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j'ai arrêté, lui continue un peu
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Onsaide, la vie après l'alcool :: Forums principaux :: ENTOURAGE des malades alcooliques-(co dépendance)
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j'ai arrêté, lui continue un peu
Bonjour,
Tout d'abord, j'explique les guillemets du titre de mon post (et pardon d'avance pour ce long préambule ) :
Depuis 2009, j'ai pris le taureau par les cornes, ai (enfin !) fait face à mon propre problème avec l'alcool (le vin, bu chaque jour dans des proportions de plus en plus grandes, avec des pauses exceptionnelles lorsque j'avais atteint des sommets d'alcoolisme la veille).
J'ai voulu à toute force l'éradiquer de ma vie - sans jamais le désirer vraiment tout à fait - et j'ai tenu 6 mois sans boire une goutte d'alcool ; j'ai fini par être de plus en plus malheureuse de cette abstinence auto-forcée... J'ai donc rechuté, début 2011, d'abord lentement, progressivement, jusqu'à presque atteindre la situation connue auparavant. J'ai réagi, comme je pouvais, me suis débattue, et j'ai finalement trouvé deux alliés solides, qui me conviennent : un médecin TCC (thérapie cognitivo-comportementale) et un médicament, l'Esp*ral. (Précédemment, j'étais passé par un alcoologue, l'Aot*l et le R*via.)
Au passage, un remerciement, une gratitude immenses pour Onsaide, Shale et Cristal en premier lieu, et puis tous les membres de ce site exceptionnel qui m'ont soutenue contre vents et marées depuis 3 ans, sans qui je ne serais pas là où j'en suis aujourd'hui.
Depuis juillet-août 2011, je ne bois quasiment plus, c'est-à-dire que je m'autorise un verre de bon vin (rouge, le plus souvent) de temps en temps, en moyenne tous les 10/15 jours, de façon irrégulière, aléatoire. L'important, c'est que je vis bien ; l'alcool, l'ivresse ne me manquent pas, et je suis libre de ne pas boire comme de déguster un bon vin si j'en ai envie - pour moi, en tout cas, c'est la situation rêvée.
Attention, je ne dis pas que c'est bien, que c'est la solution qui convient à tout malade alcoolique, loin de là. C'est juste ce qui me convient à moi.
Je précise que je suis bipolaire (maniaco-dépressive de type I, le stade le plus sévère) et que la dépendance à un produit (alcool, drogues diverses, tabac...) est considérée comme une comorbidité extrêmement fréquente dans la PMD. Ma maladie bipolaire est donc étroitement imbriquée à ma maladie alcoolique (et à mon tabagisme, évidemment, et à mon anxiété sociale). (Tout ça pour dire en bref que j'ai beaucoup de chance dans la vie )
Bien. Voilà où j'en suis, de mon côté.
Je vis avec mon compagnon depuis bientôt 13 ans, et nous nous connaissons depuis environ 22 ans. Mon compagnon est "l'homme de ma vie". Je veux dire : il m'est plus précieux que mes yeux. En bref, je l'aime. Et - quelle chance ! - il m'aime, lui aussi !
Pendant longtemps (une dizaine d'années), nous avons bu ensemble - pardon : nous nous sommes cuités ensemble. Puis j'ai arrêté la soûlographie, avec des hoquets, mais j'ai finalement arrêté. Je ne suis plus ivre.
Nous avons donc perdu cette (horrible) complicité-là, et ç'a déséquilibré dangereusement notre relation ; qui s'est rétablie cahin-caha, avec des fragilités dues aussi à d'autres paramètres.
J'ai retrouvé l'homme que j'aime, sauf que... :
je ne supporte plus de le voir régulièrement soûl, plein, ivre à en tomber (et se blesser), bafouillant et s'escrimant à "parler" à toute force (lui, le taiseux) dans un borborygme inarticulé et inintelligible et incessant quasi, les lèvres noires, puant, suant l'alcool à plein nez, agressif avec moi, incohérent, laid - lui, si beau -, repoussant, exaspérant, ridicule et pathétique, inatteignable...
En gros, pas lui-même.
Lorsqu'il est dans cet état, je me sens moi-même dans un état qui m'échappe, me submerge, moi aussi je perds le contrôle, je ne sais plus où j'en suis.
Je ressens de la colère (immense, démesurée), de la panique, du dégoût, un désamour, de la culpabilité (comment je peux ne plus l'aimer ?! pourquoi je ne ressens pas de compassion, d'empathie ? pourquoi je suis incapable de le comprendre, d'être bienveillante, tolérante, moi qui suis passée par là ?!!...), un effrayant sentiment d'impuissance, et toujours cette colère hargneuse, qui me donne envie de le blesser, de lui faire mal... et puis aussi, le sentiment très fort qu'il n'est plus là, qu'il m'a quittée, qu'il est alors impossible de se comprendre, parce qu'il n'est plus sur la même planète que moi, nos mondes sont séparés - et ça, ça me rend folle.
C'est horrible.
Il boit d'autant plus lorsqu'il va mal. Lorsqu'il va bien, lorsqu'il travaille, par exemple (il est comédien), l'alcool peut ne plus prendre autant de place dans sa vie.
Il en tire la conclusion suivante : "je ne suis pas alcoolique ; d'ailleurs l'alcoolisme n'existe pas ; si l'on boit, c'est qu'on en a envie, c'est qu'on l'a décidé ; il suffit de le décider pour ne pas boire". C'est simple, non ?
J'ai essayé récemment ce que j'appelle la méthode de la "boîte à bonbons" ; c'est une méthode que ma mère m'a appliquée quand j'étais une toute petite fille. Elle a acheté un grand récipient - vraiment grand - et l'a rempli de bonbons (dont j'abusais) ; chaque fois que j'en prenais un, ou deux, ou trois, elle en remettait l'équivalent, à ras bord. Cette énorme boîte ne se vidait JAMAIS. Un cauchemar. Qui m'a dégoûté des bonbons.
Il y a peu, j'ai donc décidé d'acheter chaque jour au minimum 2 bouteilles de vin, de préférence un cubi. De sorte qu'il y ait toujours trop d'alcool à la maison, à disposition. J'espérais que la surabondance le dégoûterait.
Pas du tout.
Fièrement (car l'homme est farouchement orgueilleux), le premier soir, il s'est abstenu de boire le moindre verre. Les bouteilles sont restées intactes.
Le deuxième jour, je me suis aperçue qu'il avait bu, en douce, la moitié d'une bouteille (pour la finir dans la journée et commencer la seconde).
J'ai parlé de ma résolution "boîte à bonbons" à mon médecin TCC : il me l'a fortement déconseillée, m'expliquant que ça pouvait fonctionner avec des enfants, mais que l'adulte dépendant n'aura pas la même réaction.
Adieu la "boîte à bonbons".
Moi qui ai connu la maladie alcoolique, qui suis encore vulnérable - j'en suis sûre - aux tentations qui pourraient bien m'attendre au tournant, me surprendre méchamment (c'est pourquoi je conserve précieusement mes deux alliés et reste très vigilante), moi "l'ancienne" alcoolique, je suis démunie, paniquée devant la dépendance de celui que j'aime le plus au monde !
Que faire, que ne pas faire ?
Le détachement, oui. Je m'y emploie, comme je peux.
Mais ça fait si mal de le voir dans ces états humiliants, dégradants... sans compter qu'il a dépassé 50 ans, qu'il ne voit jamais un médecin, qu'il est maigre comme un clou (moins de 60 kg pour 1,82 m), que ses dents tombent en gros morceaux que je retrouve dans le lavabo, que ses slips sont tachés de sang, qu'il souffre de reflux gastriques impressionnants depuis plus de 30 ans, et qu'il fait de l'emphysème (parce que, oui, il est un grand fumeur, aussi !). Et qu'il s'applique à me cacher tout ça, parce que, en résumé, "ça ne te regarde pas, c'est MA vie". Et puis, c'est bien connu : "si on va voir un médecin, on en ressort atteint d'une maladie grave ; donc mieux vaut éviter les médecins à tout prix".
Allez, pour couronner le tout : mon homme est breton ; plus têtu, plus buté, tu meurs.
Voilà où nous en sommes.
Et je ne sais pas quoi faire.
S'il vous plaît, (ré)expliquez-moi cette maladie, mais du point de vue du proche, de l'accompagnant.
Je me sens perdue...
je vais aller voir dans les articles qui concernent l'entourage, la codépendance, mais si vous pouviez m'aider un peu, comme vous savez si bien le faire lorsqu'on est malade alcoolique, oh là là, comme ça me soulagerait, m'encouragerait à ne pas perdre espoir !
Merci à vous qui avez lu mon (trop) long message - merci.
Tout d'abord, j'explique les guillemets du titre de mon post (et pardon d'avance pour ce long préambule ) :
Depuis 2009, j'ai pris le taureau par les cornes, ai (enfin !) fait face à mon propre problème avec l'alcool (le vin, bu chaque jour dans des proportions de plus en plus grandes, avec des pauses exceptionnelles lorsque j'avais atteint des sommets d'alcoolisme la veille).
J'ai voulu à toute force l'éradiquer de ma vie - sans jamais le désirer vraiment tout à fait - et j'ai tenu 6 mois sans boire une goutte d'alcool ; j'ai fini par être de plus en plus malheureuse de cette abstinence auto-forcée... J'ai donc rechuté, début 2011, d'abord lentement, progressivement, jusqu'à presque atteindre la situation connue auparavant. J'ai réagi, comme je pouvais, me suis débattue, et j'ai finalement trouvé deux alliés solides, qui me conviennent : un médecin TCC (thérapie cognitivo-comportementale) et un médicament, l'Esp*ral. (Précédemment, j'étais passé par un alcoologue, l'Aot*l et le R*via.)
Au passage, un remerciement, une gratitude immenses pour Onsaide, Shale et Cristal en premier lieu, et puis tous les membres de ce site exceptionnel qui m'ont soutenue contre vents et marées depuis 3 ans, sans qui je ne serais pas là où j'en suis aujourd'hui.
Depuis juillet-août 2011, je ne bois quasiment plus, c'est-à-dire que je m'autorise un verre de bon vin (rouge, le plus souvent) de temps en temps, en moyenne tous les 10/15 jours, de façon irrégulière, aléatoire. L'important, c'est que je vis bien ; l'alcool, l'ivresse ne me manquent pas, et je suis libre de ne pas boire comme de déguster un bon vin si j'en ai envie - pour moi, en tout cas, c'est la situation rêvée.
Attention, je ne dis pas que c'est bien, que c'est la solution qui convient à tout malade alcoolique, loin de là. C'est juste ce qui me convient à moi.
Je précise que je suis bipolaire (maniaco-dépressive de type I, le stade le plus sévère) et que la dépendance à un produit (alcool, drogues diverses, tabac...) est considérée comme une comorbidité extrêmement fréquente dans la PMD. Ma maladie bipolaire est donc étroitement imbriquée à ma maladie alcoolique (et à mon tabagisme, évidemment, et à mon anxiété sociale). (Tout ça pour dire en bref que j'ai beaucoup de chance dans la vie )
Bien. Voilà où j'en suis, de mon côté.
Je vis avec mon compagnon depuis bientôt 13 ans, et nous nous connaissons depuis environ 22 ans. Mon compagnon est "l'homme de ma vie". Je veux dire : il m'est plus précieux que mes yeux. En bref, je l'aime. Et - quelle chance ! - il m'aime, lui aussi !
Pendant longtemps (une dizaine d'années), nous avons bu ensemble - pardon : nous nous sommes cuités ensemble. Puis j'ai arrêté la soûlographie, avec des hoquets, mais j'ai finalement arrêté. Je ne suis plus ivre.
Nous avons donc perdu cette (horrible) complicité-là, et ç'a déséquilibré dangereusement notre relation ; qui s'est rétablie cahin-caha, avec des fragilités dues aussi à d'autres paramètres.
J'ai retrouvé l'homme que j'aime, sauf que... :
je ne supporte plus de le voir régulièrement soûl, plein, ivre à en tomber (et se blesser), bafouillant et s'escrimant à "parler" à toute force (lui, le taiseux) dans un borborygme inarticulé et inintelligible et incessant quasi, les lèvres noires, puant, suant l'alcool à plein nez, agressif avec moi, incohérent, laid - lui, si beau -, repoussant, exaspérant, ridicule et pathétique, inatteignable...
En gros, pas lui-même.
Lorsqu'il est dans cet état, je me sens moi-même dans un état qui m'échappe, me submerge, moi aussi je perds le contrôle, je ne sais plus où j'en suis.
Je ressens de la colère (immense, démesurée), de la panique, du dégoût, un désamour, de la culpabilité (comment je peux ne plus l'aimer ?! pourquoi je ne ressens pas de compassion, d'empathie ? pourquoi je suis incapable de le comprendre, d'être bienveillante, tolérante, moi qui suis passée par là ?!!...), un effrayant sentiment d'impuissance, et toujours cette colère hargneuse, qui me donne envie de le blesser, de lui faire mal... et puis aussi, le sentiment très fort qu'il n'est plus là, qu'il m'a quittée, qu'il est alors impossible de se comprendre, parce qu'il n'est plus sur la même planète que moi, nos mondes sont séparés - et ça, ça me rend folle.
C'est horrible.
Il boit d'autant plus lorsqu'il va mal. Lorsqu'il va bien, lorsqu'il travaille, par exemple (il est comédien), l'alcool peut ne plus prendre autant de place dans sa vie.
Il en tire la conclusion suivante : "je ne suis pas alcoolique ; d'ailleurs l'alcoolisme n'existe pas ; si l'on boit, c'est qu'on en a envie, c'est qu'on l'a décidé ; il suffit de le décider pour ne pas boire". C'est simple, non ?
J'ai essayé récemment ce que j'appelle la méthode de la "boîte à bonbons" ; c'est une méthode que ma mère m'a appliquée quand j'étais une toute petite fille. Elle a acheté un grand récipient - vraiment grand - et l'a rempli de bonbons (dont j'abusais) ; chaque fois que j'en prenais un, ou deux, ou trois, elle en remettait l'équivalent, à ras bord. Cette énorme boîte ne se vidait JAMAIS. Un cauchemar. Qui m'a dégoûté des bonbons.
Il y a peu, j'ai donc décidé d'acheter chaque jour au minimum 2 bouteilles de vin, de préférence un cubi. De sorte qu'il y ait toujours trop d'alcool à la maison, à disposition. J'espérais que la surabondance le dégoûterait.
Pas du tout.
Fièrement (car l'homme est farouchement orgueilleux), le premier soir, il s'est abstenu de boire le moindre verre. Les bouteilles sont restées intactes.
Le deuxième jour, je me suis aperçue qu'il avait bu, en douce, la moitié d'une bouteille (pour la finir dans la journée et commencer la seconde).
J'ai parlé de ma résolution "boîte à bonbons" à mon médecin TCC : il me l'a fortement déconseillée, m'expliquant que ça pouvait fonctionner avec des enfants, mais que l'adulte dépendant n'aura pas la même réaction.
Adieu la "boîte à bonbons".
Moi qui ai connu la maladie alcoolique, qui suis encore vulnérable - j'en suis sûre - aux tentations qui pourraient bien m'attendre au tournant, me surprendre méchamment (c'est pourquoi je conserve précieusement mes deux alliés et reste très vigilante), moi "l'ancienne" alcoolique, je suis démunie, paniquée devant la dépendance de celui que j'aime le plus au monde !
Que faire, que ne pas faire ?
Le détachement, oui. Je m'y emploie, comme je peux.
Mais ça fait si mal de le voir dans ces états humiliants, dégradants... sans compter qu'il a dépassé 50 ans, qu'il ne voit jamais un médecin, qu'il est maigre comme un clou (moins de 60 kg pour 1,82 m), que ses dents tombent en gros morceaux que je retrouve dans le lavabo, que ses slips sont tachés de sang, qu'il souffre de reflux gastriques impressionnants depuis plus de 30 ans, et qu'il fait de l'emphysème (parce que, oui, il est un grand fumeur, aussi !). Et qu'il s'applique à me cacher tout ça, parce que, en résumé, "ça ne te regarde pas, c'est MA vie". Et puis, c'est bien connu : "si on va voir un médecin, on en ressort atteint d'une maladie grave ; donc mieux vaut éviter les médecins à tout prix".
Allez, pour couronner le tout : mon homme est breton ; plus têtu, plus buté, tu meurs.
Voilà où nous en sommes.
Et je ne sais pas quoi faire.
S'il vous plaît, (ré)expliquez-moi cette maladie, mais du point de vue du proche, de l'accompagnant.
Je me sens perdue...
je vais aller voir dans les articles qui concernent l'entourage, la codépendance, mais si vous pouviez m'aider un peu, comme vous savez si bien le faire lorsqu'on est malade alcoolique, oh là là, comme ça me soulagerait, m'encouragerait à ne pas perdre espoir !
Merci à vous qui avez lu mon (trop) long message - merci.
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Tu passes là dans la partie entourage, mais c'est normal, le problème de ton homme est aussi le tien pour le moment. C'est bien ça qu'il faut éviter.
Tout d'abord quand il est alcoolisé, tu ne peux rien pour lui, rien de rien. Tu peux simplement lui signifier quand il est sobre, que tu ne le partageras pas avec l'alcool, que lorsqu'il sera alcoolisé, il devra se gérer tout seul, que tu ne seras pas là pour l'aider, mais que s'il veut se soigner tu seras là....
Une fois ce principe posé, ensuite il faut l'appliquer.
Quand il rentre ivre, tu t'éloignes de lui, tu dors ailleurs, dans une autre pièce, tu le laisses, même s'il est par terre et ne peut pas se relever. Il est responsable de lui, ne jamais lui enlever ça... Il va se rendre compte peu à peu que l'alcool lui pourrit la vie et apparemment le corps aussi, d'après ce que tu décris.
Tu peux à ce sujet imprimer des textes sur les méfaits de l'alcool sur la santé physique et mentale, il y a des textes dans "tout ce qu'il faut savoir" mais tu en trouves aussi sur le net, et tu les laisses traîner... Pour ma part, c'est la peur de mourir au vu de ce que j'étais devenue qui m'a poussé à me faire soigner...L'alcool tue et c'est une vérité que souvent on veut oublier en buvant de plus en plus...Il faut la lui rappeler par ces textes justement...
Pour la maladie alcoolique tu peux aussi relire les textes sur la dépendance...
Mais on va continuer à en parler peu à peu...
Tu peux ouvrir un post dans le forum entourage cette fois ci, ou plutôt, je vais transférer celui-ci dans ce forum là, ce sera plus clair....
Tout d'abord quand il est alcoolisé, tu ne peux rien pour lui, rien de rien. Tu peux simplement lui signifier quand il est sobre, que tu ne le partageras pas avec l'alcool, que lorsqu'il sera alcoolisé, il devra se gérer tout seul, que tu ne seras pas là pour l'aider, mais que s'il veut se soigner tu seras là....
Une fois ce principe posé, ensuite il faut l'appliquer.
Quand il rentre ivre, tu t'éloignes de lui, tu dors ailleurs, dans une autre pièce, tu le laisses, même s'il est par terre et ne peut pas se relever. Il est responsable de lui, ne jamais lui enlever ça... Il va se rendre compte peu à peu que l'alcool lui pourrit la vie et apparemment le corps aussi, d'après ce que tu décris.
Tu peux à ce sujet imprimer des textes sur les méfaits de l'alcool sur la santé physique et mentale, il y a des textes dans "tout ce qu'il faut savoir" mais tu en trouves aussi sur le net, et tu les laisses traîner... Pour ma part, c'est la peur de mourir au vu de ce que j'étais devenue qui m'a poussé à me faire soigner...L'alcool tue et c'est une vérité que souvent on veut oublier en buvant de plus en plus...Il faut la lui rappeler par ces textes justement...
Pour la maladie alcoolique tu peux aussi relire les textes sur la dépendance...
Mais on va continuer à en parler peu à peu...
Tu peux ouvrir un post dans le forum entourage cette fois ci, ou plutôt, je vais transférer celui-ci dans ce forum là, ce sera plus clair....
Dernière édition par SHALE le 14/1/2012, 18:05, édité 1 fois
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Merci, Shale, pour TOUT
Oui, je comprends que tu as raison : c'est lui laisser sa dignité, quel que soit son état - mais c'est dur... !
Dis, est-ce que ça signifie aussi, lorsqu'il est ivre, ne plus lui adresser la parole, ne pas lui répondre, ne pas l'inciter à manger (pour lui, alors, boire remplace le dîner), ne pas tenter de le mettre au lit, bref, l'ignorer, comme s'il n'existait plus pour moi ?
Je vais imprimer des textes et les laisser traîner - ç'a fonctionné pour qu'il admette ma maladie maniaco-dépressive, il y a une chance que ça fonctionne pour l'alcool...
Allez, c'est parti, la lutte contre ce qui le détruit - mon dieu je tiens tellement à lui !
Encore merci, Shale, aussi pour ta réactivité
(Je croyais justement avoir posté dans cette rubrique "Entourage"... apparemment je me suis trompée... ?)SHALE a écrit:Tu peux ouvrir un post dans le forum entourage cette fois ci, ou plutôt, je vais transférer celui-ci dans ce forum là, ce sera plus clair...
Là, j'en ai eu le cœur serré serréSHALE a écrit:Quand il rentre ivre, tu t'éloignes de lui, tu dors ailleurs, dans une autre pièce, tu le laisses, même s'il est par terre et ne peut pas se relever. Il est responsable de lui, ne jamais lui enlever ça...
Oui, je comprends que tu as raison : c'est lui laisser sa dignité, quel que soit son état - mais c'est dur... !
Dis, est-ce que ça signifie aussi, lorsqu'il est ivre, ne plus lui adresser la parole, ne pas lui répondre, ne pas l'inciter à manger (pour lui, alors, boire remplace le dîner), ne pas tenter de le mettre au lit, bref, l'ignorer, comme s'il n'existait plus pour moi ?
Je vais imprimer des textes et les laisser traîner - ç'a fonctionné pour qu'il admette ma maladie maniaco-dépressive, il y a une chance que ça fonctionne pour l'alcool...
Allez, c'est parti, la lutte contre ce qui le détruit - mon dieu je tiens tellement à lui !
Encore merci, Shale, aussi pour ta réactivité
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Quand il est alcoolisé, tu réponds un minimum de choses car on ne peut pas discuter avec l'alcool. Alors s'il veut t'expliquer pourquoi il a bu ou autre, non, tu n'écoutes pas, ce n'est pas lui qui parle, c'est l'alcool. Tu le lui signifies et tu fais autre chose.
Par contre, quand il est sobre tu peux reprendre la discussion.
Tu n'as pas non plus à l'obliger à manger ou autre, il est grand, c'est à lui de gérer sa maladie. Il faudrait surtout qu'il sorte du déni et qu'il se rende compte qu'il est malade alcoolique et qu'il va y laisser sa santé....Pour ça, les écrits que tu laisseras traîner vont peut-être l'aider...Tu peux aussi lui en parler, toujours quand il est sobre, lui demander s'il se rend compte d'où il en est avec l'alcool? Tu lui poses juste la question, il va nier, mais ça fera tout de même son chemin dans sa tête....
C'est difficile de vivre avec un malade alcoolique, très difficile car on a tendance à compenser ce qu'il ne peut pas accomplir à cause de l'alcool et c'est surtout ce qu'il ne faut pas faire..
Par contre, quand il est sobre tu peux reprendre la discussion.
Tu n'as pas non plus à l'obliger à manger ou autre, il est grand, c'est à lui de gérer sa maladie. Il faudrait surtout qu'il sorte du déni et qu'il se rende compte qu'il est malade alcoolique et qu'il va y laisser sa santé....Pour ça, les écrits que tu laisseras traîner vont peut-être l'aider...Tu peux aussi lui en parler, toujours quand il est sobre, lui demander s'il se rend compte d'où il en est avec l'alcool? Tu lui poses juste la question, il va nier, mais ça fera tout de même son chemin dans sa tête....
C'est difficile de vivre avec un malade alcoolique, très difficile car on a tendance à compenser ce qu'il ne peut pas accomplir à cause de l'alcool et c'est surtout ce qu'il ne faut pas faire..
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Je vois bien ce que ça signifie : j'ai besoin de trouver mon autonomie face à cet homme et son rapport à l'alcool... - ça va être bien difficile... - et il a besoin que je le laisse seul face à sa relation avec l'alcool - j'ai peur pour lui, pour le "nous" que nous sommes encore...
Cet après-midi, j'ai préparé 7 documents que je vais laisser traîner, des textes (problèmes de santé induits par l'alcool, notions sur l'addiction, aspects des processus chimiques...) mais aussi un dessin que j'ai fait de lui (amoureusement dégoûtée), abruti d'alcool, rabougri/recroquevillé/avachi au fond d'un fauteuil un soir de juillet 2009...
Pourvu qu'on en sorte un jour !
Cet après-midi, j'ai préparé 7 documents que je vais laisser traîner, des textes (problèmes de santé induits par l'alcool, notions sur l'addiction, aspects des processus chimiques...) mais aussi un dessin que j'ai fait de lui (amoureusement dégoûtée), abruti d'alcool, rabougri/recroquevillé/avachi au fond d'un fauteuil un soir de juillet 2009...
Pourvu qu'on en sorte un jour !
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Bonsoir Anna,
le détachement est trés difficile à vivre pour celui qui doit l'appliquer mais c'est le seul moyen pour mettre le malade alcoolique devant sa maladie.
alors s'il rentre alcoolisé tu le laisses, s'il tombe, qu'il vomit, tu le laisse même dedans. mon compagnon a dormi une nuit sur la carelage de la salle de bain dans son vomit et son ca..
mais cela ne m'empêche pas de l'aimer, de toujours vouloir vivre avec lui, il est dans une démarche de soin depuis 4 ans, mais a fait plusieurs rechutes, trois cures et plusieurs réalcoolisations.
accorches toi parce que tu vas passer pour la méchante de service mais c'est le seul moyen pour toi de te protéger parce que l'on s'essoufle vite a vouloir les sauver, et on y perds plus que l'on croit.
alors maintenant un seul mot d'ordre toi d'abord, et tu te fais plaisir dés que tu le peux.
je t'embrasse
Laurent
le détachement est trés difficile à vivre pour celui qui doit l'appliquer mais c'est le seul moyen pour mettre le malade alcoolique devant sa maladie.
alors s'il rentre alcoolisé tu le laisses, s'il tombe, qu'il vomit, tu le laisse même dedans. mon compagnon a dormi une nuit sur la carelage de la salle de bain dans son vomit et son ca..
mais cela ne m'empêche pas de l'aimer, de toujours vouloir vivre avec lui, il est dans une démarche de soin depuis 4 ans, mais a fait plusieurs rechutes, trois cures et plusieurs réalcoolisations.
accorches toi parce que tu vas passer pour la méchante de service mais c'est le seul moyen pour toi de te protéger parce que l'on s'essoufle vite a vouloir les sauver, et on y perds plus que l'on croit.
alors maintenant un seul mot d'ordre toi d'abord, et tu te fais plaisir dés que tu le peux.
je t'embrasse
Laurent
laurent- Admin
- 11/07/2011
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
pour tenter de résumer:
le MA: il doit sombrer seul,il doit se rendre compte que l'alcool lui fait tout perdre,qu'il lui enlève sa dignité,la maitrise de sa vie,le controle de lui même,sa santé et aussi sa femme il doit descendre bas,très bas pour qu'il n'y ait plus qu'une seule solution pour arrêter cet enfer :le soin
le conjoint: pour permettre au MA de sombrer (horrible de lire cela n'est ce pas??? )afin que le MA touche son fond et rebondisse,le conjoint doit le laisser seul face a son enfer pour qu'il puisse se voir alcoolisé,pour qu'il affronte la réalité de l'alcool en face à face et qu'il recherche en lui,tout au fond de lui la force nécessaire pour commencer le combat.En l'aidant comme tu le fais,tu l’empêches d'aller chercher cette force puisque cette force,c'est en toi qu'il la trouve.
enlève lui TA force et il sera obligé d'aller chercher la sienne
de ton coté:tu dois te détacher pour le laisser gerer seul sa maladie mais aussi et SURTOUT pour ne pas sombrer avec lui.Tu as ton propre combat a mener Anna,tu ne peux pas en supporter deux
tu as aussi ta vie a mener et ta vie n'est pas ds l'alcool surtout quand ce n'est pas ton alcool
alors pense a toi Anna,fais des choses pour toi et en fonction de toi pour ne plus vivre ta vie a travers la maladie de ton homme.
Tu l'aimes certes mais tu n'as pas a subir les consequences de sa maladie a LUI.
vous vous connaisse par coeur tous les deux mais là où toi tu avances,lui fais du sur place et là,ça ne colle plus
detache toi et grâce a ton attitude,amène le en douceur dans ton monde,le vrai,celui de la réalité et de la vérité.
nous restons là pour te guider
le MA: il doit sombrer seul,il doit se rendre compte que l'alcool lui fait tout perdre,qu'il lui enlève sa dignité,la maitrise de sa vie,le controle de lui même,sa santé et aussi sa femme il doit descendre bas,très bas pour qu'il n'y ait plus qu'une seule solution pour arrêter cet enfer :le soin
le conjoint: pour permettre au MA de sombrer (horrible de lire cela n'est ce pas??? )afin que le MA touche son fond et rebondisse,le conjoint doit le laisser seul face a son enfer pour qu'il puisse se voir alcoolisé,pour qu'il affronte la réalité de l'alcool en face à face et qu'il recherche en lui,tout au fond de lui la force nécessaire pour commencer le combat.En l'aidant comme tu le fais,tu l’empêches d'aller chercher cette force puisque cette force,c'est en toi qu'il la trouve.
enlève lui TA force et il sera obligé d'aller chercher la sienne
de ton coté:tu dois te détacher pour le laisser gerer seul sa maladie mais aussi et SURTOUT pour ne pas sombrer avec lui.Tu as ton propre combat a mener Anna,tu ne peux pas en supporter deux
tu as aussi ta vie a mener et ta vie n'est pas ds l'alcool surtout quand ce n'est pas ton alcool
alors pense a toi Anna,fais des choses pour toi et en fonction de toi pour ne plus vivre ta vie a travers la maladie de ton homme.
Tu l'aimes certes mais tu n'as pas a subir les consequences de sa maladie a LUI.
vous vous connaisse par coeur tous les deux mais là où toi tu avances,lui fais du sur place et là,ça ne colle plus
detache toi et grâce a ton attitude,amène le en douceur dans ton monde,le vrai,celui de la réalité et de la vérité.
nous restons là pour te guider
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Merci, Laurent, Cristal !
C'est dur et ça fait peur, mais je crois que je comprends. Je veux comprendre, et y parvenir.
Il n'a pas eu le temps de "tomber sur" les documents que j'ai laissés traîner en début de soirée, donc pas eu le temps de les lire.
Or nous venons de passer une très étrange soirée - je vous jure, ça m'a presque inquiétée... !!??!
Nous avons passé la soirée entière dans un théâtre, à voir de courts spectacles (certains, délicieux) ; le bar du théâtre était ouvert en permanence, avant pendant et après chaque spectacle.
J'ai vu mon homme boire un verre de vin rouge en mangeant une assiette "fromage et jambon cru", ensuite, je ne l'ai plus vu boire que du jus de fruit ou même de l'eau
Puis, nous sommes allés terminer la soirée (il était 1 h) dans un de nos bars favoris, avec un ami. Là, il commande... un jus d'ananas, pour ensuite en commander un second (smiley qui écarquille les yeux à s'en faire mal). Je vous jure, ma première pensée a été : "Il est malade ! "
Ensuite, je me suis dit : "Il a tant bu hier, ça ne passe plus ce soir", ou bien : "Il est en train de tenter une expérience"...
Il m'a même volé une gorgée de mon jus de tomate !
L'ami qui nous accompagnait s'est senti un peu seul, avec son verre de vin blanc et sa cigarette à fumer dehors - sans compter que je vapote ma cigarette électronique et que mon homme a sorti la sienne !!!!!
Le monde à l'envers !
Non.
Un espoir qui se profile, comme ça, tout à coup !
Vigilance, cependant.
Mais j'ai passé une soirée... extra-ordinaire
mais j'y pense !! c'est vous ! vous lui avez causé de cervelle à cervelle, c'est ça !!? Vous êtes magiciens !?!
C'est dur et ça fait peur, mais je crois que je comprends. Je veux comprendre, et y parvenir.
Il n'a pas eu le temps de "tomber sur" les documents que j'ai laissés traîner en début de soirée, donc pas eu le temps de les lire.
Or nous venons de passer une très étrange soirée - je vous jure, ça m'a presque inquiétée... !!??!
Nous avons passé la soirée entière dans un théâtre, à voir de courts spectacles (certains, délicieux) ; le bar du théâtre était ouvert en permanence, avant pendant et après chaque spectacle.
J'ai vu mon homme boire un verre de vin rouge en mangeant une assiette "fromage et jambon cru", ensuite, je ne l'ai plus vu boire que du jus de fruit ou même de l'eau
Puis, nous sommes allés terminer la soirée (il était 1 h) dans un de nos bars favoris, avec un ami. Là, il commande... un jus d'ananas, pour ensuite en commander un second (smiley qui écarquille les yeux à s'en faire mal). Je vous jure, ma première pensée a été : "Il est malade ! "
Ensuite, je me suis dit : "Il a tant bu hier, ça ne passe plus ce soir", ou bien : "Il est en train de tenter une expérience"...
Il m'a même volé une gorgée de mon jus de tomate !
L'ami qui nous accompagnait s'est senti un peu seul, avec son verre de vin blanc et sa cigarette à fumer dehors - sans compter que je vapote ma cigarette électronique et que mon homme a sorti la sienne !!!!!
Le monde à l'envers !
Non.
Un espoir qui se profile, comme ça, tout à coup !
Vigilance, cependant.
Mais j'ai passé une soirée... extra-ordinaire
mais j'y pense !! c'est vous ! vous lui avez causé de cervelle à cervelle, c'est ça !!? Vous êtes magiciens !?!
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
anna,puisque vous vous connaissez si bien,tu devrais lui dire que tu as passé une soirée extraordinaire,c'est important le dialogue aussi bien pour dire les choses qui ne vont pas que pour celles qui vont très bien
Même si c'est un "taiseux",il n'est pas pour autant sans cœur alors parle lui,dis lui ce que tu as remarqué et surtout que tu as ADORE cette soirée sans alcool.Tu sais,peut être qu'il n'aime pas plus que ça s'enfoncer ds l'alcool,alors si vous trouvez tous les deux un moyen de vous retrouver ailleurs que ds le poison,il faut foncer.
peut être que c'etait un moyen pour lui de te retrouver ds ton monde alcool et que maintenant que tu n'y es plus,il cherche a te retrouver ailleurs et que l'alcool ne le tente plus autant .
alors dis lui où tu es,explique lui ce que tu veux parce que si tu ne le lui dis pas,il ne peux pas le deviner
il est temps que vous appreniez a communiquer tous les deux,vous avez une énorme barrière entre vous faite de non dit et "d'entre les lignes",sois claire et précise ds tes demandes,ds tes désirs car il ne sait pas bien te lire
n'aies pas peur de ton homme Anna,tu as tellement la trouille de le perdre que tu n'oses pas l'aborder,il ne te lâchera pas tu sais,il l'aurait fait depuis longtemps si il ne tenait pas a toi autant que toi a lui
raconte lui ta soirée d'hier Anna,donne lui les moyens de te retrouver ,de vous retrouver
Même si c'est un "taiseux",il n'est pas pour autant sans cœur alors parle lui,dis lui ce que tu as remarqué et surtout que tu as ADORE cette soirée sans alcool.Tu sais,peut être qu'il n'aime pas plus que ça s'enfoncer ds l'alcool,alors si vous trouvez tous les deux un moyen de vous retrouver ailleurs que ds le poison,il faut foncer.
peut être que c'etait un moyen pour lui de te retrouver ds ton monde alcool et que maintenant que tu n'y es plus,il cherche a te retrouver ailleurs et que l'alcool ne le tente plus autant .
alors dis lui où tu es,explique lui ce que tu veux parce que si tu ne le lui dis pas,il ne peux pas le deviner
il est temps que vous appreniez a communiquer tous les deux,vous avez une énorme barrière entre vous faite de non dit et "d'entre les lignes",sois claire et précise ds tes demandes,ds tes désirs car il ne sait pas bien te lire
n'aies pas peur de ton homme Anna,tu as tellement la trouille de le perdre que tu n'oses pas l'aborder,il ne te lâchera pas tu sais,il l'aurait fait depuis longtemps si il ne tenait pas a toi autant que toi a lui
raconte lui ta soirée d'hier Anna,donne lui les moyens de te retrouver ,de vous retrouver
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Je partage tout à fait l'avis de Cristal, cette soirée est une bonne perche qu'il t'a tendue pour parler de la position de l'alcool dans votre vie. Tu as apprécié, tu le lui dis et tu lui précises que c'est comme ça que tu l'aimes, sans l'alcool entre vous....
En tout cas je suis heureuse pour toi....
Les petits smileys du forum sont très forts, ils se glissent partout, il y en avait peut-être dans la tête de ton homme hier soir, qui sait!!!
En tout cas je suis heureuse pour toi....
Les petits smileys du forum sont très forts, ils se glissent partout, il y en avait peut-être dans la tête de ton homme hier soir, qui sait!!!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
cristal a écrit:anna,puisque vous vous connaissez si bien,tu devrais lui dire que tu as passé une soirée extraordinaire,c'est important le dialogue aussi bien pour dire les choses qui ne vont pas que pour celles qui vont très bien
Cristal, Shale, vous avez raison (comme d'hab' !), et même j'y avais déjà pensé, à le lui dire, mais je suis assez maladroite dans ce cas, ça fait souvent "téléphoné"...
Bref, je me suis dépatouillée comme j'ai pu, mais j'ai réussi à lui dire combien cette soirée théâtre, bar, avec quasi zéro alcool m'avait enchantée, combien je suis heureuse que ça puisse exister - "j'ai passé une soirée extraordinaire... et toi ?..." Réponse : "Oui oui... extraordinaire..."
Je ne peux pas retranscrire le ton qu'il a employé, mais je l'ai interprété comme : moqueur, ironique, presque condescendant... Tout à fait comme si j'étais ridicule, limite pathétique à m'extasier d'une chose aussi anecdotique, insignifiante...
J'ai ravalé ma déception.
Ça fera quand même son petit bout de chemin dans sa cervelle de Breton...
Et puis, ce soir encore, il n'est pas soûl C'est toujours ça de pris.
Merci, les grandes petites fées
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
ne dis pas les choses pour avoir un retour Anna,le retour n'est pas important,c'est le chemin que font tes mots qui importent et crois moi,il a entendu
les "taiseux" ne savent pas exprimer ce qu'ils ressentent,ils se cachent souvent derrière un cynisme apparent ou un désintérêt feint pour cacher leur trouble
ne t'arrête pas a cela,il ne fonctionne pas de la même façon que toi alors n'attend pas qu'il te donne le retour que tu attend,tu ne l'auras pas parce qu'il n'est pas toi
comme je te l'ai dit,il te connait par coeur et ta "gaucherie" pour trouver les mots juste fais partie du message quiil a entendu " tiens elle bafouille,ne trouve pas ses mots,semble gênée ça veut dire que ce qu'elle me dit la touche et que je dois etre a l'ecoute,elle n'est pas comme d'habitude donc c'est que c'est important"
savoir lire entre les lignes Anna est un art,c'est aussi un langage que l'on acquiert lorsque l'on se connait très bien et je suis sure que vous avez ce langage,cette complicité
alors ravale ta déception ma belle anna,les mots ont été dit de la façon qu'il fallait et ils ont touché son cœur soit en sure même si il ne te le dira jamais
les "taiseux" ne savent pas exprimer ce qu'ils ressentent,ils se cachent souvent derrière un cynisme apparent ou un désintérêt feint pour cacher leur trouble
ne t'arrête pas a cela,il ne fonctionne pas de la même façon que toi alors n'attend pas qu'il te donne le retour que tu attend,tu ne l'auras pas parce qu'il n'est pas toi
comme je te l'ai dit,il te connait par coeur et ta "gaucherie" pour trouver les mots juste fais partie du message quiil a entendu " tiens elle bafouille,ne trouve pas ses mots,semble gênée ça veut dire que ce qu'elle me dit la touche et que je dois etre a l'ecoute,elle n'est pas comme d'habitude donc c'est que c'est important"
savoir lire entre les lignes Anna est un art,c'est aussi un langage que l'on acquiert lorsque l'on se connait très bien et je suis sure que vous avez ce langage,cette complicité
alors ravale ta déception ma belle anna,les mots ont été dit de la façon qu'il fallait et ils ont touché son cœur soit en sure même si il ne te le dira jamais
cristal- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Oui, Cristal - bien chef ! -, j'essaie de ne plus attendre de retour - de toute façon, j'y suis habituée, la réaction vient parfois des mois plus tard, à tel point que je ne me souviens plus à quoi il réagit...
Les filles ! parmi les docs laissés traîner, le dessin a disparu, l'ordre des documents a changé... l'homme s'y est intéressé !!! A suivre...
Les filles ! parmi les docs laissés traîner, le dessin a disparu, l'ordre des documents a changé... l'homme s'y est intéressé !!! A suivre...
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
bonjour Anna,
Ton post me touche beaucoup.
Ce que je retiens en premier lieu, c'est que tu reconnais ta codépendance donc tu as la double casquette (MA et conjointe de MA).
Beaucoup de MA ont cette double casquette certains la reconnaissent très vite(enfants ou petits enfants de MA, frère ou soeur de MA ) et d'autres en prennent conscience seulement après avoir consolidé leur abstinence.
Je rencontre régulièrement des MA abstinents qui viennent exprimer leur souffrance vis à vis de leurs enfants, de leur mère ou père, oncle ,grand père alcooliques. Se trouvant démunis, ils viennent pour trouver des outils pour pouvoir aider leurs proches.
En second lieu, comme disent les amis, il t'appartient de te protéger et de te centrer pour le moment sur ton combat. A mons sens, c'est le combat le plus important afin de pouvoir aider l'autre après.
je t'embrasse
Ton post me touche beaucoup.
Ce que je retiens en premier lieu, c'est que tu reconnais ta codépendance donc tu as la double casquette (MA et conjointe de MA).
Beaucoup de MA ont cette double casquette certains la reconnaissent très vite(enfants ou petits enfants de MA, frère ou soeur de MA ) et d'autres en prennent conscience seulement après avoir consolidé leur abstinence.
Je rencontre régulièrement des MA abstinents qui viennent exprimer leur souffrance vis à vis de leurs enfants, de leur mère ou père, oncle ,grand père alcooliques. Se trouvant démunis, ils viennent pour trouver des outils pour pouvoir aider leurs proches.
En second lieu, comme disent les amis, il t'appartient de te protéger et de te centrer pour le moment sur ton combat. A mons sens, c'est le combat le plus important afin de pouvoir aider l'autre après.
je t'embrasse
vola- Admin
- 23/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Merci beaucoup, Vola
Je suis d'autant plus touchée que j'avais lu en grande partie ton propre témoignage, l'année dernière, il me semble.
Dis donc, t' es montée en grade ! Admin' maintenant ! Félicitations
Je suis d'autant plus touchée que j'avais lu en grande partie ton propre témoignage, l'année dernière, il me semble.
Dis donc, t' es montée en grade ! Admin' maintenant ! Félicitations
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
ça me fait drolede te lire dans cette partie du forum ,que , j'avoue n'y vais que trop rarement !!!!!! peur , peut être de lire ,le désespoir ,de " l'autre "
michele- Super Tchatcheur
- 17/01/2010
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Vrai, Michèle, pour ma part, je n'y allais quasiment jamais...
Faut dire que l'homme n'a pas dû trop souffrir de mes alcoolisations, puisqu'on buvait la plupart du temps ensemble... et je n'ai pas d'enfant à traumatiser...
Les bêtes, par contre, en ont souffert ; il suffisait de voir leurs réactions quand on rentrait soûls, et de voir leurs réactions quand l'homme rentre soûl aujourd'hui...
Les chats fuient comme la peste une personne ivre, en ont peur ; quant à mes souricettes... je leur ai fait courir des risques graves quand j'avais trop bu et les sortais quand même, les chats dans la même pièce
Il y a d'ailleurs eu deux incidents qui auraient pu très mal tourner, ce printemps : Gardénia a essuyé un coup de patte de Zapata, et une autre fois, Gardénia était dans mon dos quand un des deux chats a sauté vers elle, qui a bondi dans la bibliothèque ; elle y est restée tapie, effrayée, pendant 25 heures, j'ai cru ne jamais la retrouver...
Depuis que je ne bois plus, fini les incidents, et nos deux chats ne me fuient plus (sauf lorsqu'il faut prendre des médocs... évidemment )
Les poissons, eux, n'ont pas eu à pâtir de nos soûleries... du moins je pense (à moins qu'ils aient sauté un repas, par manque d'attention, oubli, crétin...)
Ironie du sort, c'est moi, aujourd'hui, qui souffre des alcoolisations de l'homme... Et mon dieu que c'est dur à supporter ! La rage, la colère, l'humiliation (en public), la peine immense de le voir se faire tant de mal, l'impuissance, ces sentiments forts et contradictoires qui m'agitent... Oui, les proches d'un malade souffrent beaucoup. Je le découvre, hélas.
Encore et toujours merci au forum et à ses administratrices irremplaçables
P-S : hier soir, le prétexte a été la cuisine - l'homme a ramené une bouteille de vin blanc, en a versé un peu dans le plat qu'il cuisinait (ce n'était pas franchement nécessaire) et a bu tout le reste (les 3/4 de la bouteille) ; il n'était même pas ivre : il lui en faut bien plus pour être bourré, maintenant et depuis longtemps...
Faut dire que l'homme n'a pas dû trop souffrir de mes alcoolisations, puisqu'on buvait la plupart du temps ensemble... et je n'ai pas d'enfant à traumatiser...
Les bêtes, par contre, en ont souffert ; il suffisait de voir leurs réactions quand on rentrait soûls, et de voir leurs réactions quand l'homme rentre soûl aujourd'hui...
Les chats fuient comme la peste une personne ivre, en ont peur ; quant à mes souricettes... je leur ai fait courir des risques graves quand j'avais trop bu et les sortais quand même, les chats dans la même pièce
Il y a d'ailleurs eu deux incidents qui auraient pu très mal tourner, ce printemps : Gardénia a essuyé un coup de patte de Zapata, et une autre fois, Gardénia était dans mon dos quand un des deux chats a sauté vers elle, qui a bondi dans la bibliothèque ; elle y est restée tapie, effrayée, pendant 25 heures, j'ai cru ne jamais la retrouver...
Depuis que je ne bois plus, fini les incidents, et nos deux chats ne me fuient plus (sauf lorsqu'il faut prendre des médocs... évidemment )
Les poissons, eux, n'ont pas eu à pâtir de nos soûleries... du moins je pense (à moins qu'ils aient sauté un repas, par manque d'attention, oubli, crétin...)
Ironie du sort, c'est moi, aujourd'hui, qui souffre des alcoolisations de l'homme... Et mon dieu que c'est dur à supporter ! La rage, la colère, l'humiliation (en public), la peine immense de le voir se faire tant de mal, l'impuissance, ces sentiments forts et contradictoires qui m'agitent... Oui, les proches d'un malade souffrent beaucoup. Je le découvre, hélas.
Encore et toujours merci au forum et à ses administratrices irremplaçables
P-S : hier soir, le prétexte a été la cuisine - l'homme a ramené une bouteille de vin blanc, en a versé un peu dans le plat qu'il cuisinait (ce n'était pas franchement nécessaire) et a bu tout le reste (les 3/4 de la bouteille) ; il n'était même pas ivre : il lui en faut bien plus pour être bourré, maintenant et depuis longtemps...
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
bonjour anna,
je sens que tu vois la situation avec plus de lucidité. Tu prends conscience qu'en étant de l'autre côté de la barrière, tu vois maintenant toutes les raisons conscienst ou inconscients pour consommer. tu nes les voyais pas car vous étiez tous les deux dans le manège infernal
Pour l'instant, cela fait mal, il faut pratiquer le détachement avec amour.
Cette notion est propre aux codépendants,je t'invite à l'appliquer pour te protéger des éclaboussures de l'alcool de l'autre.
prends soin de toi et surtout TOI D'ABORD
bises
je sens que tu vois la situation avec plus de lucidité. Tu prends conscience qu'en étant de l'autre côté de la barrière, tu vois maintenant toutes les raisons conscienst ou inconscients pour consommer. tu nes les voyais pas car vous étiez tous les deux dans le manège infernal
Pour l'instant, cela fait mal, il faut pratiquer le détachement avec amour.
Cette notion est propre aux codépendants,je t'invite à l'appliquer pour te protéger des éclaboussures de l'alcool de l'autre.
prends soin de toi et surtout TOI D'ABORD
bises
vola- Admin
- 23/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Le fait de "tenir bien l'alcool", ce qu'on appelle en alcoologie l'accoutumance est un symptôme d'une dépendance alcoolique importante. Ceux qui sont tout de suite malades, ne seront pas dépendants, ils devront arrêter l'alcool contraints et forcés, mais ceux comme ton homme, comme c'était mon cas aussi, qui peuvent boire à n'en plus finir sans jamais montrer de grands troubles alcooliques se détruisent lentement et sûrement.... Quand je me suis décidée à agir, je n'avais plus, aux dires des médecins, qu'un an à vivre, au rythme où j'allais et au vu de mes examens médicaux.... Je battais des records !!!!!
Et pourtant personne ne m'a jamais vu rouler sous la table, ni ivre au point de ne plus pouvoir tenir debout. A la fin, je faisais des comas éthyliques car j'avais une hépatite alcoolique ++, mais sinon je me dégradais physiquement, j'oubliais tout, mais je tenais debout et je faisais ce que j'avais à faire en ne pensant qu'à une chose boire...
C'est le pire des cas, car on peut aller très loin dans l'alcool de cette manière.
Je pense qu'il faut que ton ami comprenne que sa santé est gravement mise en cause. Alors s'il les lit, n'hésite pas à imprimer toutes les maladies et toutes les dégénérescences qui découlent de l'alcoolisme.
En cure, j'ai eu si peur à la lecture de mes examens de santé et en entendant les informations sur l'alcool, que je t'assure qu'encore maintenant, j'ai une peur panique de l'alcool....
Courage à toi, n'hésite pas à venir nous dire ce qui ne va pas. Je ne sais pas s'il appréciera, mais tu peux lui faire lire ce que je viens de t'écrire....
Gros bisous
Et pourtant personne ne m'a jamais vu rouler sous la table, ni ivre au point de ne plus pouvoir tenir debout. A la fin, je faisais des comas éthyliques car j'avais une hépatite alcoolique ++, mais sinon je me dégradais physiquement, j'oubliais tout, mais je tenais debout et je faisais ce que j'avais à faire en ne pensant qu'à une chose boire...
C'est le pire des cas, car on peut aller très loin dans l'alcool de cette manière.
Je pense qu'il faut que ton ami comprenne que sa santé est gravement mise en cause. Alors s'il les lit, n'hésite pas à imprimer toutes les maladies et toutes les dégénérescences qui découlent de l'alcoolisme.
En cure, j'ai eu si peur à la lecture de mes examens de santé et en entendant les informations sur l'alcool, que je t'assure qu'encore maintenant, j'ai une peur panique de l'alcool....
Courage à toi, n'hésite pas à venir nous dire ce qui ne va pas. Je ne sais pas s'il appréciera, mais tu peux lui faire lire ce que je viens de t'écrire....
Gros bisous
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Bonjour,
Je me sens... découragée... démunie, tant !
Le sujet des documents a été abordé de front : il les a trouvés (en fait, seul le dessin laissé traîné sur le dessus de la pile l'a intéressé, c'est pourquoi il avait disparu), m'a demandé ce que c'était, je le lui ai dit, il a alors déclaré : "ça ne m'intéresse pas, je ne les lirai pas ; tu peux les laisser là, je n'y toucherai pas" - et c'est ce qui se passe. Les revues s'empilent par-dessus, les documents ne sont pas touchés...
Ces derniers jours, nous avons reçu des amis : au moins 6 bouteilles d'alcool présentes ce soir-là à la maison, dont une de martini. Deux ont été descendues (si je me souviens bien) le soir même. Les autres, l'homme les a bues seul, en 2 soirs ; le 3e soir, il a bu la bouteille de martini, puisqu'il n'y avait plus que ça... Je suis dégoûtée.
Je sais ne pas avoir eu la bonne réaction... Un de ces soirs, je lui ai dit : "il faudra que tu prennes une douche : tu pues" ; et ce matin, je lui ai sorti le flacon d'alcool à 70 ° en lui suggérant de se faire des cocktails avec. C'est de la rage, tout simplement. Mais je ne supporte plus de le voir boire et s'effondrer, minable, lui, si bel homme, si belle personne !
Comment faire mine d'être indifférente ??!
Comment supporter de juste m'éloigner lorsqu'il est alcoolisé - c'est-à-dire quasi chaque soir ??!
Comment ne pas lui en vouloir la journée du lendemain, lui "faire payer", lorsqu'il est "clair" avant de se soûler à nouveau le soir ??!
La relation devient malsaine, faite de rage et de pitié, de ressentiment, d'amertume, de manque d'amour et de tendresse, sauf de rares instants volés à l'alcool...
Mon dieu quelle tristesse !
Quelle colère et quelle tristesse !!!!!
Je me sens... découragée... démunie, tant !
Le sujet des documents a été abordé de front : il les a trouvés (en fait, seul le dessin laissé traîné sur le dessus de la pile l'a intéressé, c'est pourquoi il avait disparu), m'a demandé ce que c'était, je le lui ai dit, il a alors déclaré : "ça ne m'intéresse pas, je ne les lirai pas ; tu peux les laisser là, je n'y toucherai pas" - et c'est ce qui se passe. Les revues s'empilent par-dessus, les documents ne sont pas touchés...
Ces derniers jours, nous avons reçu des amis : au moins 6 bouteilles d'alcool présentes ce soir-là à la maison, dont une de martini. Deux ont été descendues (si je me souviens bien) le soir même. Les autres, l'homme les a bues seul, en 2 soirs ; le 3e soir, il a bu la bouteille de martini, puisqu'il n'y avait plus que ça... Je suis dégoûtée.
Je sais ne pas avoir eu la bonne réaction... Un de ces soirs, je lui ai dit : "il faudra que tu prennes une douche : tu pues" ; et ce matin, je lui ai sorti le flacon d'alcool à 70 ° en lui suggérant de se faire des cocktails avec. C'est de la rage, tout simplement. Mais je ne supporte plus de le voir boire et s'effondrer, minable, lui, si bel homme, si belle personne !
Comment faire mine d'être indifférente ??!
Comment supporter de juste m'éloigner lorsqu'il est alcoolisé - c'est-à-dire quasi chaque soir ??!
Comment ne pas lui en vouloir la journée du lendemain, lui "faire payer", lorsqu'il est "clair" avant de se soûler à nouveau le soir ??!
La relation devient malsaine, faite de rage et de pitié, de ressentiment, d'amertume, de manque d'amour et de tendresse, sauf de rares instants volés à l'alcool...
Mon dieu quelle tristesse !
Quelle colère et quelle tristesse !!!!!
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Je comprends ta colère car il est dans une sorte de déni et ça, tant qu'il n'aura pas franchi cette étape, il ne pourra pas se soigner.
Quand tu le vois alcoolisé, tu le lui dis et tu lui dis que tu ne partages pas avec l'alcool qui le détruit à petit feu....Mais tu n'insistes pas, tu laisses faire, il faut qu'il trouve seul le déclic. Je t'avoue que ça ne me semble pas gagné là, il m'a l'air de ne surtout pas vouloir que l'on parler de sa maladie et il veut faire comme s'il n'était pas MA...
Je pense que sa santé va se dégrader et que c'est peut-être là qu'il va accepter enfin d'en entendre parler. S'il doit subir un examen médical, ils vont vite voir les dégâts causés par l'alcool. Mais faut-il encore qu'il voit un médecin sans y être obligé par la maladie...
A-t-il un ami qui pourrait lui en parler et qu'il écouterait????
Quand tu le vois alcoolisé, tu le lui dis et tu lui dis que tu ne partages pas avec l'alcool qui le détruit à petit feu....Mais tu n'insistes pas, tu laisses faire, il faut qu'il trouve seul le déclic. Je t'avoue que ça ne me semble pas gagné là, il m'a l'air de ne surtout pas vouloir que l'on parler de sa maladie et il veut faire comme s'il n'était pas MA...
Je pense que sa santé va se dégrader et que c'est peut-être là qu'il va accepter enfin d'en entendre parler. S'il doit subir un examen médical, ils vont vite voir les dégâts causés par l'alcool. Mais faut-il encore qu'il voit un médecin sans y être obligé par la maladie...
A-t-il un ami qui pourrait lui en parler et qu'il écouterait????
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Merdi, Shale
Cette idée d'un ami qui pourrait lui parler, je l'ai eue la semaine dernière : j'ai expliqué à un ami qui est très proche de lui que l'homme devrait voir un médecin, car "il a différents symptômes inquiétants", mais que depuis plusieurs années je ne parviens pas à ce qu'il y aille ; "peux-tu en parler avec lui, l'inciter à aller consulter ?"
Je ne pouvais pas lui dire de parler alcool avec l'homme : cet ami a lui aussi un sérieux problème d'alcool et de cannabis (sans parler du tabac)... sauf que lui (l'ami) a une peur bleue de tomber malade et consulte régulièrement au moins un médecin ; je savais donc trouver une oreille attentive. J'attends le résultat de cette intervention (si intervention il y a... car l'ami était déjà un peu éméché lorsque je lui en ai parlé )
Non. C'est vraiment à s'arracher les cheveux.
Après plusieurs jours de cuites, bien sûr il est fatigué : nous n'irons pas à la fête d'un copain ce soir, je suppose pour au moins 2 raisons : il est fatigué, angoissé (ça, il le dit) ; là-bas, il y aurait eu beaucoup d'alcool, or il ne peut pas boire beaucoup puisqu'il doit conduire pour rentrer (ça, il ne le dit pas) ; et peut-être d'autres raisons encore...
Moi aussi je suis fatiguée de le regarder se détruire, nier la maladie alcoolique ; je l'aime encore, toujours, mais je suis fatiguée de me sentir presque seule à batailler pour que notre relation continue de vivre - je dis "presque", parce qu'il fait de minuscules efforts, quand il sent que ça pourrait "lâcher"... ou bien au hasard, comme ça, soudain, "gratuitement" il fait un signe.
J'imagine ce qu'on doit pouvoir penser en me lisant... "La pauvre, mais qu'elle le quitte, c'est tout ce qu'il y a à faire !"
Sauf que c'est impossible : je l'aime.
Ce soir, puisqu'il est fatigué, qu'il n'y a pas d'alcool à la maison, qu'il ne sortira pas en acheter - a priori - parce qu'il est fatigué, il ne va pas boire : donc il ne va pas réussir à dormir... et demain il se soûlera la gue*le, puisqu'il n'aura pas bu la veille - logique imparable : "je ne suis pas alcoolique, puisque je bois quand je veux" !!!
ras le bol
Cette idée d'un ami qui pourrait lui parler, je l'ai eue la semaine dernière : j'ai expliqué à un ami qui est très proche de lui que l'homme devrait voir un médecin, car "il a différents symptômes inquiétants", mais que depuis plusieurs années je ne parviens pas à ce qu'il y aille ; "peux-tu en parler avec lui, l'inciter à aller consulter ?"
Je ne pouvais pas lui dire de parler alcool avec l'homme : cet ami a lui aussi un sérieux problème d'alcool et de cannabis (sans parler du tabac)... sauf que lui (l'ami) a une peur bleue de tomber malade et consulte régulièrement au moins un médecin ; je savais donc trouver une oreille attentive. J'attends le résultat de cette intervention (si intervention il y a... car l'ami était déjà un peu éméché lorsque je lui en ai parlé )
Non. C'est vraiment à s'arracher les cheveux.
Après plusieurs jours de cuites, bien sûr il est fatigué : nous n'irons pas à la fête d'un copain ce soir, je suppose pour au moins 2 raisons : il est fatigué, angoissé (ça, il le dit) ; là-bas, il y aurait eu beaucoup d'alcool, or il ne peut pas boire beaucoup puisqu'il doit conduire pour rentrer (ça, il ne le dit pas) ; et peut-être d'autres raisons encore...
Moi aussi je suis fatiguée de le regarder se détruire, nier la maladie alcoolique ; je l'aime encore, toujours, mais je suis fatiguée de me sentir presque seule à batailler pour que notre relation continue de vivre - je dis "presque", parce qu'il fait de minuscules efforts, quand il sent que ça pourrait "lâcher"... ou bien au hasard, comme ça, soudain, "gratuitement" il fait un signe.
J'imagine ce qu'on doit pouvoir penser en me lisant... "La pauvre, mais qu'elle le quitte, c'est tout ce qu'il y a à faire !"
Sauf que c'est impossible : je l'aime.
Ce soir, puisqu'il est fatigué, qu'il n'y a pas d'alcool à la maison, qu'il ne sortira pas en acheter - a priori - parce qu'il est fatigué, il ne va pas boire : donc il ne va pas réussir à dormir... et demain il se soûlera la gue*le, puisqu'il n'aura pas bu la veille - logique imparable : "je ne suis pas alcoolique, puisque je bois quand je veux" !!!
ras le bol
anna- Super Tchatcheur
- 29/06/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
Lui répondre que si, il est alcoolique car il ne peut pas boire sans se soûler!!!!!
Lui répéter régulièrement, mais sans insister qu'il est en train de perdre la santé, lui citer les problèmes physiques qui te font dire ça, s'il est angoissé et a peur de la maladie, ça peut l'interpeler.
Parler à son ami de son état physique et lui dire qu'il faut qu'il consulte car ça ne va pas aller en s'arrangeant, il a peut-être oublié de lui en parler...
Là, je pense que la seule solution c'est de lui faire peur, l'alcool tue, ce n'est pas une blague, c'est très sérieux et à ce que tu disais, il commence déjà à avoir des symptômes alarmants. Ne pas hésiter à lui dire et à lui redire, peu à peu ça fera son chemin...
En tout cas, garde courage, le jour où il ne pourra plus jouer car il sera trop ivre pour assurer, là aussi, il va se rendre compte des dégâts que fait l'alcool.
Tu peux les lui prédire à l'avance, il verra que peu à peu tout se réalise....
N'hésite pas à venir en parler, ça te soulage un peu!!!
Gros bisous ma belle!
Lui répéter régulièrement, mais sans insister qu'il est en train de perdre la santé, lui citer les problèmes physiques qui te font dire ça, s'il est angoissé et a peur de la maladie, ça peut l'interpeler.
Parler à son ami de son état physique et lui dire qu'il faut qu'il consulte car ça ne va pas aller en s'arrangeant, il a peut-être oublié de lui en parler...
Là, je pense que la seule solution c'est de lui faire peur, l'alcool tue, ce n'est pas une blague, c'est très sérieux et à ce que tu disais, il commence déjà à avoir des symptômes alarmants. Ne pas hésiter à lui dire et à lui redire, peu à peu ça fera son chemin...
En tout cas, garde courage, le jour où il ne pourra plus jouer car il sera trop ivre pour assurer, là aussi, il va se rendre compte des dégâts que fait l'alcool.
Tu peux les lui prédire à l'avance, il verra que peu à peu tout se réalise....
N'hésite pas à venir en parler, ça te soulage un peu!!!
Gros bisous ma belle!
SHALE- Admin
- 01/01/2009
Re: j'ai arrêté, lui continue un peu
anna,c'est bien beau de t'occuper de ton homme mais moi,j'aimerais que tu t'occupes de toi car tu es en plein ds la co dependance et tu t'oublies complètement ds l'histoire!!!
alors il va être temps de regarder un peu plus TA vie et mettre un peu de coté celle de ton homme qui ne vit pas mais se detruit
il ne s'agit pas de l'abandonner mais te tenir un peu(beaucoup)compte de toi parce que tu ne fais plus rien pour te faire plaisir et ta vie devient un néant dénué de vie
reprends ta vie en main ma belle anna et recommence a te faire du bien en éloignant l'alcool de toi le plus possible.
va te balader,va voir des amis,va au ciné ou va lire dans un lieu que tu aimes.va au théatre fais ce qui te convient a TOI et qui te fait DU BIEN!!!!
tu as besoin de te ressourcer là et c'est très urgent,il est entrain de t'emmener avec lui ds son enfer et tu n'as pas a l'accompagner,ce n'est pas ton combat,toi tu as le tien a mener et c'est largement suffisant!!!
Anna,il faut que tu sortes de cet enfer et vite,fais toi plaisir et fais en fonction de TOI et plus en fonction de lui d'accord??
tu dois parler de toi là et pas tout le temps de lui,TOI,tu dois te detacher de l'alcool pour ne plus etouffer alors ne tente plus de le sortir de là,c'est impossible si il ne 'l'a pas decidé LUI.
tu perds bcp d'energie pour rien alors garde cette énergie pour TOI ok??
je t'embrasse fort ma belle,je crois que cela fait longtemps qu'on en t'a pas serré ds les bras alors voilà pour toi
alors il va être temps de regarder un peu plus TA vie et mettre un peu de coté celle de ton homme qui ne vit pas mais se detruit
il ne s'agit pas de l'abandonner mais te tenir un peu(beaucoup)compte de toi parce que tu ne fais plus rien pour te faire plaisir et ta vie devient un néant dénué de vie
reprends ta vie en main ma belle anna et recommence a te faire du bien en éloignant l'alcool de toi le plus possible.
va te balader,va voir des amis,va au ciné ou va lire dans un lieu que tu aimes.va au théatre fais ce qui te convient a TOI et qui te fait DU BIEN!!!!
tu as besoin de te ressourcer là et c'est très urgent,il est entrain de t'emmener avec lui ds son enfer et tu n'as pas a l'accompagner,ce n'est pas ton combat,toi tu as le tien a mener et c'est largement suffisant!!!
Anna,il faut que tu sortes de cet enfer et vite,fais toi plaisir et fais en fonction de TOI et plus en fonction de lui d'accord??
tu dois parler de toi là et pas tout le temps de lui,TOI,tu dois te detacher de l'alcool pour ne plus etouffer alors ne tente plus de le sortir de là,c'est impossible si il ne 'l'a pas decidé LUI.
tu perds bcp d'energie pour rien alors garde cette énergie pour TOI ok??
je t'embrasse fort ma belle,je crois que cela fait longtemps qu'on en t'a pas serré ds les bras alors voilà pour toi
cristal- Admin
- 01/01/2009
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