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Description et solutions pour la co dépendance

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Message  SHALE 27/5/2013, 23:22

Cet écrit s’inspire du livre de Melody Beattie, «Vaincre la codépendance.»

Qu’est-ce qu’un codépendant?


Ce terme s’appliquerait aux personnes tourmentées par le comportement de leurs proches, des alcooliques ou toxicomanes qui sont, eux, des chimio-dépendants. On estime à 80 millions le nombre d’individus chimio-dépendants ou côtoyant un chimio-dépendant. Ces derniers sont probablement codépendants. Les codépendants peuvent devenir des personnes incapables de gérer leur vie par suite de la fréquentation assidue d’une personne alcoolique, ou de plusieurs.

L’individu codépendant est celui qui s’est laissé affecter par le comportement d’un autre individu et qui se fait une obsession de contrôler le comportement de cette autre personne!

La codépendance a de multiples visages. C’est une dépendance à l’égard des autres – de leurs humeurs, de leurs comportements, de leur maladie ou de leur bien-être, de leur amour. Lorsque les humeurs des autres prennent le pas sur leurs propres émotions, il y a un problème. C’est une dépendance paradoxale. On a l’impressions que les codépendants sont ceux dont on dépend, mais en réalité, c’est l’inverse. Ce sont eux qui dépendent. Ils ont l’air fort, mais en fait, ils se sentent impuissants. On les juge dominateurs , mais sont eux-mêmes dominés.

Ceux qui aiment une ou plusieurs personnes perturbées, se font du souci pour elles ou travaillent à leurs côtés, ont des chances d’être codépendants. Ceux qui s’occupent des gens affligés de troubles de l’alimentation ont toutes les chances de l’être. Si quand vous aidez quelqu’un, votre préoccupation tourne à l’obsession, si de simple témoin compatissant vous êtes devenu un ou une garde-malade; si vous prenez soin des autres sans prendre soin de vous-même … alors la codépendance vous crée sans doute des ennuis.

On parle beaucoup de la souffrance des alcooliques et des toxicomanes, de leur sensibilité et des qualités qu’ils cachent au fond d’eux-mêmes. Pourtant, les codépendants souffrent autant que les chimio-dépendants. S’ils n’ont pas l’apanage de la souffrance, ils l’ont supportée sans l’anesthésie que procurent l’alcool, les drogues ou les autres ivresses que recherchent les victimes de troubles compulsifs.

Mentionnons qu’il y a des gens qui sont vraiment codépendants et d’autres qui ne le sont qu’un peu.

Une maladie de famille

L’alcoolisme et les autres troubles compulsifs sont des maladies de famille. L’ensemble des voies que prend la contagion chez les membres de la famille porte le nom de codépendance. En épousant un homme ou une femme présentant tous les signes de l’alcoolisme, on devient ce qu’on appelle un «ex-enfant d’alcoolique». Ainsi, la plupart des codépendants ont vécu une histoire d’alcoolique ou de consommateur de drogues ou de médicaments dans son enfance.

Un long détour pour retourner à la case départ

Je suis née d’un père alcoolique. Nécessairement, vivre avec une personne alcoolique laisse des traces. Au niveau de la communication, c’est nul. Un alcoolique PREND TOUTE LA PLACE dans une maison par son énergie basse, la tension et l’inquiétude qu’il suscite. Il ne sait pas communiquer sauf ses états d’âme vaporeux qui s’évanouissent comme la brume.

Je me suis tenue toute ma vie à l’écart des alcooliques afin d’éviter de rentrer en relation personnelle avec eux. Jusqu’au jour où j’ai rencontré mon dernier conjoint, un ex-alcoolique qui se disait complètement guéri et qui fréquentait les Alcooliques Anonymes. Cet homme bien nanti désirait plus que tout l’amour et une vie paisible. L’histoire a bien été pendant quelques années, puis a périclité lorsque mon conjoint s’est remis à boire. Sans m’en apercevoir, je me suis retrouvée dans le rôle d’une codépendante (qui était en moi de toute façon). Je me sentais – je ne comprends pas pourquoi – vraiment responsable de l’aider à se guérir de sa maladie.

Je ne vais pas raconter la tristesse de la situation, puisque c’est toujours sensiblement la même histoire pour tous. Il n’y a que les décors qui changent. Au début, un beau rêve stimulant enrobé de lumière, mais à la fin le rêve se brise en mille pièces comme un vase de porcelaine.

Je ne désire pas dans cet article m’étendre sur les difficultés que rencontre le chimio-dépendant au cours de sa vie, mais plutôt sur les responsabilités du codépendant pour reprendre sa vie en main. Vivre sa propre vie et non celle de l’autre.

Les raisons qui engendrent les comportements de dépendance

Avant de décrire les symptômes liés à la codépendance, il est important de préciser que ces symptômes ne signifient pas qu’on soit mauvais, déficient, inférieur. Ces comportements ont été acquis depuis l’enfance ou plus tard.

Si les codépendants agissent de la sorte, c’est par nécessité, pour se protéger et satisfaire leurs besoins. S’ils ont accompli ces actes, éprouvé ces sentiments et eu ces pensées, c’était à la seule fin de survivre – affectivement, mentalement, et parfois physiquement. Ils ont fait de leur mieux pour comprendre leur univers complexe et s’y adapter. S’il n’est pas toujours facile de vivre avec des gens normaux (des gens sains), en revanche, il est particulièrement ardu de partager la vie d’êtres malades, perturbés, dérangés. Et épouvantable d’être obligés de vivre avec un alcoolique délirant. Beaucoup de codépendants se sont efforcés de composer avec des conditions de vie monstrueuses, et ces efforts ont été admirables, héroïques. Ils ont fait leur possible.

Hélas, ces stratagèmes autoprotecteurs ont pu prendre trop d’ampleur par rapport à leur vocation salutaire. Parfois, les initiatives qu’ils prennent pour se protéger se retournent contre eux et leur font du mal. Ces dernières deviennent autodestructrices. Nombre de codépendants réussissent tout juste à survivre, et la plupart ne voient aucun de leurs besoins satisfaits.

Le thérapeute Scott Egleston cite ; «la codépendance est un moyen de satisfaire ses besoins qui n’entraîne pas la satisfaction des besoins.» Avec les meilleures raisons du monde, les codépendants ont fait ce qu’ils pouvaient faire de pire.

Peuvent-ils changer et acquérir un comportement plus sain? On peut apprendre à faire les choses différemment. La plupart des gens désirent vivre sainement et le mieux possible. Souvent, on ignore qu’il n’y a pas de mal à s’y prendre autrement. Les codépendants se sont tellement dévoués à réagir aux problèmes d’autrui qu’ils n’ont pas eu le temps d’isoler leurs propres problèmes, encore moins de les résoudre.

La première étape sur la voie du changement est la prise de conscience. La deuxième devient l’acceptation. La responsabilisation des codépendants fera partie d’un deuxième article qui sera présenté la semaine prochaine.

Les caractéristiques de la codépendance

L’INVESTISSEMENT PERSONNEL – souvent les codépendants :

-se croient et se sentent responsables des autres – de leurs sentiments, actes, pensées, choix, et aussi de leur destin;
-ressentent de l’anxiété, de la pitié et de la culpabilité quand les autres ont un problème;
-se sentent obligés, contraints ou forcés, d’aider l’autre à résoudre son problème, par exemple, en lui prodiguant des conseils non sollicités, et en cherchant à «réparer» ses sentiments;
-se fâchent quand leur sollicitude reste sans effet;
-vont au-delà des besoins des autres et se demandent pourquoi les autres n’en font pas autant pour eux;
-se surprennent à dire oui quand ils voudraient dire non;
-s’efforcent de plaire aux autres au lieu de se plaire à eux-mêmes;
-trouvent plus facile de ressentir et d’exprimer la colère en regard d’injustices faites aux autres, plutôt que de s’indigner des injustices dont ils ont été eux-mêmes victimes;
-se sentent plus en sécurité quand ils donnent;
-se sentent en danger et éprouvent de la culpabilité quand ils reçoivent;
- sont tristes parce qu’ils ont passé leur vie à donner aux autres sans que personne leur donne jamais rien;
-se sentent fâchés, victimisés, mal considérés et exploités;

LA MAUVAISE OPINION DE SOI – les codépendants ont tendance à :

-venir de familles perturbées ou refoulées;
-toujours s’accuser de tout;
-souffrir de l’absence de caresses et de louanges;
-craindre d’être rejetés par les autres;
-prendre mal ce qu’on leur dit;
-avoir été victimes de violences sexuelles, physiques ou affectives, d’un abandon ou de la présence d’un alcoolique;
-se demander pourquoi il leur est difficile de prendre des décisions;
-avoir envers eux-mêmes des exigences de perfection dans tout ce qu’ils entreprennent;
-avoir honte d’être ce qu’ils sont;
-se demander pourquoi ils ne se donnent jamais satisfaction;
-être hésitants, émailleur leur discours d’expression du type : «tu devrais» ou «il faudrait que»;
-essayer d’aider les autres plutôt que de vivre leur vie;
-essayer de prouver qu’ils sont aussi bien que les autres;
-se rabattre sur la démarche consistant à se rendre indispensables;

LE REFOULEMENT – beaucoup de codépendants :

finissent par craindre de s’autoriser à être ce qu’ils sont;
paraissent rigides et donnent l’impression de se contrôler;

LES OBSESSIONS – les codépendants ont tendance à :

-ressentir une importable anxiété face aux problèmes et aux gens;
-penser beaucoup aux autres et en parler beaucoup;
-se sentir incapables de ne pas parler des autres et de leurs problèmes, de ne pas y penser et de ne pas s’en faire pour eux;

L’ATTITUDE DOMINATRICE – beaucoup de codépendants :

-ont vécu des choses et côtoyé des personnes incontrôlées qui leur ont fait du mal et les ont laissés déçus;
-finissent par craindre de laisser les autres être ce qu’ils sont et les événements survenir de manière naturelle;
-n’ont pas conscience de leur propre peur de perdre pied, et ne font rien pour l’atténuer;
-se croient mieux placés pour savoir la tournure que devraient prendre les choses et le comportement que devraient adopter les gens;
-s’efforcent de contrôler les événements et les gens par le biais du désarroi, de la culpabilité, de la coercition, de la menace, de la multiplication des conseils, de la manipulation ou la domination;
-ont l’impression de se laisser mener par le bout du nez par les événements et les gens;

L’ATTITUDE DE DÉNÉGATION – les codépendants ont tendance à :

-ne pas tenir compte des problèmes ou faire comme s’ils n’existaient pas;
-faire comme si les choses n’allaient pas si mal en fin de compte;
-s’affairer en permanence pour ne pas avoir le loisir de réfléchir;
-faire de la dépression ou tomber malades;
-ne pas pouvoir s’empêcher de dépenser de l’argent;
-manger à l’excès;
-regarder les problèmes s’aggraver;
-croire les mensonges des autres;
-se mentir à eux-mêmes;

LA DÉPENDANCE – beaucoup de codépendants :

-ne se sentent ni heureux, ni satisfaits, ni en paix avec eux-mêmes;
-cherchent le bonheur à l’extérieur d’eux-mêmes;
-se sentent terriblement menacés par la perte de tout objet, tout être dont ils pensent qu’il peut leur apporter le bonheur;
-n’ont reçu ni amour, ni approbation de la part de leurs parents;
-recherchent désespérément l’amour et l’approbation;
-recherchent souvent l’amour auprès de personnes incapables d’en donner;
-se disent que les autres ne sont jamais là pour eux;
-s’efforcent de prouver qu’ils sont assez valables pour qu’on les aime;
-s’inquiètent de savoir si les autres les aiment d’amour ou d’amitié;
-organisent toute leur vie autour des autres;
-supportent les mauvais traitements pour ne pas perdre l’amour des autres;

LES PROBLÈMES DE COMMUNICATION – fréquemment les codépendants :

-font des reproches
-émettent des menaces, supplient
-donnent des conseils
-disent autre chose que ce qu’ils veulent dire;
-ne savent pas ce qu’ils veulent dire;
-croient que les autres ne prennent pas les codépendants au sérieux
-se prennent trop au sérieux
-essaient de dire ce qui, à leur avis, fera plaisir aux gens, et aussi, provoquera les gens;
-essaient de dire ce qui, espèrent-ils, amènera les gens à faire ce qu’ils veulent les voir faire;
-parlent trop, parlent des autres;
-évitent de parler d’eux-mêmes, de leurs sentiments et évitent de dire ce qu’ils pensent;
-ont beaucoup de mal à exprimer honnêtement, ouvertement et pertinemment leurs émotions;

L’INCONSISTANCE DES LIMITES – fréquemment les codépendants :

-disent qu’ils ne sauraient tolérer certaines attitudes chez les autres;
-se font de plus en plus tolérants, jusqu’à tolérer et faire eux-mêmes des choses qu’ils disaient s’interdire;
-laissent les autres leur faire du mal;
-finissent par se mettre en colère, et à devenir parfaitement intolérants;

LA COLÈRE – souvent les codépendants :

-ont peur, ont mal, enragent. Vivent aux côtés de gens qui ont peur, qui ont mal et qui enragent;
-ont peur de leur propre rage et craignent la colère des autres;
-redoutent que les gens ne les quittent si la colère entre en scène;
-pensent que ce sont les autres qui les font enrager. Ont peur de faire enrager les autres;
-se sentent plus en sécurité face à leur colère que face à une blessure d’amour-propre;

À NOTER

CHACUN DOIT CHERCHER SEUL À SAVOIR SI SA CODÉPENDANCE EST PROBLÉMATIQUE. CHACUN DOIT DÉCIDER SEUL DE CE QU’IL VA FALLOIR CHANGER, ET DU MOMENT OÙ DOIT INTERVENIR CE CHANGEMENT.

SHALE
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Féminin 01/01/2009

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