mari alcoolique

Bonjour à tous,

J'avance mais trop lentement à mon goût. Parfois, je ne suis pas contente de moi. Je vais toujours voir ma psy au centre d'alcoologie. La colère me pousse à faire des choses à moins que ce ne soit le bon sens. Il y a des journées où mon fils est à la cantine, ma fille à la cantine du collège. Donc, je me retrouve seule avec lui. Et ben, j'arrive plus à supporter mon mari alcoolisé ou non seule en face de lui. Je prend mes jambes à mon cou et pars à 45 km de chez moi. En gros, j'ai compris qu'il fallait que je me protège de lui et de sa maladie. Ses crises d'alcoolisme, je les supporte plus. Et il en fait puisqu'il n'arrête pas de boire du lundi au dimanche. Enfin bref, toujours pareil. En ce qui me concerne, mon angoisse grandit quand il s'agit d'aller au travail. Soit, je cherche du travail mais je suis incapable de répondre et de me mettre au boulot. Toujours des barrières. Une vraie codépendante de l'alcool de mon mari. Je sais plus quoi faire. Ma psy me dit de continuer mes démarches pour ma formation mais pendant ce temps, mon mari me fait la vie. Je voudrais me former chez moi sur internet mais je me rend compte qu'avec mon mari et l'ambiance pourrie à la maison, c'est pas possible. Mais si je peux pas faire ça chez moi, pourquoi les enfants y arriveraient aussi ? Mon fils va bientôt rentrer en cp et je n'imagine même pas comment il pourra faire ses devoirs le soir avec son père bourré, si un jour j'ai du travail et que je doive aussi m'occuper de lui faire ses devoirs...

Tu arrives là à un point où tu ne vas plus pouvoir tenir.... Il va falloir que tu fasses un choix, mais le problème c'est le travail.
Tu as essayé de travailler par intérim ??? Tu peux avoir des missions plus ou moins longues, mais tout dépend du domaine où tu comptes te former. Que voudrais-tu faire comme formation ???

En gros, j'ai compris qu'il fallait que je me protège de lui et de sa maladie.

c'est une belle avancée penel mais il va falloir aller encore plus loin et mettre en place ces protections.
Si tu ne supportes plus de manger avec lui,ne le fais pas.Tu manges avant ou après.
Pour la formation,tu avais l'air enthousiasmée la dernière fois,qu'est ce qui te bloque??tu as peur de sortir de la maison?
est ce que tu ne pourrais pas partir qqs jours pour souffler un peu et réfléchir à tout ça loin de lui?
il va falloir que tu bouges un peu tes habitudes là car tu es entrain de sombrer et ça ne va pas s'améliorer si tu ne changes pas ta vie
il existe des formations rémunérées,tu t'es renseignée? est ce que tu serais prête à te séparer de ton mari? c'est juste une question penel pour voir comment on peut t'aider au mieux

Bonjour à tous,

Je l'admet, j'ai vraiment peur, l'angoisse de sortir de ma prison. J'ai loupé un entretien pour du travail. Pourtant, j'étais motivée pour le faire, mais mon mari s'est mis à faire ses crises d'alcoolisme et ça m'a fait reculer. Je voudrais faire une formation en informatique sur logiciels : word et excel. Mais la formation au greta du coin coûte plus de 1000 €. Hier, j'ai eu une discussion avec mon mari, il était à peu près sobre. La veille, il a fait sa crise en criant à l'intérieur de chez nous sur le voisin, qu'il était en train de jouer aux boules et que lui bossait. Qu'il allait lui dire. Mais c'est quelqu'un de très chochotte. Le lendemain, je lui ai dit : alors tu vas lui dire quand au voisin ? Il a dit qu'il avait dit n'importe quoi et blabla. Je lui ai demandé où c'est que notre couple en était, il a dit que c'était fini depuis longtemps. Je lui ai dit aussi que quand il me demandait de lui donner une chance à chaque fois, c'était du vent. J'ai vu que ses bières coûtaient au moins 1000 € par an. Je suis écœurée. J'ai envie d'aller voir ma famille, toute seule sans lui parce qu'il dit que c'est fini mais continue de me suivre le peu de fois où j'y vais avec les enfants. J'ai envie de faire ma formation chez moi en informatique mais d'après la psy, ce n'est pas la solution. Il faut que je voie du monde et que je sorte malgré toutes ces histoires glauques. J'ai une question est-ce-que les alcooliques ont des problèmes de foie quand ils ont genre des gaz intestinaux (odeur infect) et se mettent à se gratter les jambes jusqu'au sang ? Berk:roll:

les MA ont tout le corps qui se dégrade alors oui,il peut se gratter jusqu'au sang,il peut aussi vomir du sang,avoir la diarrhée,des gaz et bien d'autre chose
pourquoi parles tu à ton mari de tes formations ou de tes entretiens?? tu sais très bien qu'il va t'empêcher d'y aller,ça ne l'arrange pas que tu sois indépendante tu sais!!
alors si vraiment tu veux pouvoir te débrouiller seule et ne plus dépendre de lui financièrement,il va falloir que tu évites de lui parler de tout.
Tu devrais sérieusement envisager de partir un peu chez tes parents,ça te ferait le plus grand bien et à tes enfants aussi.
Pour ta formation,tu peux leur dire que financièrement,ça va être un peu dur,ils pourront peut être aménager les choses et étaler le paiement ou le baisser.Si tu as une opportunité pour trouver du travail,fonce Penel,il faut que tu arrives à redevenir indépendante,c'est le seul moyen de retrouver enfin ta vie et ta liberté.On en te parle pas de le quitter là car apparemment,c'est trop dur pour toi pour le moment mais juste d'etre indépendante,c'est tellement important.

Cristal a raison en te disant de cacher à ton mari tes démarches. Ça peut te sembler bizarre, mais c'est pour ton avenir, car là je sens que tu n'en peux plus et tu dois mettre de l'avant ce qu'il faut pour te sortir de cette relation. Ça fait peur, je suis d'accord, mais on s'y fait.

Je suis partie avec mes enfants, je me suis faite une vie sans lui et je m'en porte mieux. Ce sont les premiers jours, les premières semaines qui sont difficiles, mais tu seras bien mieux sans avoir sa maladie dans la face au quotidien. L'idée de partir chez tes parents quelque temps, si c'est possible, pourrait t'aider à bien réfléchir à ce que tu veux vraiment, t'éloigner de sa maladie, respirer, te centrer sur toi et te faire confiance pour de futurs entretiens qui t'offriraient une porte vers ta liberté.

Tu peux le faire penel. Nous serons là avec toi, on va t'accompagner, le plus dur, c'est de décider et de faire le premier pas, ensuite, tu vas voir, tu vas faire les autres pas doucement et tu vas te mettre à courir, parce que tu vas te sentir libre.

Bonjour tout le monde,

Merci pour vos réponses. En fait, je commence à vouloir envisager la vie sans lui. Les jours, les semaines, les mois passent sans qu'aucunes améliorations ou traitement ne marche pour mon mari étant donné qu'il ne souhaite pas guérir. Quand je fais des activités à l'extérieur, je vois bien que la vie que je mène avec mon mari et mes enfant n'est pas normale. Ce n'est pas normal d'avoir un mari qui rentre dès midi, saoul. Qu'il dorme sur son canapé en arrivant le soir. Qu'il ne mange même pas. Je lui ai dit clairement, au moins," tu sais de quoi tu vas mourir". Il n'a pas conscience de ce qu'il fait. Je lui ai dit que bientôt, il faudra que j'appelle (encore une fois) le samu. J'ai même appelé mon fils qui est marié et a 2 petites filles en lui expliquant que son père était dans ses crises d'alcoolisme en lui disant de ne pas passer chez nous. Il a compris et m'a demandé de passer chez lui, ce que je vais faire sans lui dire, bien sûr.  Je vais lui dire que je vais aller chez mes parents ce jour-là. Je ne suis pas fana des mensonges et c'est pas mon truc, mais là... j'ai compris aussi que je n'arrive plus trop à faire semblant de dire à ma famille, que tout va bien. Je dois accepter de dire que ça va mal. Que malgré moi, je suis encore mariée mais que je me sens hyper seule avec mon mari. Il n'y a plus guère de communication, de lien affectif à part les enfants. Il y a des semaines où je n'arrive même plus à lui parler tellement il est dans son état alcoolique. J'ai en horreur son odeur, son langage alcoolisé, sa démarche. Il reste une seule chose entre lui et moi. L'alcool. Pour le travail, je n'ai pas encore trouvé. Il suffirait juste que je me mette un super coup de pieds. En fait ce qu'il me manque, c'est de parler à quelqu'un pour pouvoir agir. Moi aussi, j'ai besoin d'un électro-choc. De témoignages comme les vôtres qui m'indiquent que la vie n'est pas foutue, pas encore. C'est ça qui aide. C'est très précieux et je trouve qu'on en a jamais assez malheureusement. Je suis passée à la phase : tu dois remplir ta vie. Et quand on sait que ça fait très longtemps que tout ça a duré, on trouve tout simplement étrange qu'on puisse en sortir. Il suffit d'un truc, de sortir et d'arrêter de vouloir sauver le monde. On est pas des superwomen. Pour la formation professionnelle, je pense que je ne sais pas trop  si je dois la faire. En fait, si. Mais pas dans ces conditions déplorables ou peut-être que si, quand même. Je sais plus.

Il suffirait juste que je me mette un super coup de pieds.

on peu t'aider si tu veux,on est des spécialistes tu es en pleine prise de conscience,l'idée va faire son chemin et je suis sure que cela va aboutir à du concret
il te faut du travail pour être autonome,c'est le plus urgent ,pour ce qui est de le changer,ce n'est pas possible
a toi de jouer Penel

Ne t'occupe plus de ton mari, à lui de gérer sa maladie.... Je ne sais plus si la maison est à vous deux ou si vous êtes en location?
Il faut que tu vois l'assistante sociale pour connaître les aides auxquelles tu peux prétendre...
Le plus urgent là c'est de te renseigner pour le travail, savoir ce que tu as comme diplômes ou pas, ce qui t'intéresserait comme travail. Tu peux aussi aller à l'ANPE pour voir ce qu'ils ont comme offre d'emploi, tu peux même t'y inscrire comme cherchant un emploi...
Tu peux aussi pousser la porte des boîtes d'intérim. l'avantage c'est que tu peux avoir des missions longues ou courtes, arrêter quand tu veux et en plus c'est bien payé car tu touches à chaque fois 10% en plus comme prime de précarité et tes congés payés qui sont calculés à chaque mission....
Mais dis nous vers quel travail tu aimerais te diriger.

Ensuite parles en à ta famille, tu n'as pas à avoir honte, tu en souffres, ils peuvent être au courant et tu auras peut-être besoin d'eux selon comment ça va se passer.
Mais ne gâche pas ta vie à subir la vie avec un alcoolique qui ne veut pas s'en sortir. D'ailleurs, je te l'ai déjà dit, ce peut être pour lui un déclic de te voir partir ou travailler...
Courage ma belle

Je suis certaine qu'avec ce coup de pied aux fesses supplémentaire.. tu vas y arriver.

Y a plus qu'à ..... tu y es presque. Action/réaction!
Bien sûr que tu peux changer de vie.

Courage penel 

C'est un processus difficile qui prend du temps à assimiler. Tu en es aux premières étapes, mais elles sont importantes ces étapes que tu traverses, ces questionnements, cette incertitude, sauf que tu sauras ce que tu dois faire le moment venu.

Nous sommes là et nous comprenons ce que tu vis en ce moment.

Bonjour,

J'ai besoin d'un petit conseil. En ce moment, j'arrive plus à dormir à côté de mon mari, vu que l'odeur de l'alcool me répugne. Seulement, je supporte plus non plus de dormir sur le canapé ou sur un lit de la chambre d'un enfant absent. Est-ce-que je peux lui dire de dormir ailleurs ou est-ce surréaliste de ma part ? J'ai eu une énième discussion avec lui en lui expliquant que s'il persistait à vouloir dormir dans notre chambre alors qu'il avait bu, il pouvait toujours s'installer ailleurs... Il m'en a voulu aussi que j'aille voir ma famille sans lui. Il a cru que j'avais dit des trucs sur lui, alors que non. Moi, ça m'a fait du bien de ne pas y aller avec lui. J'ai plus envie d'y aller avec d'ailleurs, ça m'a libéré la tête. Mais on dirait que ça agace un peu ma famille que je ne vienne pas avec. Je veux dire, on me demande s'il va bien. Je répond juste qu'il a des hauts et des bas, sans plus. Comprends pas, les gens préfèrent côtoyer des alcooliques, plutôt que des gens sobres. Ou alors, je les intéresse pas ou plus. Faut dire qu'il y avait que ça autour de moi, alors. Moi, j'essaye plus de reprendre ma place, ou alors, il se peut qu'après tout ce temps à ne plus sortir de chez moi, je n'ai plus la place que j'avais avant. Il faut la gagner la place. Qu'en pensez-vous ?

alors pour la chambre,bien sur que tu reprends ton lit,c'est lui qui gêne avec son alcool alors il va sur le canapé ou dans une autre chambre mais tu récupères ton lit!!
pour tes parents,je ne comprends pas pourquoi tu te sens rejetée,est ce qu'ils sont au courant de son alcoolisme?? je pense que ce serait une bonne chose qu'ils le sachent parce qu'ils peuvent etre un soutien précieux.ça leur permettrait aussi de comprendre ton isolement et ton besoin de venir souffler loin de lui.Si vraiment ils ne comprennent pas et t'en veulent,alors ce n'est plus la peine d'y aller,c'est qu'ils deviennent eux aussi un frein à ton épanouissement donc tu zappes mais commencent par leur parler à coeur ouvert,je t'assure que ça peut arranger beaucoup de choses.
Voilà penel,j'espère que tu réussiras a te sortir très vite de tout ça et surtout,que tu vas trouver un petit boulot pour ne plus etre dépendante de lui  
et tu as très bien fait d'aller dans ta famille sans lui,a refaire sans hésitation

Que tu viennes seule voir tes parents, ils doivent penser que vous allez vous séparer et les parents c'est une chose qu'ils appréhendent souvent pour leurs enfants et petits enfants...
Je pense qu'il faut que tu leur parles de ce que tu vis exactement avec lui et qu'ils se rendent compte que c'est invivable...
Pour le lit, c'est ton mari qui va dormir ailleurs, la chambre à coucher , tu en fais une pièce à toi, où tu peux souffler, sans l'avoir sur le dos, où tu peux te détendre sans subir sa présence. Lui il se débrouille avec les lits libres...

Bonsoir ou bonjour,
Je suis épuisée psychologiquement, je dois dire. Je dois m'occuper de mes enfants et faire tout le boulot à la maison. Je pète les plombs au sens propre et figuré. Cette semaine, j'ai compris que pour moi, il était devenu impossible de dormir à côté de mon mari alcoolisé et je lui ai dit que même s'il arrêtait un jour comme il dit, rien ne reviendrait plus comme avant. C'est devenu quelqu'un de froid, de distant. C'est étrange. Je suis co dépendante, je sais que pour m'en sortir, il faut faire plein de choses, mais lui, m'en empêche. Je veux dire, il me dit qu'il n'a aucun soutien de ma part, mais lui, ne m'en donne aucun de son côté. Il croit qu'il vit à deux alors qu'il ne vit qu'à un. Rester à l'autre bout du canapé à l'autre bout de la pièce toute l'année, c'est de l'amour ça ? Je suis en train de lire un livre sur un sujet comme s'occuper de soi revient à parents heureux égal enfants heureux. Quand je lisais ce livre, je n'avais qu'une envie, le balancer à la poubelle. Comment fais-t-on quand le conjoint nous assomme de reproches, s'alcoolise tant qu'il veut et nous pendant ce temps, plus rien. J'ai une question. Quand le manque physique et affectif se fait sentir, je ressens la chose suivante : je replonge dans le passé (genre je regarde des photos de mon mariage) et je me rend compte que mon mari n'est plus du tout le même qu'aujourd'hui. Et que moi aussi j'ai changé et peut-être pas en bien. Faire des scènes en hurlant et en pétant les plombs à longueur d'année, c'est pas normal. Alors je ne dis plus rien, car je ne sais pas comment m'exprimer avec lui et ça bouille, la colère et là, la frustration, la honte, la culpabilité. comment peut-on tenir à coté d'un mari qui se fiche de nous ? Je me tape tout le ménage, la bouffe, les enfants et quand je lui demande de faire quelque chose pour moi, il me répond non. Et moi quand il me demande quelque chose, genre faire ses factures, je suis obligée de les faire, parce que ça fait manger la maison, qu'il ne sait pas faire, comme il me dit. Je lui ai répondu que j'allais exploser la carte de crédit du ménage et qu'il irait faire ses courses lui même avec des chèques. Ras le bol. Je stresse un maximum car le rendez-vous avec le juge des enfants pour ma fille approche. Je sais plus ce que je vais pas dire ou ne pas dire. Faudra la fermer, comme d'habitude. De toute façon, ça ne m'avancera à rien de dire quelque chose. On me dira pourquoi je reste encore avec mon mari, pourquoi je travaille pas pour m'en sortir. Mais des fois, je suis à deux doigts de le faire, tellement j'en ai marre. C'est une drôle de période que je vis. Je m'occupe de tout, sauf de moi. Et c'est épuisant, quel gâchis. Y a une chose que j'ai compris. Malgré tout, je cherche des portes de sorties si petites soient-elles. Lectures. J'ai compris qu'il fallait faire quelque chose, mais que j'y arrive pas. De plus, j'ai envie d'aller voir ailleurs à cause de mon mari, mais est-ce vraiment la solution ? Doit-on céder à toutes ses envies ou doit-on le faire pour survivre ? J'ai pas non plus envie de me gaver de médicaments parce que mon mari a en plus rien à fiche de moi. Alors je me dis dans ma tête : je suis belle et je digne d'être aimée. Surtout quand ça me réveille en pleine nuit, à côté d'un mari qui ronfle et qui ne vous touche même pas en rêve. Je préfère dormir avec mon chien.   le réveil sera dur demain ou pas, ça dépendra de moi.

Bonjour penel,

L'alcool a raison aussi de toi.... oh que oui.... il est puissant et t'emmène avec lui 
Loin de moi  l'idée de noircir le tableau et j'imagine ô combien ça doit être difficile de te mettre en avant.... de laisser ton mari avec son alcool....
Mais si tu veux t'en sortir, c'est indispensable.....

Relis les écrits ici plus haut sur ton fil... où tu avais entamé des démarches, où tu étais plus positive....

Ne laisse plus l'alcool te détruire, détruire tes enfants.... 

Alors je me dis dans ma tête : je suis belle et je digne d'être aimée.

répète toi ça encore et encore car c'est la pure vérité  
Ton mari n'est plus ton mari,il est devenu le pantin de l'alcool,il ne peut plus raisonner ni avoir une logique,il ne sert à rien de lui demander des choses ou d'attendre quoique ce soit de lui,il n'est plus là et il va falloir que tu le comprennes.
Tu as deux solutions,voire 3 mais j'espère que la 3° ne sera qu'une option

1/ tu deviens indépendante,tu trouves du travail,tu te trouves un logement et tu pars avec tes enfants tout en sachant que cela prendra du temps mais ce serait un beau projet.
2/ tu continues à vivre avec lui mais tu te sépares de l'alcool,tu ne lui parles plus quand il a bu,tu ne fais plus ce qu'il te dit de faire,tu dors dans une autre chambre et tu vis ta vie sans t'occuper de lui ou le moins possible.
3/ tu continues cette vie,tu perds tes enfants,tu sombres avec lui et tu meurs petit à petit puisque c'est l'évolution de la maladie  

il faut que tu choisisses une de ces options penel mais tu peux aussi mettre des outils en place pour t'aider comme voir un groupe de parole qui pourra beaucoup t'aider,comme voir un psy pour t'aider a supporter cette étape,voir aussi un alcoologue pour t'expliquer la maladie et la réaction du MA,voir un avocat et/ou une AS pour savoir ce que tu peux faire dans l'avenir.
Il va falloir que tu te dépasses un peu Penel si tu veux te sortir de cet enfer,cela ne va pas tomber tout seul du ciel  
où en es tu avec ta formation??

Bonjour à tous,

La convocation chez le juge pour enfant concernant ma fille s'est bien passée. La mesure éducative a pris fin. Au moins quelque chose de positif. Le seul problème c'est que je suis pétrie d'angoisse parce que je sais que je n'aurais plus de soutien du côté de ma fille. j'ai peur de ne pas m'en sortir, de ne pas savoir faire sans les éducs. D'être absorbée par cette ***** de maladie d'alcoolique et de co-dépendance. Il va falloir que je fasse de gros efforts pour en sortir et je suis pas sûre d'y arriver. Il y a mon fils qui a 6 ans et la juge était plutôt inquiète pour lui, que pour ma fille. J'ai l'impression de ne pas faire ce qu'il faut. A mesure que je fais des choses, je vois que ça n'est pas assez. Je vois que quand mon fils est à la maison, il n'est pas heureux. Il l'est quand il est entouré, mais pas par moi ou son père. Quand il est avec ses copains. Je vais l'inscrire 2 semaines au centre aéré. 1 semaine en juillet et 1 en août. Je dois aussi m'occuper de cette formation. Pas encore fait. Mon mari boit tous les jours, il était alcoolisé le jour du rendez-vous chez le juge. Je l'avais même prévenu que ce jour-là, on prendrait chacun sa voiture pour y aller. Mais bon, j'ai fait l'effort pour ma fille. Il s'est installé derrière moi dans la voiture et je sentais son odeur d'alcool. J'avais envie de mettre un bon coup de frein et de le déposer sur le bord de la route, en lui disant d'y aller avec sa propre voiture. Il a dit au juge qu'il fallait qu'il arrête de boire, nuance, il a pas dit qu'il allait arrêter. Donc, ça va continuer de plus belle. Petit à petit, on ne fait plus rien ensemble. On ne voit plus nos propres familles ensemble. Je le vois bien. Tout le monde s'évite. On ne me parle pas ou très rapidement. Des banalités. En fait, j'arrive à communiquer avec d'autres personnes qui ne sont pas au courant de ce qui nous arrive. Mais à ceux qui nous connaissent, c'est impossible. J'ai trop honte. Honte de ne pas faire ce qu'il faut pour moi, mes enfants. Et c'est comme ça qu'on s'isole. Je donne jamais de nouvelles, sauf par messages. D'un côté, ça me préserve un peu aussi moi-même. Pas besoin de savoir l'avis de la famille. Peuvent pas nous comprendre de toute façon. C'est ça qu'il faut que j'assimile. Il faut que je fasse mon deuil de cette vie anti-sociale pour en sortir. Il faut reprendre une vie normale. Beaucoup de il faut, mais peu de résultats ou très lentement. Plus les crises d'alcool se succèdent et moins je les encaisse. 

est ce que tu es allée dans un groupe de parole pour conjointe de MA???tu devrais peut être commencer par là pour avoir de l'aide concrète

Penel, il faut que tu construises une nouvelle vie avec tes enfants et sans leur père. Tu programmes des sorties avec eux, des gôuters, des piques niques où ils peuvent là, inviter un copain puisque ce n'est pas à la maison.
Tu fais les magasins avec eux, tu vas te promener avec eux. Bref tu vis ta vie avec tes enfants mais sans ton mari. Lui, il a à gérer sa maladie, il a assez à faire et tu ne peux rien pour lui à ce niveau... C'est son problème et sa responsabilité...
A toi de faire que tes enfants, grâce à toi, puissent échapper à ce milieu malsain....

Je te conseille comme Shale te dit. Il n'y a pas d'autres solutions pour t'en sortir penel. Je sais que ce n'est pas facile, mais tu dois le faire, t'éloigner le plus souvent possible de ses alcoolisations et emmener les enfants avec toi. Leur montrer que la vie peut être différente lorsque l'alcool n'en fait pas partie.

Tu peux y arriver. Si tu ne vois pas un psychologue, je te conseille d'en trouver un, cela t'aidera à franchir les étapes les unes après les autres pour te retrouver et donner la chance à tes enfants de s'épanouir et de ne plus craindre l'atmosphère qui règne chez toi.

Courage!!!

Il faut effectivement que tu mettes en route des aides concrètes penel.

Courage, .... ta liberté et celle de tes enfants sont en jeux 

Salut tout le monde,
J'ai une question les alcooliques en plein déni sont-ils aussi en plein déni de leurs propres sentiments envers leur conjointe ? Ou bien est-ce simplement une de leur tactique pour qu'on reste accrocher à leurs basques à vie ? Je m'explique. Je vis une période difficile dans mon couple, avec l'alcool dedans. Quand il y a l'alcool c'est quasi impossible de communiquer avec. Mais quand il y a un jour à jeun et que moi, j'ai besoin de savoir où j'en suis avec mon mari. Il me répond je sais pas ou on a pas les sous pour se séparer, après il se barre en plein milieu de la discussion. Et moi, je suis là, plantée. J'ignore si c'est moi ou lui. Pourquoi quand est-ce qu'ils sont sobre, on voudrait entendre ce qu'on veut qu'ils nous disent ? Par exemple que c'est pas fini. Et ben non, rien. Je sais rien de rien. Vous y croyez, vous ? A moins que je ne sois incapable de comprendre. Je lui ai demandé si j'avais bien compris. Pas de réponse. Je lui ai dit. Ok. C'est bon, je peux vivre ma vie ailleurs ou voir quelqu'un d'autre ? Et puis, il m'a sorti qu'il allait arrêter l'alcool. Je lui ai dit que je le croirais quand il irait dans un centre alcoologie, pas avant. Tout ça à cause du rapport de la juge qui est arrivé par la poste. Il y était écrit que je m'engageait à aller dans un centre afin de me protéger de la souffrance que causait l'alcool de mon mari. J'ai sorti que c'était impossible, à part se débarrasser du problème ou l'éliminer. Bref, j'ai compris qu'il n'en avait rien à faire de ce que je pense ou de ce que je ressens. Du coup, je me suis enfermée dans une chambre, regardé un film sur internet et pleuré comme une madeleine. Faut bien que ça sorte. Mais bon sang, qu'est-ce-que ça peut faire mal. J'ai plus envie de parler avec mon mari maintenant. Je ne sais plus comment faire. Si, ne plus parler de mes sentiments envers lui, ni de mes attentes. Il s'en fout. Je vais me remettre à ma petite vie de célibataire et ne lui parler que de ses enfants.

Mais on te l'a dit et redit qu'il faut que tu vives pour toi. Un malade alcoolique ne vit que pour sa bouteille, à côté de l'alcool, tu ne pèses pas lourd....
Alors tu ne vas pas gâcher ta vie à espérer qu'il soit prêt à se faire soigner, profite de ta vie, vis pour toi et pour tes enfants et laisse le gérer sa maladie comme il l'entend....

Je vais répéter ce qui a déjà été dit : Tu ne peux pas changer ton conjoint et son comportement. Tu ne peux rien faire pour lui. C'est toi qui doit changer les choses pour moins souffrir de sa maladie.

Je sens que tu espères encore que ton mari change, mais tant que ton mari ne voudra pas se soigner, il ne changera pas ses habitudes. C'est toi qui doit mettre en place tout ce qu'il faut pour vivre ta vie. L'ignorance ou l'indifférence de ton mari te fait souffrir, tu vis d'espoir et tu es déçue que les choses restent pareilles. Tu vas continuer de souffrir si tu ne mets pas en place des aides pour vivre sans les conséquences de l'alcool. (Groupes de paroles pour entourage, psychologue, avocat pour les questions concernant une séparation éventuelle). Ça ne coûte rien de te renseigner et d'être prêt le jour où tu en auras vraiment assez. Te voir souffrir ainsi est difficile pour moi. Même si je n'encourage pas une séparation, il vient un moment où l'envisager est nécessaire. L'argent on en trouve le moment venu, il y a toujours une solution lorsqu'on prend les bonnes décisions pour soi.

Un alcoolique n'accepte pas de sombrer seul, il a besoin d'une personne comme bouée de sauvetage et ton mari t'entraîne dans sa chute en te retenant avec ce genre de paroles.

Je me suis séparée d'un homme alcoolique alors que j'étais toujours amoureuse de lui. Mais l'amour n'est pas tout quand on souffre en permanence des dégâts que l'alcool a sur notre vie. J'ai eu de la peine, mais de me retrouver seule m'a permis de me faire une vie à moi sans toujours avoir peur de le retrouver ivre et à faire des trucs que je n'avais pas envie de faire. J'ai eu besoin de 2 ans avant de pouvoir le revoir sans que le coeur me débatte. Aujourd'hui, je me considère guérit de cette relation. Voilà plus de 3 ans et demi maintenant que nous sommes séparés et jamais je n'ai regretté ma décision. Au contraire, je me suis offert le plus beau des cadeaux, ma liberté. Car j'étais enchaînée par la peur de l'alcool qu'il consommait.

Fais les bons choix pour toi penel, il est temps de te faire du bien et de voir la réalité en face, ton mari n'est pas prêt à se guérir de sa dépendance et tu en souffres de plus en plus. Tu vas t'infliger cette souffrance encore combien de temps? Plonger vers l'inconnu fait peur, mais parfois mieux vaut cette peur temporaire qui nous cause du vertige à cette peur permanente qui nous cloue sur place, parce qu'on vit d'espoir et on ne profite pas de la vie.

Tu sacrifies de beaux moments que tu pourrais vivre parce que tu espères encore que ton mari finira par se soigner. Le seul remède à ton mal être, c'est de vivre en fonction de toi et ne plus t'empêcher d'avancer. Regarde en avant et imagine ce que ta vie pourrait être si tu n'avais plus ce boulet, qu'est l'alcool, à traîner.



Courage penel!!