femme d'un MA.

Oh oui, que je la combats, cette co dépendance...

Pas évident du tout...

Manque affectif...? Je ne sais pas... Peut-être... Mais j'arrive à le gérer. Ca met du temps, mais je vais y arriver.

C'est ce que je me dis, et ce que je dois me dire.

J'ai tendance à donner aux autres, en allant à me délaisser, parfois... Je pense à moi, après.

C'est tout à fait normal que tu aies des hauts et des bas; c'est le processus de deuil... deuil d'une relation; deuil d'illusions....
Courage femmeaimante, prends soin de toi 

Là, il faut que tu apprennes à pense à toi, peu à peu. Il me semble que tu commences pourtant. Tu prépares des sorties, tu rencontres des gens intéressants, c'est une très bonne chose.
Alors dis toi bien qu'un MA n'a pas besoin de nous et que ce n'est pas l'affection qu'on lui porte qui l'aidera à guérir, mais de t'aimer un peu plus, peut par contre te faire beaucoup de bien...

Ce soir, j'ai appelé mon ami. Il s'était manifesté auprès des enfants sur le net. Nous avons discuté plus de 3h au Tél.
Il part qq jours prendre du recul, réfléchir...

Il veut se soigner, veut construire des projets avec moi et les enfants. M'a demandé ce que j'en pensais. Il m'a dit que ce que je lui ai dit ce soir là, c'était ce qu'il fallait. Il a pleuré, m'a fait part de ses sentiments, inquiétudes, besoins... Moi aussi. J'ai dit que je ne voulais plus de ce poison. Lui non plus.

Il a besoin de réfléchir sur nous deux et les enfants... Et a parlé de soins...

Quoi en penser? J'ai dit que j'avais confiance en lui. Qu'il y arriverait. Il a honte de son comportement envers moi et les enfants...

Beaucoup de propos d'amour, de projets ensemble..

voilà en gros...

Bon, je suis tout de même sceptique, mais c'est à toi de voir comment ça se passe dans l'avenir.... Un conseil, gardez chacun votre appartement, quoiqu'il se passe.....A suivre....

Nous avons parlé de beaucoup de choses, et surtout, nous sommes confiés des choses dont nous n'avions jamais osé, ou parce que le moment ne s'y prêtait pas.

Il culpabilise beaucoup et est en totale réflexion. Il a pensé à la séparation aussi. Il avait besoin que je lui mette ces limites et les aurait apprécié avant. Certes, comme vous me l'aviez signifié aussi, mais il m'a fallu ce temps, malheureusement. Il souhaite que je lui mette des limites quand il en aura besoin, si jamais il se trouvait dans ce genre de situation. Il m'a aussi parlé de crise de la cinquantaine...

Il n'avait pas décroché à mes derniers appels, car honteux de son attitude, et ne savait pas quoi me répondre. Il me dit aussi que j'ai tendance à trop relativiser et que cela lui semble pénible. Il a été touché ce soir-là par mes pleurs, et s'il est parti de chez moi, ce n'était pas contre moi, mais à cause de son attitude.
Il m'a dit être sorti beaucoup car il ne voulait pas se laisser aller, il en ressentait le besoin. Je lui ai posé peu de questions sur l'endroit où il va cette semaine, ni où il est sorti, j'ai senti qu'il ne le souhaitait pas. Je lui ai juste demandé s'il allait se retrouver entouré, seul, ou en hospitalisation, yoga...

Nous sommes censés nous recontacter le we prochain, il m'a dit qu'il aurait avancé dans sa prise de décision, entre rester et avoir des projets avec moi, ou se séparer.

Si nous restons ensembles, il souhaite aussi avoir une discussion avec mes enfants, car ils sont aussi concernés par la situation. Il m'a dit qu'ils lui manquaient, et qu'il tenait à eux.
Il a pesé le pour/contre de la situation entre rester ou nous séparer...

Aussi, il s'est rendu compte, avec moi, que nous avions besoin de discuter posément de cette situation et de prendre des décisions communes, faire évoluer les choses.

De mon côté, je lui ai dit que j'avais confiance en lui, et que j'aimais la personne qu'il était, mais que ce poison, je n'en voulais plus et que si je ne lui avais pas montré plus d'enthousiasme, c'est à cause de la présence de ce poison.

Nous nous sommes quittés au bout de 3 heures de communication. Il m'a dit qu'il était inutile de chercher à le contacter cette semaine, ce que je respecte, qu'il voulait faire le vide de tout. Je lui ai dit que j'avais envie de le serrer fort contre moi, il m'a fait comprendre que ce qui était arrivé n'était pas banal, et que ça allait prendre du temps...

Pour la première fois, en 5 ans, il m'a dit qu'il m'aimait, a fondu en larmes, me disant qu'il se rendait compte qu'il ne l'avait jamais dit avant. A cet instant, je fus rassurante auprès de lui, lui ai dit que je ne lui en voulais aucunement, que c'était à ce poison que j'en voulais, que j'étais meurtrie, blessée, que j'avais de la colère, mais que je ne lui en voulais pas. Je suis comme ça, je ne le peux pas. Ce n'est pas comme s'il s'était passé quelque chose, comme une trahison. Là, je lui en aurais voulu. Mais, là, non, car c'est à cause de l'alcool. Lui ne le voit pas ainsi, et s'en veut, car il a dit des choses inacceptables... que je reconnais, certes, mais je ne lui porte aucun préjudice. Je lui ai dit que je serai toujours là pour lui, comme je le suis toujours.

J'ai aussi parlé de moi, du pourquoi je ne suis pas intervenue de suite, et accepté cet état jusqu'à ce soir-là. Je réfléchis également sur ma situation personnelle, d'avoir un père alcoolique. Je suis encore plus en colère aujourd'hui : je ne me suis jamais sentie aimée, et soutenue par mes parents, je n'ai aucun contact avec mes frères et sœurs. Je vais vers eux, mais c'est comme si eux me considéraient comme étrangère à la famille. A tel point que j'ai envie de couper les ponts et de le signifier auprès d'eux (sœur et frère) par lettre.

Cette situation malgré les circonstances, me rend forte, mais je crois que pour être en phase avec moi-même, j'ai à prendre des décisions qui s'imposent à ce niveau-là.

---

Comment je me sens aujourd'hui? Encore triste... Mais c'est ainsi, ça va passer. J'ai expliqué à mon ami que je ne voulais pas montrer ma peine, je ne le faisais que rarement... Lui a du mal de le comprendre, car il pensait que je n'en avais rien à faire... vu que je ne montrais pas ma colère...

Sa maman lui a demandé de mes nouvelles, inquiète. Elle lui aura dit que j'étais mal... Ce qui est vrai. Elle aussi n'est pas bien. J'ai pris la décision, ce matin, de l'appeler et de lui proposer de sortir et manger ensemble cette semaine, pour nous changer les idées, à toutes les deux, sans parler de nos soucis... Elle a accepté.

C'est sans doute une bonne chose que vous ayez pu vous parler à coeur ouvert, ce qui me gêne c'est que encore une fois c'est lui qui prendra la décision de continuer votre relation ou de vous séparer.... Tu as ton mot à dire et s'il veut que vous repreniez votre relation, tu poses les limites que tu juges indispensables...
Mais reste tout de même lucide, je ne sais pas pourquoi mais j'ai du mal à avoir confiance dans ce qu'il dit. Alors prends du recul et attends de voir comment les choses se présentent. Ne te jette pas dans ses bras sans avoir dit ce que tu voulais toi aussi, c'est trop facile sinon....
Mais bon, je ne veux pas t'influencer par l'impression que j'en ai, tiens nous au courant en tout cas...
Gros bisous!!

Moi aussi je suis sceptique. Comme disait ma grand-mère :"c'est cousu de fil blanc"... j'espère ne pas te fâcher mais il y a quelque chose qui sonne faux dans cette histoire... en espérant que je me trompe.

Maintenant c'est toi qui doit le sentir... fais attention à toi!

Cette conversation à coeur ouvert était bien sûr nécessaire quelle qu'en soit la suite....
Ce qui me gène, c'est qu'il parle de lui mettre des limites... je suis désolée de te dire ça... mais ce n'est pas à toi à le faire, mais à lui envers lui....

En résumé... sois prudente... 

je pense que cette conversation etait necessaire pour que tu arrêtes de souffrir car tu avais mal et tu avais besoin de lui parler.maintenant que la souffrance a un peu diminuée,prends du recul et ne va pas trop vite.c'est a toi effectivement de mettre des limites et n'oublie pas que l'alcool est toujours là  
on attend la suite avec toi

Rassurez vous, je ne prends rien de mal.

Je reste confiante en moi. Quoi qu'il en soit, c'est pour lui pas pour moi. Quand discussion il y aura, je pourrai dire ce que j'ai sur le coeur, mes besoins aussi.
Aussi, je prends du recul, car rien n'est engagé. Il va réfléchir... Pour ce qui est de le reprendre s'il le faut, je le ferai. Je ne resterai plus autant passive.

Pour faire suite au message du post 'suite', (posté dans le mauvais endroit), je dirais que je reste attentive, je ne m'emballe pas.
Ce qui est positif, c'est qu'il ait pris conscience de faire quelque chose. Personnellement, je souhaite qu'il s'y tienne.

Après, il est en pleine période de réflexion.

Ce que vous me dites, de faire les choses l'une après l'autre, je le prends en compte. Je pense que lui aussi y pensera. Il doit déjà se soigner, c'est évident.
Il me disait qu'en ayant des projets, un but dans la vie, (car là, c'est le néant), ça ne pourrait que l'encourager à aller mieux, à s'occuper, et de ce fait, d'éviter l'alcool. Dans un sens, il a raison. Dans un autre, il est malade.

Je pense qu'il est encore dans l'idée de pouvoir contrôler lui meme ses pulsions à ce niveau là. Je n'ai pas voulu lui en parler, car nous aurons le temps de le faire quand nous nous verrons. Je sais que seul, il ne le pourra pas.

Il est distant, dû à cette réflexion. En gros, il me disait qu'il avait pensé à la séparation, peser les pours et contres, et qu'il m'aimait. Je ne sais pas quand il aura envie de me revoir... On n'a fixé aucune date de ce coté là, juste que ce we, on s'appelle en toute logique.

Hier, quand je lui ai dit que j'avais envie de le serrer dans mes bras, il m'a répondu 'attention, pas trop vite, ce n'est pas anodin ce qui s'est passé...'

Je reste confiante en moi, en lui, tout en me disant que ce sera difficile, mais qu'il y arrivera.

Tu oublies de penser  à toi là. Tu lui dis que tu as envie de le serrer dans tes bras, attends que lui en parle, là c'était évident qu'il allait te répondre ça. Tu es encore en attente qu'il te dise ce que tu veux entendre. Pour moi, ce que tu retransmets, ça sent encore la manipulation du style "je vais lâcher un peu de lest pour la laisser continuer à espérer..;" Voilà ce que je sens dans tout ce que tu dis de votre conversation... Ensuite il aura beau dire qu'il ne t'avait rien promis, que tu as entendu que ce que tu voulais...
Ne t'emballe pas pour ce qu'il a dit, même par rapport à lui, il n'est pas prêt à se faire soigner, j'en suis persuadée....

Un conseil femmeaimante.... ne le materne pas....

Je pense qu'il est encore dans l'idée de pouvoir contrôler lui meme ses pulsions à ce niveau là. Je n'ai pas voulu lui en parler, car nous aurons le temps de le faire quand nous nous verrons. Je sais que seul, il ne le pourra pas.

Qu'il soit dans cette idée là ou pas.... "peu importe".... si il veut se renseigner, se faire soigner... c'est lui et lui seul....

Arf... Pas facile...

J'entends bien ce que vous me dites, j'en prends note...

On va voir ce que sa réflexion donne. Si réflexion véritable il y a.

Vous me faites douter sur sa sincérité, et cela, je n'aime pas (douter)...

Je sais bien que ce que nous avons écrit n'est pas ce que tu souhaitais lire, mais tu sais, nous avons le recul nécessaire et l'habitude de lire entre les lignes, et là, c'est très clair qu'il n'est pas sincère et qu'il te manipule, en te prévenant d'ailleurs, ce qui est assez étonnant ou alors une manière de te faire encore souffrir....
Mais bon, pour le moment continue ta vie sans lui, comme tu le faisais, ne reste pas à attendre sa réponse car quoi qu'il réponde c'est à toi de décider de ta vie, pas à lui...

Il me manipule, en me prévenant...

Veux tu bien être plus explicite?

Nous avons parlé de beaucoup de choses, et surtout, nous sommes confiés des choses dont nous n'avions jamais osé, ou parce que le moment ne s'y prêtait pas.

Il culpabilise beaucoup et est en totale réflexion. Il a pensé à la séparation aussi. Il avait besoin que je lui mette ces limites et les aurait apprécié avant. Certes, comme vous me l'aviez signifié aussi, mais il m'a fallu ce temps, malheureusement. Il souhaite que je lui mette des limites quand il en aura besoin, si jamais il se trouvait dans ce genre de situation. Il m'a aussi parlé de crise de la cinquantaine...

Il n'avait pas décroché à mes derniers appels, car honteux de son attitude, et ne savait pas quoi me répondre. Il me dit aussi que j'ai tendance à trop relativiser et que cela lui semble pénible. Il a été touché ce soir-là par mes pleurs, et s'il est parti de chez moi, ce n'était pas contre moi, mais à cause de son attitude.
Il m'a dit être sorti beaucoup car il ne voulait pas se laisser aller, il en ressentait le besoin. Je lui ai posé peu de questions sur l'endroit où il va cette semaine, ni où il est sorti, j'ai senti qu'il ne le souhaitait pas. Je lui ai juste demandé s'il allait se retrouver entouré, seul, ou en hospitalisation, yoga...

Nous sommes censés nous recontacter le we prochain, il m'a dit qu'il aurait avancé dans sa prise de décision, entre rester et avoir des projets avec moi, ou se séparer.

Si nous restons ensembles, il souhaite aussi avoir une discussion avec mes enfants, car ils sont aussi concernés par la situation. Il m'a dit qu'ils lui manquaient, et qu'il tenait à eux.
Il a pesé le pour/contre de la situation entre rester ou nous séparer...

Aussi, il s'est rendu compte, avec moi, que nous avions besoin de discuter posément de cette situation et de prendre des décisions communes, faire évoluer les choses.

De mon côté, je lui ai dit que j'avais confiance en lui, et que j'aimais la personne qu'il était, mais que ce poison, je n'en voulais plus et que si je ne lui avais pas montré plus d'enthousiasme, c'est à cause de la présence de ce poison.

Nous nous sommes quittés au bout de 3 heures de communication. Il m'a dit qu'il était inutile de chercher à le contacter cette semaine, ce que je respecte, qu'il voulait faire le vide de tout. Je lui ai dit que j'avais envie de le serrer fort contre moi, il m'a fait comprendre que ce qui était arrivé n'était pas banal, et que ça allait prendre du temps...

Pour la première fois, en 5 ans, il m'a dit qu'il m'aimait, a fondu en larmes, me disant qu'il se rendait compte qu'il ne l'avait jamais dit avant. A cet instant, je fus rassurante auprès de lui, lui ai dit que je ne lui en voulais aucunement, que c'était à ce poison que j'en voulais, que j'étais meurtrie, blessée, que j'avais de la colère, mais que je ne lui en voulais pas. Je suis comme ça, je ne le peux pas. Ce n'est pas comme s'il s'était passé quelque chose, comme une trahison. Là, je lui en aurais voulu. Mais, là, non, car c'est à cause de l'alcool. Lui ne le voit pas ainsi, et s'en veut, car il a dit des choses inacceptables... que je reconnais, certes, mais je ne lui porte aucun préjudice. Je lui ai dit que je serai toujours là pour lui, comme je le suis toujours.

J'ai aussi parlé de moi, du pourquoi je ne suis pas intervenue de suite, et accepté cet état jusqu'à ce soir-là. Je réfléchis également sur ma situation personnelle, d'avoir un père alcoolique. Je suis encore plus en colère aujourd'hui : je ne me suis jamais sentie aimée, et soutenue par mes parents, je n'ai aucun contact avec mes frères et sœurs. Je vais vers eux, mais c'est comme si eux me considéraient comme étrangère à la famille. A tel point que j'ai envie de couper les ponts et de le signifier auprès d'eux (sœur et frère) par lettre.

Cette situation malgré les circonstances, me rend forte, mais je crois que pour être en phase avec moi-même, j'ai à prendre des décisions qui s'imposent à ce niveau-là.

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Comment je me sens aujourd'hui? Encore triste... Mais c'est ainsi, ça va passer. J'ai expliqué à mon ami que je ne voulais pas montrer ma peine, je ne le faisais que rarement... Lui a du mal de le comprendre, car il pensait que je n'en avais rien à faire... vu que je ne montrais pas ma colère...

Sa maman lui a demandé de mes nouvelles, inquiète. Elle lui aura dit que j'étais mal... Ce qui est vrai. Elle aussi n'est pas bien. J'ai pris la décision, ce matin, de l'appeler et de lui proposer de sortir et manger ensemble cette semaine, pour nous changer les idées, à toutes les deux, sans parler de nos soucis... Elle a accepté.

Il te fait naviguer entre séparation et retour avec toi. Là aussi il te manipule car en fait, rien ne change, il ne te parle pas de se faire soigner, il essaie de voir s'il a envie de revenir ou pas, ce que tu penses, il s'en moque car il sait très bien, quoiqu'il en dise que tu étais malheureuse de la situation, il a bien vu le nombre de fois où tu l'as appelé.

En fait, il te dit plusieurs fois que beaucoup de choses étaient de ta faute, il ne parle pas de se faire soigner et ne se remet pas en question, il garde toujours le suspens entre revenir et se séparer, il sait très bien que tu en souffres, mais il ne tient peu compte de ton avis.... Bon, je pourrais analyser plus précisément tout ce qu'il a écrit, j'ai juste souligné en rouge les phrases qui m'ont fait tilt... Maintenant, essaie de lire ce que tu as écris avec du recul, je suis sûre que tu ne verras plus les choses de la même manière et que tu te rendras compte à nouveau que cette conversation a été faite pour continuer à te maintenir dans l'incertitude quant à votre relation, à te faire de la peine en te disant qu'il est sorti, qu'il en avait besoin, que c'est la crise de la cinquantaine (donc il n'y peut rien), il ne te parle surtout pas qu'il envisage de se soigner mais comme tu ne veux plus de l'alcool , c'est clair qu'il ne compte pas arrêter et que ça implique la séparation. Il te demande de ne pas l'appeler, Monsieur a besoin de réfléchir, il a pourtant eu largement le temps là...

Sais pas quoi en penser, le temps le dira.

Il a parlé de soins. Il m'a dit qu'il est allé voir le médecin, qu'un séjour d'une semaine lui a été proposé, mais qu'il a refusé, sachant que ça ne suffira pas. J'ai parlé de cures plus longues, de leur nécessité, il m'a demandé combien il lui fallait de cure. Il a parlé de cure de plus de 3 semaines. Moi, j'ai dit que j'étais en liens avec des personnes sur un site...
Ce qui le 'coince', c'est que je ne suis pas seule, j'ai une famille (mes enfants). Un frère à lui a quitté la France du jour au lendemain pour refaire sa vie, seul, sans sa femme, une fois ses enfants partis du foyer. Mon ami a un jeune qui va quitter le nid bientôt... Il craint de se retrouver seul. Il cherche à 'fuir', est prêt à quitter tout pour refaire sa vie (comme son frère).

Il me dit qu'il avait l'impression que je me contentais de ma vie, ce qui est faux. Je veux construire quelque chose, mais pas avec le poison.

Personnellement, je pense que nous avons besoin de parler, face à face. Ce que je crains, c'est que je serai catégorique, avec non retour, sur la situation: plus d'alcool du tout et des soins (obligatoires). Non négociables. Je crains d'être trop catégorique, que ça ne lui convienne pas... Et en même temps, je sais que c'est nécessaire pour sa reconstruction.

Affronter ses démons... Pour de bon.

Je suis sur cette pensée... Et lui, inconsciemment (ou sciemment?), c'est ce qu'il veut... J'en suis persuadée... Je ne dois plus être flexible...

Il ne faut surtout pas oublié que je suis encore blessée... Même si ce fut dit sous cette emprise.

Mais non, tu n'as pas à être plus flexible, tu demandes le minimum qu'il n'y ait plus l'alcool entre vous, c'est tout de même logique... Alors si ça il ne peut pas l'accepter, ce n'est pas possible pour le moment de faire des projets ensemble.... Tu te sens encore coupable là, alors que tu n'as pas à l'être, loin de là... Lui par contre pourrait s'en vouloir et s'excuser de ce qu'il te fait vivre encore maintenant.
Alors laisse le temps faire, mais ne revient pas sur les limites que tu as posées, ce sont les bonnes.... D'ailleurs s'il ne revient pas vers toi, c'est aussi que ces limites, il n'est pas prêt du tout à les accepter.....

Nous ne voulons surtout pas te blesser mais t'ouvrir les yeux car avec le recul on voit mieux ce qui se passe et ce qui se passe en ce moment me laisse un mauvais goût dans la bouche!

Pas de soucis, ça me permet de voir la situation autrement...

Pas évident tout cela, pour moi, vous...
Mes enfants sont au courant de la situation... Savent que mon ami doit se soigner...

Il semble que ton ami soit un beau parleur.... il te et se fait des "promesses"... pour se "déculpabiliser" peut être ou pour essayer de noyer le poisson....

Il faut que tu continues à te respecter avant tout....

Rien à ajouter, j'ai la même impression que les collègues. Ce n'est pas facile de changer nos habitudes, mais tu dois le faire femmeaimante, il ne faut pas que tu cèdes à ses promesses (que sûrement il ne tiendra pas).

Bien...

Je ne porte aucun jugement. Je reste attentive, positive et confiante.

Même si je trouve ici des conseils, des pistes dont je prends, je trouve que vous allez vite à la conclusion 'il n'y arrivera pas'.

Mon ami a (enfin) eu un déclic - oui, c'est ainsi que je le vois - et il a le droit de vouloir se remettre en question. Non?

A vous lire, il n'aurait pas eu de déclic! A vous lire, il n'aurait pas besoin de prendre du recul, du large, pour réfléchir sur lui.

Ce n'est pas rien!

Je comprends bien que vous soyez passé par là, que vous en savez plus que moi à ce sujet.
Mais cela ne justifie en rien le fait de juger une personne...

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Aujourd'hui, je suis allée voir la maman de mon ami très inquiète pour son fils, pour moi aussi... Je l'ai rassurée...