Témoignage de Choupette

Un dernier message je l’espère sur ce post..., je continuerai à venir
mais j'espère de ne plus avoir besoin de vous comme j'en ai eu besoin, à
vous tous un grand merci pour votre présence, merci à notre chef
adorée, merci à la sous chef , ce n'est même pas merci que je devrais
vous dire c'est beaucoup plus ...

Que du bonheur, encore du bonheur et toujours du bonheur…

Plus une minute à moi, ce sentiment de vouloir rattraper tout ce temps perdu,

Perdu
à boire, perdu à cacher des bouteilles, boire, me trainer par terre,
vomir mes tripes et recommencer, le regard de mes proches, mes enfants,
mon mari, ce regard là vous transperce le cœur, mais rien n’y fait, ni
les supplications, ni les reproches, on est imperméable face à
l’existence, plus rien nous atteint, Même si j’y réfléchis bien le
regard de mes « fournisseurs », qui savent très bien que l’on a bu.
Remplir son temps à se remplir de vin, d’alcool se dire bon faut que
j’arrête demain je ne bois pas, et dès le réveil envolées les pensées,
vite courir acheter sa bouteille, ses bouteilles, les cacher, ne plus se
souvenir ou elles sont cachées, d’ailleurs plus de pensée sauf pour ce
que l’on croit être indispensable.
Nous sommes des monstres d’égoïsme
face à l’alcool, plus rien n’a d’importance, nous pensons duper tout le
monde, or c’est l’alcool qui nous dupe. Mais une peur bleu nous empêche
de faire toutes démarches constructives, il nous parait impossible
d’arrêter de boire, je veux pouvoir boire raisonnablement, trinquer pour
un anniversaire, un mariage, etc…Peur immense de ne plus pouvoir
affronter la société sans notre verre à la main, peur du regard des
autres, peur de quoi au juste de pouvoir être enfin libre, de pouvoir
penser nos maux sans ce faux amis…

Voilà ma vie est dorénavant
remplie mais uniquement de choses que j’apprécie, arriver à nuancer nos
envies, savoir refuser ce que l’on ne veut pas, être enfin ce que l’on a
toujours été avant, il y a parfois bien longtemps, mais être soi, se
faire plaisir, s’avoir s’écouter, avoir comme tout à chacun des moments
de tristesses, de colères, mais enfin pouvoir agir de son propre chef,
agir parce que l’on a toute sa conscience, pouvoir décider librement de
nos choix, en résumé être libéré de l’alcool et être LIBRE.

A tous ceux qui doute de leur faculté à ne plus boire, je leur souhaite plein de courage et leur envoie tout mon soutien.