Ca fait 8 jours sans une goutte C'EST DUR!!!

Bonjour, je viens de découvrir ce site. Comme je vous l'ai dit ca fait huit jours que je n'ai pas bu une gouttte d'alcool.
Les moments les plus durs sont avant et pendant les repas et surtout celui du soir ou j'abvais l'habitude de m'alcooliser.
Les amis a qui j'en ai parlés et ma famille me disent que j'ai fais le plus dur, m'avouer et décider de me soigner c'était la seule chose à faire; t'es un battant etc............. Mais ils sont loin de s'imaginer comment c'est dur, comment en ce moment ca capte toute mon énergie commentr j'ai envie de boire un coup. C'est pour ça que j'essaie de trouver un endroit pour échanger.

Bienvenue sur Onsaide Manu. Tu viens de passer le sevrage, qui est la période la plus difficile dans l'arrêt de l'alcool.
Il nous faudrait quelques précisions.
Depuis quand bois-tu, quelle quantité , approximativement, as-tu vu un alcoologue ou un médecin et as-tu un traitement.
Qu'est-ce qui t'a poussé à arrêter???

tu ne peux pas te séparer de l'alcool tout seul manu,il te faut de l'aide de professionnels!!
arrêter de boire n'est pas une question de volonté,c'est bien plus complexe que cela alors pour t'en sortir sans te torturer,il va te falloir du soutien comme un alcoologue et/ou un psy,un MAB aussi(association d'anciens buveurs).

mais nous allons en reparler,tu es sorti du déni et c'est la première grande étape a franchir

maintenant,tu vas avancer un jour après l'autre mais avec ces aides car seul,c'est difficilement gérable

nous sommes là pour te guider manu,tu n'es plus seul dans ce combat

Ola ! ou bienvenue
Je n'ai aucune leçon à donner, mais si ici tu cherches trouver à la fois réconfort et vérité, tu es au bon endroit. Sers t'en. moi, j'use et abuse. Et je m'y sens bien. Avec humour parfois. Surtout !

J'ai vu un médecin addictologue dans un centre hospitalier et le psychiatre de garde. J'ai donc passé 8 jours à l(hopital.
4 jours sous SERESTA et 1 sominfère et depuis 4 XANAX et un stilnox.

Je ne sais pas si la quantité d'alcool que je buvais (2 bierres le midi, 2 bières le soir, 4 Ricard maison=8, 50Cl de vin le soir par jour dans la semaine et la même chose midi et soir le W-E) fait de moi un grand alcoolique mais l'organisation que j'ai du mettre en place pour m'alcooliser fait que que c'est l'alcool qui à gére ma vie depuis un certain temps. Je dirais que ca fait, en fait, j'ai toujours bu pas des quantités comme celle-ci, que je bois comme ça, ça fait quatre ans, que je pleure tous les jours à cause de ça un an, que je commence à ne plus rien maîtriser 6 mois.
Je dois partir en vacances avec mes enfants et ma femme dans trois semaines, mais j'ai vraiment trop peur. J'ai l'impression d'être devenu triste même si depuis 2 ou 3 jours je prends des décisions de fous. Je n'ai jamais eu l'alcool violent ou méprisant, mais évidamment on s'engeulait plus facilement et même avec les enfants, irritable tant que j'avais pas ma dose (L'effet pervers du truc, l'alcool anxiolitique)
Mais pour l'instant je ne savoure rien; peut-être trop tôt???

J'ai vu un médecin addictologue dans un centre hospitalier et le psychiatre de garde. J'ai donc passé 8 jours à l(hopital.
4 jours sous SERESTA et 1 sominfère et depuis 4 XANAX et un stilnox.

Je ne sais pas si la quantité d'alcool que je buvais (2 bierres le midi, 2 bières le soir, 4 Ricard maison=8, 50Cl de vin le soir par jour dans la semaine et la même chose midi et soir le W-E) fait de moi un grand alcoolique mais l'organisation que j'ai du mettre en place pour m'alcooliser fait que que c'est l'alcool qui à gére ma vie depuis un certain temps. Je dirais que ca fait, en fait, j'ai toujours bu pas des quantités comme celle-ci, que je bois comme ça, ça fait quatre ans, que je pleure tous les jours à cause de ça un an, que je commence à ne plus rien maîtriser 6 mois.
Je dois partir en vacances avec mes enfants et ma femme dans trois semaines, mais j'ai vraiment trop peur. J'ai l'impression d'être devenu triste même si depuis 2 ou 3 jours je prends des décisions de fous. Je n'ai jamais eu l'alcool violent ou méprisant, mais évidamment on s'engeulait plus facilement et même avec les enfants, irritable tant que j'avais pas ma dose (L'effet pervers du truc, l'alcool anxiolitique)
Mais pour l'instant je ne savoure rien; peut-être trop tôt???

Tout d'abord pour poursuivre la conversation, tu cliques sur répondre et pas sur nouveau!!!! Je vais fusionner tes posts, ce n'est pas grave.
Tu en es au début, ce n'est pas facile de pouvoir encore apprécier ton abstinence, tu sors du sevrage là, c'est un peu tôt.
Il faut aussi que tu fasses des choses qui te plaisent pour stimuler tes endorphines détruites par l'alcool, il leur faut le temps de se remettre en marche!!!!!
Ce serait bien aussi que tu changes tes habitudes, c'est à dire si tu avais une heure où tu buvais plus fréquemment, à cette heure là, essaie de faire une autre activité pour casser ce qui peut te rappeler le premier verre!!!

Bonsoir à tous,
Pourquoi quand on est alcoolique on doit rassurer les autres (Qu'on a mis au courant) et puis se rassurer Alors qu'on a envie de leur dire Non ca va pas Oui c'est dur Oui ca me manque je boirais bien un coup. J'arrive pas à dire que je suis faible à ceux que j'aime, qu'il n'y a rien de gagner Tout le monde est fier autour de toi, de ce que tu fais, de ta prise de conscience, de tes démarches mais si je me plante, si je rebois un coup????
J'ai fait l'essai d'aller trainer tout seul les terrasses de cafés cette après_midi, j'avais tellement envie, ca me rongeait, alors je changeait de terrasse et puis j'ai finis par rentrer Assez fier de cette expérience et de cette mise en danger
Dans vos discussions vous parlez de boire beaucoup sucré Pourquoi ?

Je viens à nouveau de fusionner ton post avec l'ancien. Prends l'habitude de cliquer sur répondre pour continuer la discussion, sinon on ne s'y retrouve plus dans les sujets...
Te mettre en danger en allant traîner près des terrasses, c'est la dernière chose à faire.. Que cherches -tu ??? A replonger???
Arrête ce genre de défi, tu n'en sortiras pas gagnante.....
Au contraire, trouve toi des activités à faire loin de l'alcool et près de ce que tu aimes faire.
On conseille de boire beaucoup d'eau sucrée pendant le sevrage pour compenser le sucre qui est dans l'alcool en grande quantité..
Prends soin de toi, tu me fais un peu peur là...

bonjour,
ou la la...pas cool de trainé sur les terrasses , mais alors pas bien du tout! c'est des endroits que tu dois éviter un max, trop d'envies...8 j d'arret c'est bien, mais tu dois te protéger!
et avant de penser à faire plaisir aux autres, pense à TOI! à tu pensé à faire une cure? postcure? ca aide beaucoup!...mais surtout te lance pas des défis pareils, tu va trop ruminer
aller, on est avec toi, on va te secouer si il le faut bisous et bon courage, écoute bien ce que tout le monde te dira sur ce forum... :hello:

Effectivement ce n'était pas une bonne idée d'aller trainer les terrasses, ma psy me la redis. Bon l'essentiel c'est qu'il ne s'est rien passé. Aujourd'hui a été une journée particulièrement dure à patir du moment ou j'ai du rappeler mon patron pour des dossiers que j'avais en cours?!?
Egal à lui même, je suis un bon à rien, je ne sais pas m'organiser, je fais trainer en longeur...Je vous en passe et des meilleurs puis simplement après ses excès d'umeurs il me raccroche purement et simplement au nez. C'est très bien comme ça je n'ai pas eu le faire.
Ca fait 5 ans que c'est comme ça mais je suis tellement mauvais qu'il me garde!!!
Heureusement que je voyais la psy après à 14h00 J'avais qu'une envie et vous comprenez bien laquelle.
Je ne comprend pas, peut-être naïf, que l'on puisse être aussi méchant que ça. Vous m'étonnez pas qu'on cherche des échapatoires avec ce qui nous entoure!!! Mais faut bien gangner sa vie et j'ai la chance d'avoir un job mais qui est en tout ou partie responsable de l'évolution de mon alcoolisation et de mon "pétage de plomb" la semaine dernière.
Je me lache un peu mais déjà qu'un sevrage (11ème journée sans rien boire) c'est compliqué, usant, on te met un coup comme ça en plus derrière les oreilles, Pfff c'est minable surtout que je lui ai expliqué mercredi la situation dans laquelle j'étais mercredi de cette semaine. Si j'étais le seul dans ce cas, je me dirais c'est vraiment moi qui est un problème mais tout mes collègues n'en peuvent plus (un a d'ailleurs déjà été hospitalisé, il s'agit tout de même du responsable commercial absent 3 mois pour dépression et alcoolisme)
ENfin voilà, pas très cool cette journée, mais comme j'ai pu lire sur ce site demain sera une autre journée.

MANU53 a écrit:Si j'étais le seul dans ce cas, je me dirais c'est vraiment moi qui est un problème mais tout mes collègues n'en peuvent plus (un a d'ailleurs déjà été hospitalisé, il s'agit tout de même du responsable commercial absent 3 mois pour dépression et alcoolisme)
ENfin voilà, pas très cool cette journée, mais comme j'ai pu lire sur ce site demain sera une autre journée.

Bonsoir Manu,
Effectivement ton boulot, ou plutôt l'ambiance, te met sous pression.
Ton collègue est officiellement dépressif et alcoolique, tout le monde est donc au courant.
Et toi tu en as parlé au boulot?
Pour ma part, je te déconseille complètement d'en parler,au boulot, çà laisse des traces et après tu seras catalogué.

Tu as l'air d'en parler à pas mal de gens.
Je ne voudrais pas faire l'oiseau de mauvais augure, mais fais bien attention à qui t'adresses.

C'est normal d'en parler, on en a besoin, et les gens nous soutiennent, çà aide et çà motive.
Mais le revers de la médaille, c'est aussi que si tu rechutes (ce que je ne te souhaite évidemment pas), certains qui te disent "t'es un battant, etc", peuvent se mettre à te considérer comme un indécrottable, pas fiable, ou autre qualificatif dégradant, et te le faire bien sentir.

Je te dis çà parceque j'ai arrêté seule il y a quelques années, tout le monde était content, faisait même l'effort de
faire des apéros sans alcool, me félicitait de reconnaître mon alcoolisme et de le prendre en main, super!

Sauf que je n'ai pas tenu, et pour eux je suis devenue un danger, pas fréquentable. Une merde, quoi
J'ai perdu toute ma crédibilité en rechutant.

Chapeau pour ton autosevrage, mais les autres ont raison, il faut aussi se blinder en s'entourant avec des pro
qui connaissent la maladie. Tu peux avoir des effets secondaires auxquels tu n'es pas préparé, ce serait bien de consulter pour prévenir...
Et puis sur la durée, c'est très utile aussi! Pour continuer à arrêter.... jusqu'à la sereinité qui doit être autre chose, mais que je n'ai pas la chance de connaître encore.

Pour les terrasses...tu aimes te promener au bord d'un ravin par grand vent?

En tout cas bravo, 11 jours sans malgré les pressions, tu as des nerfs d'acier!

Tiens bon la barre! :dans:
L.

Merci Lolo,
Effectivement j'ai voulu prévenir un max de personnes que j'aimaient dans ma faille et mes vrais amis. A mon travail j'ai juste une grosse fatigue liée à cette omniprésente pression que tout le monde connait.
Les sujets que j'ai abordés avec la psy sont effectivement le fait que je me suis mis une pression supplémenatire en avertissant ceux que j'aime. Parce que OUHAIS je ne me donne pas le droit de décevoir, et effectivement on en a marre des " t'es trop fort, tiens le coups, t'es un battant, j'sui fier de toi... J'aimerais bien leur mentir et boire un coup parce que j'ai envie de craquer, mais je supporte pas le mensonge. Et quand tu réfléchis, avec du recul, les personnes qui te posent ces questions ou qui t'en parlent ou qui te félicitent c'est que malgré tout elles ont une grosse estime pour toi. DOnc il faut faire au mieux pour pas les décevoirs. MAIS surtout j'ai pas honte, ni aujourd'hui ni demain, de dire que je suis tombé dans l'alcool (Ca fait mieux que de dire alcoolique)
J'essais de me donner tous les moyens pour tenir bon et si je me plante BAH là?????

Salut manu et :hello:
Tu dis que tu ne veux pas dire que tu es faible aux autres.... ceci est un ressentiment de ce que l'alcool nous apporte, elle nous fait que de nous dénigrer...
Il faut t'entourer d'addictologue, de psy, aller dans une asso (faisant plusieurs pour trouver celle qui te convient le mieux) et bien sure il y'a nous le forum...
Ne reste pas seul car c'est beaucoup trop dure...
COURAGE et tu as franchi la bonne porte

bonjour manu,
bravo pour le , et te prends pas tete, pense moins aux autres, fait toit plaisir en premier, et evite le "ravin par grand vent"comme on vient de te le dire...dit au petit singe que t'en a marre de lui et puis fait toi bien entouré par des professionnels...c'est important!... bonne journée à toi et gros

Merci à tous!!!
Ce forum devrait reconnu d'utilité publique. Ca fait du bien de se sentir entouré. Ce matin, c'était marché avec les grands enfants et Papi. Juste un moment simple mais plein de bonheur.
Bonne journée à tous. Bisous

Bravo à toi Manu ( c'est le surnom de mon frère qui s'appelle Emmanuel ).
Bonne journée.

MANU53 a écrit:Merci Lolo,
Effectivement j'ai voulu prévenir un max de personnes que j'aimaient dans ma faille et mes vrais amis.
...avec du recul, les personnes qui te posent ces questions ou qui t'en parlent ou qui te félicitent c'est que malgré tout elles ont une grosse estime pour toi.

Salut Manu,
Contente pour toi que çà se passe bien!
Tu touches un point important en parlant de ceux "qui te posent ces questions". Eux, ils s'intéressent, t'estiment,
et tu pourras compter sur eux. Ceux qui se contentent de te féliciter sans plus de dialogue... MMFF, méfiance.

Je trouve aussi trs positif que tu n'aies aucun problème pour dire les choses, avoir localisé que c'est un problème c'est déjà un grand pas, pouvoir en parler c'en est un de plus!

C'est marrant d'avoir choisi l'expression "je suis tombé dans l'alcool", çà me fait penser à Obélix et la potion magique

Moi je dis que quand j'ai compris que j'avais franchi la limite, il fallait bien faire quelque chose. C'est moins fun,
mais là les copains comprennent bien, et çà engage bien la discussion.

Et aux copains qui me disent (maintenant que je leur parle de ma cure) "Ah oui, t'avais repris, mais t'avais pas arrêté un moment?", je leur répond qu'on ne réapprend pas à marcher sans se prendre des gadins.

Eh bien voilà, sans marcher droit forcément, maintenant fais gaffe où tu mets les pieds!
Et aussi, comme on te le dit, fais toi bien accompagner, un thérapeute, un MAB ...

Bon WE!

Bonsoir à toutes et à tous,

Vous me dîtes de me faire aider par des professionnels, c'est que je fais. Je vois une fois par semaine une psychologue addictologue dans un centre médico spécialisé et une infirmière qui intervient en milieu hospitalier avec le psychiatre pour les urgences psychiatrique. Le médecin addictoloque est quant à lui en vacances.
Je peux difficilement faire mieux pour l'instant.
Pour le moment, je ne ressent pas le besoin de faire une cure ou d'aller dans un milieu fermé pour me mettre à l'abri. Ma psy addictologue ne m'en m'a d'ailleurs pas parler. Avec la structure qu'ils ont mis en place aux urgences du CMP on peut s'y rendre à la moindre angoisse ou si le petit singe nous titille trop la tête. Il faut, par contre, avoir le réflexe d'y aller ou d'appeler.

ET vous quel est votre suivi ?

Je continus de voir un psy, une fois par mois avec prise de médocs révia et séroplexe tous les jours, ensuite je vais dans l'asso tous les jeudis quand je ne travaille pas de soirée, je ne vois plus mon addictologue car je ne ressens plus le besoin mais j'ai prévu de le voir 1 fois par semestre pour faire un bilan; J'ai une amie infirmiére qui a la connaissance sur les addictologies( connaissance faite en cure et rester en contact) et ma belle-mére est infirmiére donc je suis bien entouré et je peux facilement appeler....Et je suis devenus membre d'un groupe dans mon entreprise pour faire de la prévention.
Je suis en conclusion peu suivi mais je suis trés engagé ce qui me permet d'avoir des échanges avec le monde hospitalier...
Voilà en ce qui me concerne, bonne nuit.

MANU53 a écrit:
ET vous quel est votre suivi ?

Bonsoir,
Pour moi, depuis la sortie de cure en mars, c'est:
- alcoologue (bilan tous les deux mois et acuponcture 1 fois à reprendre en septembre)
- art-thérapeute au même centre, 1h / semaine, parfois deux si besoin.
- groupe de parole en hôpital de jour au centre de cure 1 fois/ semaine

Aotal, car je n'ai pas supporté le Revia. (1 Revia=6 Aotal)
Valium, de temps en temps le soir, à prendre vraiment si je cogite trop.

ET....
- visites fréquentes sur le forum, là au moins tout le monde sait de quoi il parle
- accélération de mes productions perso en dessin, une bonne soupape!

PS: dis donc Poucet, tu en as de la chance d'avoir un tel entourage!

Coucou
oui c'est vrai lolo que j'ai de la chance de ce coté là (surtout aujourd'hui), mais ceci ne m'a pas empéché de faire trois rechutes, des petits tours en hopital psychatries, et sans compter les urgences. car je ne prenais pas le combiné au début de ma ré-alcoolisation du fait de la honte, de culpabilité ...
Depuis que j'ai découvert mon mal-étre (attouchement sur ma soeur par un voisin adulte, il y'a plus de 33 ans, j'avais à peine 10ans), ma soeur me l'avait raconté à l'époque et je me suis tus, je me suis rendu coupable de n'avoir pas su la protégé (on est 3 dans la fratrie et je suis au centre, je n'ai plus de contact avec mon frére ainé)....A l'époque, ma mére venait juste de sortir de psychiatrie où elle a séjourné presque 2 ans ce n'était pas une dépression et mon pére était déjà alcoolique où il a fini par décédé depuis.
C'est moi qui avait prit les reines de la maison, aider ma soeur pour ses devoirs....j'étais qu'un enfant, j'étais pas encore adapté au monde des adultes....donc ce qui c'est passé je l'ai pris pour un échec, et je me suis construits avec ce fardeau ..
Beaucoup de parents pense que l'enfant est trop petit pour comprendre ...ERREUR, l'enfant est en apprentissage donc s'intéresse à tout...
En conclusion on peut avoir un bon entourage, et étre désarmé tant qu'on ne sait pas le pourquoi du comment....Le silence est un ennemi car c'est vivre dans le mensonge et la culpabilité.
Aujourd'hui ma vie c'est et une vraie commére et cela se voit dans mes posts
bisous à tous

Bonjour Manu ,

Ben c'est un super bon début ce que tu racontes là! Pis tu vas voir, plus il y aura de jours sans alcool, plus la tension va baisser : oui on peut s'en passer et être heureux sans! Faut juste pas négliger de "vider son sac" émotionnel très régulièrement au début, après, progressivement, on apprend à reconnaître, accepter et gérer nos émotions qu'on s'imaginait faire disparaître dans l'alcool.

Or comme le dit Yves Mirande, inutiles de noyer ses chagrins dans l'alcool, ils savent nager. Et comme l'a dit chépluki : "A vaincre son baril, on triomphe sans boire."

Patience et détermination!

Sinon je suis suivie en ambulatoire depuis janvier : alcoologue, psychiatre, psychologue à l'hosto, groupe d'anciens buveurs. Trois mois d'AD au début, pour stabiliser la bête. Et cinq ans de "tatonnage" pour y arriver enfin, mais ça ce n'est que moi.

T'as pris la bonne décision, lâche pas l'affaire! Rien ni personne ne mérite que tu t'inflige le mal d'alcool.

bonjour manu,
bon et bien moi j'ai un traitement ( révia, seresta, triapride, zolpidem pour m'endormir le soir et des vitamines b1b6 pas remboursées, pour les carences) je vois mon alcoologue tous les 15 j et un suivi spy au cmp, en vacances. et là je rentre en cure à Royan pour faire le point et surtout me connaitre et faire face à mes pulsions néfastes...voilà, sinon avec le temps (3 semaines sans alcool ) ont se sent mieux, moins de tensions avec le petit singe, mais faut faire gaffe avec lui!....il est sournoi et t'attends au tournant...bon, je vois que tu va bien et tu a pris la sage décision de te faire entourrer par des professionnel, de tout facon en cas d'alerte ou prise de tete face au petit singe, viens sur le forum, il y aura toujours quelqu'un pour te répondre...aller bisous bonne journée

ha oui, manu, je vais dans un MAB, ils me soutiennent bien, me tél. régulierement, et je me suis lié d'amitiés avec eux! c'est trés important de trouver le bon MAB...bisous