SE NOYER AUSSI

Et bien grace à vous, je suis sortie m'offrir plein de livres dont je rêvais (je suis une folle des livres) et hop tout pour moi.
Et j'ai aussi recadré ma fille qui voudrait déménager mais ne peut déjà pas payer la caution. Je lui ai demandé comment elle comptait faire car moi je serai absente sur ce coup. Et bien maintenant, elle réfléchit. 
Quant à ma tante, qui veut déjà sortir du lieu où elle est hospitalisée, je lui ai rappelé que les pompiers ne se déplaceraient plus pour la relever, ni moi et que ses amis je ne les voyais pas quand elle était dans la merde. Le seul projet c'est l'EHPAD et non le retour au domicile. J'ai informé les infirmières qui vont en parler avec le médecin. Si elle rentre, elle sera surprise car j'ai déjà jeté plein de saletés qu'elle garde chez elle, je ne serai plus là. Pour l'instant, je recommence les aller-retour pour l'entretien de son linge et un rv a été pris avec l'assistante sociale dans 10 jours. Il faut vraiment qu'on s'occupe de demander une protection au juge des tutelles car autrement elle va nous faire tourner en bourrique. C'est fini, il faut qu'elle intègre.
Mon mari va aussi intégrer que je n'accepterai plus ses délires. Il me dit qu'il a promis. 
Et bien moi, je me sens fatiguée.

Je ne veux plus dépasser mes limites.

tu as bien raison de te tenir à tes limites,maintenant,c'est toi d'abord!!Alors ta tante ira en EHPAD et ton mari devra s'en tenir à ce qu'il a dit même si les promesses d'alcooliques sont rarement tenues  Mais bon,tu ne lâches pas ta propre priorité et tu as très bien fait de dire à ta fille que tu ne la suivras pas sur ce coup là 
Bravo pour les livres,tu mérites largement de te faire du bien 

Tu as entièrement raison Marguerite, je suis heureuse de te lire comme ça...
Pour moi aussi, les livres c'est un bonheur ,dés que je peux, je fais des razzias dans les librairies ou sur internet...
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C'est son 6eme jour sans alcool et c'est une bonne chose. Cela n'empêche pas mon mal être. J'ai été tellement en mode défense et je le suis encore que je n'arrive pas à me rapprocher physiquement de mon mari. Je suis dans l'évitement. Cela ne doit pas être drole, ni facile pour lui mais c'est tellement récent que je n'arrive pas à changer automatiquement. 
Hier mon mari a eu une attention importante me concernant : il m'a accompagnée voir ma tante car je lui apportais linge de rechange, son courrier et venais lui tenir compagnie un moment. Il m'a même évité seule un aller retour car j'avais oublié une ordonnance à lui laisser pour lundi. Mais en même temps alors que je parlais aux infirmières il s'est mis à intervenir en ne mesurant pas ce qu'il disait et, surtout, sans affect pour ma tante et omettant ce que cela veut dire vieillir et préparer un départ en maison de retraite. Il a du mal à être en empathie et il ne connait surtout pas ma tante et la vie qu'elle a mené. Mais au moins il a proposé de m'accompagner. Notre décalage dans ce domaine demeure d'autant qu'il a peu connu ma tante. Je ne lui ai rien dit concernant son intervention déplacée auprès des infirmières qui ne se sont adressées, d'ailleurs, qu'à moi.

il va falloir un peu de temps pour vous retrouver, tu es sur la défensive et lui ne sait plus trop où est sa place mais ça va venir ,si il continue sur la voie de l'abstinence,ça va se faire tout seul.
Passe un bon dimanche Marguerite 

Ce n'est pas évident de reprendre confiance en une personne lorsqu'on l'a perdu. Ça se fait petit à petit et vous devez trouver vos marques en tant que couple, mais aussi en tant que personne. 

Ton mari fait de belles avancées, je te sens mieux, tout n'est pas gagné, mais tu lui donnes la chance de faire ses preuves. Ça va mettre du temps Marguerite, sauf que ça vaut la peine d'essayer et de voir ce qui se passera. Tu conserves ta même ligne de conduite et tu lui rappelles si c'est nécessaire. 

Un jour à la fois!

je suis contente de te lire marguerite 

la lecture est un bon moyen d'évasion 

Ca y est mon mari est à 1 semaine sans alcool et c'est bon de ne plus vivre avec le produit à la maison. Les relations s'apaisent, maintenant à moi de me détendre petit à petit.
Je continue mon petit bonhomme de chemin. J'ai accepté aller voir spectacle de clown vendredi soir avec les assistants d'éducation de mon lycée. Un peu de jeunesse et d'espoir autour de moi, cela me remplit de joie. Je l'ai dit à mon mari tranquillement. 
Mon mari a rappelé sa post cure et il y aura une entrée fin novembre, début décembre. Cela me rend un peu triste car cela veut dire que nous ne passerons pas Noel ensemble et que je serai seule mais finalement ce n'est qu'un jour dans l'année, alors ce n'est pas grave si les 364 autres jours se passent bien. Je l'ai déjà vécu lors de ma séparation et j'avais passé une bonne journée sans stress familial. C'est juste l'idée que l'on s'en fait. Je me prendrai un bon livre, un petit film et me ferai petit repas tranquille, cela n'a pas de prix après ce que j'ai vécu. 
Je serai fière de mon mari qu'il parte en post cure pour 3 mois. Et puis je pourrai inviter des amis sans la peur au ventre. Cela nous permettra à chacun de faire le point sur notre relation de couple et peut être envisager un nouveau départ. En tout cas aucun des 2 ne courcircuitra l'autre, chacun vivra pour lui.

Je n'ose pas encore trop me réjouir, mais tout semble commencer à aller beaucoup mieux pour vous deux et j'en suis vraiment heureuse. En plus après une post cure, il aura vraiment le temps de se retrouver lui même et de tirer un trait sur l'alcool qui vous a fait tant de mal...
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je te sens tellement plus sereine ce soir,la colère a enfin disparu de ton post,que ça fait du bien!!!
c'est sur qu'il va se passer du temps avant fin novembre mais il faut s'accrocher à ça pour profiter de chaque jour.Peut être y aura t'il une place avant??en tout cas,je le souhaite.
Profite un maximum de ces moments de repos psychologique et recharges tes batteries,tu en as bien besoin 

ça fait du bien de te lire plus sereine marguerite 

Oui c'est sur que je suis plus sereine malgré une vie encore bien emmêlée. Mais je tente de maintenir tout le monde à distance. Je résiste à ma tante qui essaie de trouver tous les stratagèmes pour avoir une sortie de l'hopital une fois pour chercher ses lunettes, une autre fois car elle veut son carnet de chèques, son vaccin contre la grippe, aller payer son auxiliaire de vie etc et je passe vraiment pour la méchante en m'opposant. Nous avons repris rendez vous avec l'assistante sociale le 7 novembre car il faut vraiment mettre en place une protection par le juge des tutelles. Elle se sent mieux donc, envisage un retour au domicile. Elle nous rend folle et dit que je suis dure et méchante. Je lui ai dit que si elle rentrait je ne ferai plus rien. 
Mon mari est plus à coté de moi face à cette "tornade" et cela me fait du bien.
Mes parents aussi font n'importe quoi. Nous saturons avec ma soeur. 
Heureusement que mon mari ne boit pas en plus car cela serait vraiment trop lourd. Alors je le remercie. 
Nous allons pouvoir partir 4 jours à Strasbourg nous balader à la fin de la semaine prochaine et je serai aux abonnées absentes pendant 2 semaines pour ma tante. Je vais la calmer un peu car elle trouve que j'en fais trop. Je ferai un peu pour mes parents mais pause aussi de ce coté là.
Et oui, je me protège et pense à moi.

Ton post me fait plaisir. Il est rempli de projets pour toi, et ça, c'est juste super...Tu penses effectivement à toi et tu prends de la distance avec les personnes toxiques, c'est encore mieux...
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Et oui, je me protège et pense à moi.

voilà le plus important 

c'est bon te lire marguerite, alors oui, oui et re oui, pense à toi 

Je vous remercie d'être toujours présentes malgré mes hauts et mes bas.
Mon mari continue à s'abstenir de boire ce qui est un vrai bonheur. Cela m'aide vraiment au quotidien car entre les ados dans mon travail et la gériatrie avec ma tante et mes parents, les journées ne sont pas assez longues.
Heureusement on se soutient avec ma soeur et on arrive à en rire. Demain on va ensemble voir notre tante car elle nous tyrannise et à 2 on est plus fortes. Mais elle essaie vraiment tout.  J'ai décidé que je n'y retournerai pas avant minimum 2 semaines. Ses chantages sont insupportables. Elle tente tout, d'abord vers ma soeur et .... en désespoir de cause vers moi qu'elle sait plus carrée. Ma soeur tient le choc et moi aussi 
J'attends avec bonheur notre escapade à Strasbourg avec mon mari. Sa mère vient aussi d'être hospitalisée et il va monter début novembre la voir dans la région parisienne. Cela l'angoisse beaucoup et j'espère qu'il tiendra le coup. Mais je lui fais confiance car il me répète qu'il a fait une promesse. Je mesure comme cela doit être important pour lui de tenir sa promesse qu'il s'est faite et dont j'ai été la témoin.

Je suis contente pour toi Marguerite et je te sens mieux, ça fait plaisir à lire. 

En y allant un jour à la fois, profiter de l'accalmie est ce que tu as de mieux à faire.

Je suis contente de te lire...Je crois que cette promesse que ton mari t'a faite a été le déclic qui l'a pousser en dehors de l'alcool, ce devait être très important pour lui et il va la tenir .....En plus une promesse de ce style est souvent liée à une "pensée magique" du style, "si je ne tiens pas cette promesse, il m'arrivera de gros ennuis", ce qui renforce encore la force de cette promesse. Là, je dois dire que je suis bien plus rassurée pour toi, même si c'est encore fragile, c'est une belle avancée...

je te sens apaisée ma belle et ça,ça n'a pas de prix  profite à fond de cette accalmie pour recharger tes batteries et souffler un maximum 

Oui je suis plus apaisée mais je suis quand même très irritable et il en faut vraiment peu pour me mettre en colère. Je crois que j'ai tellement encaissé qu'un grain de sable pourrait suffire. J'aurais besoin d'une vie calme, sans problème pendant quelques temps afin de me permettre de me régénérer. Une vie personnelle calme surtout tant au niveau familial que conjugal. J'ai appris aujourd'hui que ma plus jeune fille a eu un grave accident de voiture la semaine dernière et qu'heureusement elle va bien, a seulement une minerve. Mon ex n'a même pas cru bon de me prévenir alors qu'elle est en arrêt de travail et a été emmenée par les pompiers. Je suis blessée que ce soit ma fille ainée qui me l'ait dit car son père lui a dit qu'elle pouvait m'en parler. 
Alors oui, je suis contente que mon mari se soit arrêté de boire mais je ne peux quand même pas sauter de joie avec tout ce qu'il m'a fait vivre. Je le respecte, je suis présente mais je garde mes distances. J'apprécie ses attentions mais il me faudra du temps. Les excès de mon mari ont entrainé d'énormes chambardements dans ma vie familiale et j'en assume les conséquences. Je fais et j'ai fait tous les efforts nécessaires pour renouer avec ma soeur, mes parents qui n'ont guère été ni présents, ni aidants toutes ces dernières années. Maintenant je souhaite que tout s'arrête un peu et que l'on m'accepte telle que je suis et où j'en suis.

Marguerite,
Que de soucis. J'espère que ta fille va mieux. Effectivement, pour la communication, ça passe, mais pas trop bien. Parfois, il nous faudrait prévoir une ou deux cure de repos de tout ce qui nous arrive ! Tout ce qu'on peut faire, c'est tenir sans trop craquer. Essayer de se préserver et c'est pas facile.

Les émotions que j'avais gardé en moi arrivent et cela mon mari ne le supporte pas. Je ne fais aucun reproches, je lui dis juste que mon corps en ressent les conséquences et que je suis obligée d'en tenir compte. Il ne mesure pas ce que j'ai encaissé. Il s'en tient à ses 2 dernières semaines sans alcool et me brandit le chantage de recommencer. Aucun respect pour ce que je ressens. 
J'ai quand même beaucoup accumulé et c'est le trop plein qui commence à s'évacuer car j'ai enfin l'espace. Que cela ne soit pas entendu, ni compris cela ne fait rien puisque j'en ai besoin. J'ai besoin de me retrouver entière et de ne plus être dans l'urgence de me protéger. 
Je ressens un besoin de pause à toute cette folie ambiante dans laquelle j'ai été embarquée malgré moi. Je m'en serais bien passée.
Je suis la priorité. Il n'y a que moi qui puisse me l'accorder. Ce n'est pas simple à gérer.

me brandit le chantage de recommencer

c'est méchant et puéril,si il boit de nouveau,c'est qu'il ne veut pas arrêter mais surement pas à cause de toi.
le MA boit parce qu'il est malade pas à cause des autres alors tu peux lui répondre que ce n'est pas toi qui lui mettra le verre dans la main et que si il boit,c'est qu'il le veut bien .
Tu as le droit de te laisser aller et de ne pas être confiante,le MA se protège du passé et refoule tout ce qu'il a pu faire sous alcool,il n'empêche que ce passé est là et que vous,les conjoints,vous l'avez subis et le subissez encore.Si le pardon n'est pas possible ou pas encore possible car il faut du temps et de l'assurance pour y arriver,le MA ne doit pas minimiser votre souffrance.Quand il sort de l'alcool, il peut comprendre ce que vous avez vécu mais en pleine reconstruction,il ne s'y attardera sans doute pas
Pense à toi Marguerite et fais en fonction de toi,tant pis si il souffre de ton attitude,l'important là,c'est toi et ta façon de te protéger et d'avancer,écoute toi et fais fi de lui pour avancer sereinement.
Bon dimanche Marguerite 

Notre visite groupée ma soeur, mon beau frère et moi auprès de notre tante a été un succès. Elle a été obligée de ne pas nous agresser. Elle nous a fait juste du chantage au suicide et à la fugue car elle se dit emprisonnée. Nous en avons plaisanté d'autant qu'elle a su par ma plus jeune fille que mon neveu (le fils ainé de ma soeur et mon beau frère) était malade. Mais cela ne semble pas l'affecter plus que cela. Elle qui est "grenouille de bénitier" cela m'a fait sourire. En tout cas nous n'avons pas cèdé à ses chantages nous appuyant sur la décision médicale. 
Mon mari est resté tranquillement à la maison et ce soir m'a préparé à manger ce qui est gentil. Il a bien compris ce que je lui avais dit ce matin mais fait comme si ce n'était pas important. Je ne reviendrai pas dessus. 
Nous partons vendredi prochain pour Strasbourg et j'ai dit à ma tante que je viendrai pas durant au moins  10 jours. Cela ne se discute pas. Si elle veut partir, elle part mais ni ma soeur, ni moi ne l'aiderons. Elle fait comme elle veut.
Je lui ai dit que j'avais besoin de m'occuper de moi et mon mari