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Pensées plurielles.
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Pensées plurielles.
Lorsque je suis sortie de ma post-cure j'avais parfaitement conscience, et assimilé que l'alcoolisme est la maladie des émotions. Nous autres MA avons eu comme cela a été mon cas une enfance bancale, déstructurée,éduquée avec une mal traitance intellectuelle, alimenté par une perversité omniprésente ,où l'impression d'abandon ou l'abandon tout simplement a été un des facteurs de notre longue désespérance, alimentée par l'angoisses, le stress, la vie durant, ou a un moment T. Ainsi la seule béquille que nous avons choisie comme recours et utilisée à cet instant a été ce fichu poison.
Si dans un premier temps il est nécessaire de faire un sevrage physique, ceci n'est qu'une partie infime de l'iceberg de la reconstruction psychologique, de notre analyse personnelle.
J'aime et j'apprécie de lire certains auteurs, certains bouquins que l'on me conseille. Ainsi je vous ferai partager certains passages et textes qui me semblent intéressants, constructifs, bienveillants pour nous autres. Ce matin en parcourant un des sites que je lis régulièrement je suis tombée par hasard sur ce texte, et puis j'ai reconnue une phrase que je lis chaque jour ou presque! la signature de Cristale .
Cela serait constructif et sympa de partager vos textes, je vous y encourage. J'alimenterai ce post au fur et à mesure de mes lectures et de mon temps.Je l'ai posté ici afin qu'il soit lu et accessible au plus grand nombre aussi.
"Etre un bon compagnon pour soi-même"
Vous êtes "au cœur" de toutes vos relations... cela ne veut pas dire "au centre".
Vous êtes responsable de l'estime, de l'amour et du respect que vous vous portez.
Vous êtes garant aussi de l'amélioration possible de la qualité de vos relations... cela ne veut pas dire que vous êtes garant de tout la relation.
Vous avez la charge - ou le plaisir- de votre épanouissement, de votre bonheur.
Ne comptez plus sur l'autre pour vous prendre en charge, pour assurer et combler vos besoins, pour apaiser vos désirs ou protéger vos peurs.
Cela viendra aussi mais en bonus, en offrande dans l'inespéré de l'imprévisible...
Osez vous définir et marquer sans cesse la différence quand l'autre tente de le faire à partir de sa vision, de ses croyances ou de ses peurs à lui.
Expérimentez en créant du réel au-delà de vos certitudes et de vos habitudes.
Vous ne vivez rien que vous ne puissiez résoudre.
Prenez soin de vous réellement, journellement.
Vous êtes Extraordinairement unique et exceptionnel même si vous l'avez oublié...
La pire des solitudes n'est pas d'être seul, c'est d'être un compagnon épouvantable pour soi-même.
Jacques Salome
Si dans un premier temps il est nécessaire de faire un sevrage physique, ceci n'est qu'une partie infime de l'iceberg de la reconstruction psychologique, de notre analyse personnelle.
J'aime et j'apprécie de lire certains auteurs, certains bouquins que l'on me conseille. Ainsi je vous ferai partager certains passages et textes qui me semblent intéressants, constructifs, bienveillants pour nous autres. Ce matin en parcourant un des sites que je lis régulièrement je suis tombée par hasard sur ce texte, et puis j'ai reconnue une phrase que je lis chaque jour ou presque! la signature de Cristale .
Cela serait constructif et sympa de partager vos textes, je vous y encourage. J'alimenterai ce post au fur et à mesure de mes lectures et de mon temps.Je l'ai posté ici afin qu'il soit lu et accessible au plus grand nombre aussi.
"Etre un bon compagnon pour soi-même"
Vous êtes "au cœur" de toutes vos relations... cela ne veut pas dire "au centre".
Vous êtes responsable de l'estime, de l'amour et du respect que vous vous portez.
Vous êtes garant aussi de l'amélioration possible de la qualité de vos relations... cela ne veut pas dire que vous êtes garant de tout la relation.
Vous avez la charge - ou le plaisir- de votre épanouissement, de votre bonheur.
Ne comptez plus sur l'autre pour vous prendre en charge, pour assurer et combler vos besoins, pour apaiser vos désirs ou protéger vos peurs.
Cela viendra aussi mais en bonus, en offrande dans l'inespéré de l'imprévisible...
Osez vous définir et marquer sans cesse la différence quand l'autre tente de le faire à partir de sa vision, de ses croyances ou de ses peurs à lui.
Expérimentez en créant du réel au-delà de vos certitudes et de vos habitudes.
Vous ne vivez rien que vous ne puissiez résoudre.
Prenez soin de vous réellement, journellement.
Vous êtes Extraordinairement unique et exceptionnel même si vous l'avez oublié...
La pire des solitudes n'est pas d'être seul, c'est d'être un compagnon épouvantable pour soi-même.
La solitude la plus violente, c'est de s'ennuyer en sa propre compagnie.
Alors, n'hésitez plus, soyez un bon compagnon pour vous.
Votre vie vous le rendra bien.
Jacques Salome
Dernière édition par tulipe noire le 10/9/2020, 12:00, édité 1 fois
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
quand j'ai lu cette phrase de J.Salomé,j'ai enfin compris pourquoi la solitude me pesait autant,ça a fait tilt en moi et ça m'a aussi permis d'apprivoiser cette solitude que je ne nomme plus ainsi d'ailleurs mais plutot " temps avec moi même" .
C'est une très bonne idée ce post Tulipe
est ce que toutes ces phrases sont tirées du même ouvrage?
C'est une très bonne idée ce post Tulipe
est ce que toutes ces phrases sont tirées du même ouvrage?
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
non , j'ai plusieurs auteur(e)s! tu verras ça au fil de mes lectures, j'adore aussi Albert Jacquard, José Birses, Saint Exupéry ( je l'adore), Sartre, Boris Cirulnyc , (lui j'admire) et puis.... tant d'autres encore!
maintenant elle est mise au complet sur le site! c'est en la lisant que l'idée de ce post est venue!
maintenant elle est mise au complet sur le site! c'est en la lisant que l'idée de ce post est venue!
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
Merci Tulipe ! Tu as encore une bonne idée
Je lis peu, mais il est certains que si je croises de beaux passages, je placerai ici :-)
ppp
Je lis peu, mais il est certains que si je croises de beaux passages, je placerai ici :-)
ppp
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Pensées plurielles.
" Il existe deux blessures supplémentaires qui ont été ajoutées.
LA NON-RECONNAISSANCE :
L'enfant a besoin d'exprimer ses talents, ce qu'il est et ce qu'il aime... S'il n'est pas reconnu, l'enfant ne va plus s'écouter, mais au contraire va dévier ses goûts, ses envies et va s'adapter à ce que le parent veut qu'il soit. Généralement, cela est sur-adapté. Les passions sont occultées et l'enfant devient ce qu'on veut qu'il soit, ce qu'on veut de lui. L'enfant n'en fait jamais assez.
LA MALTRAITANCE :
D'ordre généralement physique, mais aussi psychique. La maltraitance, c'est manquer d'identité envers l'enfant. Adulte, il ne supportera pas la violence de tout ordre et recherchera un climat de paix et d'harmonie, il s'isolera. A l'opposé, l'on peut avoir un adulte qui fera du mal aux autres consciemment, ce sont des gestes reflexes qu'il reproduit.
On trouve aussi ces 7 blessures combinées, donnant d'autres blessures comme la jalousie maladive, la colère...
C'est en travaillant sur nous, en enlevant petit à petit ces pelures d'oignons, en creusant sur ce que l'on ressent, pour chercher toujours plus loin, toujours plus intensément et profondément que d'une blessure présente, envahissante et journalière, on découvre une des 7 blessures. Il ne nous reste plus qu'à les comprendre et les guérir avec tout l'amour possible, celui que l'on a au fond de notre coeur et de notre âme. " Lise Bourbeau
LA NON-RECONNAISSANCE :
L'enfant a besoin d'exprimer ses talents, ce qu'il est et ce qu'il aime... S'il n'est pas reconnu, l'enfant ne va plus s'écouter, mais au contraire va dévier ses goûts, ses envies et va s'adapter à ce que le parent veut qu'il soit. Généralement, cela est sur-adapté. Les passions sont occultées et l'enfant devient ce qu'on veut qu'il soit, ce qu'on veut de lui. L'enfant n'en fait jamais assez.
LA MALTRAITANCE :
D'ordre généralement physique, mais aussi psychique. La maltraitance, c'est manquer d'identité envers l'enfant. Adulte, il ne supportera pas la violence de tout ordre et recherchera un climat de paix et d'harmonie, il s'isolera. A l'opposé, l'on peut avoir un adulte qui fera du mal aux autres consciemment, ce sont des gestes reflexes qu'il reproduit.
On trouve aussi ces 7 blessures combinées, donnant d'autres blessures comme la jalousie maladive, la colère...
C'est en travaillant sur nous, en enlevant petit à petit ces pelures d'oignons, en creusant sur ce que l'on ressent, pour chercher toujours plus loin, toujours plus intensément et profondément que d'une blessure présente, envahissante et journalière, on découvre une des 7 blessures. Il ne nous reste plus qu'à les comprendre et les guérir avec tout l'amour possible, celui que l'on a au fond de notre coeur et de notre âme. " Lise Bourbeau
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
j'ai connu ces 5 blessures et j'ai tellement peur de l'abandon ou de la trahison que je me sens mieux toute seule totalement indépendante pour ne rien devoir à personne et surtout,ne plus rien attendre des autres.En me protégeant de la sorte,je vis dans une solitude quasi totale mes enfants seuls ayant de la place dans ma vie ainsi que ma meilleure amie et mon frère,les seuls qui ne m’abandonneront jamais.
C'est un peu triste parfois mais la douleur du rejet et de l'abandon est tellement forte que je ne veux plus jamais revivre ça
je préfère alors abandonner moi même avant qu'on le fasse
C'est un peu triste parfois mais la douleur du rejet et de l'abandon est tellement forte que je ne veux plus jamais revivre ça
je préfère alors abandonner moi même avant qu'on le fasse
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
On en a déjà parlé, je ne suis pas sûre que tu aies raison, à trop se protéger, on loupe aussi de belles rencontres.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
" Accompagner ne signifiera jamais dire à l'autre ce qu'il doit faire, dire, ne pas faire, ne pas dire.
Qui mieux que nous sait ce qui est bon pour nous ? PERSONNE.
Nous nous connaissons mieux que quiconque.
Demander de l'aide est différent de donner aux autres le pouvoir de diriger notre vie et d'agir à notre place.
Demander de l'aide, c'est accueillir son humanité et savoir qu'on ne peut tout gérer seul(e) à un moment donné.
Accorder son aide est différent de dire, de mener.
Accompagner c'est permettre à la personne que l'on aide de se rendre compte de qui elle est, de ce qui l'habite et ainsi de créer elle-même la route à laquelle elle aspire en toute confiance.
L'accompagnement se réalise main dans la main, personne ne tire l'autre, personne ne force, personne n'oblige.
C'est une marche harmonieuse, dans le respect et la bienveillance. " José Birses
Qui mieux que nous sait ce qui est bon pour nous ? PERSONNE.
Nous nous connaissons mieux que quiconque.
Demander de l'aide est différent de donner aux autres le pouvoir de diriger notre vie et d'agir à notre place.
Demander de l'aide, c'est accueillir son humanité et savoir qu'on ne peut tout gérer seul(e) à un moment donné.
Accorder son aide est différent de dire, de mener.
Accompagner c'est permettre à la personne que l'on aide de se rendre compte de qui elle est, de ce qui l'habite et ainsi de créer elle-même la route à laquelle elle aspire en toute confiance.
L'accompagnement se réalise main dans la main, personne ne tire l'autre, personne ne force, personne n'oblige.
C'est une marche harmonieuse, dans le respect et la bienveillance. " José Birses
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
Encore un texte de Jacques Salomé, mais je le trouve tellement juste et beau, que je le vous fais partager!!!
« Je devrais tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m'ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d'influencer le déroulement de mon existence.
J'ai ainsi appris que la vie n'est faîte que de rencontres et de séparations et qu'il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune.
J'ai appris encore qu'il y a toujours une part d'imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu'il m appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l'immensité d'un jour.
J'ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l'instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique.
J'ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d'être présente en moi et autour de moi, à honorer chaque fois que cela m'est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.
J'ai appris difficilement à m'aimer, non d'un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande ) mais d'un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.
J'ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.
J'ai appris avec enthousiasme que la Beauté est partout, dans le vol d un oiseau, comme dans le geste d un enfant pour tenter de capter le vol d un papillon ou encore dans le sourire d un vieillard qui croise mon chemin.
J'ai appris avec beaucoup de surprises que le temps s'accélérait en vieillissant et qu'il était important non pas d'ajouter des années à la Vie, mais de la Vie aux années.
J'ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon coeur.
J'ai appris que je pouvais oser demander, si je prenais le risque de la réponse de l'autre aussi frustrante ou décevante qu'elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l'autre, et refuser sans le blesser.
J'ai appris, sans même le vouloir, que j'avais des besoins et qu'il ne fallait pas les confondre avec des désirs.
J'ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre l'inutile dont je me suis encombré pendant des années.
J'ai appris joyeusement à planter des arbres, c'est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu'à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs.
J'ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l'univers la possibilité de me rejoindre et de m'apprivoiser un peu.
Oui, j'ai appris beaucoup dans ma vie et pourtant je cherche encore l'essentiel. »
Jacques Salomé
« Je devrais tenter de dire ce que les rencontres, les séparations, les découvertes, les éblouissements comme les désespérances m'ont appris dans le sens de me découvrir, de me construire, d'influencer le déroulement de mon existence.
J'ai ainsi appris que la vie n'est faîte que de rencontres et de séparations et qu'il nous appartient de les vivre en acceptant de nous responsabiliser face à chacune.
J'ai appris encore qu'il y a toujours une part d'imprévisible dans le déroulement des jours et donc qu'il m appartenait de savoir accueillir les cadeaux inouïs ou les blessures qui peuvent surgir dans l'immensité d'un jour.
J'ai appris bien sûr à vivre au présent, à entrer de plain-pied dans l'instant, à ne pas rester enfermé dans mon passé ou me laisser envahir par des projections sur un futur trop chimérique.
J'ai appris tardivement à remercier, chaque matin, la Vie d'être présente en moi et autour de moi, à honorer chaque fois que cela m'est possible, à la respecter en toute occasion, à la dynamiser avec mes ressources et mes limites.
J'ai appris difficilement à m'aimer, non d'un amour narcissique ou égocentrique (même si la tentation était grande ) mais d'un amour de bienveillance, de respect et de tolérance.
J'ai appris avec beaucoup de tâtonnements à me respecter en osant dire non quand je suis confronté à des demandes qui ne correspondent pas à mes possibles ou à ma sensibilité.
J'ai appris avec enthousiasme que la Beauté est partout, dans le vol d un oiseau, comme dans le geste d un enfant pour tenter de capter le vol d un papillon ou encore dans le sourire d un vieillard qui croise mon chemin.
J'ai appris avec beaucoup de surprises que le temps s'accélérait en vieillissant et qu'il était important non pas d'ajouter des années à la Vie, mais de la Vie aux années.
J'ai appris malgré moi que je savais beaucoup de choses avec ma tête et peu de choses avec mon coeur.
J'ai appris que je pouvais oser demander, si je prenais le risque de la réponse de l'autre aussi frustrante ou décevante qu'elle puisse être, que je pouvais recevoir sans me sentir obligé de rendre, que je pouvais donner sans envahir l'autre, et refuser sans le blesser.
J'ai appris, sans même le vouloir, que j'avais des besoins et qu'il ne fallait pas les confondre avec des désirs.
J'ai appris avec soulagement que je pouvais désapprendre l'inutile dont je me suis encombré pendant des années.
J'ai appris joyeusement à planter des arbres, c'est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu'à ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres et surtout mes géniteurs.
J'ai appris doucement à recevoir le silence et à méditer quelques minutes chaque jour pour laisser aux vibrations de l'univers la possibilité de me rejoindre et de m'apprivoiser un peu.
Oui, j'ai appris beaucoup dans ma vie et pourtant je cherche encore l'essentiel. »
Jacques Salomé
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
As-tu pensé quand tes enfants quitteront le nid à l'âge adulte ? Même si c'est peu ou pas beaucoup tu dois te créer une vie sociale,Cristal.cristal a écrit:j'ai connu ces 5 blessures et j'ai tellement peur de l'abandon ou de la trahison que je me sens mieux toute seule totalement indépendante pour ne rien devoir à personne et surtout,ne plus rien attendre des autres.En me protégeant de la sorte,je vis dans une solitude quasi totale mes enfants seuls ayant de la place dans ma vie ainsi que ma meilleure amie et mon frère,les seuls qui ne m’abandonneront jamais.
C'est un peu triste parfois mais la douleur du rejet et de l'abandon est tellement forte que je ne veux plus jamais revivre ça
je préfère alors abandonner moi même avant qu'on le fasse
D'accord tu cours toute la journée à cause du boulot, tu fais un peu de sport, tu as une seconde vie de travail avec tes enfants très jeunes, mais toi ?
A cause de cette peur de l'abandon comme te dit Shale tu vas te priver volontairement de tas de bienfaits et épanouissements que procurent les échanges réels et non virtuels!
C'est juste une constatation en rien un reproche! Je dis souvent, "si tu veux critiquer et juger mon chemin, prends mes chaussures ! "
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
J'ai appris avec beaucoup de surprises que le temps s'accélérait en vieillissant et qu'il était important non pas d'ajouter des années à la Vie, mais de la Vie aux années.
ça me parle beaucoup ça
j'adhère à ce qu'il dit et notamment à sa dernière phrase " j'ai appris beaucoup dans ma vie et pourtant je cherche encore l'essentiel."
c'est vrai que je suis toujours à la recherche de quelque chose sans trop savoir quoi,c'est sans doute ce qu'il veut dire
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours eu du mal à lire Jacques Salomé...Beaucoup parlent de ses textes, les trouvent superbes et sans doute le sont-ils mais à moi, ils ne me parlent pas du tout, je ne sais pas pourquoi, c'est même le contraire, il m'agacerait presque....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
je pense que tu ne ressens pas Jacques Salomé parce qu'il parle aux émotions de chacun,aux ressentis profonds,aux sensations ce que tu as du mal à interpréter avec ton autisme.Je comprends très bien que tu ne puisses pas le comprendre et adhérer à ce qu'il dit,c'est tout à fait logique
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
Oui, tu as raison, je pense que ça joue , c'est même sûr.....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
Et bien moi j'apprécie énormément ce Monsieur, ces textes résonnent à 1000 pour cent et sont en accord avec mes valeurs. J'apprends aussi et plus je le lis plus j'adhère et m'y reconnais . J'essaye aussi, ainsi de modifier mon raisonnement, mes relations et rapports aux autres, à la vie.
Tu n'as qu'à ne pas les lire, si tu restes hermétique de par ton autisme !
Tu n'as qu'à ne pas les lire, si tu restes hermétique de par ton autisme !
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
Comme je suis curieuse quand il y a des citations affichées, je les lis tout de même, mais c'est vrai que ça ne me parle pas du tout, je suis heureuse pour vous que vous y trouviez de l'intérêt..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
Merci Tulipe, quelle sagesse dans ce texte.
Je vais l'imprimer celui-là, et l'étudier. C'est une véritable prière :-)
Merci
Je vais l'imprimer celui-là, et l'étudier. C'est une véritable prière :-)
Merci
ppp- Super Tchatcheur
- 24/02/2019
Re: Pensées plurielles.
"J'ai appris avec beaucoup de surprises que le temps s'accélérait en vieillissant et qu'il était important non pas d'ajouter des années à la Vie, mais de la Vie aux années" J.Salomé
Tu vois ppp , pour moi cette phrase là, j'essaye de m'y employer chaque jours...Quand à la quête de l'essentiel, je ne suis pas encore assez "posée" mature intellectuellement pour le rechercher, mais j'y travaille.
Tu vois ppp , pour moi cette phrase là, j'essaye de m'y employer chaque jours...Quand à la quête de l'essentiel, je ne suis pas encore assez "posée" mature intellectuellement pour le rechercher, mais j'y travaille.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
" Mon pays c'est la vie.
Combien de temps... Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler, et voir, et croire et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini voler, chanter, partir, repartir, souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste...
... Je veux jouer encore... Je veux rire des montagnes de rires, je veux pleurer des torrents de larmes, je veux boire des bateaux entiers de vin
de Bordeaux et d'Italie et danser, crier, voler, nager dans tous les océans,
j'ai pas fini, j'ai pas fini, je veux chanter, je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...
Combien de temps... Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages... J'ai tant de gens à voir, tant d'images.. Des enfants, des femmes, des grands hommes, des petits hommes, des marrants, des tristes, des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons ça repose, c'est comme le feuillage au milieu des roses... " Jean-loup Dabadie pour Serge Reggiani ( Le temps qui reste )
Bon, pour changer un petit texte sympa de Dabadie, un grand Monsieur!!! j'ai rayé les mots qui "tuent" , je ne me permettrai pas de censurer un pareil texte!
Combien de temps... Combien ?
Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler, et voir, et croire et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini voler, chanter, partir, repartir, souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste...
... Je veux jouer encore... Je veux rire des montagnes de rires, je veux pleurer des torrents de larmes,
j'ai pas fini, j'ai pas fini, je veux chanter, je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...
Combien de temps... Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages... J'ai tant de gens à voir, tant d'images.. Des enfants, des femmes, des grands hommes, des petits hommes, des marrants, des tristes, des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons ça repose, c'est comme le feuillage au milieu des roses... " Jean-loup Dabadie pour Serge Reggiani ( Le temps qui reste )
Bon, pour changer un petit texte sympa de Dabadie, un grand Monsieur!!! j'ai rayé les mots qui "tuent" , je ne me permettrai pas de censurer un pareil texte!
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
J'adore ce texte , celui-ci, il me parle par contre....Je l'ai copié déjà sur mon PC et je le relis souvent....
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Pensées plurielles.
C'est bien, je suis ravie! Figures toi que je l'ai choisi en pensant à toi,
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: Pensées plurielles.
« La plupart du temps, le fait de pleurer seul nous amène un soulagement momentané, mais ne règle pas le fond de notre souffrance. Les larmes peuvent manifester beaucoup de types d’émotions, que ce soit de la peine, de la colère, des peurs, de la culpabilité, de l’impuissance, de l’infériorité, de la honte, différentes blessures (abandon, injustice, humiliation, rejet, trahison, etc.). Si les émotions ne sont pas identifiées et nommées clairement, elles restent présentes en nous parce que nous ne pouvons mettre notre conscience sur celles-ci. Il est donc important d’apprendre non seulement à vivre, mais à nommer ses émotions et à être accueillies dans celles-ci.
Pourquoi être accueillies dans nos émotions ? En fait, pour la plupart d’entre nous, nous avons plutôt appris à juger nos émotions, notre sensibilité, notre intensité. Donc, si nous restons cachés à pleurer seul, nous allons continuer à porter des jugements sur nous et nous n’apprendrons jamais à nous aimer dans notre vulnérabilité. Selon moi, c’est d’ailleurs la partie la plus difficile que d’apprendre à nous aimer inconditionnellement dans les parties de nous qui nous font souffrir. Pour ma part, si j’ai appris à m’aimer dans mon hypersensibilité, c’est parce que j’ai eu le regard de ma thérapeute qui m’a vu dans toutes mes « couleurs » émotionnelles et dans toute mon intensité et qu’elle a su m’aimer et m’accueillir pleinement comme j’étais. Ça me touche de vous le dire parce que je sais profondément que jamais je n’aurais pu apprendre à m’aimer véritablement si personne ne m’avait donné cet accueil inconditionnel dans mes moments de souffrance. Je m’aime aujourd’hui parce que quelqu’un a su m’aimer dans tous les recoins de mon être.
Je vous encourage donc à sortir de l’isolement et à oser vous montrer dans ce qui vous fait souffrir et dans votre vulnérabilité. Ainsi, vous verrez à quel point ça peut faire une différence dans votre vie... »
Josée Brissette
Ainsi, c'est lors de ma post cure que j'ai pu "arriver" à pleurer, à accueillir mes émotions comme l'auteur le décrit. A réellement poser des mots sur mes maux, à extérioriser mon mal-être. Le jour où j'ai eu cette leçon d'équithérapie , c'est révélé être le point d'orgue, où j'ai pu hurler ma peine de mon abandon maternel qui avait chaviré mon coeur et ma vie durant 55 ans! Où j'ai commencé aussi ,à comprendre et analyser le mécanisme de la perversité.
Pourquoi être accueillies dans nos émotions ? En fait, pour la plupart d’entre nous, nous avons plutôt appris à juger nos émotions, notre sensibilité, notre intensité. Donc, si nous restons cachés à pleurer seul, nous allons continuer à porter des jugements sur nous et nous n’apprendrons jamais à nous aimer dans notre vulnérabilité. Selon moi, c’est d’ailleurs la partie la plus difficile que d’apprendre à nous aimer inconditionnellement dans les parties de nous qui nous font souffrir. Pour ma part, si j’ai appris à m’aimer dans mon hypersensibilité, c’est parce que j’ai eu le regard de ma thérapeute qui m’a vu dans toutes mes « couleurs » émotionnelles et dans toute mon intensité et qu’elle a su m’aimer et m’accueillir pleinement comme j’étais. Ça me touche de vous le dire parce que je sais profondément que jamais je n’aurais pu apprendre à m’aimer véritablement si personne ne m’avait donné cet accueil inconditionnel dans mes moments de souffrance. Je m’aime aujourd’hui parce que quelqu’un a su m’aimer dans tous les recoins de mon être.
Je vous encourage donc à sortir de l’isolement et à oser vous montrer dans ce qui vous fait souffrir et dans votre vulnérabilité. Ainsi, vous verrez à quel point ça peut faire une différence dans votre vie... »
Josée Brissette
Ainsi, c'est lors de ma post cure que j'ai pu "arriver" à pleurer, à accueillir mes émotions comme l'auteur le décrit. A réellement poser des mots sur mes maux, à extérioriser mon mal-être. Le jour où j'ai eu cette leçon d'équithérapie , c'est révélé être le point d'orgue, où j'ai pu hurler ma peine de mon abandon maternel qui avait chaviré mon coeur et ma vie durant 55 ans! Où j'ai commencé aussi ,à comprendre et analyser le mécanisme de la perversité.
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
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