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Témoignage de Mélusine

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Message  SHALE 4/12/2012, 18:05

Bonjour les ami(e)s !
Effectivement, ma conso cautionnait celle de mon beau père et très certainement celle de mon beau frère. Comme la leur cautionnait la mienne.
Une chose est sure : ce n'est pas parce qu'il tentera de me forcer la main que je boirai à nouveau.
Je pense que la seule qui puisse me faire reboire, c'est moi-même.
C'est moi qui aie arrêté, c'est moi qui aie replongé, c'est moi qui dit stop de nouveau. Je suis la seule responsable de mes actes vis-à-vis de l'alcool.

D'ailleurs, je ne combats pas l'alcool, c'est vain, il est le plus fort, il gagnera toujours, je l'ai accepté.
Je préfère le considérer comme un produit neutre. L'alcool en soi n'est ni bon, ni mauvais. Un peu comme les cacahuètes. Elles n'ont pas vocation à être mauvaises, mais elles le sont pour les personnes qui y sont allergiques.
Je ne sacralise pas l'alcool, je ne le diabolise pas, et je le personnifie très peu. Il n'a ni bras, ni jambe, donc aucune aptitude physique à sauter dans mon verre.
Il n'a pas de voix non plus. Donc il ne crie pas pour circuler dans mon corps.
Il est ce que je veux qu'il soit. C'est à dire rien.

Je ne combats pas l'alcool, je combats mon addiction, ou plutôt les causes de mon addiction.
La rechute m'a fait prendre conscience que certains monstres enfermés dans le placard devaient sortir. Et j'ai deux possibilités de les traiter : soit je les éradique, soit je les apprivoise.
J'ai ouvert la porte du placard, je sais à quoi ressemblent mes monstres.
De là, ils me font déjà moins peur, parce que l'inconnu fait toujours peur.
Il me reste maintenant à passer à l'action. J'espère que les gens de l'Anpaa pourront m'aider, que vous pourrez m'aider aussi. Je ne demande pas une solution toute faite. De toute façon, ça n'existe pas.
Ce qu'il me manque c'est l'outil. Le désintégrateur d'angoisse ou le transformateur.
Il faut aussi que j'apprenne à m'en servir, comme j'ai appris à me servir des autres l'an passé. Je pensais qu'en 5 mois, ils étaient rouillés, grippés et que les munitions étaient périmées. Je constate à presque 3 semaines achevées qu'il n'en est rien et j'en suis ravie.
Ce qu'il me manque également et ce qu'il m'a manqué l'an passé, c'est l'écoute et c'est l'intérêt des autres (je pense en fait à mon mari).
Cette fois, je suis heureuse de constater que c'est une notion qu'il a intégrée.
Il fonctionne à l'inverse de moi : il n'aime pas qu'on lui demande si ça va, si la clope ne lui manque pas de trop : ça lui rappelle qu'il a arrêté.
Je fonctionne à l'opposé : s'il ne me demande pas comment ça va, si je n'ai pas d'envie, si je n'appréhende pas, j'ai l'impression qu'il s'en fiche et j'en déduis que je ne suis rien (ce qui bien entendu est faux).
Alors, on aura beau dire et beau faire, ce n'est pas les autres qui décideront de rompre mon abstinence. J'en suis maître et je suis bien déterminée à la conserver précieusement et à la défendre bec et ongle parce que grâce à elle, je retrouve la confiance en moi, la sérénité, la joie de vivre et l'harmonie dans mon foyer.
Je vous remercie d'avoir lu. Pardon si j'ai été un peu longue, j'avais besoin de m'exprimer.


Mélusine
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