveau remet en marche le petit labo qui fabrique la THP, les verres se font de plus en plus nombreux et oui, nous y sommes, c'est la rechute et pourtant, on n'y aurait jamais cru il y a encore quelque temps....On pensait vraiment en avoir fini avec l'alcool, mais lui n'en avait pas fini avec nous, et tout était prêt depuis longtemps pour relancer la machine et arriver à une rechute, à une réalcoolisation dans le meilleur des cas....
Il faut préciser que la rechute interviendra quand la quantité bue sera la même que celle que vous buviez avant d'arrêter. Mais comme nous sommes dépendants, on arrive très vite à cette quantité , aussi énorme soit -elle et quand la dépendance est en marche, on repart exactement là où on en était à notre dernier arrêt, après une cure ou un sevrage simple. Il n'y a plus qu'une chose à faire, demander de l'aide à nouveau pour se soigner...
Ou comment on en arrive à rechuter en étant sûre de son abstinence.
Après une cure, un travail sur soi ou autre, nous avons réussi à arrêter l'alcool. Tout va bien, nos angoisses ont disparu, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Peu à peu, le danger de l'alcool s'efface de notre esprit. Il y a les repas de famille, on tient bon, les fêtes on tient toujours bon et le temps passe, laissant l'alcool s'enfoncer de plus en plus dans l'oubli.
Et puis, un jour, il fait beau, on se sent bien, ou, peut-être pas si bien que ça en fait, ce peut-être à une terrasse, au cours de retrouvailles entre amis, on se laisse tenter par un petit verre, après tout, rien qu'un ne me fera pas de mal à présent.
Effectivement, pas de problème, on ne le trouve pas si bon que ça ce verre de vin, mais bon, il est passé sans problème, on reprend notre zéro alcool comme si de rien n'était.
Quelques jours plus tard, on tente à nouveau l'expérience, certain de réussir aussi bien que la première fois à limiter notre consommation à un petit verre. Toujours pas de problème.
Mais qu'est-ce qu'ils nous racontent tous avec leur premier verre qu'il ne faut pas reprendre. J'arrive très bien à contrôler, je suis guérie. alors puisque je contrôle, et bien je continue à boire de temps en temps un petit verre. Mais les petits verres se font de plus en plus fréquents. Puis de un, on passe à deux, toujours pas de problème, je contrôle, j'arrête quand je veux. C'est bizarre comme le déni revient vite.
Bref, pendant tout ce temps, notre cerveau remet en marche le petit labo qui fabrique la THP, les verres se font de plus en plus nombreux et oui, nous y sommes, c'est la rechute et pourtant, on n'y aurait jamais cru il y a encore quelque temps....On pensait vraiment en avoir fini avec l'alcool, mais lui n'en avait pas fini avec nous, et tout était prêt depuis longtemps pour relancer la machine et arriver à une rechute, à une réalcoolisation dans le meilleur des cas....
Il faut préciser que la rechute interviendra quand la quantité bue sera la même que celle que vous buviez avant d'arrêter. Mais comme nous sommes dépendants, on arrive très vite à cette quantité , aussi énorme soit -elle et quand la dépendance est en marche, on repart exactement là où on en était à notre dernier arrêt, après une cure ou un sevrage simple. Il n'y a plus qu'une chose à faire, demander de l'aide à nouveau pour se soigner...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
Je suis bluffé et très admiratif, chère Shale. Tu as l'art de la synthèse, de la clarté, de la concision et de la véracité des évènements et de leur déroulement.SHALE a écrit:Processus d'une rechute
Ou comment on en arrive à rechuter en étant sûre de son abstinence.
Après une cure, un travail sur soi ou autre, nous avons réussi à arrêter l'alcool. Tout va bien, nos angoisses ont disparu, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Peu à peu, le danger de l'alcool s'efface de notre esprit. Il y a les repas de famille, on tient bon, les fêtes on tient toujours bon et le temps passe, laissant l'alcool s'enfoncer de plus en plus dans l'oubli.
Et puis, un jour, il fait beau, on se sent bien, ou, peut-être pas si bien que ça en fait, ce peut-être à une terrasse, au cours de retrouvailles entre amis, on se laisse tenter par un petit verre, après tout, rien qu'un ne me fera pas de mal à présent.
Effectivement, pas de problème, on ne le trouve pas si bon que ça ce verre de vin, mais bon, il est passé sans problème, on reprend notre zéro alcool comme si de rien n'était.
Quelques jours plus tard, on tente à nouveau l'expérience, certain de réussir aussi bien que la première fois à limiter notre consommation à un petit verre. Toujours pas de problème.
Mais qu'est-ce qu'ils nous racontent tous avec leur premier verre qu'il ne faut pas reprendre. J'arrive très bien à contrôler, je suis guérie. alors puisque je contrôle, et bien je continue à boire de temps en temps un petit verre. Mais les petits verres se font de plus en plus fréquents. Puis de un, on passe à deux, toujours pas de problème, je contrôle, j'arrête quand je veux. C'est bizarre comme le déni revient vite.
Bref, pendant tout ce temps, notre cerveau remet en marche le petit labo qui fabrique la THP, les verres se font de plus en plus nombreux et oui, nous y sommes, c'est la rechute et pourtant, on n'y aurait jamais cru il y a encore quelque temps....On pensait vraiment en avoir fini avec l'alcool, mais lui n'en avait pas fini avec nous, et tout était prêt depuis longtemps pour relancer la machine et arriver à une rechute, à une réalcoolisation dans le meilleur des cas....
Il faut préciser que la rechute interviendra quand la quantité bue sera la même que celle que vous buviez avant d'arrêter. Mais comme nous sommes dépendants, on arrive très vite à cette quantité , aussi énorme soit -elle et quand la dépendance est en marche, on repart exactement là où on en était à notre dernier arrêt, après une cure ou un sevrage simple. Il n'y a plus qu'une chose à faire, demander de l'aide à nouveau pour se soigner...
C'est un réel plaisir de te lire. Merci
Gérard BONIN- Super Tchatcheur
- 05/02/2021
Re: l'arrivée d'une rechute..
Gérard BONIN a écrit:Je suis bluffé et très admiratif, chère Shale. Tu as l'art de la synthèse, de la clarté, de la concision et de la véracité des évènements et de leur déroulement.SHALE a écrit:Processus d'une rechute
Ou comment on en arrive à rechuter en étant sûre de son abstinence.
Après une cure, un travail sur soi ou autre, nous avons réussi à arrêter l'alcool. Tout va bien, nos angoisses ont disparu, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Peu à peu, le danger de l'alcool s'efface de notre esprit. Il y a les repas de famille, on tient bon, les fêtes on tient toujours bon et le temps passe, laissant l'alcool s'enfoncer de plus en plus dans l'oubli.
Et puis, un jour, il fait beau, on se sent bien, ou, peut-être pas si bien que ça en fait, ce peut-être à une terrasse, au cours de retrouvailles entre amis, on se laisse tenter par un petit verre, après tout, rien qu'un ne me fera pas de mal à présent.
Effectivement, pas de problème, on ne le trouve pas si bon que ça ce verre de vin, mais bon, il est passé sans problème, on reprend notre zéro alcool comme si de rien n'était.
Quelques jours plus tard, on tente à nouveau l'expérience, certain de réussir aussi bien que la première fois à limiter notre consommation à un petit verre. Toujours pas de problème.
Mais qu'est-ce qu'ils nous racontent tous avec leur premier verre qu'il ne faut pas reprendre. J'arrive très bien à contrôler, je suis guérie. alors puisque je contrôle, et bien je continue à boire de temps en temps un petit verre. Mais les petits verres se font de plus en plus fréquents. Puis de un, on passe à deux, toujours pas de problème, je contrôle, j'arrête quand je veux. C'est bizarre comme le déni revient vite.
Bref, pendant tout ce temps, notre cerveau remet en marche le petit labo qui fabrique la THP, les verres se font de plus en plus nombreux et oui, nous y sommes, c'est la rechute et pourtant, on n'y aurait jamais cru il y a encore quelque temps....On pensait vraiment en avoir fini avec l'alcool, mais lui n'en avait pas fini avec nous, et tout était prêt depuis longtemps pour relancer la machine et arriver à une rechute, à une réalcoolisation dans le meilleur des cas....
Il faut préciser que la rechute interviendra quand la quantité bue sera la même que celle que vous buviez avant d'arrêter. Mais comme nous sommes dépendants, on arrive très vite à cette quantité , aussi énorme soit -elle et quand la dépendance est en marche, on repart exactement là où on en était à notre dernier arrêt, après une cure ou un sevrage simple. Il n'y a plus qu'une chose à faire, demander de l'aide à nouveau pour se soigner...
C'est un réel plaisir de te lire. Merci
Les grands se rencontrent!
Je suis bien heureux d'assister à cela. Deux personnes aussi dévouées et avec autant d'expérience et de générosité qui se croisent.
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: l'arrivée d'une rechute..
Merci, c'est très gentil à vous deux, mais ce sont parfois d'anciens éditos que j'ai faits il y a un ou deux ans, que je reprends et remets à l'ordre du jour....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
C'est très explicite. C'est un combat de tous les jours et dans le temps long pour ne pas écouter la petite voix intérieure et finir par s'autoriser un verre.
Greg35- Habitué
- 14/10/2020
Re: l'arrivée d'une rechute..
je pense que c'est un combat au début Greg mais ensuite, on ne lutte plus, c'est tellement ancré dans notre façon de vivre qu'il ne nous vient même plus à l'idée de consommer de l'alcool. C'est ce qu'on appelle le hors alcool et c'est là que la vie est douce et sereine.
Es tu toujours dans la lutte Greg??
Es tu toujours dans la lutte Greg??
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
Bonjour CRISTAL,
Oui, je suis toujours dans la lutte.
Cela dépend des périodes de ma vie.
J'exerce un métier qui me demande de partir plusieurs mois ( parfois jusqu'à 9) loin de mon milieu familiale. Pour mémoire, je viens d'avoir le petit quatrième. Pour autant, tout se passe très bien familialement.
Lors de mes nombreux déplacements PRO, il ne me vient même pas à l'idée de boire, même une bière ou un verre de vin. Je suis vraiment dans le hors alcool. Je suis d'ailleurs connu pour cela.
Pourtant, je fais un travail "stressant" et très prenant. Mais justement, j'ai besoin d'avoir les idées claires.
En revanche, dès que je suis chez moi, je suis tenté. Non pas que je boive tous les jours. Et les jours ou je bois, pas TOUJOURS avec excès, malgré tout, j'y pense et c'est déjà trop. Et parfois, je dérape, c'est à dire qu'au lieu de boire juste un verre ou deux, j'en bois 5 ou 6.
Le lendemain, au-delà de la gueule de bois, je suis rongé par la culpabilité....mais vous connaissez déjà tous cela j'imagine.
Seul, j'ai l'impression de contrôler ma vie ( mes petites habitudes, mon programme sport.....
En revanche, forcément, dès lors que je rentre prêt des miens, je suis sollicité, et je ne canalise plus ou moins bien mes pulsions. J'ai l'impression de perdre mon équilibre intérieur.
Un proche me dit que je suis dans l'extrême. Qu'au vu de ma consommation, je peux m'autoriser quelques "dérapages" en m'autorisant un verre de temps à autre.
Pour conclure, même si ma consommation, et j'en suis bien conscient, reste par simonie sur une année, je suis encore confronté à certaines pulsions qui m'indispose.
C'est une dissonance cognitive dont j'aimerais bien me passer.
Merci pour votre temps de lecture.
Oui, je suis toujours dans la lutte.
Cela dépend des périodes de ma vie.
J'exerce un métier qui me demande de partir plusieurs mois ( parfois jusqu'à 9) loin de mon milieu familiale. Pour mémoire, je viens d'avoir le petit quatrième. Pour autant, tout se passe très bien familialement.
Lors de mes nombreux déplacements PRO, il ne me vient même pas à l'idée de boire, même une bière ou un verre de vin. Je suis vraiment dans le hors alcool. Je suis d'ailleurs connu pour cela.
Pourtant, je fais un travail "stressant" et très prenant. Mais justement, j'ai besoin d'avoir les idées claires.
En revanche, dès que je suis chez moi, je suis tenté. Non pas que je boive tous les jours. Et les jours ou je bois, pas TOUJOURS avec excès, malgré tout, j'y pense et c'est déjà trop. Et parfois, je dérape, c'est à dire qu'au lieu de boire juste un verre ou deux, j'en bois 5 ou 6.
Le lendemain, au-delà de la gueule de bois, je suis rongé par la culpabilité....mais vous connaissez déjà tous cela j'imagine.
Seul, j'ai l'impression de contrôler ma vie ( mes petites habitudes, mon programme sport.....
En revanche, forcément, dès lors que je rentre prêt des miens, je suis sollicité, et je ne canalise plus ou moins bien mes pulsions. J'ai l'impression de perdre mon équilibre intérieur.
Un proche me dit que je suis dans l'extrême. Qu'au vu de ma consommation, je peux m'autoriser quelques "dérapages" en m'autorisant un verre de temps à autre.
Pour conclure, même si ma consommation, et j'en suis bien conscient, reste par simonie sur une année, je suis encore confronté à certaines pulsions qui m'indispose.
C'est une dissonance cognitive dont j'aimerais bien me passer.
Merci pour votre temps de lecture.
Greg35- Habitué
- 14/10/2020
Re: l'arrivée d'une rechute..
Tu as une dépendance latente depuis sans doute longtemps et tu sens qu'elle ne demande qu'à se réveiller. Tu as raison d'être vigilant, car si, pour le moment cette dépendance n'agit que ponctuellement et est surtout psychologique, si elle devient physique, là, tu ne pourras plus faire grand-chose de toi-même....Alors évite au maximum tout ce qui est alcool.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
Tu a décidé d'arrêter de boire pour quelles raisons, avais tu perdu le controle ? tu buvais combien à l'époque?
je me souviens d'un membre d'ici,pietje scarmouille,il était navigateur et ne buvait jamais en mer même si il partait des mois mais dès qu'il remettait les pieds sur terre et qu'il retrouvait les siens,rien à faire, l'alcool revenait en force.
As tu travaillé sur ça avec une psy? qu'est ce que tu ne supportes pas dans ta vie de famille? ou sans être aussi catégorique ,qu'est ce qui ne te convient pas: le role de père? de mari? les responsabilités "d'homme de la maison" ou tout simplement un sentiment d'emprisonnement familial?
ce sont des pistes Greg mais tu sais,tant que tu boiras un verre de temps en temps, tu n'arrêteras pas la machine et un jour ,tu retomberas dans l'enfer que tu as connu avant d'arrêter.
Ce n'est pas normal de lutter après des années d'abstinence, tu as encore un noeud quelque part qu'il faut absolument traiter si tu veux vivre sereinement
je me souviens d'un membre d'ici,pietje scarmouille,il était navigateur et ne buvait jamais en mer même si il partait des mois mais dès qu'il remettait les pieds sur terre et qu'il retrouvait les siens,rien à faire, l'alcool revenait en force.
As tu travaillé sur ça avec une psy? qu'est ce que tu ne supportes pas dans ta vie de famille? ou sans être aussi catégorique ,qu'est ce qui ne te convient pas: le role de père? de mari? les responsabilités "d'homme de la maison" ou tout simplement un sentiment d'emprisonnement familial?
ce sont des pistes Greg mais tu sais,tant que tu boiras un verre de temps en temps, tu n'arrêteras pas la machine et un jour ,tu retomberas dans l'enfer que tu as connu avant d'arrêter.
Ce n'est pas normal de lutter après des années d'abstinence, tu as encore un noeud quelque part qu'il faut absolument traiter si tu veux vivre sereinement
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
Bonjour CRISTAL,
Je suis dans l'armée depuis maintenant 23 ans. Tant que je suis dans cette environnement, tout va bien car c'est réglé comme du papier à musique. J'obéit aux ordres que l'on me donne et mes subordonnés m'obéissent.
A la maison, bien évidement, ce n'est pas l'armée. Néanmoins, je n'arrive pas à me détendre lorsque je suis à la maison. A rester zen en famille. Je ne sais pas faire. Je n'y arrive pas.
Donc, le verre du soir de temps à autre, c'est lorsque la coupe est pleine...
Pour autant, je tiens à préciser que mon épouse est parfaite dans son rôle et dans celui de maman. Elle est aimante, agréable et gentil. Et mes enfants sont du même acabit. Je me rends bien compte de la chance que j'ai mais malgré tout, j'en reviens toujours au même, je ne suis pas zen...
Une astuce?
Je suis dans l'armée depuis maintenant 23 ans. Tant que je suis dans cette environnement, tout va bien car c'est réglé comme du papier à musique. J'obéit aux ordres que l'on me donne et mes subordonnés m'obéissent.
A la maison, bien évidement, ce n'est pas l'armée. Néanmoins, je n'arrive pas à me détendre lorsque je suis à la maison. A rester zen en famille. Je ne sais pas faire. Je n'y arrive pas.
Donc, le verre du soir de temps à autre, c'est lorsque la coupe est pleine...
Pour autant, je tiens à préciser que mon épouse est parfaite dans son rôle et dans celui de maman. Elle est aimante, agréable et gentil. Et mes enfants sont du même acabit. Je me rends bien compte de la chance que j'ai mais malgré tout, j'en reviens toujours au même, je ne suis pas zen...
Une astuce?
Greg35- Habitué
- 14/10/2020
Re: l'arrivée d'une rechute..
Pensez-vous vraiment que faire appel à un psy pourrai m'aider?
Greg35- Habitué
- 14/10/2020
Re: l'arrivée d'une rechute..
Faire appel à un psychologue ne fait jamais de mal; il est tés souvent capable d'apporter des éclairages sur nos façons d'agir et de réagir. Tu ne prends aucun risque en te faisant aider par un professionnel, juste le risque d'aller mieux. Surtout que tu es conscient de tes atouts, famille, femme et enfants, boulot; c'est bien d'aller mieux avant d'avoir brisé certains ressorts, avant d'avoir fait du mal ou trop de mal... Plus on réagit vite et bien mieux c'est , même si j'ai l'impression que ton problème n'est pas vraiment nouveau...Greg35 a écrit:Pensez-vous vraiment que faire appel à un psy pourrai m'aider?
Bon courage, il faut agir quand on le peut encore...
Gérard BONIN- Super Tchatcheur
- 05/02/2021
Re: l'arrivée d'une rechute..
Je t'encourage aussi Greg, à aller rechercher l'origine de ton alcoolisme, il prend sa source dans notre petite enfance.
Dans les CSAPA il y a des psys, c'est pratiquement gratuit, ils sont formés en relation avec notre dépendance.
Apres je t'assure que grâce à cette analyse, cela t'aidera énormément pour affirmer ton abstinence.
Dans les CSAPA il y a des psys, c'est pratiquement gratuit, ils sont formés en relation avec notre dépendance.
Apres je t'assure que grâce à cette analyse, cela t'aidera énormément pour affirmer ton abstinence.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: l'arrivée d'une rechute..
Je suis aussi d'accord avec les amis....Voir un psy ne peut que t'aider.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
A la maison, bien évidement, ce n'est pas l'armée. Néanmoins, je n'arrive pas à me détendre lorsque je suis à la maison. A rester zen en famille. Je ne sais pas faire. Je n'y arrive pas.
je pense qu'il seraiot important de comprendre pourquoi tu ne peux pas te détendre à la maison et un psy pourrait t'aider.Que risques tu à essayer
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
Je pense aussi, à l'instar des autres qu'une aide ne serait pas un luxe.
J'ai eu un ami qui était comme toi, dans l'armée, il avait voulu partir à l'étranger ...en l'occurrence en Afrique de l'Ouest. Marié, trois enfants pré ados et ados restés en métropole.
A chaque "rare" retour, sa femme préparait une super fête. Le retour et le repos du guerrier.... C'est dans ces circonstances que j'ai fait sa connaissance et nous avons beaucoup sympathisé. Il buvait comme un trou ( moi aussi à l'époque) . Il a mis très longtemps à me parler de "là bas" de ce qu'il y vivait et dont il se refusait à parler avec sa famille. Ou plutôt il en parlait un peu avec un cynisme, une dureté, un détachement, un côté glacial.
Mais la plupart du temps il gardait tout pour lui . Il n'y avait aucune structure institutionnelle pour lui apporter de l'aide. En plus c'était infamant de parler de psys ( les hommes les vrais etc.n'ont pas besoin de ça... ).
A son retour définitif, au bout de 6 années, il était détruit.
Il était d'une autre planète que nous tous, fermé autour de ses souvenirs et sa douleur incommunicable. Il était inabordable . Je crois qu'il se foutait de tout. A plusieurs reprises il a "pété les plombs" disons. Je te passe ces épisodes.
Il a divorcé et recommencé, ici, une vie, un simulacre de vie, avec la seule personne avec laquelle il pouvait partager, une fille de "là bas".
Bien sûr son alcoolisme est devenu létal, il en est mort .
Je pense que cet homme, s'il avait eu les moyens d'exprimer sa douleur sans se considérer comme une "lopette"...serait toujours en vie.
Je sais ce n'est pas gai , mais je crois que l'armée a commencé à prendre en compte les névroses traumatiques et prend en compte ces aspects. Je crois mais je n'en suis pas sûre.
L'histoire de mon ami est extrême mais elle est réelle.
C'est pas mal d'accepter de se faire aider.
J'ai eu un ami qui était comme toi, dans l'armée, il avait voulu partir à l'étranger ...en l'occurrence en Afrique de l'Ouest. Marié, trois enfants pré ados et ados restés en métropole.
A chaque "rare" retour, sa femme préparait une super fête. Le retour et le repos du guerrier.... C'est dans ces circonstances que j'ai fait sa connaissance et nous avons beaucoup sympathisé. Il buvait comme un trou ( moi aussi à l'époque) . Il a mis très longtemps à me parler de "là bas" de ce qu'il y vivait et dont il se refusait à parler avec sa famille. Ou plutôt il en parlait un peu avec un cynisme, une dureté, un détachement, un côté glacial.
Mais la plupart du temps il gardait tout pour lui . Il n'y avait aucune structure institutionnelle pour lui apporter de l'aide. En plus c'était infamant de parler de psys ( les hommes les vrais etc.n'ont pas besoin de ça... ).
A son retour définitif, au bout de 6 années, il était détruit.
Il était d'une autre planète que nous tous, fermé autour de ses souvenirs et sa douleur incommunicable. Il était inabordable . Je crois qu'il se foutait de tout. A plusieurs reprises il a "pété les plombs" disons. Je te passe ces épisodes.
Il a divorcé et recommencé, ici, une vie, un simulacre de vie, avec la seule personne avec laquelle il pouvait partager, une fille de "là bas".
Bien sûr son alcoolisme est devenu létal, il en est mort .
Je pense que cet homme, s'il avait eu les moyens d'exprimer sa douleur sans se considérer comme une "lopette"...serait toujours en vie.
Je sais ce n'est pas gai , mais je crois que l'armée a commencé à prendre en compte les névroses traumatiques et prend en compte ces aspects. Je crois mais je n'en suis pas sûre.
L'histoire de mon ami est extrême mais elle est réelle.
C'est pas mal d'accepter de se faire aider.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
Salut en plus d 1 soutiens médicale des approches de relaxations et de respirations peuvent aussi très bien marcher surtout en cas de stress intense , cela demande une routine mais étant militaire cela doit être jouable pour toi . Bon courage
Bzh22- Habitué
- 20/02/2021
Re: l'arrivée d'une rechute..
Bonjour,
Merci Shale pour cette piqûre de rappel. C'est si vite arrivé, quand on se croit
...arrivé...en sécurité.
J'ai eu cette forte tentation, telle que tu l'as décrite. Et j'ai pensé à Paco, qui
nous avait raconté ici le verre festif d'un moment heureux, qui a fait que tout
s'est ré-enclenché. Les expériences des gens d'ici, ça marque, et cela a une incidence
directe sur notre conscience de MA.
Greg, c'est touchant de te lire. Je rejoins les autres pour te dire d'aller chercher
le fond du problème avec une aide.
C'est comme si tu ne t'autorisais pas à pouvoir te détendre avec ta famille,
que tu décris parfaite. Comme si tu ne t'y sentais pas à ta place, en mode
détente, à juste être cool et profiter des bons moments avec eux, échanger
les bonnes énergies en quelque sorte.
Un psychothérapeute t'aidera à voir ce qui se joue dans ces moments là.
On dit que l'alcool nous sert de masque et de pansement. Même abstinent,
loin du sevrage physique et de l'enthousiasme de l'aspect héroïque de l'arrêt,
on peut en avoir longtemps besoin, de ces fonctions là, pour être
bien là où on est sensé l'être.
J'ai aussi des souvenirs de m'être sentie illégitime dans beaucoup d'endroits, une
fois nette, au milieu de proches tout à fait bienveillants. Donc jamais tranquille, avec
beaucoup de tentations vers tout ce qui pouvait gommer ça.
Ce que tu dis m'évoque un peu ça. Bien sûr c'est forcément différent pour toi,
mais tout ça pour dire que c'est avec ma thérapeute que j'ai réglé
le problème.
Bon courage dans ta démarche
Merci Shale pour cette piqûre de rappel. C'est si vite arrivé, quand on se croit
...arrivé...en sécurité.
J'ai eu cette forte tentation, telle que tu l'as décrite. Et j'ai pensé à Paco, qui
nous avait raconté ici le verre festif d'un moment heureux, qui a fait que tout
s'est ré-enclenché. Les expériences des gens d'ici, ça marque, et cela a une incidence
directe sur notre conscience de MA.
Greg, c'est touchant de te lire. Je rejoins les autres pour te dire d'aller chercher
le fond du problème avec une aide.
C'est comme si tu ne t'autorisais pas à pouvoir te détendre avec ta famille,
que tu décris parfaite. Comme si tu ne t'y sentais pas à ta place, en mode
détente, à juste être cool et profiter des bons moments avec eux, échanger
les bonnes énergies en quelque sorte.
Un psychothérapeute t'aidera à voir ce qui se joue dans ces moments là.
On dit que l'alcool nous sert de masque et de pansement. Même abstinent,
loin du sevrage physique et de l'enthousiasme de l'aspect héroïque de l'arrêt,
on peut en avoir longtemps besoin, de ces fonctions là, pour être
bien là où on est sensé l'être.
J'ai aussi des souvenirs de m'être sentie illégitime dans beaucoup d'endroits, une
fois nette, au milieu de proches tout à fait bienveillants. Donc jamais tranquille, avec
beaucoup de tentations vers tout ce qui pouvait gommer ça.
Ce que tu dis m'évoque un peu ça. Bien sûr c'est forcément différent pour toi,
mais tout ça pour dire que c'est avec ma thérapeute que j'ai réglé
le problème.
Bon courage dans ta démarche
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
Re: l'arrivée d'une rechute..
Merci beaucoup pour vos nombreux conseils.
Comme le dit si bien Béatrice, aller voir un psy n'est pas chose facile. Mais je crois qu'aux vus des circonstances, je vais devoir m'y résoudre. Je pensais y arriver seul mais a priori, ce n'est pas aussi simple.
Encore merci à tous, cela m'aide beaucoup.
Comme le dit si bien Béatrice, aller voir un psy n'est pas chose facile. Mais je crois qu'aux vus des circonstances, je vais devoir m'y résoudre. Je pensais y arriver seul mais a priori, ce n'est pas aussi simple.
Encore merci à tous, cela m'aide beaucoup.
Greg35- Habitué
- 14/10/2020
Re: l'arrivée d'une rechute..
Tu as raison , ce n'est pas facile, ça demande du courage : celui d'affronter ses propres démons. C'est donc de la force plus que de la faiblesse, contrairement à ce que certaines représentations laissent à penser.
béatrisse1- Super Tchatcheur
- 04/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
Le problème c'est cette mauvaise image du psy que l'on voit si on est pas net On veut aussi se prouver qu'on peut y arriver tout seul et qu'on a besoin de personne mais il faut rester humble face au pouvoir de l'alcool et aussi de notre démon intérieur bien plus puissant qu'on ne l'imagine, se faire aider ,c'est une force et pas une faiblesse, c'est se dire "je le vaux bien" et ça,c'est pas forcément facile.
C'est un tête à tête avec toi même que tu dois avoir et si tu es sincère avec toi,tu prendras forcément la bonne décision
C'est un tête à tête avec toi même que tu dois avoir et si tu es sincère avec toi,tu prendras forcément la bonne décision
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: l'arrivée d'une rechute..
Oui, c'est tout sauf de la faiblesse. C'est dur, il y a des paliers, mais qui sont
exactement l'inverse de ceux de la chute dans l'alcool.
exactement l'inverse de ceux de la chute dans l'alcool.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
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