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Portrait d'un malade alcoolique
3 participants
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Portrait d'un malade alcoolique
Au début dans la vie d'un malade alcoolique, on retrouve en général les mêmes problématiques;
-la perte de mémoire, souvent angoissante car on ne garde aucun souvenir de ce que nous avons pu dire ou faire la veille.
-Se cacher pour boire, lié à notre honte profonde d'être malade alcoolique
-toujours avoir l'alcool en tête, trouver toutes les combines possibles et imaginables pour trouver de l'alcool dans n'importe quelle circonstance
-le malade alcoolique boit très vite, il ne déguste pas son verre, il attend que l'alcool lui amène l'euphorie ou l'oubli dont il a besoin et ce le plus vite possible.
-Il se sent coupable de boire mais en même temps il est dans le déni par rapport aux autres et jurera ses grands dieux qu'il n'a pas bu.
-puis viennent les pertes de contrôle, les comportements agressifs, les crises de paranoïa et la dépression, car au bout d'un certain temps l'alcool rend dépressif. On dit souvent qu'untel a le vin triste.
-il construit peu à peu sa vie autour de l'alcool: pour en acheter, pour le cacher, pour le boire et surtout pour ne jamais en manquer.
-c'est là aussi où les problèmes commencent, problèmes au travail, dans la famille, problème financier, l'alcool coûte très cher, sur tous les plans d'ailleurs.
-on néglige tout ce qui n'est pas l'alcool: la nourriture, on prend de moins en moins soin de nous, on peut vivre dans une porcherie, pourvu qu'il y ait de l'alcool, tout le reste perd peu à peu tout intérêt.
-on commence à boire dés le matin.
Vient ensuite la phase avancée de l'alcool, là c'est un passage qui signe souvent la fin ou de l'alcool, on se soigne, ou de notre santé, on doit se faire hospitaliser, de problèmes graves viennent perturber notre corps bien abîmé.
-on est constamment ivre,
-on absorbe n'importe quoi s'il n 'y a pas d'alcool à disposition: alcool à brûler, eau de cologne, alcool à 90°
-pour avoir de l'alcool, on peut en arriver à commettre des délits comme le vol, la délinquance.
-on se laisse complètement allé physiquement, on a l'allure d'un SDF
-le mensonge rythme notre vie, nous sommes dans une déchéance sociale que nous percevons sans pouvoir rien faire, nous avons compris que nous n'arriverions pas à arrêter, les quelques essais que nous avons pu faire se sont soldés par des échecs.
-les tremblements deviennent constant, nous supportons de moins en moins bien l'alcool, notre corps se révolte parfois devant ce verre que notre cerveau nous pousse pourtant à boire. Qui n'a pas connu ces épisodes: je bois, je vomis, je rebois à nouveau, jusqu'à ce que l'alcool reste dans notre corps et nous permette d'être moins mal.
-nous n'arrivons plus à avoir une discussion cohérente, souvent notre discours c'est du n'importe quoi et pourtant nous avons l'impression de dire des vérités auxquelles personne n'avait encore pensé.
Voilà en gros en quoi consiste la vie d'un malade alcoolique dépendant physique, c'est un vrai champ de bataille où les bouteilles sont les cadavres , nous laissant alors parfois la place du mort.
-la perte de mémoire, souvent angoissante car on ne garde aucun souvenir de ce que nous avons pu dire ou faire la veille.
-Se cacher pour boire, lié à notre honte profonde d'être malade alcoolique
-toujours avoir l'alcool en tête, trouver toutes les combines possibles et imaginables pour trouver de l'alcool dans n'importe quelle circonstance
-le malade alcoolique boit très vite, il ne déguste pas son verre, il attend que l'alcool lui amène l'euphorie ou l'oubli dont il a besoin et ce le plus vite possible.
-Il se sent coupable de boire mais en même temps il est dans le déni par rapport aux autres et jurera ses grands dieux qu'il n'a pas bu.
-puis viennent les pertes de contrôle, les comportements agressifs, les crises de paranoïa et la dépression, car au bout d'un certain temps l'alcool rend dépressif. On dit souvent qu'untel a le vin triste.
-il construit peu à peu sa vie autour de l'alcool: pour en acheter, pour le cacher, pour le boire et surtout pour ne jamais en manquer.
-c'est là aussi où les problèmes commencent, problèmes au travail, dans la famille, problème financier, l'alcool coûte très cher, sur tous les plans d'ailleurs.
-on néglige tout ce qui n'est pas l'alcool: la nourriture, on prend de moins en moins soin de nous, on peut vivre dans une porcherie, pourvu qu'il y ait de l'alcool, tout le reste perd peu à peu tout intérêt.
-on commence à boire dés le matin.
Vient ensuite la phase avancée de l'alcool, là c'est un passage qui signe souvent la fin ou de l'alcool, on se soigne, ou de notre santé, on doit se faire hospitaliser, de problèmes graves viennent perturber notre corps bien abîmé.
-on est constamment ivre,
-on absorbe n'importe quoi s'il n 'y a pas d'alcool à disposition: alcool à brûler, eau de cologne, alcool à 90°
-pour avoir de l'alcool, on peut en arriver à commettre des délits comme le vol, la délinquance.
-on se laisse complètement allé physiquement, on a l'allure d'un SDF
-le mensonge rythme notre vie, nous sommes dans une déchéance sociale que nous percevons sans pouvoir rien faire, nous avons compris que nous n'arriverions pas à arrêter, les quelques essais que nous avons pu faire se sont soldés par des échecs.
-les tremblements deviennent constant, nous supportons de moins en moins bien l'alcool, notre corps se révolte parfois devant ce verre que notre cerveau nous pousse pourtant à boire. Qui n'a pas connu ces épisodes: je bois, je vomis, je rebois à nouveau, jusqu'à ce que l'alcool reste dans notre corps et nous permette d'être moins mal.
-nous n'arrivons plus à avoir une discussion cohérente, souvent notre discours c'est du n'importe quoi et pourtant nous avons l'impression de dire des vérités auxquelles personne n'avait encore pensé.
Voilà en gros en quoi consiste la vie d'un malade alcoolique dépendant physique, c'est un vrai champ de bataille où les bouteilles sont les cadavres , nous laissant alors parfois la place du mort.
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: Portrait d'un malade alcoolique
je ne suis pas arrivée au stade de la dépendance physique ni celui où on boit dès le matin mais je n'étais pas loin,je suis arrivée au problème au travail et à la négligence de mon fils un guide m'a poussé à venir sur ce forum,il etait vraiment temps!!!
Mais la piqûre de rappel fait du bien,on a tendance à oublier tout ce qu'on a vécu et c'est ça qui peut être dangereux,oublier d'où l'on vient
Merci shale
Mais la piqûre de rappel fait du bien,on a tendance à oublier tout ce qu'on a vécu et c'est ça qui peut être dangereux,oublier d'où l'on vient
Merci shale
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: Portrait d'un malade alcoolique
pour ma part, je suis arrivée ici, en passant par la "phase" boire le matin... pas tous les jours, mais c'était déjà de trop
merci shale
il construit peu à peu sa vie autour de l'alcool: pour en acheter, pour le cacher, pour le boire et surtout pour ne jamais en manquer.
merci shale
mamou- Super Tchatcheur
- 25/03/2013
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