Malades alcooliques et travail avec un psy

Pour soigner un malade alcoolique et l'aider à maintenir son abstinence, on essaie de le convaincre de suivre une psychothérapie. Pour quelles raisons?
La maladie alcoolique prend sa source dans la toute petite enfance. A cette époque là, il y a eu une faille dans l'apprentissage de l'enfant et cette faille crée une grosse perturbation chez lui. L'alcoolisme est le résultat de cette mauvaise construction psychologique, c'est le symptôme en fait .Si on ne soigne que le symptôme sans aller chercher la cause, très loin au fond de nous, l'abstinence sera très difficile à tenir car la construction psychologique faussée reste la même et continue à fragiliser le malade...Avec un psy on peut remonter tres loin dans notre enfance et finir par retrouver ce qui a pu se produire à ce moment là. Quand on connaît la cause il est plus facile de l'accepter, de vivre avec elle et d'essayer de changer notre comportement vis-à-vis de cette dernière.
Quel psychothérapie suivre:
-L'intervention rapide
Technique d'entretien qui vise plutôt la réduction de la consommation que l'abstinence. Elle permet aussi d'encourager le consommateur à s'inscrire dans un traitement spécialisé de sa dépendance (s'il en a une).
-L'entretien motivationnel
Technique d'entretien qui vise à amener un changement de comportement, en aidant à résoudre l'ambivalence par rapport à l'alcool ("boire ou ne pas boire?")
-La thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
Dans ce traitement, l'alcoolisme est considéré comme une réaction inadaptée qui est devenue le seul moyen de faire face à des situations difficiles. La thérapie consiste à modifier le comportement qui était devenu une habitude (ici le fait de boire dans certaines situations de vie) ou à acquérir d'autres comportements plus adaptés.
-La psychothérapie à base analytique
Celle-ci , plus longue que les autres, va directement chercher les causes de la maladie alcoolique et travaille sur ces causes pour les comprendre et essayer de faire avec...Il faut remonter très loin dans l'enfance du malade pour visualiser l'impact familial qui a pu mener à cette faille. L'hypnose peut en faire partie.


Il y a d'autres thérapies moins connues, mais vous pouvez en parler sans problème, au contraire, si une autre aide a été importante pour vous , n'hésitez pas à le dire, ça ne pourra qu'aider les autres membres...

Personnellement, je savais que cette douleur venait de l'enfance, depuis longtemps...
   J'ai cherché à me soigné depuis longtemps de ce vide, cette peur, cette chose que je portais en moi...(psychiatres, hypnothérapeutes, etc...).
   J'ai fini par pousser la porte des AA et découvert le programme en 12 étapes, qui est le même que celui des Narcotiques Anonymes, Émotifs Anonymes, etc...
   Beaucoup de personnes refusent ce programme à cause des histoire de dieu, seulement c'est un symbole de quelque-chose de plus fort que nous et qui nous permet de lâcher prise, de mettre nôtre orgueil dans nôtre poche...c'est complètement symbolique et c'est grâce à ce programme et au fait d'oublier mes préjugés, d'arrêter de me sentir plus fort que tout, que je me sens bien aujourd'hui....je me découvre, je me pardonne, je ne veux plus tout contrôler, je suis vachement mieux....
   Chez les AA, à travers les partages, mes partages, je suis la plus efficace des psychothérapie que je n'ai jamais faite...en plus j'ai retrouvé l'unité grâce au groupe...Je ne pensais pas trouver tout cela en allant les voir...je n'ai jamais été si serein, si bien, je dépose petit à petit un fardeau que je portais depuis l'enfance...
   Je suis vraiment sur le chemin de la liberté, et ces 12 étapes me permettent une mise au point complète sur ma vie...dire que j'étais le pire des anars, Et Basta, mais je crois en la vie, en ma vie, et aux aamis, aux copains, c'est ça Dieu pour moi, la force de vie que je ne voulais pas entendre en moi, par orgueil....

Pour ma part, j'étais suivie par une psy..et en parallèle, j'ai découvert l'univers des chevaux et le "travail" sur moi avec eux..
Ce qui ressortait en séance psy, je le "travaillais" à cheval.  Et l'inverse aussi... 
Aujourd'hui..il m'apporter toujours énormément... que ce soit pour mon équilibre, ma bouffée d'oxygène mais ils contribuent toujours à mon "évolution "