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Message  J0 4/5/2014, 22:35

Bonjour/bonsoir et merci d'avance à ceux qui me liront et me répondront.

Mes parent ont divorcés quand j'avais 4 ans, j'ai vécu avec ma mère jusqu'à mes 15 ans où je suis allée vivre avec mon père. J'ai vécu avec lui pendant 3 ans, puis ma tante m'a récupéré et je vis toujours chez elle actuellement.

De base, je suis quelqu'un de très sensible et fragile je crois. J'avais des problèmes avant d'aller chez mon père et j'ai des tendances à l'auto-destruction quand je ne vais pas bien (automutilation notamment, légers troubles alimentaires). Je pense que ce "côté sensible" chez moi ne m'aide pas à aller mieux maintenant. J'ai tendance à ne pas digérer les choses, j'ai dû mal à m'en remettre. Mes parents ont divorcés quand j'avais 4 ans, je me suis rendue compte à 14 ans que je le vivais toujours mal (alors que je comprenais le pourquoi et que je pensais que c'était une bonne chose) et à 16 ans j'ai enfin senti que ça allait (donc 12 ans pour se remettre d'un divorce mal vécu).

Voilà pour situer globalement les choses et comment je suis. Maintenant j'entre dans les détails pour la situation avec mon père.

Mon père a toujours été porté sur la boisson, quand j'étais petite je ne comprenais pas et ne m'en rendait pas compte (ma soeur ainée si, parfois elle me le disait mais je ne comprenais pas trop quand même).
C'est vers mes années de collège que j'ai commencé à comprendre que quelque chose n'allait pas, plutôt milieu du collège.

Donc à mes 15 ans, je vais vivre chez mon père qui à l'époque était avec son ex. Ca se passait mal avec elle et il recommençait à boire de plus en plus. Ca a été le début de sa "chute", et la cause c'est cette femme (en grande partie).
Cette femme a détruit mon père. Elle l'a fait énormément souffrir. La souffrance que j'ai pu entendre dans la voix de mon père quand il était avec elle, ça ne se décrit pas avec des mots mais je m'en souviendrai toujours. Je n'aurai jamais pensé avant ça qu'il était possible d'entendre la souffrance de quelqu'un dans sa voix. C'est pas très clair, mais je ne sais pas comment expliquer.
Elle lui pourrissait la vie le plus possible, sachant qu'on était bloquer chez elle. Mon père était en train de monter une société qui avait dû mal à décoller et qui fait qu'il n'avait pas d'argent pour pouvoir partir de chez elle et elle en a bien profiter.
Il ne buvait pas encore tout les jours, mais presque. Il me disait tout le temps que je ne devais pas faire de vagues avec l'autre, que je devais le suivre, le soutenir, qu'il allait se suicider, se tirer une balle, qu'il était sur un fil, etc, les trucs habituels. Et moi je le croyais. Je pensais que je devais l'aider, le porter. Je pleurais (je pleure beaucoup aussi mais bref) et il me disait tout le temps de pas pleurer, qu'il n'y a que les faibles qui pleuraient, limite avec du mépris (ou complêtement avec mépris d'ailleurs).
Les semaines se sont succédées, toujours la même rengaine. Moi je en savais pas comment gérer, je le soutenais du mieux que je pouvais, mais je ne tenais pas le coup, il me faisait des reproches, il fallait toujours que je le soutienne encore plus et je me mutilais. Des cicatrices qui me rappelleront toujours cette période.
Bien sûr, il ne buvait pas. J'ai essayé de lui parler des mouvements d'anciens buveurs (MAB), qu'il fallait qu'il se soigne. Mais comme tout alcoolique, non il ne boit pas et c'est ma la "méchante" (pour pas utiliser un autre mot) qui dit n'importe quoi.

Ma tante s'est mis à l'aider, on a pu partir de chez son ex 1 an et demi après mon arrivée, même si elle a continué à lui pourrir la vie.
Lui, au lieu de rebondir, il s'est enfoncé. Il nous a enfoncé. Quand je pense à ça, j'ai l'image de la personne qui se noie s'accrochant à une autre personne et du coup les deux se noient...
Bien sûr il buvait de plus en plus. Il a finit par picoler dès le matin.
J'étais seule avec lui. Je supportais de moins en moins de le voir ivre. Tout les soirs on se disputait. On se hurlait dessus (pauvres voisins). Il me faisait sans cesse des reproches. Il m'insultait (les "s*l*pe", j'ai beaucoup apprécié). Je n'en pouvais plus d'entendre tout ça. Je faisais ce que je pouvais pour l'aider et tout était de ma faute.
On finissait par s'insulter tout les deux, je commençais à lui tenir tête et il n'appréciait pas. Je me suis pris quelques gifles au passage (mais pas de bleus ou quoi, il ne me frappait pas).

Il a eu une histoire avec une autre femme qui s'est juste amusée avec lui. Encore une fois il était dans un état lamentable. Il pleurait dans mes bras, je tentais de le consoler.
Ca faisait des mois et des mois que je m'occupais de lui tant bien que mal. Et là, c'était moi qui le prenais dans mes bras, comme un enfant.
Il a eu des accidents de voitures dont un où il a foncé dans des voitures stationnées et a fait un délit de fuite. Jugement, retrait de permis pendant un an.

Pendant ce temps, les disputes étaient de plus en plus fortes. De plus en plus je ne le voyais pas. Je l'évitais. Je le croisais, on se disputais. Toujours les mêmes choses dîtes. Il me comparait à ses deux ex. Oui, parce que moi j'étais comme elles. C'est ce qu'il me disait et qui me faisait le plus mal. Il me mettait sur le même plan qu'elles alors que j'étais et je faisais (ou tentais de faire) tout le contraire.
Les disputes sont devenues de plus en plus violentes. Je lui balançais des trucs à la figure, je voulais à tout prix qu'il se taise.
Le psy que j'ai vu après être parti m'avait demandé si j'avais voulu le tuer. Cela m'avait choqué, mais en y réfléchissant, on ne se controlait plus, ni lui ni moi, on en était à un point où on aurait pu se faire physiquement du mal sans s'en rendre compte. Je crois que l'un aurait pu tuer l'autre sans le vouloir. Il m'avait plaqué contre le mur un soir, et me cognait contre le mur en me secouant. Je sais très bien qu'il ne se rendait pas compte de ce qu'il faisait et qu'il me faisait mal, alors je me dis si j'étais restée avec lui, ça aurait pu arrivé. De mon côté, comme je l'ai dis, je voulais à tout prix qu'il se taise, j'aurai aussi pu faire quelque chose.

Un soir, je suis allée aux urgences car je m'étais coupée profondément. J'ai eu des points de suture. Mon père m'en a voulu et a été infecte pendant plusieurs jours après ça, il m'en voulait et me la bien fait comprendre. Il m'a bien fait culpabiliser.
Je me suis mise à boire (alors que je n'aimais pas l'alcool, et même maintenant je bois plus quand je ne vais pas bien), j'ai flirter avec plusieurs troubles alimentaires mais ça n'ai pas aller loin, j'ai commencé à avoir des TOCS.

Une autre fois, j'ai cru le voir mourir devant mes yeux. Il s'est écroulé devant mes yeux et ne bougeait plus, ne réagissait plus. Je criais "Papa !" mais aucunes réactions. Je n'ai jamais connu une panique pareil. Je le secouais, aucune réaction. J'avais l'impression d'être dans un film et que c'était pas moi. Finalement ces scènes là sont un minimum réelles dans les films. Et puis il s'est relevé d'un coup. Il m'a regardé avec un petit sourire et m'a dit "T'as eu peur, hein ?". Il m'a énormément blessé, plus que n'importe quoi d'autre qu'il ait pu me faire. Je lui en ai voulu de ça, c'est la seule chose.

Parfois, il avait des moments de lucidité, il avouait qu'il buvait. Il me disait qu'il voulait mourir ou tomber malade. Il me disait qu'il était un mauvais père). Il pleurait dans mes bras, à chaque fois.
Culpabiliser parce que c'était un mauvais père ne l'aidait pas à arrêter de boire, au contraire et pourtant je lui disais que je ne lui en voulais pas.
Et c'est vrai, je ne lui en ai jamais voulu de ce qu'il m'a fait vivre pendant ces trois années, à part le coup du "je te fais croire que je se suis mort".

Pendant un temps il a été voir un médecin pour se soigner mais il n'a pas continué.

LA dernière année, ma tante a fait tout son possible pour me convaincre de partir. "Si y en a un des deux à sauver, c'est toi !". Je suis allée chez une amie à elle et ces séjours m'ont aidé à me décider. J'ai mis pas mal de mois à le faire. Je pensais que j'allais l'abandonner, je culpabilisais d'avance (je culpabilise facilement de toute façon), mais j'ai finis pas comprendre. Là-bas j'ai rencontré une dame extraordinaire qui nous a fait comprendre, à ma tante et moi (parce que ma tante l'a énormément aidé financièrement, lui a donné de l'argent, prété deux voitures qu'il a accidenté, acheté une maison que mon père devait racheter par la suite pour nous sortir de chez son ex), qu'un alcoolique, il faut le laisser couler. C'est là que j'ai compris que tant qu'il avait quelqu'un sur qui s'appuyer, il ne se soignerait pas et continuerait à plonger en entraînant son entourage avec. Il avait ma tante qui lui donnait de l'argent, et moi, donc aucune raison d'arrêter. J'ai donc accepter de partir, pour moi et pour lui.

Quand on le lui a annoncé, il a "bien" réagi dans un premier temps. On lui a dit, il est sorti, a fumé une cigarette. On a attendu. Puis il est rentré et a dit "Ok".
Quelques semaines plus tard, je suis retournée le voir, il a bu, m'a accablé de reproches, me disait que je l'avais abandonné. On ne sait plus parler pendant quelques mois après ça. Ma tante a décidé de "crever l'abcès" (à cause de Noël qui approchait et qui allait posé problème, on avait envisagé que je ne vienne pas).On s'est dit ce qu'on avait à se dire, ce qu'on se reprochait.

Mon père boit toujours, il a maintenant ma grand-mère qui lui donne de l'argent donc il continu (mais il boit moins, avec des périodes où il boit plus et d'autres moins).

Je suis allée le voir en août et il a bu les cinq jours où j'y étais. J'ai pas encaissé. Je me suis rendue compte que je réagissais toujours de la même manière que quand je vivais avec lui. J'ai le recul nécessaire pour me contenir et ne pas pêter un plomb, mais sinon c'est pareil, rien n'a changé.

Par contre là je lui en veux. Je ne lui ai jamais voulu de ce qu'il m'a fait, je comprend dans quelle détresse il était, etc, j'en ai subi les conséquences mais c'est pas grave, je ne lui ferais pas ces reproches là. Je me suis occupé de lui comme j'ai pu, je faisais tout à la maison, lui ne faisait plus rien mais c'est pas grave. J'estime cependant que quand je vais le voir, et cela arrive deux fois par an, ce n'est pas trop demandé qu'il ne boit pas. Et je pense que ce n'est pas trop lui demandé de m'appeler pour me dire "bonjour ma fille comment vas-tu". Il ne m'appelle jamais, c'est toujours moi qui fais l'effort de l'appeler. Maintenant j'ai décidé qu'il fallait qu'il se bouge un peu et je ne l'appelle plus. Si il ne m'appelle pas, tant pis, je ne le ferai pas et on perdra contact. Je pense que ce n'est plus à moi de l'aider et de faire quoi que ce soit pour lui.
Ces dernières semaines il a fait des efforts pour m'appeler parce qu'il s'est fait engueuler par ma tante, donc je  le rappelle pour encourager ses efforts. Mais si il arrête, et ben tant pis pour lui. Je suis vraiment en colère contre pour son comportement de maintenant. Je n'ai pas envie de lui parler ni de le voir, mais quand il fait ce que je lui demande de faire depuis des mois (m'appeler par exemple), je prends sur moi.

Donc voilà où j'en suis actuellement.
Je pleure toujours quand je pense à lui, à tout ça. J'ai du mal parler d'alcoolisme avec les gens comme ça. Avant je ne pouvais pas du tout. Je me retiens de pleurer à chaque fois quand même, mais parfois j'arrive à paraître normale. En général je ne dis rien et laisse les autres parler. Je n'aime pas voir les gens boire beaucoup (alors que moi ça m'arrive régulièrement de boire et pas juste deux verres. Enfin je ne suis pas bourrée non plus mais je bois quoi). J'ai dû mal à supporter ceux qui sont bourrés.
Donc bref, globalement j'ai toujours dû mal avec l'alcool chez les autres et surtout avec mon père et membres de ma famille.

JE crois que j'ai tout dis, merci...

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Féminin 04/05/2014

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Message  SHALE 4/5/2014, 23:01

C'est une situation dramatique que tu as vécue là! Au fait tu ne parles pas de ta mère, pourquoi n'es-tu pas allée vivre avec elle?
Pour ton père, tu es tombée dans la co dépendance à fond, c'est ce qu'il attendait de toi d'ailleurs, que tu sois là pour le soutenir et l'aider à boire et à se saouler tant et plus, c'est toi qui ramassait les coups et qui le protégeait le plus possible.
Tu étais le parent et ton père l'enfant, c'est ingérable pour une jeune fille. Il te comparaît à ses ex, c'est énorme de faire ça de la part d'un père, il ne t'a jamais considérée comme son enfant, apparemment.
Maintenant tu as compris qu'il fallait que tu le laisses seul avec l'alcool et que toi tu t'éloignes de lui le plus vite possible pour avoir le droit de vivre ta vie et surtout ne culpabilise pas pour ça, ce que tu as vécu est terrible et tu étais seule à subir ça...
Tant que ton père aura des personnes pour l'aider , le loger, lui donner de l'argent, il ne verra pas l'utilité d'arrêter de boire. Ce sera sans doute un problème de santé qui l'amènera à l'hosto.
Pour le moment ne cherche pas  à entrer en contact avec lui, il est encore dans l'alcool, ça ne servirait  à rien. Pense à toi surtout, à ta vie que tu as  à construire, c'est le plus important.
Pour t'aider, tu peux aller voir un Psy pour retrouver un peu la place de fille de son père, place qu'il t'a volée!
Sans compter les jeux pervers aux quels il pouvait se livrer, l'alcool n'excuse pas tout, loin de là.
Je ne sais pas si ton père s'en sortira mais toi tu peux t'en sortir et avoir une belle vie. Est ce que tu bois encore???
En tout cas nous sommes là, n'hésite pas à venir chercher de l'aide ou à poser ta valise quand c'est trop dur.... smiles  coeurs  coeurs
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Féminin 01/01/2009

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Message  J0 4/5/2014, 23:39

Merci de ta réponse. :-)

Je ne suis pas retournée chez ma mère pour ne pas abandonner mon père, il avait besoin de moi (enfin c'est ce que je pensais) et parce que je n'étais pas bien chez elle non plus avant, en plus du fait que je ne m'entendais plus avec mon beau-père (il m'a fait culpabilisé de partir, plus de pension donc ruinés à cause de moi etc donc bref c'était tendu mais maintenant ça va on s'entend bien).

Oui il n'arretera pas et je pense qu'il n'arrêtera jamais. Ma tante pense essayer de le faire mettre en cure â sa prochaine connerie (il a planté une 4ème voiture l'année dernière, la 5e devrait suivre...) mais je n'y crois pas trop. Et même si il y va, à moins qu'il ai une révélation et se bouge il replongera direct, parce que c'est la même vie et les mêmes regrets qui l'attendent à la sortie.

Je ne cherche pas plus que ça a entrer en contact avec lui, mais je pense que si ces efforts ne sont pas récompensés, il n'en fera plus. Je pense que c'est bien de lui montrer que c'est pris en considération, il ne faut pas que ça aille que dans un sens. Aujourd'hui je l'ai appelé. Je le rappellerai peut être une 2ème fois et si lui ne me rappelle pas, ce sera fini. Je n'irai pas le voir pour l'instant dans tout les cas.

Je voyais un psy ces derniers mois mais j'arrête, ça ne m'aide pas, je perd mon temps. J'ai pas envie de me remettre à chercher, c'est le 2ème cette année que je vous et ça ne colle pas non plus et j'en ai un peu marre.

En ce moment ça va globalement mieux donc non, et je n'ai pas trop eu l'occasion de boire non plus.
En tout ça va un peu mieux que ces derniers mois donc je suppose que je boirais moins si l'occasion se présentait.
Mais quand je bois je m'arrête avant de ne plus savoir ce que je fais. Je n'ai été que deux fois vraiment bourrée avec la gueule de bois derrière (la 1e a 16 ans donc pendant que j'étais avec mon père et la seconde cette année, je n'allais pas bien non plus) sinon je me contrôle, je suis juste plus ou moins joyeuse.

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Féminin 04/05/2014

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Message  Crystal_ine 6/5/2014, 01:01

Je te resouhaite la bienvenue ici Jo. J'ai édité ton post pour remplacer le nom de l'Association que tu as nommée par Mouvement d'anciens buveurs (MAB), car nous ne les nommons pas sur le forum pour ne pas en favoriser une plus qu'une autre, mais ce n'est vraiment pas grave, car tu ne le savais pas.

Pour ce que tu as vécu, tu n'es en rien responsable. L'âge que tu avais, tu pensais bien faire, alors il faut que tu arrives à te pardonner d'avoir agit de la sorte. Si tu as l'impression de ne pas avancer avec le psy, c'est peut-être que ce n'est pas la bonne personne pour toi. J'ai consulté une psy spécialisé en dépendance alcool et drogue et je peux t'assurer que j'ai compris beaucoup de comportements et mon attitude a changé depuis.

Que tu aies de la colère, c'est normal. Tu sais, j'aurais tendance à te conseiller d'écrire à ton père. En utilisant le « JE », au lieu de lui parler au téléphone et de risquer que tu parles avec l'alcool, parce qu'il aura bu. Lui expliquer ce que tu ressens, que ce que tu as vécu étant enfant et adolescente a laissé des marques. Que de le voir se détruire te fais souffrir. Tu voudrais parler à ton père, mais pas à l'homme qui boit. Je ne te connais pas, je ne connais pas ton père, je ne sais pas comment il pourrait réagir à une lettre, mais ce serait peut-être un début. C'est autre chose si tu as déjà tenté de lui écrire.

Il faudrait que tu arrives à extérioriser toute cette colère. Mon truc à moi, a été d'écrire dans un cahier tout ce qui passait par la tête, j'ai passé ma rage dans les mots, car je suis une ex-conjointe d'un MA (malade alcoolique). J'écrivais comme les mots venaient à mon esprit. Je n'ai jamais envoyé ce texte, mais ça m'a soulagé d'un poids et ma colère a fini par disparaître. C'est pourquoi travaillé avec un ou une psy spécialisé apporte des trucs, des pistes de solutions pour nous aider, car ils comprennent ce que c'est que de vivre avec un MA et les séquelles que ça peut laisser par leur comportement ou leurs paroles.

Si tu l'appelles et que tu t'aperçois qu'il a bu, tu peux lui dire que tu lui parleras lorsqu'il n'aura pas bu et tu raccroches. Car parler avec l'alcool, n'apporte rien.

Fais comme tu le sens, mais applique le détachement le plus possible. Vis ta vie, un jour à la fois.

Courage! Tu n'es plus seule.

 coeurs onsaidiens 
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Féminin 10/03/2012

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Message  J0 6/5/2014, 13:57

Merci de ta réponse. :-)

Pardon pour le MAB.

C'est vrai se je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable. Je dis que je l'aidais comme je pouvais mais au final, je faisais complètement le contraire. On se détruisait mutuellement, ça ne pouvait pas m'aider. Je me dis que j'aurai dû faire autrement, même si objectivement je sais que je n'aurai pas pu.

Je n'avais jamais pensé à aller voir un psy spécialisé alcool. Je vais tenter le coup. Cela va peut être me donner une meilleure approche de tout ça, et pas un truc général que n'importe qui peut me dire.

Je ne peux pas dire tout ça à mon père, il va culpabiliser encore plus et il va boire. Je préfère ne pas lui donner de raison de boire en plus. Il se punit suffisamment lui-même, il sait qu'il m'a fait du mal et il s'en veux. Il me l'a encore dis il y a quelques semaines "je suis un mauvais père".
Nos contacts sont quand même limités donc j'arrive à gérer. Ce week end je l'ai eu au téléphone comme je l'ai dis et il était sobre donc ça a été, on a rigolé même. Et puis nos conversations durent 5mn, on a rien à se dire.
De plus, il est toujours dans le déni et nous dit qu'il ne boit plus. Il va se mettre en colère si je lui dis le contraire, ça va remettre de la tension etc, c'est une mauvaise idée je pense.
Je lui ai déjà écris une lettre une fois mais je ne sais plus vraiment. C'est bizarre mais j'ai l'impression que certains souvenirs se sont effacés. Ou alors je ne sais plus dans quel ordre se sont déroulés les choses. C'est bizarre.

Je ne sais pas trop ou j'en suis dans le détachement. J'ai quand même compris des choses. Je ne m'occupe plus de lui et de ses problèmes, je ne veux plus.

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Féminin 04/05/2014

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Message  Crystal_ine 8/5/2014, 02:07

Je comprends pour la réaction de ton père, c'est pourquoi je mettais un bémol. Tu es la seule capable de savoir ce qui est le mieux. Tu fais comme tu le sens, tant que ça ne te met pas mal.

Car côtoyer une personne malade, ne veut pas dire la renier, mais faire en fonction de ce qui nous fais du bien et être à l'aise avec nos décisions.

Chaque personne le vit de manière différente. Nous allons en général, mais personne mieux que nous savons ce qu'il faut faire selon le caractère, l'évolution de la personne, alors tu fais comme tu le sens, pour être bien avec toi-même.

 coeurs 
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Message  Invité 9/5/2014, 07:27

bonjour jo et bienvenue sur onsaide.

Ton vecu de petite fille est difficile à lire. Comme le dit shale, on t'a privée de ton enfance. Je ne connais pas ton âge aujourd'hui, mais il me semble qu'il faut que tu trouves aujourd'hui cette petite fille.

Il te faudrait lâcher ton père, il est bien assez grand pour s'assumer. Il a besoin de toi dis tu? Il a surtout besoin de sa bouteille. S'il t'appelle après une enguelade de ta tante, c'est qu'il craint peut être qu'on lui coupe les vivres. Tu veux l'encourager dans sa démarche d'effort, sauf que tant qu'il est dans l'alcool, je ne crois guère aux sentiments et aux efforts véritables. C'est dur à entendre pour la petite fille qui aime son père et qui recherche l'amour de son père mais c'est compte tenu de mon expérience la seule vérité.

Tu t es oubliée, (tu ne parles que de lui,rien sur toi, tu vis tu penses tu te nourris qu'à travers lui. Moi qui ai vécu, la manipulation, le harcélement, ça me fait froid dans le dos.).

Tu dois le laisser Jo comme un capitaine de navire qui voit son bateau couler et qu'il ne peut rien faire.

Toi tu as ta vie, comme dis ta tante, c'est toi qu il faut sauver.
Essaie la sophrologie, ça t'aidera.

Un dernier détail , si ta mère et ton beau père ont été ruiné parce qu'ils ne touchaient plus la pension, ça en dit long sur ce qu'ils sont, j'en conclue qu'ils vivaient aux crochets de ton père, pour rappel la pension est calculée pour subvenir aux besoins de l'enfant pas pour subvenir aux besoins de l ex conjoint et de ses copains, alors enlève toi cette culpabilité.

Essaie de ne penser désormais qu'à toi, il te faut de désintoxiquer de ton père.

Courage Jo
chiffou

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Message  Améthyste 9/5/2014, 08:08

Bonjour,

Je ne sais pas quoi dire d'autre que : je te souhaite de tout coeur que les choses s'arrangent pour toi et ton papa.

Voilà, désolée de pas pouvoir dire plus, je suis en plein dedans moi aussi donc je n'ai pas le recul nécessaire pour faire des remarques pertinentes.

Bonne journée

Améthyste
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Féminin 08/05/2014

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Message  J0 9/5/2014, 14:40

Merci à vous. :-)

Tu n'as pas à être désolée Améthyste, courage à toi. :-)

C'est vrai que je n'ai pas précisé. Aujourd'hui je vais sur mes 21 ans (dans 2 mois).

S'il t'appelle après une engueulade de ta tante, c'est qu'il craint peut être qu'on lui coupe les vivres.
Je ne pense pas qu'il ai des intentions mauvaises comme celle-là. C'est juste qu'il est complètement à côté de la plaque. Il se rend pas compte que ce qu'il dit ou fait peut être blessant ou pas approprié, il ne se rend pas compte de la situation. Par exemple, ma grand-mère ne peut quasiment plus marcher, donc se faire à manger devient difficile. Je lui demande si elle veut que je lui prépare quelque chose, elle me dit "Non c'est bon", mon père dit "Oui c'est bon elle va le faire ". J'ai dis que j'allais le faire, il me répète la même chose. J'ai répondu qu'il y en avait pour 5 minutes à lui préparer un truc donc je lui ai fais à manger. (Bon je sais pas pourquoi je lui ai demandé parce que je comptais quand même lui préparer de toute façon.^^"). Ca ne lui vient pas du tout à l'esprit de lui faire à manger parce qu'elle à des difficultés à marcher, et à tenir debout. Et il y a pleins de choses comme ça. Il me dit des trucs "c'est pour rire" mais non c'est pas drôle, c'est blessant et il ne s'en rend pas compte.
Et c'est ma grand-mère maintenant qui lui donne de l'argent.
Il en fait des efforts, mais il ne les tient pas. Je sais que je n'ai plus rien à attendre de lui. Il m'a appelé plusieurs fois en peu de temps, et là c'est fini. Y a peu de chance qu'il me rappelle je pense, et je le sais.

En effet, je me suis oubliée. J'ai vécu pour lui pendant 3 ans. Ca fait 3 ans que je ne suis plus avec lui, et il est toujours là. Même si j'ai pris du recul, que je sais ce que je dois faire vis-à-vis de lui.
Les émotions restent, les ressentis aussi. J'en souffre moins, mais c'est parce que je ne le vois quasiment pas. Sinon, j'ai toujours les mêmes réactions qu'avant. Le temps est passé pourtant.

La sophro, je n'ai pas encore osé essayé. Je vais peut-être faire ça dans un premier temps, et voir un pour rechercher un psy plus tard. Je vais y réfléchir.

Pour ma mère et mon beau-père, je n'ai pas culpabilisé longtemps. J'ai assez vite compris qu'il me disait n'importe quoi. Je ne sais pas ce qu'ils font de leur argent, ils sont quasiment tout le temps à découvert, nous ont déjà pris de l'argent sur nos comptes à mes soeurs et moi (pas toujours en nous le disant), alors qu'ils ont un logement de fonction (donc pas de loyer, pas d'électricité à payer, pas d'eau). Ok, ils ont un gros crédit sur le dos mais y a quand même deux salaires, (pas des gros salaires mais bon), ils ont une maison en location (pas un gros loyer non plus). Je ne comprend pas du tout. Alors je sais pas, je me rends pas compte de toutes les dépenses qu'il y a non plus mais ça me paraît quand même gros. Et puis c'est clair qu'ils se servaient de la pension pour eux car j'en ai jamais vu la couleur. Et ma mère qui me disait tout le temps "demande le chèque à ton père". Enfin bref, ça c'est encore autre chose.



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Féminin 04/05/2014

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Message  Invité 9/5/2014, 16:00

Tu aimes tellement ton père et  malgrè le temps qui passe on ressent ta profonde souffrance dans tes écrits.

Et le temps pourra passer, si tu ne trouves pas les chemins de ton propre fonctionnement envers lui, tu vas traîner cette souffrance pendant des années. On ne choisit pas forcément sa famille, mais on peut choisir son propre chemin de vie, mais pour cela il me semble qu'il faudrait te comprendre toi même, savoir pourquoi tu as fait le choix de le prendre en responsabilté telle une mère avec ses enfants. Quand tu auras trouvé tu pourras te libérer de cette emprise affective et vivre ta propre vie pour atteindre une forme de sérénité et de plaisir à la vie.

On peut tenter de t'aider, mais pour cela il faudrait te dévoiler un peu plus comme par exemple, pourquoi le choix de vivre avec lui?

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Message  J0 9/5/2014, 16:40

Oh, ça se voit tant que ça. ^^"

Mon père a toujours eu une place très importante pour moi. Petite, je voulais habiter avec lui. Je ne pouvais pas car avec son travail il était beaucoup en déplacement. Il me manquait beaucoup.
Il m'a proposé d'habiter chez lui quand j'ai eu 14 ans, j'ai dis oui. Cette réponse est venue spontanément. J'y suis allée l'année d'après. Quand ma mère a appris ça, elle m'a dit qu'elle avait toujours su qu'un jour j'irais avec lui. Et que le mieux pour moi aurait été la garde alternée.

Pourquoi je me suis occupée de lui ? Je m'occupe toujours des gens auxquels je tiens, je les protège (en tout cas j'essaye). Même si il ne m'avait pas dis de le soutenir etc je l'aurai fais. Dans ce qu'il s'est passé, j'ai ma part de ma responsabilité car j'aurai pu dire non et je ne l'ai pas fais, d'une certaine façon.


Je ne sais pas si ça répond bien aux questions. Je ne sais pas trop mettre des mots sur tout ça.





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Message  SHALE 9/5/2014, 17:07

Si tu mets des mots très clair. On ressent une grosse culpabilité vis à vis de ton père, pas du tout vis à vis de ta mère. De quoi te sens-tu coupable ??? De ne pas avoir été avec lui plutôt?? De n'avoir pas pu le sortir de l'alcool ?
Tu l'excuses dans tout ce qu'il fait: "ça ne lui vient pas à l'esprit"  "il est à côté de la plaque"  "il ne se rend pas compte qu'il dit des choses blessantes"....
Ton père se conduit comme un malade alcoolique qui est prêt à tout pour trouver de l'alcool. Il peut mentir, manipuler,  faire du mal, tout ça pour de l'alcool, c'est sa seule excuse, la maladie alcoolique. Cette maladie, il n'en est pas responsable, mais il l'est de se soigner ou non....
Tu sais ton père ce n'est pas de toi , dont il a le plus besoin, c'est de se faire soigner avec un personnel compétent.
Malheureusement, il faut que ce soit lui qui se décide à le faire, tu ne peux pas le faire à sa place... Crying or Very sad

Alors maintenant, le mieux que tu as à faire c'est de construire ta vie, pour toi , du mieux possible et de laisser ton père réaliser peut-être qu'il pourrait se sortir de là....Mais si ta grand mère lui donne de l'argent, il y a peu de chance qu'il y arrive comme ça...
Surtout là, pense à toi, tu n'imagines pas combien c'est important!! coeurs  coeurs
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Message  J0 9/5/2014, 17:19

Pourtant j'ai énormément culpabilisé vis-à-vis de ma mère. Spontanément j'ai dis oui à mon père, sans réfléchir. Après réflexion, j'me suis dis que je pouvais pas faire ça à ma mère. Partir. Je me suis rétractée, sans le dire à mon père (je ne pouvais pas lui dire). Je ne savais plus quoi faire. Pendant des mois j'ai été dans le doute, le mal que j'allais faire me rongeait. J'ai mis plusieurs mois avant d'avouer à ma mère. La voir pleurer a été insupportable. Le mal que je lui ai fais en lui disant que j'allais partir, quand elle a vu mes blessures, quand je suis partie.

Mais visiblement mon père a pris toute la place.

Je sais très bien que ce n'est pas moi qui peut l'aider, et que c'est à lui de se décider. Je suis prête (en tout cas je pense) à le laisser toucher le fond pour qu'il puisse rebondir. Ca je l'ai intégré depuis un moment.
Oui peut-être que je m'en veux quand même de pas avoir fais ce qu'il faut, je n'en sais rien.

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Message  SHALE 9/5/2014, 17:30

Je pense que comme beaucoup d'enfants, tu t'en veux toujours d'avoir eu à choisir entre papa et maman, c'est terrible pour un enfant, même préado, c'est le choix le plus toxique qui soit car automatiquement tu te trouves en conflit de loyauté avec l'autre parent, et ça c'est insupportable pour un enfant!
Alors je ne sais plus si tu vois un psy ou pas, mais ce serait bien en tout cas que tu puisses lui en parler pour pouvoir dénouer tous ces fils qui te font encore tant souffrir.... coeurs  coeurs
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Message  J0 9/5/2014, 17:47

Je n'ai plus de psy en ce moment.

Je n'y avais jamais pensé, mais c'est sans doute vrai, me connaissant.

Merci d'avoir ciblé ce point.

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Message  SHALE 9/5/2014, 18:03

Je l'ai ciblé car il est plus qu'évident, mais ce serait bien que tu y travailles avec un psy pour reprendre tout ça et remettre en ordre toutes ces idées fausses et culpabilisantes que tu as créées autour de toi....
Tu peux essayer d'en contacter un ou une ???? Je crois que dans les CMP il y en a qui sont gratuits, mais il faut que je me renseigne, ou d'autres membres te le diront... smiles  coeurs  coeurs
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Message  J0 9/5/2014, 18:11

Dans les CMP c'est gratuit normalement en effet, mais du coup y a pas mal de monde et beaucoup d'attente, ça peut aller jusqu'à plusieurs mois. Je n'ai pas essayé d'appeler, ça m'avait un peu découragé, puis j'ai plus trop osé. Et , c'est dur d'en trouver un dans ma campagne paumée. Je peux toujours retenter le coup.

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Message  SHALE 9/5/2014, 18:25

Même si tu as un rendez vous dans un ou deux mois, il vaut mieux le prendre que de ne rien faire. En plus tu sais à peu près où se situe le problème, ça devrait pouvoir se traiter assez vite.... smiles
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Message  J0 11/5/2014, 22:37

C'est possible.
J'avoue que je ne suis pas motivée à faire ce pas, j'en ai marre d'aller voir des psys qui ne m'aident pas.
Je sais que ça fait la fille qui se plaint et qui fait rien pour s'en sortir. Pourtant c'est pas le cas, je cherche des solutions. J'ai pas tellement le courage d'aller voir encore un autre psy.

Finalement, je ne vais pas rappeler mon père une 2ème fois. Si il était encore dans sa période effort, il m'aurait déjà appelé. Je l'appellerai pour la fête des pères bien entendu. C'est reparti pour des semaines sans nouvelles de lui. J'en aurai par ma tante c'est tout. D'un côté tant mieux. De l'autre tant pis.

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Message  Invité 12/5/2014, 00:43

bonsoir Jo.

je comprends que tu sois déçue, mais l'alcoolique pense d'abord à sa bouteille, il doit certainement t'aimer mais à sa manière.

Pense à toi d'abord, fais les choses pour toi, va voir tes amis, agit égoïstement pour une fois, tu en as bien besoin

courage

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Message  cristal 12/5/2014, 10:10

ne consacre pas ces jours avant la fête des pères comme des jours d'attente mais des jours de liberté où tu peux enfin profiter de toi sans devoir penser à gérer l'alcool de ton père. Tu as le droit de vivre une vie sereine toi aussi,alors pense à toi et laisse le se débrouiller avec sa maladie,il a les capacités pour s'en sortir,n'en doute pas,le MA a une force incroyable en lui si il se donne la peine d'aller la chercher!!

alors fais des choses qui te plaisent et qui te font du bien,c'est important pour ton avenir  coeurs
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Message  SHALE 12/5/2014, 11:42

Et tu sais, il n'y a que le MA qui peut décider de s'en sortir, l'entourage ne peut rien faire à sa place sur ce plan là. Il faut attendre qu'il ait le déclic. Ce qui est important là, c'est que tu vives pour toi et que tu vives le mieux possible, tu es jeune, tu as toute la vie devant toi, profite au contraire!!!! smiles  coeurs  coeurs
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Message  J0 12/5/2014, 21:47

J'allais dire que je n'étais pas déçue car j'ai l'habitude et je savais que ça se passerait comme ça. Mais il y a toujours une légère pointe de déception bien cachée.
Mais ça ce n'est pas grand chose.

Je ne l'attend pas, je ne gère plus son alcool et je sais très bien que c'est lui seul qui se soignera. Ça fait un moment que c'est intégré tout ça. Je l'encourage quand il fait des efforts et ça s'arrête là.
Ce n'est plus lui que je veux aider, c'est moi.

Je ne veux plus mépriser les alcoolos que je croise dans les rues alors que je le regrette aussitôt après car je sais que ce sont des personnes en souffrance. Ce mépris est la traduction de ce que je ressens pour mon père, qui se bouge pas pour s'en sortir alors qu'il en a les moyens, tout le monde n'a pas cette chance.
Je ne veux plus craindre de voir mes proches ivres.
Je ne veux plus penser à lui dès que je vois une bouteille d'alcool, et surtout du whisky. Dans ma tête, whisky=papa, ils sont indissociables.
Je ne veux plus m'empêcher d'en boire parce que lui en boit, ni refuser que d'autres en boivent (je dis rien mais intérieurement ça m'énerve).
Je ne veux plus que l'alcool est une quelconque influence "anormale" sur moi, ni penser à mon père.

Et je ne sais pas comment faire. Je tente les psys, je tente le forum. Et voilà.

[Ce message paraît peut être pas très cool mais je vous remercie sincèrement, je sais que vous essayez de m'aider et rien que cette idée me soulage un minimum. J'ai juste l'impression que ça ne marchera pas et ça me désespère un peu.]

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Message  SHALE 12/5/2014, 21:52

Tout d'abord si tu investis ta vie et si tu fais un maximum de choses qui te plaisent pour toi, tu auras moins de temps pour penser à ton père et peu à peu la distance se creusera... Mais pour ça il faut que tu vives pour toi , que tu aies un projet de vie. Fais-tu des études, as-tu un travail , quels sont tes loisirs ???
Tu peux aussi rencontrer un alcoologue et lui parler de ton ressenti, ils ne sont pas là que pour les malades alcooliques, ils sont aussi là pour l'entourage.
Il y a des groupes de paroles entre personnes de l'entourage, ce peut aussi être intéressant pour vider ton sac, un alcoologue te dira ce qu'il en est ou tu contactes un MAB pour leur en parler. La plus part des MAB ont une section pour l'entourage, ça aide vraiment beaucoup car tu retrouves tes angoisses chez les autres et tu peux voir comment ils vivent ça;.. smiles coeurs 
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Message  cristal 12/5/2014, 22:02

ce message est juste un message de detresse qui exprime ta douleur et ta difficulté a voir la sortie  Crying or Very sad tu as été conditionnée durant des années pour vivre en combattant l'alcool,tu t'es blindée,tu t'es renfermée,tu t'es mise de coté pour ne faire qu'une seule chose: combattre l'alcool.Toute ta vie n'as été basée que sur cela alors il est bien évident que ce n'est pas en quelques mois que tu vas tout oublier  noon 

tout cela se fait petit à petit,une petite chose après l'autre et jamais trop vite pour ne pas tomber.
Tu dois d'abord éloigner l'alcool de tes pensées pour faire de la place et te mettre à la place de l'alcool pour  combler cette place vide par TOI.
Pas facile quand on s'est oubliée durant tant d'années mais tu vas y arriver en commençant par te faire des petits plaisirs pour ressentir un bien être que tu n'as pas du ressentir depuis des années. Crying or Very sad 
comme shale,je te demanderai si tu as des amis,un hobby,un sport???
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