doutes sur l'alcoolisme d'un proche

Bonjour,
j'ai découvert il y a peu de temps que mon ami boit en cachette.
Nous sommes ensemble depuis 7 ans et vivons séparés la semaine et nous retrouvons le week-end.
J'avais remarqué parfois qu'il buvait trop et qu'il lui était difficile de ne pas terminer une bouteille après un repas déjà bien arrosé. Au fil de la soirée, les conversations dégénéraient et n'avaient plus de sens, il pouvait dire une chose et son contraire dans la même conversation, j'avoue que ça m'énervait et que je me suis mise à restreindre ma propre consommation à un apéro et un verre de vin et à surveiller le moment où il commençait à dévier dans ses propos et lui dire qu'à ce stade j'arrêtais de discuter.
Je pense que j'avais des doutes depuis un bon moment mais comme le week-end nous aimons bien prendre l'apéro et boire un bon vin, je mettais ça sur la décompression du stress de la semaine et les bonnes choses de la vie, on peut bien s'accorder des plaisirs.
Depuis plusieurs mois notre couple va mal, mon ami est sans envies, problèmes de sexualité, et je me sens angoissée sans vraiment savoir pourquoi. J'essaie de lui proposer des sorties en semaine mais il n'a jamais le temps, ni l'envie, pour lui les semaines passent vite alors que nous sommes seuls chacun de notre côté et proche géographiquement. Je m'en étonne souvent et lui dit qu'il me manque. Je propose donc des petites sorties le week-end et même des départs sur quelques jours lors de congés, mais bon au retour il a toujours hâte de rentrer chez lui. Je me sens alors frustrée en le lui exprime et je vois bien que je lui mets la pression.
Il y a une dizaine de jour je me suis rendu compte qu'il était allé boire en cachette dans ma chambre, en même temps qu'il buvait un apéro anisé dans le salon !! J'ai voulu l'embrasser et il a détourné le tête, je n'ai rien dit et suis restée attentive, il est retourné une seconde fois, tout en me parlant et je me suis dirigée vers lui, il a refermé la chambre très rapidement mais j'ai senti son haleine et lui ai dit qu'il sentait l'alcool, ce à quoi il a répondu que c'était normal vu qu'il buvait un pastis, mais non c'était l'odeur du whisky, je lui ai fait cette affirmation et là il a bien fallu qu'il se rende à l'évidence que je n'étais pas dupe. Nous avons discuté, je me suis un peu énervée dans un premier temps mais ensuite j'ai essayée de savoir pourquoi, un jeu m'a t'il dit, drôle de jeu j'ai répondu, rigolo c'est comme les enfants, heu non pas drôle pour moi. Ensuite il m'a avoué de gros soucis d'argent...ça coûte cher l'alcool surtout si c'est tous les jours. Depuis je suis bloquée et n'ai pas souhaité le voir sur ce long week end. J'aime cet homme et je me sens trahie, je ne sais plus où j'en suis et il est dans le déni complet. Merci de votre aide;

Tout d'abord, essaie de lire les textes sur le détachement qui sont en haut de cette partie du forum et de lire quelques témoignages d'autres personnes de l'entourage, conjoints ou parents.
Ensuite nous allons parler de comment tu peux te comporter pour l'aider lui et surtout t'aider toi....
Ce soir nous pourrons en reparler quand tu auras vu ce que nous appelons le détachement...
En tout cas, bienvenue sur Onsaide..

bonsoir,
j'ai lu en effet.
J'essaie de retrouver ma sérénité car j'avoue que je suis tombée de l'armoire et que j'ai passé une mauvaise semaine.
Je n'ai pas voulu le voir ce week-end, j'ai refusé d'aller dîner chez lui hier soir avec ses amis, je ne voulais pas faire semblant sans avoir eu une discution sérieuse sur ce qui s'est passé le week-end dernier. Je suis la seule à être au courant de pas mal de ses problèmes et c'est très lourd, il fait toujours celui qui va bien et qui prend les choses cool et je sais que c'est du flan et j'en vois les conséquences, autant dans le relationnel que financièrement. Je l'ai donc laissé faire les courses seul car généralement je participe grâcement et gérer l'invitation qu'il avait faite. Je lui ai expliqué clairement pourquoi je n'ai pas souhaité le voir, tout en lui disant que je l'aime et que je pense à lui.
Difficile de savoir vraiment comment faire, surtout quand il faut aussi gérer ses propres angoisses et ne pas s'oublier, ce que je faisais depuis le début d'année.
J'ai donc fait de la marche au bord de la mer avec une amie et suis allée au cinéma voir un film sympa.
Je me confie aussi, cela me fait du bien car j'ai énormément besoin d'exprimer tout ça.
Par contre je ne veux pas "saouler" tout le monde donc écrire sur ce forum me semble une solution pour sortir tout ce que j'ai au fond de moi.
Merci de me lire.

Tu es au bon endroit pour vider ton sac, alors n'hésite pas...
C'est vrai qu'une discussion sérieuse avec lui s'impose. Tu peux lui dire les nouvelles règles que tu mets en place pour pouvoir vivre malgré son alcoolisme.
Quand il a bu, tu l'évites et tu ne souhaites pas le voir, s'il est sobre, pas de problème, s'il décide de se soigner, tu seras là aussi pour lui, tu l'aimes mais tu ne veux pas le partager avec l'alcool.
Ensuite, il faut que tu te tiennes à ce que tu lui as dit, sinon tu ne seras plus crédible.
S'il est encore dans le déni, il faudra qu'il en sorte, alors pendant ce temps, tu l'évites pour qu'il se retrouve seul face à l'alcool et se rende compte qu'il est en train de gâcher sa vie.....

Difficile de savoir vraiment comment faire, surtout quand il faut aussi
gérer ses propres angoisses et ne pas s'oublier, ce que je faisais
depuis le début d'année.
J'ai donc fait de la marche au bord de la mer avec une amie et suis allée au cinéma voir un film sympa.
Je me confie aussi, cela me fait du bien car j'ai énormément besoin d'exprimer tout ça.

il est très important de reprendre ta vie en main et de faire de nouveau des choses pour toi.Tu ne peux rien faire pour ton ami tant qu'il est dans le déni mais tu peux faire beaucoup pour toi en retrouvant un sens a ta vie.
Il sombre dans l'alcool,c'est un fait mais tu n'as pas a l'accompagner ds son enfer
si tu pouvais faire quelque chose pour lui,alors peut être que tu pourrais tenter de l'aider mais dans cette maladie là,personne ne peut rien faire sauf LUI!!

alors comme le dit Shale,c'est ok si il est sobre mais tu tournes les talons si il a bu.Tu as la chance d'avoir un chez toi a toi et de ne pas être obligée de vivre avec lui alors le deal est simple: avec moi et sans alcool,avec alcool et sans moi.

mais nous allons en reparler,tu as toute la place ici pour poser tes valises et crier ta souffrance ou ta colère

Je sais tout ça et aussi que c'est très compliqué à mettre en place. Cela veut dire si je veux jouer le jeu, plus d'apéro non plus pour moi ni un bon verre de vin. Difficile aussi de lancer des invitations ou d'en accepter si c'est pour lui mettre les bouteilles sous le nez et impossible de mettre tout le monde à l'eau...
De plus la semaine je le vois rarement et donc impossible de savoir si il boit seul.
Je pense à l'heure d'aujourd'hui que je vais certainement devoir passer pas mal de semaines sans lui et j'ai du coup peur qu'il s'alcoolise encore plus tout seul chez lui.
Est-il possible que ce soit un mauvais passage ? et qu'il puisse se reprendre tout seul, tout en buvant raisonnablement. Je suis un peu dans le déni moi aussi... c'est très difficile d'accepter cette situation.
Comment mettre en place ce deal sans que notre entourage soit au courant ? Nous ne refusons jamais d'apéro ou un verre de vin.
Faut-il en parler à l'entourage ?
Je ne suis pas certaine qu'il acceptera cette solution et du coup je vois la tournure que cela va prendre et notre relation devra se terminer.
Je suis très lucide sur pas mal de choses, mais j'avoue que j'ai tout de même du mal à me dire qu'il est alcoolique.
Son médecin lui a prescrit des examens de sang qu'il devait faire la semaine dernière et il n'est toujours pas allé au labo.
Je me souviens il y a 4 ans il avait déjà flippé sur ces analyses et il n'y avait rien d'anormal. Je lui ai rappelé de faire ces examens.
Je pense qu'il est d'autant plus malheureux car il connait bien le problème, son frère étant alcoolique et sa maman est elle aussi addict à son rosé du soir. Son grand-père buvait et son fils ainé a aussi des problèmes d'addictions...
C'est pas tout rose, mais il ne m'a jamais rien caché sur sa famille et c'est vrai que nous en avons souvent parlé et que lorsqu'il boit trop en ma compagnie je suis devenue la mère fouètarde, il sait que je suis attentive à ce problème et c'est pour cette raison qu'il est distant depuis plusieurs mois, se réfugiant derrière les problèmes de ses proches qui lui prennent la tête alors que ce sont les siens qui lui empoisonnent la vie.
Merci encore

Comme tu es vigilante, il boit en cachette. On ne peut pas empêcher un alcoolique de boire, c'est impossible, c'est son corps qui réclame sa dose et ça ne va pas en diminuant sauf s'il se fait soigner. Mais là aussi, ça veut dire zéro alcool.
Alors j'ai peur qu'il faut que vous réorganisiez votre vie pour lui éviter toute tentation, au moins dans un certain temps. Mais tant qu'il est dans le déni, ça ne sera pas facile...
Je ne vois pas non plus comment ne pas en parler si lui n'est pas prêt à ne pas boire. Pour le moment, il n'a pas envie de changer quoique ce soit dans sa vie, et même si toi, tu changes quelque chose, tant qu'il ne l'a pas décidé, il continuera à boire. Lui seul peut vouloir se soigner, personne d'autre ne pourra l'y pousser.
Par contre de voir que tu le laisses seul face à l'alcool , ça va l'interpeler et l'amener à réfléchir.Mais ça ne se fera pas en un jour.
S'il veut que vous vous voyez le week-end, tu lui précises qu'il n'y aura pas d'alcool à boire, tu verras sa réaction.. Effectivement tu devras toi aussi t'en passer, mais si tu n'as pas de problème alcool, ça ne te posera aucun souci...
Mais on va continuer à en parler peu à peu...

Je pense à l'heure d'aujourd'hui que je vais certainement devoir passer
pas mal de semaines sans lui et j'ai du coup peur qu'il s'alcoolise
encore plus tout seul chez lui.

c'est justement ce qu'il faut,qu'il s'alcoolise tout seul et encore plus pour qu'il en ai marre de ne plus rien gérer!!
si tu l’empêches de voir sa maladie en contrôlant sa boisson,il perd du temps tu comprends??

mais la décision doit venir de lui,tu ne pourras pas l'empecher de boire et l'amour ne peut rien contre cette maladie,même l'amour le plus fort ne peut battre l'alcool

alors le mieux est que tu restes loin de lui pour que tu ne sombres pas avec lui car si tu restes,tu vas t'isoler du monde toi aussi et ne plus voir dans cet homme que l'alcool,et dans ta vie,que l'alcool aussi tu dois vivre ta vie et tu n'es pas malade Mylène alors fais en fonction de TOI et plus en fonction de lui car tu ne vis plus là,tu regardes la vie passer
tant qu'il est dans le déni,tu ne peux rien faire alors laisse le s'enfoncer encore plus pour qu'il voit enfin la réalité en face.
je sais que ce n'est pas facile mais c'est le seul moyen

Bonsoir,
occupée par mon travail aujourd'hui, la journée a été un peu plus facile, bien que cette situation occupe mes pensées et depuis de longs mois.
Je me rends compte que nos problèmes de couple viennent de cette alcoolisation dont je me doutais sans vraiment vouloir la voir. Je pensais que c'était à certains moments, peut être un certain temps ??
J'ai retrouvé une amie ce midi qui était en congés de puis 2 semaines et n'était pas au courant de tous les derniers événements.
Elle m'a dit mieux comprendre les propos cyniques qu'il me tenait parfois et certaines de ses attitudes vis à vis de moi.
Elle a voulu aider une amie qui avait des problèmes d'alcool à une certaine période et m'a dit ne pas y être arrivée. Elle se faisait toujours manipuler et la personne passait son temps à lui mentir, elle a fini par laisser tomber.
Elle voit bien que je suis déprimée par cette situation et que depuis le mois de septembre je suis moins drôle et toujours dans les problèmes de mon ami.
Par contre ce soir j'ai été surprise par ma meilleure amie qui est passée me voir, elle connait mon ami et les soucis dans sa famille. Elle m'a dit de ne pas affabuler !!? et que c'était certainement un mauvais passage et que vu les problèmes qu'il avait ça pouvait se comprendre 'ça fait des mois voire des années que je comprends). Le plus surprenant c'est que son ex mari buvait et devenait très "con" avec l'alcool, elle faisait sa petite vie de son côté et lorsque ses enfants ont quitté le nid, elle l'a quitté. J'ai été très surprise et déçue, je me suis étonnée de sa réaction et lui ai dit que tout de même venir avec ses provisions de whisky chez moi et boire en cachette ça me posait problème et que ce n'était pas normal et la preuve qu'il ne peut pas se passer de sa dose d'alcool.
J'avoue qu'elle m'a blessée et je compte lui en reparler et le lui dire.
Le week end prochain nous devions partir, j'ai une réservation d'hôtel avec un dîner, cocktail offert...et des visites de prévues. Du coup je ne sais plus trop quoi faire, si je dois annuler et attendre et surtout si je vais me sentir sereine pour y aller. Autre solution y aller avec ma soeur si elle est dispo ou une amie.
Que de soucis

a mon avis,tu passeras un meilleur WE avec ton amie ou ta soeur ce serait bête de gacher un si beau week end mais si tu y vas avec l'alcool,tu vas vite déchanter alors garde ce week end mais avec une personne positive

Très peu de gens connaissent vraiment la maladie alcoolique et ton amie visiblement pas du tout. Ne t'occupe pas de ce qu'elle a pu te dire, l'important c'est ce que tu vis toi.
Il est évident que ton conjoint a besoin de sa dose d'alcool, et que toi, tu dois te sortir de la co dépendance où tu es en train d'entrer, ce qui ne l'aidera pas et t'enfoncera dans son monde alcoolisé.
Alors il faut que tu le laisses s'alcooliser sans t'en occuper, c'est à lui de gérer sa maladie. Quand il est ivre, tu l'ignores, tu vis ta vie, tu sors, tu lui dis que tu aimes celui qui est sobre pas celui qui a bu. Plus vite il se rendra compte qu'il est tout seul face à l'alcool, plus vite il comprendra qu'il faut qu'il fasse quelque chose.
S'il a des ennuis à cause de l'alcool, tu ne l'aides pas, ça aussi c'est lui qui doit les régler, pas toi...
Alors prépare toi à vivre ta vie, pour toi, pour la sortie de prévue, essaie d'y aller avec une amie, ce sera plus agréable pour toi....
Viens un peu en parler chaque jour, ça t'aidera à y voir clair car j'imagine que là, c'est encore assez confus...

Ce qui est surprenant c'est qu'il n'est jamais ivre, c'est son humeur qui change et il devient cynique et tient des conversations où nous finissons par nous disputer car je ne le comprends plus, il me semble marginal et révolté contre la société, un autre homme, c'est sans doute ça son ivresse. Je crois que je commence à comprendre.
D'où prises de tête et incompréhension depuis assez longtemps. Le souci c'est que moi le lendemain je me souviens bien de tout et pas lui... donc je lui en veux et lui il me dit que je suis une affabulatrice (même terme que mon amie a employé) et une chercheuse de noises. Du coup je fini par douter de moi et me poser un tas de questions, me remettre en question.
Je me rends compte que j'aurais dû adopter l'attitude que j'ai actuellement depuis longtemps au lieu de vouloir tout contrôler... Je n'ai fais qu'accentuer la chose.
C'est compliqué ce fonctionnement avec l'alcool.
Je vais essayer de trouver une personne dispo pour le week-end, un peu au pied levé, pas évident, mais on verra.
Je crois que je vais aussi essayer d'aller à une réunion al-anon, qu'en pensez-vous ?
Je ne voudrais pas non plus que tout tourne autour de cette maladie, car je suis quelqu'un qui peut se lancer à fond, mais j'ai besoin de comprendre et de me faire aider, car je sens bien que je suis allée au bout de mes forces et je ne voudrais pas m'écrouler.
Merci pour vos conseils.
Mylène

Merci

Justement, il ne faut pas que tout tourne autour de cette maladie, il faut que tu vives pour toi. Tu peux fréquenter un groupe de parole pour autres conjoints, ça t'aidera, c'est évident...
En faisant des activités avec d'autres personnes, au sein de différentes associations, tu vas rencontrer des gens intéressants et ouvrir ton horizon sur autre chose que l'alcool.
Autre chose, quand ton conjoint tient le genre de propos que tu cites, essaie de ne pas lui répondre, comme de toute façon, il ne s'en souviendra plus , au moins tu seras plus tranquille...

Mylène, je suis exactement dans le même cas que toi. De plus parfois, comme le conjoint cache sa consommation, nous le pensons à jeun, et du coup sommes surpris de ces réactions.

Maintenant je considère que passé son heure habituelle de consommation, je dois être vigilant sur ce que je dis. En général, le silence est une bonne arme.

Ne lâche rien

Bonsoir tout le monde et merci Jho,
hé bien aujourd'hui, très prise par mon boulot et ma tête est toujours parasitée pas toutes ces pensées sur l'alcool de mon ami, donc dur dur et j'avoue que ce soir je suis crevée. Je me suis sentie fragile et la moindre réflexion me rend mal, je prends tout à coeur, de plein fouet.
Soit en rentrant chez moi je me mettais à pleurnicher, soit je prenais mon téléphone pour appeler ma soeur et lui proposer de partir avec moi ce week-end, j'ai pris la 2ème option Yesss !
Ensuite une copine m'a envoyé un petit sms, ça fait plaisir, et ma fille vient de m'appeler pour me proposer un cinoche vendredi soir... cool je ne vais pas angoisser pour ce week end de 3 jours, je serai bien occupée ; même si dans un coin de ma tête je pense toujours à mon ami et que je me demande comment il peut s'occuper
Je pense à lui, avec tristesse devant ce fléau, en colère par moments et avec plus de détachement parfois. Je ne sais pas encore vraiment quelle décision je vais prendre. Je ne sais pas non plus ce que lui va pouvoir décider. Par contre j'avoue tout de même que les dettes qu'il m'a annoncées me fon peur, j'ai du mal à comprendre comment on peut en arriver là sans réagir plus tôt. Je pense aussi beaucoup à sa santé et cela me rend triste de voir qu'il se fait du mal, je le ressens dans mon corps, je ne sais pas si vous comprenez ce que je veux dire.
Ma soeur m'a conseillé d'attendre un bon moment avant de donner de mes nouvelles et de bien peser le pour et le contre.
Je suis de toutes façons incapable de le contacter, cela m'angoisse, j'ai peur de m'énerver au téléphone et de me mettre à pleurer.
Voici le tableau pour cette journée
Bonne soirée à vous et merci merci

Tu as raison de prendre de la distance pour l'instant, ça te permet de calmer ta colère et lui, ça lui permet de voir où il en est avec l'alcool.
Alors profite de ton week-end, c'est la meilleure chose à faire!!

ta soeur est de très bon conseil,écoute là
c'est très bien que tu lui aies proposé ce week end a deux,ça va te faire le plus grand bien et encore mieux d'avoir ta soirée avec ta fille

pour ton ami,tu dois le laisser gérer seul son problème aussi bien pour lui que pour toi.Il attend d'être aidé,il attend qu'on vienne le chercher,qu'on le guide mais c'est lui qui doit aller chercher de l'aide,c'est essentiel pour la suite.

Il faut le laisser grandir en cessant de le materner.Il a en lui les armes pour se sortir de toutes les situations terribles ds lesquelles il s'enfoncent mais il doit aller les chercher tout seul quitte a tomber bien bas pour cela

ça fait mal,je le sais mais c'est le seul moyen alors fais le maximum pour occuper tes journées et ne penser qu'a toi

bonsoir Mylène,
:hello:
je viens de te lire et je te comprends tout à fait!!cela maintenant 5 mois que mon mari n'a pas bu une seule goutte d'alcool et avant cela on est passé par plusieurs étapes!!comme dit précédemment il faut que tu penses à toi je sais que ce n'est pas facile que tu as envie de l'aider mais le temps que lui n'a pas réaliser tu vas te fatiguer pour rien alors laisse le revenir et tu lui expliques la situation s'il ne veut rien faire et bien saches que tu ne peux rien pour lui!!c'est dur mais c'est la vérité!!je l'ai apprise ici et depuis mon mari a eu le déclic il a suivi un traitement durant plusieurs mois je l'ai laissé gérer sa maladie,son traitement et je l'ai encouragé comme je pouvais!!
au jour d'aujourd'hui je touche du bois il ne prend plus rien pas une seule goutte (d'ailleurs je me suis mise au zéro alcool aussi )!!
voilà mon expérience pour ce qui est des invitations j'avoue qu'au début on a évité pour le préserver rien ne sert de se mettre en danger mais maintenant il gére trés bien et de toutes façons on est au moins deux à ne pas boire
bon courage à toi et tiens bon penses à toi avant tout c'est vraiment ce qui compte

Bonsoir,
Merci Loulou Blue.
Matin difficile réveillée depuis 4h du mat, la tête en vrac, stress au travail hier car je veux garder mon self control et que je me sens fragile par moments.
J'ai un travail très prenant, il faut tout saisir tout de suite et surtout ne rien zapper. Vu qu'une partie de ma tête est déjà occupée, il reste moins de place pour le reste...
Donc ce matin j'ai listé tout ce que je devais faire, vu mon réveil matinal j'ai eu largement le temps de faire cela avant de partir, à la fin de ma liste j'ai noté : "penser à rester ZEN".
J'ai aussi réussi à reparler à mon amie qui m'avait blessée en me disant que j'affabulait, comme ça on ne reste pas là dessus. Par contre j'ai bien vu qu'elle n'a pas compris la maladie de l'alcool. Son ex mari était dans l'alcool et il y est toujours...
Je lui ai rappelé la pub : "pourquoi vous buvez ? Ma femme m'a quitté... Pourquoi elle vous a quitté ? Parce que je buvais !" Bien trouvé, c'est criant de réalité !
J'avoue qu'aujourd'hui j'ai moins pensé à mon ami, j'ai même éprouvé du plaisir à passer des moments seule. En sortant du travail je suis allée faire un tour en ville, je me suis offert une paire de sandales (j'espère qu'on pourra en porter cette année ??... ).
En rentrant chez moi j'ai apprécié d'être seule dans mon appart, avec un rayon de soleil, j'étais bien avec mon chat à ronronner
Je suis contente mon fils vient me voir samedi, il est sur Rennes et je ne l'ai pas vu depuis 2 mois. Il n'est pas au courant de tous les événements, mais on va pouvoir discuter un peu. Il a vécu une situation un peu similaire quand il était en couple avec son ami qui lui avait une addiction aux drogues "douces"... On va ouvrir un club
J'ai donc un objectif d'un week-end très positif et bien occupé.
J'avoue que je n'ai pas du tout envie d'appeler mon ami, ni qu'il me contacte.
J'étais déjà souvent très seule du fait que nous ne vivons pas ensemble, et du coup je me sens presque mieux en ce moment, je réalise que je souffre moins
Je ne sais pas où ça va mener, mais j'y vais
Aller assez parlé de tout ça.
Bonne fin de soirée à vous

J'étais déjà souvent très seule du fait que nous ne vivons pas ensemble,
et du coup je me sens presque mieux en ce moment, je réalise que je
souffre moins

tu te sens mieux car tu as retiré la source du stress et de la souffrance,tu t'occupes enfin de toi sans être parasitée par l'alcool et ça,c'est une liberté que tu vas beaucoup apprécier

alors continue a te faire du bien,a planifier des choses pour toi et a mettre une barrière entre l'alcool et ton ami,c'est le seul moyen de ne pas sombrer avec lui

Bonjour et bienvenue sur Onsaide, un peu en retard. Je viens de lire ton histoire, j'ai connu ce que tu vis et comme Cristal, je te conseille de te faire du bien.

Si tu n'as pas envie de le voir, et bien, tu en as le droit. C'est une façon de rester à l'écart de la maladie qui fait souffrir et de te faire du bien. Je vois une évolution de ton état depuis ton arrivée, je comprends que tu ne veux pas t'imposer un mal être, que tu veux être bien et c'est l'essentiel.

Tu as une belle force en toi.

Bonsoir,
merci Cristal et Cristal Ine,
chaque jour j'avance, je pense que depuis des mois et des mois je me sentais mal sans être capable de bouger d'un iotat, je commençais à sombrer avec lui, sans vraiment identifier la cause, ou sans vouloir l'admettre.
Je vois bien qu'aujourd'hui je me détache énormément, c'est facilité bien sûr pas notre vie chacun chez soi.
Je passe mes soirées seule, comme avant, mais dans un autre état d'esprit, je ne suis plus dans l'attente d'un coup de fil, d'un dîner, d'un ciné, du week end qui s'annonce.
Je ne suis plus dans l'angoisse de savoir si l'on va se voir, ce que l'on va faire, comment cela va se passer... C'était triste quand même !
Je me fais plaisir, ce soir je me suis offert le dernier CD de M.
Je réalise que depuis janvier/février j'avais une boule au ventre le vendredi soir, alors que l'arrivée du week-end aurait dû me réjouir, mais non en fait cela m'angoissait, j'ai d'ailleurs fait plusieurs crises d'angoisse et pris un traitement homéopathique.
Ce soir je me suis inscrite dans une association et j'ai des randonnées prévues chaque week-end jusqu'à mi-juin.
Ce midi j'ai déjeuné avec une ancienne collègue que je croisais de temps en temps et qui cherchait toujours à me voir, mais je n'allais pas vers elle. Très sympa ce petit moment. Nous devons nous voir de temps en temps pour se faire un ciné ou une marche.
Elle aime la lecture et l'écriture, très intéressante.
Je pense que je ne voyais plus les gens, que je vivais enfermée dans une spirale qui m'entraînait dans un gouffre sans fond.
Aujourd'hui j'ouvre les yeux et je ne suis plus triste, je me dis que c'est comme ça, bien triste pour mon ami mais je n'y peux rien. Je pense que depuis 8 ans avec toutes les conversations que nous avons eues sur l'alcool, il aurait pu ouvrir les yeux, je lui ai envoyé des signaux d'alerte.
Je l'ai beaucoup aidé, tant pour lui apporter des bons moments que matériellement, je n'ai pas eu grand chose en retour, à part des reproches, des critiques, de la jalousie. Jusqu'à me dire que j'étais trop bien dans ma peau (enfin les premières années) et que ça le perturbait, y compris sexuellement et que c'était cela qui lui provoquait des pannes.. ça met à l'aise ensuite !
Voilà j'ai la plupart des réponses aux questions que je me posais depuis un bon moment et qui me prenaient la tête, me faisaient douter de moi et perdre pied.
Jai pas mal lu sur les forums, cela ma bien fait avancer et reconnaitre des fonctionnement similaires à celui de mon ami.
Merci à vous.

Et bien tu as tout compris et très vite!! Tu as tout à fait la bonne attitude, pour toi d'abord, ça va te permettre de revivre agréablement, et pour lui, car il va se sentir seul avec l'alcool et ça va lui peser de plus en plus!!!

Merci SHALE,
je me suis tellement posé de questions, sur moi aussi, j'ai vu mon médecin tellement j'étais mal, j'ai beaucoup parlé avec elle.
Je suis sur ce chemin depuis presque un an, voire plus sans m'en rendre compte, mais c'est ici que j'ai compris, grâce à vous tous !
Merci

C'est un beau message que tu passes. C'est une brise de fraîcheur pour les conjoints conjointes qui essaie de s'en sortir.

Que tu t'ouvres à de nouvelles relations amicales, quelle avancée. Je partage tout à fait ce que tu écris.

Merci à toi de le partager