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Des propositions pour élaborer le futur plan gouvernemental de lutte contre les addictions

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Des propositions pour élaborer le futur plan gouvernemental de lutte contre les addictions Empty Des propositions pour élaborer le futur plan gouvernemental de lutte contre les addictions

Message  chouchou 20/6/2013, 22:21

Un rapport remis récemment à la présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie (MILDT), Danièle Jourdain-Menninger, et portant sur "les stratégies validées pour réduire les dommages liées aux addictions", propose de changer radicalement "de paradigme" pour passer d'une politique de lutte qui ne se base plus sur "des représentations de la réalité", mais qui doit "être construite à partir de la réalité" elle-même.

Une trentaine de fiches techniques, correspondant aux différents thèmes traités et rassemblant les propositions pouvant permettre de diminuer les dommages, accompagnent ce rapport, dirigé par le Pr Michel Reynaud, à la tête d'un comité d'experts, qui se sont penchés sur une toute une série de domaines concernés, pour "éclairer la réflexion des pouvoirs publics qui doivent prochainement présenter le plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les addictions".

Hausse de la consommation
De manière générale, les consommations augmentent, constate d'emblée ce texte - dont la synthèse, comprenant les fiches de propositions, et les contributions détaillées des experts sont disponible sur Internet (voir note) -, avec une hausse de la consommation de tabac, notamment chez les femmes, et d'alcool, en particulier chez les jeunes, avec un essor du "binge drinking" (alcoolisation massive ponctuelle).
Le rapport comptabilise plus précisément "environ quatre millions de buveurs à risques et 500 000 buveurs à risque de dépendance".
On assiste par ailleurs à une "stabilisation des usages de cannabis à des niveaux élevés", en particulier chez les jeunes, mais aussi à "une forte progression de la consommation de cocaïne" et au développement d'un marché sur le Net de nouvelles drogues synthétiques.
Pourtant, s'ils sont jugés "gravissimes", les dommages de ces conduites addictives restent "mal connus", souligne le rapport, en avançant quelques éléments sur le nombre de décès liés au tabac (environ 70 000 par an), à l'alcool (environ 49 000 pour 800 000 hospitalisations).

Des dommages méconnus
Phénomène récent, le "binge drinking", s'il suscite nombre de fantasmes, est "encore mal évalué" mais laisse déjà craindre un "problème majeur, à venir, de santé publique".
Quant aux dommages sociaux liés à l'alcool en général, ils restent toujours "très mal connus du public", alors qu'ils sont liés à 25 % des condamnations prononcées en France, sont à l'origine de 290 300 infractions à la sécurité routière, ou impliqués dans  40 % des violences familiales et/ou conjugales (soit environ 400 000 personnes touchées) et 30 % des viols et agressions sexuelles (50 000 personnes) et des faits de violences générales (200 000 personnes).

Au-delà de ces quelques éléments de constat, suffisamment éloquents, force est de constater "une absence de résultats probants des politiques idéologiques", marquées par des objectifs simplistes, prohibitionnistes, coûteux et contre-productifs : "la focalisation sur la 'guerre à la drogue' a entraîné une perception exacerbée de la dangerosité des produits illicites qui a pour conséquence une sous-évaluation relative de celle des produits licites", par exemple.

Le rapport Raynaud plaide donc pour "une politique pragmatique" axée prioritairement sur la réduction des dommages, qui implique "un nouveau référentiel de santé publique", basé en premier lieu sur "une autre philosophie du soin", en partant de la demande de l'usager, en s'y adaptant et en l'accompagnant dans une démarche progressive considérant tous les changements positifs comme des succès.

S'adapter aux besoins des usagers
Autres éléments de ce référentiel d'action : mieux cibler la prévention/action avec des stratégies de repérages et d'intervention précoces, adaptées à des publics définis comme prioritaires (les jeunes, les personnes en situation de précarité, les patients atteints de troubles mentaux, ou encore les femmes, surtout enceintes ou isolées...).
Primordial, l'accès aux soins ne doit pas être un parcours du combattant pour les personnes subissant les dommages de conduites addictives. Au contraire, "il convient d'aménager un parcours d'accompagnement et de soins cohérent et articulé afin de faciliter l'orientation, l'accès aux soins et la réduction des risques", résume le rapport.
Une conférence de consensus alliant les services de santé, de police et de justice permettrait aussi d'en modifier les interactions, pour aller dans le sens d'une meilleure complémentarité (mieux utiliser la justice pour orienter vers le soin, mieux recourir au sanitaire pour éviter les récidives).

Souhaitant faire de la lutte contre les dommages des addictions "une priorité présidentielle", le Pr Michel Reynaud appelle enfin à l'organisation d'états généraux des addictions qui pourraient déboucher sur une loi d'orientation, et sur la création d'une fondation permettant de mobiliser largement la population, les pouvoirs publics, les institutions, etc.

Les dommages liés aux addictions et les stratégies validées pour réduire ces dommages, synthèse et contributions des experts, en ligne sur le site du Centre d'enseignement, de recherche et de traitement des addictions (CERSA).

Source : Actualités Sociales Hebdomadaires
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Des propositions pour élaborer le futur plan gouvernemental de lutte contre les addictions Empty Re: Des propositions pour élaborer le futur plan gouvernemental de lutte contre les addictions

Message  chouchou 20/6/2013, 22:28

Vendredi 7 juin 2013, le Pr Michel Reynaud (hôpital Paul Brousse) a rendu à Mme Jourdain-Menninger, présidente de la MILDT (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie), le rapport collectif sur la question des addictions qu’il a présidé et coordonné : « les dommages liés aux addictions et les stratégies validées pour réduire ces dommages ».

Principaux axes du rapport
Les experts estiment que la consommation de drogues est « inhérente à la condition humaine » et qu’il serait « illusoire de vouloir [la] faire disparaître ». L’enjeu d’une « politique de réduction pragmatique des dommages » liés aux drogues est donc central.
Une meilleure cohérence de la législation entre drogues licites et illicites est préconisée, la tendance à se focaliser sur la pénalisation du cannabis cachant notamment la sous-évaluation des dommages de l’alcool chez les jeunes. La hausse de la fiscalité sur le tabac et l’alcool et un meilleur contrôle du marketing sont des pistes d’intervention privilégiées.
En termes de prévention, le rapport propose des actions ciblées envers les jeunes, les femmes et les populations précaires. Enfin, le Pr Reynaud propose des Etats généraux des addictions pour aboutir à l’élaboration d’une loi d’orientation et appelle le président François Hollande à faire de cette lutte une priorité.
Le prochain plan gouvernemental de lutte contre la drogue, les addictions et les dépendances avec ou sans substance de la MILDT sortira en juillet et s’inspirera notamment de ce rapport. L’une des priorités en sera les jeunes.

Au sommaire :
Réduire les dommages des addictions : les éléments indispensables à connaitre pour agir efficacement
• Des dommages très importants mais mal connus
• Consommations et addictions
• Un changement de paradigme : une politique de réduction pragmatique des dommages : pourquoi ?
• Un changement de paradigme : une politique de réduction pragmatique des dommages : comment ?
• Ce changement de paradigme implique trois changements majeurs
- un « nouveau référentiel de santé publique »
- un développement de la formation, de l’enseignement et de la recherche
- un renforcement de la réglementation, de la législation et de la fiscalité
• Des dommages très importants, des actions complexes, des changements majeurs :
une priorité nationale

Propositions
FICHE 1 – Les consommations et leur évolution depuis 10 ans
FICHE 2 – Comparaison des dommages, des bénéfices et des représentations des différentes addictions
FICHE 3 – Le bilan socio-économique des drogues en France

Partie I – Réduire les dommages en améliorant la prévention, l’intervention précoce, les soins et l’accompagnement
FICHE 4 – Rendre plus efficaces les stratégies de prévention
FICHE 5 – Développer l’intervention précoce
FICHE 6 – Améliorer la situation des patients et de leurs familles
FICHE 7- Améliorer le dispositif de proximité
FICHE 8 – Améliorer le dispositif médico-social et de réduction des risques
FICHE 9 – Améliorer le dispositif sanitaire général
FICHE 10- Améliorer la formation et la recherche

Partie II- Réduire les dommages liés aux produits et aux comportements problématiques
FICHE 11 – Réduire les dommages liés à l’alcool
FICHE 12 – Réduire les dommages liés au tabac
FICHE 13 – Réduire les dommages liés au cannabis
FICHE 14- Réduire les dommages liés à l’héroïne
FICHE 15- Réduire les dommages liés à la cocaine et au crack
FICHE 16- Réduire les dommages liés aux nouvelles drogues de synthèse
FICHE 17 – Réduire les dommages liés aux jeux d’argent
FICHE 18- Réduire les dommages liés au mésusage de médicaments psychotropes
FICHE 19 – Réduire les dommages liés au dopage

Partie III – Réduire les dommages dans les populations les plus vulnérables et dans les situations à risques
FICHE 20 – Réduire les dommages chez les jeunes
FICHE 21 – Réduire les dommages en milieu festif
FICHE 22 – Réduire les dommages chez les femmes
FICHE 23 – Réduire les dommages chez les patients souffrants de troubles psychiatriques
FICHE 24 – Réduire les dommages chez les sujets précaires
FICHE 25 – Réduire les dommages en milieu carcéral
FICHE 26 – Réduire les dommages en entreprise

Partie IV – Réduire les dommages en améliorant la fiscalité, la réglementation et la
législation

FICHE 27- Stratégies sur le marketing de l’alcool et du tabac
FICHE 28- Effets de la fiscalité sur les consommations
FICHE 29- Analyse des législations et possibilités

Partie V – Mise en place et évaluation
FICHE 30- Gouvernance du volet sanitaire et social du « Plan gouvernemental de réduction des dommages liés aux addictions»
FICHE 31- L’évaluation des stratégies et plans nationaux en matière de drogue en Europe ; évolution vers les addictions ?
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Des propositions pour élaborer le futur plan gouvernemental de lutte contre les addictions Empty Adoption du nouveau plan de lutte contre les drogues et les conduites addictives

Message  chouchou 20/9/2013, 18:19

Adopté jeudi 19 septembre lors d'un comité interministériel présidé par le Premier ministre, le plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives prend la suite des plans gouvernementaux de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Un "changement d'intitulé (...) qui traduit la volonté du gouvernement d'élargir la politique à l'ensemble des conduites addictives", précise le communiqué du gouvernement.

S'appuyer sur la recherche

Ce nouveau programme d'actions, qui couvre la période 2013-2017, affiche trois grandes priorités. En premier lieu, il s'agit de "fonder l'action publique sur l'observation, la recherche et l'évaluation" afin notamment de progresser dans la compréhension des conduites addictives.
Cet accent mis sur la recherche doit aussi permettre de développer de nouveaux traitements médicamenteux et des stratégies thérapeutiques innovantes mais également d'appuyer et de guider les décisions politiques dans ce domaine.
Deuxième priorité : "Prendre en compte les populations les plus exposées pour réduire les risques et les dommages sanitaires et sociaux", en particulier les jeunes dont les consommations, notamment à l'adolescence, "comptent parmi les plus préoccupantes", détaille le plan.
Pour y faire face, "la prévention doit être mise en oeuvre le plus précocement possible, dès la petite enfance et s’inscrire dans le cadre d’une politique de promotion globale de la santé de l’enfant".

Renforcer l'accompagnement

De même, l'accompagnement doit être engagé le plus tôt possible : "A cette fin, le repérage des conduites addictives des jeunes doit être rendu possible dans toutes les situations de leur vie quotidienne" et permettre une orientation vers les "consultations jeunes consommateurs", dont les missions et la visibilité vont être renforcées. Le plan prévoit ainsi de les positionner comme "structures pivot de la mise en oeuvre de l'intervention précoce".
Autres populations à destination desquelles des mesures vont être engagées : les femmes toxicomanes qui "courent un risque sanitaire (développement de certaines maladies) et social (violences intrafamiliales, prostitution) accru" ainsi que les personnes les plus éloignées des dispositifs de prévention, de soins et de réduction des risques, que ce soient pour des raisons géographiques ou sociales.
Enfin, ce plan entend "faire du monde du travail un lieu de prévention et de repérage" des conduites addictives.

Articulation du judiciaire et du sanitaire

La troisième grande priorité du plan concerne la lutte contre les trafics et toutes les formes de délinquance liées aux consommations de substances psycho-actives. Dans ce cadre, le gouvernement s'est fixé quatre objectifs :
- Favoriser l’acceptabilité sociale des usagers et des dispositifs de soins et de réduction des risques à travers par exemple le développement les partenariats entre les dispositifs de réduction des risques (salle de consommation à moindre risque, associations de réduction des risques en milieux festifs...) et leur environnement (collectivités locales, associations de riverains), l'expérimentation de partenariats avec des acteurs de l'hébergement et de l'insertion professionnelle, le soutien à des dispositifs expérimentaux à l’emploi des jeunes usagers de drogues en difficulté...
- Améliorer l'articulation entre les champs judiciaire et sanitaire, sachant que "la réponse pénale aux infractions liées à une consommation de substances psychoactives constitue un aspect important de l'enjeu de la lutte contre la récidive".
- Lutter contre le trafic au niveau local et international.
- Prendre en compte les phénomènes émergents en matière de trafic.


Plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives 2013 - 2017, adopté le 19 septembre 2013, en ligne sur le site de la MILDT.

Source : Actualités sociales hebdomadaires
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Message  chouchou 20/9/2013, 18:21

si vous souhaitez consulter le plan : http://www.drogues.gouv.fr/fileadmin/user_upload/site-pro/03_plan_gouv/01_plan_gouv_2013-2017/pdf/plan_lutte_drogue_2013-2017_mildt.pdf
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