mon sentier follet 2

Coucou Anna,

Je suis contente que ton examen ce soit bien passé, c'est jamais agréable une anesthésie, mais en tout cas tu peux être rassuré qu'il n'y ai rien de grave. Pour le reste des exams, bah oui quand il faut, il faut ma belle

Qu'est ce qu'elle est futée notre Shalounette, elle repère tout!
Et oui c'est bizarre quand même ces médicaments et l'influence que ça peut avoir sur notre façon d'être. Bon ils sont faits pour mais oui les molécules pour nous calmer, pour nous rendre mieux, pour nous équilibrer ect...
En tout cas, oui en le baissant progressivement tu vas surement retrouver à nouveau des sentiments et sensations aussi bon que moins bon...

Pour JLT, oui remet bien les choses à plat que tu puisses continuer dans de bonnes conditions à travailler avec et qu'il n'y ai plus de non dit ou autres qui pourraient te rendre mal, mais je pense que avec ton mini post-it format A4 il y en a des choses à ne pas oublier

Ça va le faire Anna

et pourquoi pas lui donner ta feuille A4 au moins,tu seras sure qu'il ait tout entendu  
pour tes examens,tout est en ordre pour le moment,c'est une bonne chose et pour ton traitement,c'est rassurant de savoir que ce n'est pas ton état normal et que tu vas peu à peu retrouver ta vraie personnalités mais tu en avais besoin a l'époque pour retrouver un certain équilibre de vie  
bon courage pour JLT

Je suis aussi rassurée que tu n'aies rien de grave, quoique je n'étais pas vraiment inquiète non plus...
Pour les médicaments, si tu diminues, vas y très doucement sinon ce sera pire que tout...
Pour JLT, ne te prends pas la tête, considère le comme un mec banal et tu lui parles comme tu nous parles, tu n'es pas d'accord tu le lui dis, plus tu seras naturelle avec lui, plus il appréciera je pense....

Tout s’est très bien passé avec JLT !
Sa première défense : "j’étais malade et je l’ai été pendant 2 mois ½ !" ; puis on a pu discuter, j’ai pu lui dire comment j’avais vécu les choses (je n’ai oublié aucun point de mon anti-sèche ). Il a contré à plusieurs reprises, bien entendu, mais je ne me suis pas laissé impressionner. Je lui ai dit ce que j'avais à dire, et ça fait rudement du bien ! En plus, la discussion n'a pas été tendue (J'avais mis mon parfum, ma bague et vapotais ma pipe : bref, j'étais armée :dans: )
Elle s'est même terminée, sur son initiative, sur le futur projet, Melancholia II ; il faudra que l'adaptation du court roman soit prête pour fin mai 2016, début juin au plus tard - que j'aie le temps de l'apprendre, pétard !, avant le début des répétitions courant septembre - ça va faire juste : le texte est quasi aussi complexe à apprendre que certains Beckett (mais je l'ai peut-être déjà dit... c'est que ça me fait peur, quand je vois combien j'ai galéré pour 4 pages de Peter Handke... ).
On va travailler chacun sur une adaptation, les confronter, et il décidera au bout du compte, bien sûr. Je ne vais pas, en plus, signer l'adaptation, ça ne lui ressemble pas !
Les représentations devraient être prévues pour février-mars 2017.
Ça commence à être plus concret pour moi - mais pourvu qu'il ait les droits !

C'est si agréable d'avoir un projet, et un beau projet

Pour l'instant, à court (très court, j'espère) terme, je me prépare à retravailler. A reprendre le cours d'une vie un peu moins morne, peut-être - je vais aussi réserver du temps pour cette adaptation, même si j'en avais déjà fait une, mais qui ne doit pas être si bonne que ça... à voir.

Bonne fin de soirée et jolie nuit

Tu vois tout commence à aller mieux et ça va continuer, ne t'inquiète pas!!!

Coucou Anna,
Si c'est une adaptation, tu dois percevoir des droits car cela en fait un nouveau texte.
Donc son utilisation pour un spectacle te fait co-auteur.
Tu peux négocier une avance sur droits même minime (un "à valoir" qui te garantit un fixe),
mais tu as un %age sur les représentations payantes. Si le spectacle dure, tu toucheras des droits à partir du moment où la somme de l'avance sera atteinte. C'est la loi, et il doit te faire un contrat de travail
C'est un beau projet, fonce!

Merci, Lolo, pour tes renseignements bien précis
Mais je ne me fais aucune illusion : même s'il utilise des bouts de mon adaptation, il signera la définitive, cela ne fait aucun doute !

Sur ce, au sommeil !
Belle nuit, vous toutes

Contente que tu es pu dire tout ce que tu avais sur le cœur à JLT, j'imagine le bien que ça fait
Pour tout ce qui est de la représentation, là je n'y connais absolument rien, ni même des noms dont tu parles donc je ne ferai pas de commentaire
Tout ce que je retiens c'est cette phrase :

C'est si agréable d'avoir un projet, et un beau projet Very Happy a écrit:

Pour lui montrer que tu connais les lois et qu'il ne faut pas qu'il te prenne pour une imbécile, je lui demanderai ce que te précise Lolo!!!

Ah, oui, c'est sans doute une bonne idée - on pourrait peut-être même cosigner et partager les droits... ?

Debout depuis 5 h 30 ce matin... une sieste s'imposera. Ça m'a permis de mettre à jour mon CV : je vais tenter un nouvel atelier théâtre, on verra bien.
Ai-je dit que j'avais écrit à Claire Lasne Darcueil ? (Le courage qu'il m'a fallu !...)

J'espère recevoir - enfin ! - le boulot aujourd'hui.

L'homme est encore parti en Bretagne... mais je supporte mieux son absence, cette fois.

Eh ! merci, Sanka

J'espère que Claire te répondra très vite. Si par hasard nous avions l'occasion de l'avoir au téléphone, nous lui en parlerions mais elle est tellement prise que ça devient difficile de la joindre.
Si elle a lu ta lettre, elle te répondra, j'espère que personne n'aura fait barrage autour d'elle en triant son courrier..
Mais en tout cas, tu as bien fait, c'est vraiment une fille super et une metteure en scène extraordinaire, une très bonne actrice aussi. Poitiers a perdu beaucoup quand elle a été nommée ailleurs....

Ce serait rudement bien que vous l'ayez au téléphone, car je crains fort qu'une personne soit en effet chargée de trier son courrier, auquel cas ma lettre ne lui parviendrait pas...

Je pique du nez, là, mais ne peux rien faire d'autre qu'attendre un éventuel DHL... Peut-être un peu de coloriage (le cerveau pas assez clair pour écrire...) ?

Ne compte pas trop que nous l'ayons au téléphone, depuis qu'elle a pris sa nouvelle direction, on ne l'a eu qu'une fois au début,
elle est très prise et peut-être aussi nous a-t-elle un peu oubliés, quoique je ne pense pas, mais bon...

Bon, ma lettre est partie le 19 août : je ne me fais guère d'illusion...

Sinon, cata... hier soir tard, je suis ressortie pour un vernissage d'un copain (un autre metteur en scène de l'homme), et je savais pertinemment ce que j'allais boire : un whisky (dans le bar où je sais que le whisky est bon, où avait lieu l'inauguration de l'expo).
Un caillou de plus, ou bien ma dépendance qui parle encore... Ça faisait un mois que je n'avais pas bu, comme d'habitude... (si je compte les 3 fois précédentes, ça fait moins d'1 mois entre les alcoolisations). Bien sûr je me contente d'un verre, mais d'alcool fort.
Pourquoi j'ai bu ce whisky ? Je ne sais pas bien : signe que c'est le poison qui parle, et pas moi. Je n'avais aucune raison, aucun prétexte pour boire. Si ce n'est que je savais, à cette heure-ci ne rencontrer que des gens un verre d'alcool à la main : être comme eux et elles ? Me montrer dehors, avec de l'alcool "comme tout le monde" et ma pipe à la bouche "pas comme tout le monde" - mon dieu quelle stupidité ! quelle puérilité ! Suis-je donc encore esclave, une fois par mois, de ce satané poison ?!
Chose étrange : à des centaines de kilomètres de moi, l'homme a senti que j'allais boire. Lorsqu'il est arrivé, vers 1 h du matin, il m'a dit : "tu es sortie ?... et tu as bu, j'en étais sûr". Je le déçois, et ça me mortifie, autant que je me déçois moi-même. Où est ma belle parole : "je ne boirai plus jamais" ?
Dois-je faire comme toi, Sanka, et prendre de l'Espéral quand approche la période dangereuse ? Je me le demande sérieusement

anna, je crois que tu as encore une forme de dépendance. C'est fragile de se retrouver dans un bar et de ne pas boire de l'alcool, car l'association se fait rapidement dans notre cerveau.

Et je te conseille de te dire : Aujourd'hui, je ne bois pas et demain n'existe pas, au lieu du : Je ne boirai plus jamais. Car comme tu le sais, tu ne peux pas savoir que tu ne boiras plus. Même après plusieurs années, je ne la dis pas cette phrase. Je sais que je suis bien assise sur mon abstinence et que je sais que je ne boirai plus. C'est psychologique le JAMAIS.

Cela étant dit, si tu as une médication, pourquoi ne pas la prendre si ça peut t'aider? La décision t'appartient, mais comme tu soulèves ce fait, la réponse tu la connais.

Mon dieu, j'en suis encore là
"Aujourd'hui je ne bois pas, et demain n'existe pas"... c'est le début du travail sur la sobriété, or j'ai tenu environ 3 ans sans un verre... C'est comme si je devais tout recommencer de zéro, et l'alcool (le non-alcool) va devoir redevenir une préoccupation quotidienne - quel retour en arrière !

Oui, je pense aussi que j'ai la réponse : Espéral à partir du 10 de chaque mois, et pour une semaine environ, ou plus ?
Je me désole moi-même. Et suis furieuse contre moi.

Pourquoi veux tu être furieuse contre toi ....???C'est la maladie alcoolique qui se rappelle à ton bon souvenir, un peu comme ça se passait pour Sophie!
Ton corps a misé sur à peu près un mois sans boire, le mois passé, ton corps réclame. Ensuite ce sera tous les 15 jours puis toutes les semaines et tu connais la suite...
Alors ne te laisse pas avoir, tu peux y arriver, ce n'est pas trop tard...Essaie sans espéral, si c'est nécessaire, tu en demanderas à ton alcoologue, on verra ça....

Je suis furieuse parce que je croyais avoir réussi cette bataille, je suis furieuse parce que je ne me suis pas tenu parole. Pourquoi le poison revient-il tenter sa chance avec moi ??! Maintenant ?! (Enfin, depuis quelques longs mois ?) Est-ce que je peux me l'expliquer ? Tout allait bien, de mieux en mieux, jusque, c'est vrai, la maladie de l'amie, sa mort et celle de 3 autres personnes plus ou moins proches. Mais est-ce une raison pour se tourner vers cette m**de ? Je vais bien maintenant, du moins ç'a été bien pire, tellement ! Alors pourquoi me voilà à nouveau obligée de lutter, d'être vigilante ??

Shale, il me reste plus d'un demi-flacon d'Espéral, exp. 08/15, et un entier, exp. 03/15. Je ne sais pas si je peux utiliser au moins le plus récent.

Je suis désolée anna, je n'ai pas voulu te laisser sous-entendre que tu revenais en arrière. Car le cheminement que tu as fait, il est fait. Tu as juste recours à une béquille de façon sporadique. Si cette phrase ne te parle pas le Aujourd'hui, je ne bois pas et demain n'existe pas, il te faut en choisir une autre, mais elle doit te faire prendre conscience que dans le moment présent tu ne bois pas. Une phrase qui te fera échapper à l'appel du prochain verre.

Je ne sais pas si je suis plus claire, plus rassurante, mais loin de moi l'idée de te créer une impression de retour en arrière et de te causer un malaise. Pas après tout ce que tu as fait, tu ne retournes pas à zéro, ça non!

Garde confiance en toi, tu es sur la bonne voie.

L'espéral tu peux l'utiliser, mais attends tout de même que les flashs soient trop forts pour que tu les arrêtes, tant que tu peux arrêter sans l'espéral, c'est aussi bien, sinon, oui tu en prends....
Tout ça c'est le résultat de toutes les tensions qui se sont accumulées depuis le printemps dernier! Tu en as reçu des coups sur la tête, maintenant, il faut que tu essaie de te libérer de tout ça. Fais de la relaxation, dés que tu ne te sens pas bien.
Dans la base de données il y a un passage sur les exercices de sophrologie que tu peux faire, alors n'hésite pas!!

si il y a une chose de positif dans cette ré alcoolisation,c'est le fait de te rappeler que tu es une MA et que le singe sera toujours qq part en toi,profitant de la moindre occasion pour ressortir.cela ne veut pas dire que tu vas devoir lutter toute ta vie juste que lorsque tu as eu trop de pression,de fatigue,de déséquilibre dans ta vie,il va te falloir être plus vigilante.
Dernièrement,dois je te rappeler que tu etais sur le point de rester hospitalisée?? tu as vécu des moments terribles psychologiquement et aussi des moments radieux comme ces vacances avec ton homme.Tu n'as pas encore bien l'habitude de vivre sereinement toutes ces émotions et arrive un moment où tu es suffisamment affaiblie pour te faire envahir par le petit singe.
Tu ne retournes pas en arrière du tout,au contraire,tu vois où tu dois encore travailler pour atteindre le hors alcool.
Tout va bien ma belle,ne te met pas de pression supplémentaire mais n'oublie jamais qu'il est tapi quelque part et qu'il peut ressurgir au moment où tu t'y attends le moins .

gros bisous

J'essaie de comprendre ce que vous me dites, mais j'ai du mal à ne pas trouver tout ça contradictoire ; en gros, ce que je comprends, c'est : "j'ai fait un parcours qui a abouti à une victoire, mais cette victoire n'est jamais gagnée, jamais acquise", "j'ai fait du chemin, mais je devrai être vigilante jusqu'à la fin de ma vie".
Finalement, en substance : on ne gagne jamais contre celui que vous appelez "le petit singe" (pauvres primates !). Même si je m'en doutais, je ne l'avais pas expérimenté jusque-là

Ce soir, le comble : j'ai eu envie de boire ET de fumer. Mais le triste spectacle qu'a offert l'homme durant le dîner avec une amie m'a évité de trébucher à nouveau
"Tu as de la chance : bourré tu fais rire et pas pitié ; pour moi, tu perds toute dignité" - voilà ce que je compte lui dire demain. Cette nuit, je dors dans le bureau, même s'il faut déplier le canapé, supporter les bruits de la rue, et la lumière trop forte demain matin - enfin c'est un comble : c'est lui qui boit et c'est moi qui suis punie ! Bref, je ne dors pas dans le même lit, c'est sûr. Mais je crois qu'au bout du compte il s'en fout.
Est-ce qu'il s'est autorisé à trop boire à cause de mon whisky d'hier soir ?... Peu importe. Je ne supporte pas d'avoir honte de lui.

Je comprends ton désarroi anna, mais comme on te l'a dit, ne te met pas trop de pression. Ce verre est derrière toi maintenant ok!

Et pour ma part, je n'ai pas à être vigilante par rapport à l'alcool, c'est ma vie maintenant de refuser et de ne pas me laisser tenter et je ne fais aucun effort pour y arriver. Mais comme tu redonnes à ton corps de l'alcool, et bien, il finit par en redemander et ton esprit t'envoi le message. Ne pas céder est difficile quand l'appel est fort, mais crois-moi, cet appel finit par ne plus être là. Dans ma situation, c'est le cas, je ne ressens plus cet appel de l'alcool et ça viendra pour toi aussi. Essaie de faire le plus de choses possibles pour te faire plaisir, pour contribuer à ton bonheur et tu verras que tu arriveras à vivre sereinement, même entourée d'alcool.

Pour ton mari, ça c'est une autre histoire. Mais il est certain que tu as le droit de lui dire que ça ne plaît pas. Tu te sens punie parce que tu ne peux pas dormir dans ta chambre? Pourquoi ce n'est pas lui qui utilise le canapé-lit? Ce serait à lui de changer de chambre lorsqu'il a bu et non à toi... Mais bon, je ne suis pas chez-toi ni dans tes souliers

Fais en sorte que cette nuit te soit tout de même agréable et reposante. Demain, à tête reposée, tu parleras avec ton homme.

Bonne nuit anna!!

Merci, Crystal_ine, pour ce que tu m'écris, c'est encourageant.

Quant à l'homme qui devrait dormir dans le canapé-lit, je suis bien d'accord, mais dès qu'on est rentrés il est allé se coucher dans notre chambre, qui m'est donc interdite. (Je ne me vois pas le réveiller et lui dire d'aller faire son lit ailleurs, et puis l'odeur d'alcool a déjà imprégné les draps...)

Bonne nuit-journée, Crystal_ine

Bonsoir Anna,
C'est un comble, que ce soit toi qui soit obligée de changer de place…
"Les plus gênés s'en vont", en général ce sont les emmerdeurs qui disent çà.
"On laisse ceux qui nous polluent, et on les laisse se finir tout seul", c'est plutôt
çà que les emmerdeurs qui ne respectent pas les autres ont à comprendre!

Ne te laisse pas marcher dessus, tu mérites le respect avant tout