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Je l'aime mais j'abandonne
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SHALE
cristal
Catoche
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Onsaide, la vie après l'alcool :: Forums principaux :: ENTOURAGE des malades alcooliques-(co dépendance)
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Je l'aime mais j'abandonne
Bonsoir,
Je m'inscris ce soir car, à cette heure tardive, ma colère se mue en une profonde tristesse. J'ai quitté mon compagnon ce soir. Je me suis enfin mise en colère face à son déni, son mépris, son acrimonie. Il est alcoolique, il avait arrêté de boire depuis 18 mois et j'ai cru que c'était gagné lorsqu'il a accepté qu'on s'installe ensemble avec sa fille et mes deux enfants. Trois semaines après notre emménagement, il prenait sa première cuite et les enfants l'ont retrouvé en se levant pour aller à l'école, ronflant ivre mort couché au pied de l'escalier.
J'ai paniqué, déjà assez angoissée par cette toute nouvelle vie commune, et la fréquence des cuites a augmenté. J'ai tenté de dialoguer mais je n'entendais que des "fais moi confiance", "je gère", "je veux avoir une consommation raisonnable", qui au bout d'un mois était devenu un "je ne suis pas un vrai alcoolique"... Un matin après qu'il ait disparu la nuit entière, je me suis énervée. Il a fait voler des meubles. Je suis partie. Il m'a proposé une thérapie de couple. Le rv était prévu pour mercredi prochain... dommage... Mais du déni, encore du déni. Il m'a convaincu que je psychotais, que je devais me faire soigner pour mes angoisses. Je l'ai fait. Je suis allée à des réunions mais il trouvait que c'était ridicule car il n'est" pas alcoolique". Mais j'ai écouté leurs conseils, je me suis occupée de moi tandis que lui buvait et sortait de plus en plus. Depuis 3 semaines, notre couple n'en était plus un, mes enfants ne comprenaient plus que je ne me fasse pas plus respecter. Mais le plus dur, ça a été son mépris.
Aujourd'hui, j'en ai eu assez. Je suis partie en lui disant ses 4 vérités. Je sais qu'il ne les entendra pas, tant il nie avoir un quelconque problème, mais je me le devais bien après ces longs mois de soumission, et je le devais à mes enfants qui vivaient de plus en plus mal de voir cet homme qu'ils aimaient, les regarder eux aussi avec colère et mépris. Je sais que quelque part, se cache l'homme que j'aime mais je n'ai plus le courage de l'attendre. Ce soir, nous n'avons plus de logement, et j'ai renoncé à l'amour de ma vie.
Je m'inscris ce soir car, à cette heure tardive, ma colère se mue en une profonde tristesse. J'ai quitté mon compagnon ce soir. Je me suis enfin mise en colère face à son déni, son mépris, son acrimonie. Il est alcoolique, il avait arrêté de boire depuis 18 mois et j'ai cru que c'était gagné lorsqu'il a accepté qu'on s'installe ensemble avec sa fille et mes deux enfants. Trois semaines après notre emménagement, il prenait sa première cuite et les enfants l'ont retrouvé en se levant pour aller à l'école, ronflant ivre mort couché au pied de l'escalier.
J'ai paniqué, déjà assez angoissée par cette toute nouvelle vie commune, et la fréquence des cuites a augmenté. J'ai tenté de dialoguer mais je n'entendais que des "fais moi confiance", "je gère", "je veux avoir une consommation raisonnable", qui au bout d'un mois était devenu un "je ne suis pas un vrai alcoolique"... Un matin après qu'il ait disparu la nuit entière, je me suis énervée. Il a fait voler des meubles. Je suis partie. Il m'a proposé une thérapie de couple. Le rv était prévu pour mercredi prochain... dommage... Mais du déni, encore du déni. Il m'a convaincu que je psychotais, que je devais me faire soigner pour mes angoisses. Je l'ai fait. Je suis allée à des réunions mais il trouvait que c'était ridicule car il n'est" pas alcoolique". Mais j'ai écouté leurs conseils, je me suis occupée de moi tandis que lui buvait et sortait de plus en plus. Depuis 3 semaines, notre couple n'en était plus un, mes enfants ne comprenaient plus que je ne me fasse pas plus respecter. Mais le plus dur, ça a été son mépris.
Aujourd'hui, j'en ai eu assez. Je suis partie en lui disant ses 4 vérités. Je sais qu'il ne les entendra pas, tant il nie avoir un quelconque problème, mais je me le devais bien après ces longs mois de soumission, et je le devais à mes enfants qui vivaient de plus en plus mal de voir cet homme qu'ils aimaient, les regarder eux aussi avec colère et mépris. Je sais que quelque part, se cache l'homme que j'aime mais je n'ai plus le courage de l'attendre. Ce soir, nous n'avons plus de logement, et j'ai renoncé à l'amour de ma vie.
Catoche- Arrivant
- 13/03/2016
Re: Je l'aime mais j'abandonne
je suis contente que tu aies ouvert ton fil
comme tu l'as bien compris,il ne sert à rien de chercher à raisonner un MA,ton mari est retombé dans l'alcool et la modération est impossible pour nous,donc la decsente va continuer jusqu'à ce qu'il touche son fond mais il ne t'emmènera pas dans sa chute,tu as bien fait.
Mais comme je te l'ai dit dans l'autre post,as tu préparé un tant soit peu ton départ?il te faut un logement,un travail,de quoi vivre,tu as tout ça??
se séparer oui mais dans de bonnes conditions pour toi et tes filles mais nous allons voir cela ensemble,tu as frappé à la bonne porte
comme tu l'as bien compris,il ne sert à rien de chercher à raisonner un MA,ton mari est retombé dans l'alcool et la modération est impossible pour nous,donc la decsente va continuer jusqu'à ce qu'il touche son fond mais il ne t'emmènera pas dans sa chute,tu as bien fait.
Mais comme je te l'ai dit dans l'autre post,as tu préparé un tant soit peu ton départ?il te faut un logement,un travail,de quoi vivre,tu as tout ça??
se séparer oui mais dans de bonnes conditions pour toi et tes filles mais nous allons voir cela ensemble,tu as frappé à la bonne porte
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Je l'aime mais j'abandonne
C'est ce que tu avais de mieux à faire avant de craquer complètement. J'espère que tu sais où loger, sinon tu vas voir les services sociaux, ils t'aideront à trouver un foyer...
Si tu peux, viens nous dire comment ça se passe...
Si tu peux, viens nous dire comment ça se passe...
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Je suis aussi contente que tu aies ouvert ton fil
Dès que tu le peux, viens nous donner de tes nouvelles
Dès que tu le peux, viens nous donner de tes nouvelles
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Merci à tous
Bonsoir,
Merci pour vos paroles de réconfort. Oui, mon départ a été précipité. Mais ça va aller. J'ai mes parents, même si je ne peux pas m'installer durablement chez eux, ça ira pour quelques jours. J'ai mes enfants en garde alternée, une semaine sur deux et ils viennent de partir chez leur père qui va assurer, comme toujours. J'ai un boulot et des amis. Je suis sur des pistes pour un logement provisoire et je vais contacter les services sociaux de mon employeur (inspection académique) pour voir comment ils peuvent m'aider financièrement. Par ailleurs, je viens d'apprendre que je vis en "zone tendue" ce qui ne m'oblige qu'à un mois de préavis pour la maison. Bref, d'un point de vue purement pratique, je ne suis pas à plaindre.
Ce qui est plus difficile, c'est le sentiment de culpabilité de les avoir abandonnés, lui et sa fille, même si je sais que rester ne servait à rien, bien au contraire puisqu'il n'assumait même plus la garde de sa fille, vu j'étais là pour la garder. Il n'en reste pas moins que c'est extrêmement difficile de partir avec ses enfants en laissant une petite en pleurs derrière soi. Difficile de savoir qu'il souffre sans doute aussi... Mais je lui ai tendu la main si souvent...et il n'y a répondu que par du mépris, me faisant passer pour une déséquilibrée angoissée, une mégère, m'accusant de l'avoir fait passer pour un alcoolique agressif auprès de mes proches, alors même que c'est lui qui a dit qu'il était alcoolique il y a 2 ans, avant de s'essayer à l'abstinence.
Il voit un psychanalyste depuis 3 ans... et je m'interroge : son psy ne lui a pas dit qu'il rechutait ? Il m'a même dit que ce psy lui avait dit qu'il n'était pas un alcoolique chronique !! ça me parait très improbable... Mais il m'a fait douter de l'évidence... Du coup, j'ai géré mes angoisses, j'ai arrêté de le fliquer, je lui ai laissé une totale liberté, lui faisant confiance puisqu'il me le demandait. Et ça n'a fait qu'empirer... Mais j'espérais encore... Et puis, j'ai vu mes enfants souffrir de me voir m'écraser et être de plus en plus seule et malheureuse, de voir leur beau-père s'énerver pour un oui ou pour un non, ne plus avoir aucune considération et fuir la maison, soir après soir. C'est là que j'ai agi. Dans l'urgence, certes, mais j'avais peur de perdre cette rage et ce courage si j'attendais encore.
Merci pour vos paroles de réconfort. Oui, mon départ a été précipité. Mais ça va aller. J'ai mes parents, même si je ne peux pas m'installer durablement chez eux, ça ira pour quelques jours. J'ai mes enfants en garde alternée, une semaine sur deux et ils viennent de partir chez leur père qui va assurer, comme toujours. J'ai un boulot et des amis. Je suis sur des pistes pour un logement provisoire et je vais contacter les services sociaux de mon employeur (inspection académique) pour voir comment ils peuvent m'aider financièrement. Par ailleurs, je viens d'apprendre que je vis en "zone tendue" ce qui ne m'oblige qu'à un mois de préavis pour la maison. Bref, d'un point de vue purement pratique, je ne suis pas à plaindre.
Ce qui est plus difficile, c'est le sentiment de culpabilité de les avoir abandonnés, lui et sa fille, même si je sais que rester ne servait à rien, bien au contraire puisqu'il n'assumait même plus la garde de sa fille, vu j'étais là pour la garder. Il n'en reste pas moins que c'est extrêmement difficile de partir avec ses enfants en laissant une petite en pleurs derrière soi. Difficile de savoir qu'il souffre sans doute aussi... Mais je lui ai tendu la main si souvent...et il n'y a répondu que par du mépris, me faisant passer pour une déséquilibrée angoissée, une mégère, m'accusant de l'avoir fait passer pour un alcoolique agressif auprès de mes proches, alors même que c'est lui qui a dit qu'il était alcoolique il y a 2 ans, avant de s'essayer à l'abstinence.
Il voit un psychanalyste depuis 3 ans... et je m'interroge : son psy ne lui a pas dit qu'il rechutait ? Il m'a même dit que ce psy lui avait dit qu'il n'était pas un alcoolique chronique !! ça me parait très improbable... Mais il m'a fait douter de l'évidence... Du coup, j'ai géré mes angoisses, j'ai arrêté de le fliquer, je lui ai laissé une totale liberté, lui faisant confiance puisqu'il me le demandait. Et ça n'a fait qu'empirer... Mais j'espérais encore... Et puis, j'ai vu mes enfants souffrir de me voir m'écraser et être de plus en plus seule et malheureuse, de voir leur beau-père s'énerver pour un oui ou pour un non, ne plus avoir aucune considération et fuir la maison, soir après soir. C'est là que j'ai agi. Dans l'urgence, certes, mais j'avais peur de perdre cette rage et ce courage si j'attendais encore.
Catoche- Arrivant
- 13/03/2016
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Tu es encore sous le choc de cette rupture catoche, il te faudra du temps, pour toi et tes filles de vous installer dans un nouveau chez vous.
Tu te demandes bien sûr si tu as pris la meilleure décision, mais il y a un moment où c'est sa propre peau qu'il faut sauver.
Ton ex compagnon va devoir se retrouver face à lui même, ses responsabilités, et il "décidera" ou pas de se soigner.... mais ça reste son problème... oui, c'est ainsi la maladie alcoolique.
Courage
Tu te demandes bien sûr si tu as pris la meilleure décision, mais il y a un moment où c'est sa propre peau qu'il faut sauver.
Ton ex compagnon va devoir se retrouver face à lui même, ses responsabilités, et il "décidera" ou pas de se soigner.... mais ça reste son problème... oui, c'est ainsi la maladie alcoolique.
Courage
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Bonsoir Catoche,
Pour ton logement, tu peux aussi demander aux services sociaux de ton employeur quel service de l'Etat est chargé de la gestion du contingent préfectoral fonctionnaires dans ton département, tu as peut-être droit à un logement social. Selon les départements ça peut être la préfecture ou la direction départementale chargée de la cohésion sociale, la DDCS ou DDCSPP - DDCS dans l'Hérault.
Courage
Pour ton logement, tu peux aussi demander aux services sociaux de ton employeur quel service de l'Etat est chargé de la gestion du contingent préfectoral fonctionnaires dans ton département, tu as peut-être droit à un logement social. Selon les départements ça peut être la préfecture ou la direction départementale chargée de la cohésion sociale, la DDCS ou DDCSPP - DDCS dans l'Hérault.
Courage
chouchou- Super Tchatcheur
- 22/08/2012
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Bienvenue sur Onsaide Catoche. C'est courageux de quitter un foyer, même si on ne s'y sent pas bien. Je suis aussi passé par là. Et ce forum m'a été d'un grand secours et j'espère que nous pourrons t'apporter le soutien dont tu as besoin. Le fait que tu sois bien entourée est important en ce moment. Il te faut prendre les choses les unes après les autres. Mais nous t'accompagnerons tant que tu en ressentiras le besoin.
Tu es chez-toi ici et tu n'es pas seule, nous pouvons comprendre par quoi tu as pu passer.
Tu es chez-toi ici et tu n'es pas seule, nous pouvons comprendre par quoi tu as pu passer.
Crystal_ine- Super Tchatcheur
- 10/03/2012
Coup de théâtre
Bonjour
Juste un petit mot pour vous dire que mon conjoint a finalement décidé de nous laisser la maison et de partir. Il a signé le préavis de congé du bail.
Du coup, ma colère se mue en culpabilité... Aurais-je du rester ? L'ai-je diabolisé ?
Je ne me sens pas très bien...
Juste un petit mot pour vous dire que mon conjoint a finalement décidé de nous laisser la maison et de partir. Il a signé le préavis de congé du bail.
Du coup, ma colère se mue en culpabilité... Aurais-je du rester ? L'ai-je diabolisé ?
Je ne me sens pas très bien...
Catoche- Arrivant
- 13/03/2016
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Bonjour catoche,
Tes sentiments sont normaux, ... mais c'est le mieux que tu puisses faire pour toi, tes enfants....
Tu ne l'as en aucun cas diabolisé... l'alcool se charge de ça.....
Allez, un petit coup de mou arrive.
Courage
Tes sentiments sont normaux, ... mais c'est le mieux que tu puisses faire pour toi, tes enfants....
Tu ne l'as en aucun cas diabolisé... l'alcool se charge de ça.....
Allez, un petit coup de mou arrive.
Courage
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
Re: Je l'aime mais j'abandonne
tu n'as pas à culpabiliser catoche,tu t'es sauvée toi même;tu as sauvé tes filles et sans doute as tu sauvé aussi ton ami qui ne peut plus faire autrement que de regarder sa vie en face!!si il y en a un qui doit culpabiliser,c'est lui parce qu'il a laisser l'alcool détruire sa famille parce qu'il ne s'est pas soigné!!
Alors surtout,ne regrette rien,cela n'aurait qu'empiré et tu aurais sombré et les enfants aussi.Tu as fait la seule chose qu'il y avait à faire et tu verras dans quelques temps les bienfaits de cette décision.
Pour le moment,tu es sous le choc,tu ne peux pas en profiter mais quand tu verras la liberté arriver,l'angoisse de tous les jours s'envoler,le sourire des enfants,alors tu comprendras pourquoi tu as pris cette décision.
n'oublie pas ce que tu as enduré sous alcool,plus jamais tu ne le supporteras
Alors surtout,ne regrette rien,cela n'aurait qu'empiré et tu aurais sombré et les enfants aussi.Tu as fait la seule chose qu'il y avait à faire et tu verras dans quelques temps les bienfaits de cette décision.
Pour le moment,tu es sous le choc,tu ne peux pas en profiter mais quand tu verras la liberté arriver,l'angoisse de tous les jours s'envoler,le sourire des enfants,alors tu comprendras pourquoi tu as pris cette décision.
n'oublie pas ce que tu as enduré sous alcool,plus jamais tu ne le supporteras
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Bonsoir Catoche ,
Non pas de culpabilité , tu as juste espéré ..... Mais il a choisi , il pouvait aussi se faire soigner .,
Tu vas vivre maintenant , trés vite tu t 'apercevras que finalement la vie est magnifique , et ici tu peux être certaine que l ' on sera à ton écoute pour partager tes doutes mais aussi tes victoires .
Non pas de culpabilité , tu as juste espéré ..... Mais il a choisi , il pouvait aussi se faire soigner .,
Tu vas vivre maintenant , trés vite tu t 'apercevras que finalement la vie est magnifique , et ici tu peux être certaine que l ' on sera à ton écoute pour partager tes doutes mais aussi tes victoires .
Gribouille- Super Tchatcheur
- 12/06/2013
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Tu n'as pas à te sentir coupable. Triste, c'est possible, mélangée, c'est possible, mais sois sûre que c'est une bonne décision pour toi et tes enfants.
Je n'étais pas certaine au début, lorsque je me suis séparée de mon MA. Mais aujourd'hui, je peux t'assurer que ça été la meilleure décision que j'ai prise. En ne voulant pas reconnaître sa maladie, il m'empêchait d'avancer et de vivre ma vie selon ce que j'avais envie d'en faire. Je me sens libre aujourd'hui. J'ai eu besoin de temps pour réapprivoiser ma vie, mais le temps à guérit mes blessures et avec le forum je me suis épanouie et j'ai même finie par m'investir pour les gens qui vivent une situation ressemblant à la mienne.
Les histoires d'ici ne finissent pas toutes par une rupture, il arrive que les couples passent à travers, parce que l'autre accepte de se soigner ou encore que la personne arrive à vivre en se protégeant de la maladie de son conjoint tout en restant avec lui.
Je n'étais pas certaine au début, lorsque je me suis séparée de mon MA. Mais aujourd'hui, je peux t'assurer que ça été la meilleure décision que j'ai prise. En ne voulant pas reconnaître sa maladie, il m'empêchait d'avancer et de vivre ma vie selon ce que j'avais envie d'en faire. Je me sens libre aujourd'hui. J'ai eu besoin de temps pour réapprivoiser ma vie, mais le temps à guérit mes blessures et avec le forum je me suis épanouie et j'ai même finie par m'investir pour les gens qui vivent une situation ressemblant à la mienne.
Les histoires d'ici ne finissent pas toutes par une rupture, il arrive que les couples passent à travers, parce que l'autre accepte de se soigner ou encore que la personne arrive à vivre en se protégeant de la maladie de son conjoint tout en restant avec lui.
Crystal_ine- Super Tchatcheur
- 10/03/2012
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Merci Crystal-ine
Je suis revenue à la maison ce soir. Il l'avait libérée 5 minutes avant que je revienne. La maison était nickel et il avait rangé la chambre de ma fille que j'avais laissée pleine de cartons en début de semaine (avant qu'il ne propose de quitter la maison). Il avait même commencé à déménager certaines de ses affaires et surtout, il avait rempli le frigo pour mes enfants. Où était cet homme ces derniers mois ? Pourquoi a-t-il fallu en arriver là pour que je retrouve la personne attentionnée dont j'étais amoureuse?
Tout ça me désole... J'ai le coeur brisé.
Le plus dur a été de trouver un petit mot de sa fille avec un dessin : "Pour la meilleure des belle-mères"
J'ai l'impression que je ne guérirai jamais de cette histoire...
Je suis revenue à la maison ce soir. Il l'avait libérée 5 minutes avant que je revienne. La maison était nickel et il avait rangé la chambre de ma fille que j'avais laissée pleine de cartons en début de semaine (avant qu'il ne propose de quitter la maison). Il avait même commencé à déménager certaines de ses affaires et surtout, il avait rempli le frigo pour mes enfants. Où était cet homme ces derniers mois ? Pourquoi a-t-il fallu en arriver là pour que je retrouve la personne attentionnée dont j'étais amoureuse?
Tout ça me désole... J'ai le coeur brisé.
Le plus dur a été de trouver un petit mot de sa fille avec un dessin : "Pour la meilleure des belle-mères"
J'ai l'impression que je ne guérirai jamais de cette histoire...
Catoche- Arrivant
- 13/03/2016
Re: Je l'aime mais j'abandonne
laisse passer un peu de temps catoche,rien n'est perdu mais il faut qu'il se débarrasse de cet alcool qui a tout gâché.Le petit singe n'est pas parti,il va revenir en force quand il va se rendre compte de tout ce qu'il est entrain de perdre,soit il en a marre de cette situation et il se soigne correctement et tu pourras retrouver l'homme que tu aimes,soit il se laisse envahir et baisse les bras et il sombre mais tu ne seras pas là pour le suivre ni les enfants;
Pense à ta vie et à celle de tes filles,reconstruit toi de ton coté car l'alcool t'a fait aussi beaucoup de mal et laisse le temps faire le reste;
On est à coté de toi
Pense à ta vie et à celle de tes filles,reconstruit toi de ton coté car l'alcool t'a fait aussi beaucoup de mal et laisse le temps faire le reste;
On est à coté de toi
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Je l'aime mais j'abandonne
Cristal a raison, là il vous fallait une séparation pour prendre de la distance face à la maladie de ton mari, si ça lui donne l'envie de se soigner, et bien tant mieux, mais pour le moment tu penses à toi, tu t'es assez oubliée pendant de longs mois!!!!
Tu verras ensuite, plus tard, comment ça se passe....Garde la sérénité et le courage!!!
Tu verras ensuite, plus tard, comment ça se passe....Garde la sérénité et le courage!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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