lutte contre l’alcool
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La rencontre...
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La rencontre...
La rencontre
Tous les soirs, au bistrot du village, c'est la rencontre de quelques copains toujours les mêmes. Les rituels sont aussi semblables, soir après soir….
Ils commandent, avant même de se saluer parfois, une tournée de bières, ils commencent toujours par la bière, à priori pour eux, la bière ce n'est pas de l'alcool….
.La deuxième tournée ne tarde pas, la première consistait à combler la soif qui les tenaillait après une journée de boulot, la seconde tournée se voulait liée au plaisir de se retrouver….
Le ton des conversations montaient, les rires fusaient de plus en plus forts, parfois il y avait un différent entre eux et là, les discussions pouvaient atteindre la limite de la violence, mais se terminait en général par une autre tournée.
A partir de ce moment là, on passait aux alcools plus forts, whisky, Ricard et autres...
Un mot les faisait rire à "pisser dans leur culotte", leur expression favorite...Mais ces mots n'atteignaient plus les autres, chacun commençait à parler pour soi, sans écouter leurs comparses..Il n'y avait plus de dialogues, mais des monologues qui se croisaient au hasard la chance.
Ils se racontaient individuellement, augmentaient leurs performances ou leurs malheurs, ils continuaient à rire de plus en plus, mais au bout de deux ou trois tournées d'apéritifs fortement alcoolisés, parfois le ton changeait.
Les rires devenaient moins nombreux, le ton baissait...Les sujets se faisaient gravent et semblaient de plus en plus incohérents, un seul trait commun, la tristesse qui en ressortait. Ils se sentaient mis à l'écart, aussi bien au travail, que chez eux. Tout ce qui n'allait pas dans leur vie s'étalait sur ce comptoir comme des crachats refoulés….Certains en arrivaient presque aux larmes, consolés par les autres qui ne valaient pas mieux….Alors pour se remonter le moral, ils prenaient une dernière tournée avant de rentrer chez eux où leur femme et leurs enfants les attendaient depuis déjà un certain temps….
Mais ce temps avait en fin de compte, peu d'importance, quand on boit, on ne regarde pas sa montre.
Tous les soirs, au bistrot du village, c'est la rencontre de quelques copains toujours les mêmes. Les rituels sont aussi semblables, soir après soir….
Ils commandent, avant même de se saluer parfois, une tournée de bières, ils commencent toujours par la bière, à priori pour eux, la bière ce n'est pas de l'alcool….
.La deuxième tournée ne tarde pas, la première consistait à combler la soif qui les tenaillait après une journée de boulot, la seconde tournée se voulait liée au plaisir de se retrouver….
Le ton des conversations montaient, les rires fusaient de plus en plus forts, parfois il y avait un différent entre eux et là, les discussions pouvaient atteindre la limite de la violence, mais se terminait en général par une autre tournée.
A partir de ce moment là, on passait aux alcools plus forts, whisky, Ricard et autres...
Un mot les faisait rire à "pisser dans leur culotte", leur expression favorite...Mais ces mots n'atteignaient plus les autres, chacun commençait à parler pour soi, sans écouter leurs comparses..Il n'y avait plus de dialogues, mais des monologues qui se croisaient au hasard la chance.
Ils se racontaient individuellement, augmentaient leurs performances ou leurs malheurs, ils continuaient à rire de plus en plus, mais au bout de deux ou trois tournées d'apéritifs fortement alcoolisés, parfois le ton changeait.
Les rires devenaient moins nombreux, le ton baissait...Les sujets se faisaient gravent et semblaient de plus en plus incohérents, un seul trait commun, la tristesse qui en ressortait. Ils se sentaient mis à l'écart, aussi bien au travail, que chez eux. Tout ce qui n'allait pas dans leur vie s'étalait sur ce comptoir comme des crachats refoulés….Certains en arrivaient presque aux larmes, consolés par les autres qui ne valaient pas mieux….Alors pour se remonter le moral, ils prenaient une dernière tournée avant de rentrer chez eux où leur femme et leurs enfants les attendaient depuis déjà un certain temps….
Mais ce temps avait en fin de compte, peu d'importance, quand on boit, on ne regarde pas sa montre.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
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