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le craving pour ceux qui ne connaissent pas
+2
SHALE
Alcoolo35
6 participants
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Re: le craving pour ceux qui ne connaissent pas
Cheufff j'ai bien vu je voulais tester ta réactivité ...parfait 21/20
tulipe noire- Super Tchatcheur
- 12/04/2013
Re: le craving pour ceux qui ne connaissent pas
Bonjour,
Sans entrer vraiment dans votre discussion, je vous dis ce que j'en ai
connu, du craving.
Ça m'est arrivé après un an d'abstinence, à une période où je me pensais
vraiment débarrassée de l'alcool, mais où je n'avais
pas encore trouvé un réel équilibre dans ma vie.
Mon addicto m'avait donné du Seresta 50mg, à avaler tout de suite
tellement c'était puissant. Bien plus puissant qu'une envie qu'on comble
en s'occupant à autre chose en se forçant un peu.
Une obsession qui empêche tout, une nécessité qui vous coupe toute
réflexion. Ça me faisait penser aux scènes dans "L'Homme au bras d'or"...
J'ai du en avoir 4 ou 5 à cette époque, et ça n'a jamais réapparu.
Une de ces fois là, j'avais donné la clé de l'appart' à mon fils en lui disant
de ne pas me la rendre tant que le médicament ne m'avait pas fait dormir.
Ça fait partie de mes pires souvenirs du début d'abstinence!
Bon, évidemment, à chaque fois, on avait fait un débriefing sérieux
avec l'addicto et l'art thérapeute, pour savoir d'où ça venait.
Plus ça tire profond psychologiquement, plus c'est violent physiquement!
Et mine de rien, on reste fragile longtemps après le sevrage.
Sans entrer vraiment dans votre discussion, je vous dis ce que j'en ai
connu, du craving.
Ça m'est arrivé après un an d'abstinence, à une période où je me pensais
vraiment débarrassée de l'alcool, mais où je n'avais
pas encore trouvé un réel équilibre dans ma vie.
Mon addicto m'avait donné du Seresta 50mg, à avaler tout de suite
tellement c'était puissant. Bien plus puissant qu'une envie qu'on comble
en s'occupant à autre chose en se forçant un peu.
Une obsession qui empêche tout, une nécessité qui vous coupe toute
réflexion. Ça me faisait penser aux scènes dans "L'Homme au bras d'or"...
J'ai du en avoir 4 ou 5 à cette époque, et ça n'a jamais réapparu.
Une de ces fois là, j'avais donné la clé de l'appart' à mon fils en lui disant
de ne pas me la rendre tant que le médicament ne m'avait pas fait dormir.
Ça fait partie de mes pires souvenirs du début d'abstinence!
Bon, évidemment, à chaque fois, on avait fait un débriefing sérieux
avec l'addicto et l'art thérapeute, pour savoir d'où ça venait.
Plus ça tire profond psychologiquement, plus c'est violent physiquement!
Et mine de rien, on reste fragile longtemps après le sevrage.
lolo6- Super Tchatcheur
- 24/06/2012
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