lutte contre l’alcool
Malau - 3 ans sans alcool
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Malau - 3 ans sans alcool
Le 2 novembre 2008
Aujourd’hui, ça fait trois ans que j’ai posé mon verre.
Trois ans à vivre sans alcool, c’est devenu normal aujourd’hui, l’impression
parfois que ce produit n’a jamais été dans ma vie.
Ma mémoire est là pour me rappeler d’être vigilante, c’est
important, rien n’est jamais acquis avec ce produit.
Un monsieur sur le net dit souvent que trois ans, c’est le
temps de dessaouler et je le vis vraiment ainsi. J’ai l’impression que je
commence à voir clair, à voir l’extérieur à moi, à voir ce qui se passe autour
de moi, ce qui bouge, ce qui prend vie.
Et la mémoire, cette mémoire qui revient, des images, des
photos, des scènes. Mon regard est différent sur ces faits, parfois
complètement à l’opposé de ce que je m’en souvenais au début de mon abstinence,
le temps a fait son œuvre.
J’ai trouvé cette année longue, beaucoup de changements se
sont opérés, se sont mis en forme, un travail de longue haleine. Et j’en
récolte les fruits des mois après, c’est à la fois un plaisir de voir que j’ai
évolué et une crainte car l’inconnu m’attend. Par contre je me sens plus
suffisamment forte pour y aller, pour affronter aussi bien les joies qui
m’attendent que les problèmes qui peuvent en découler.
Je construis tout doucement autour de moi, à mon rythme. Ce
qui me manque le plus souvent, c’est de la confiance en moi, c’est long à
acquérir ça, très long, tout est à faire, pas à refaire……..
Cette confiance en soi, bon sang qu’elle est difficile à
trouver. Suivant ce que l’on a vécu, ce que l’on a appris, il faut tout
remonter pour partir sur des bases bien plus solides qu’avant. Cette confiance
en soi qui amène à consommer, qui fait douter de tout et tout le temps. C’est
insupportable parfois.
Pour moi, elle arrive, je commence à en apercevoir le
contour. Pour cela, j’ai entrepris une psychothérapie cognito-comportementale.
Le psy m’aide à changer ma façon de voir les évènements en partant du
quotidien.
Cette psychothérapie, je ne voulais et ne pouvais pas
l’entreprendre avant, j’étais encore trop fragile. En cure, ils conseillent de
ne faire un travail de fond qu’environ après 3 ans d’arrêt d’alcool, je suis
pile dans les temps et ça c’est fait de soi-même !
Bien sur il faut avoir envie de changer et c’est mon cas. Je
me dis que je ne suis pas arrivée dans l’alcool par hasard et même en ayant
fait une/deux cures, et bien je sais que ma façon d’être, de penser peut me
ramener au produit.
Aujourd’hui, ça fait trois ans que j’ai posé mon verre.
Trois ans à vivre sans alcool, c’est devenu normal aujourd’hui, l’impression
parfois que ce produit n’a jamais été dans ma vie.
Ma mémoire est là pour me rappeler d’être vigilante, c’est
important, rien n’est jamais acquis avec ce produit.
Un monsieur sur le net dit souvent que trois ans, c’est le
temps de dessaouler et je le vis vraiment ainsi. J’ai l’impression que je
commence à voir clair, à voir l’extérieur à moi, à voir ce qui se passe autour
de moi, ce qui bouge, ce qui prend vie.
Et la mémoire, cette mémoire qui revient, des images, des
photos, des scènes. Mon regard est différent sur ces faits, parfois
complètement à l’opposé de ce que je m’en souvenais au début de mon abstinence,
le temps a fait son œuvre.
J’ai trouvé cette année longue, beaucoup de changements se
sont opérés, se sont mis en forme, un travail de longue haleine. Et j’en
récolte les fruits des mois après, c’est à la fois un plaisir de voir que j’ai
évolué et une crainte car l’inconnu m’attend. Par contre je me sens plus
suffisamment forte pour y aller, pour affronter aussi bien les joies qui
m’attendent que les problèmes qui peuvent en découler.
Je construis tout doucement autour de moi, à mon rythme. Ce
qui me manque le plus souvent, c’est de la confiance en moi, c’est long à
acquérir ça, très long, tout est à faire, pas à refaire……..
Cette confiance en soi, bon sang qu’elle est difficile à
trouver. Suivant ce que l’on a vécu, ce que l’on a appris, il faut tout
remonter pour partir sur des bases bien plus solides qu’avant. Cette confiance
en soi qui amène à consommer, qui fait douter de tout et tout le temps. C’est
insupportable parfois.
Pour moi, elle arrive, je commence à en apercevoir le
contour. Pour cela, j’ai entrepris une psychothérapie cognito-comportementale.
Le psy m’aide à changer ma façon de voir les évènements en partant du
quotidien.
Cette psychothérapie, je ne voulais et ne pouvais pas
l’entreprendre avant, j’étais encore trop fragile. En cure, ils conseillent de
ne faire un travail de fond qu’environ après 3 ans d’arrêt d’alcool, je suis
pile dans les temps et ça c’est fait de soi-même !
Bien sur il faut avoir envie de changer et c’est mon cas. Je
me dis que je ne suis pas arrivée dans l’alcool par hasard et même en ayant
fait une/deux cures, et bien je sais que ma façon d’être, de penser peut me
ramener au produit.
Malau- Super Tchatcheur
- 01/01/2009
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