j'ai arrêté, lui continue un peu

Oui, j'espère qu'on tient le bon bout !

Merci, Michèle

Mais hier soir... Selon l'homme : "C'est la première fois que sors depuis longtemps [c'est à moitié vrai, puisqu'on est allés au resto tous les deux la semaine dernière, et il s'est alors soûlé], il n'y a pas d'alcool à la maison, et ça ne me dérange pas !" - dit-il, fin beurré à la table d'un bar, à une amie face à lui. L'amie répond : "c'est bien !" Et lui, d'un ton agacé : "Oui, oui, l'alcoolisme... je sais !" Sous-entendu : "C*nneries !" Moi, à côté, je descends deux jus de tomate. Et je refuse lorsqu'il me demande de "payer ma tournée", c'est-à-dire un blanc pour lui, un kir pour l'amie, et mon jus de tomate. Je dis : "ton vin, tu te le paies tout seul, moi, je termine mon jus et je rentre".
Finalement, il est rentré en même temps que moi, titubant...
Ça me désole.
En même temps, mon attitude est devenue plus claire, pour moi comme pour lui, je crois. En gros, "tu bois, OK, ça ne concerne que toi, moi je ne cautionne pas, et quand tu es beurré, je ne suis pas là (= je m'éloigne)".
A tel point qu'à la maison ensuite, il a cru que je l'ignorais totalement - ce qui était vrai - et a donc décidé de sortir s'acheter du vin. Quand je suis sortie de mon bureau pour signaler que je préparais le dîner, il a réagi : "bon, alors je ne sors pas... je croyais que tu avais disparu"... Et il a dîné lui aussi, sans que j'insiste ni dise quoi que ce soit. Déjà ça...
Je pense que son rapport à l'alcool commence à le travailler sérieusement. Déjà ça...

Vu de l'extérieur, je note de gros changements tout de même. D'abord ta position est de plus en plus claire et nette, elle ne laisse pas place à la discussion, c'est une bonne chose quand il est alcoolisé, et ensuite il prend conscience de son alcoolisme et des ravages que ça peut faire sur sa santé. N'hésite pas à lui sortir des textes sur les maladies provoquées par l'alcool, je sais qu'au Shale, les infos sur l'alcoolisme, m'ont foutu une trouille panique....
En tout cas, je crois que vous êtes sur la bonne voie, même s'il y a encore du chemin à faire, ça avance et bien!!
Bravo à toi!!!

Shale, j'ai imprimé tout un tas de textes, notamment sur les ravages physiques et mentaux de l'alcoolisme. Ils s'entassent... l'homme ne les lit pas, j'en suis sûre à 99 %, hélas...
Néanmoins, oui, j'ai l'impression que ça bouge dans sa tête... du moins j'espère...

coucou Anna,

même si l'homme change ses comportements, ton comportement est trés clair et tes explications limpides.

courage ma belle.

Laurent

Merci, Laurent

Tu en mets un peu partout dans la maison, il finira bien par être intrigué par un titre, un jour ou l'autre....On ne sait jamais, ça peut être un plus à ne pas négliger tout de même.
En tout cas, ça avance lentement mais sûrement...
Courage à toi!!!

Après une longue absence, je reviens donner des nouvelles.

De mon côté, on pourrait dire que j'ai arrêté de boire : en moyenne une fois par mois je bois le fond d'un verre (1 cm environ), d'ailleurs, à force, mon organisme s'est déshabitué de l'alcool et comme je prends toujours de l'Esp*ral, ces fonds de verre me font un effet bœuf... Ce qui est flagrant, assez sidérant, c'est que je me suis aperçue que je n'aime pas le vin, ni rouge ni blanc, ou alors il faut qu'il soit excellentissime, et encore... !
Je m'amuse à commander toutes sortes de boissons dans les bars, tandis que l'homme et nos amis y vont à coups de rouge et de blanc.

Du côté de l'homme : tous les textes imprimés et laissés traîner ont disparu, sûrement stockés quelque part, et je ne suis pas sûre qu'ils les ait lus. Par contre, il a dit clairement, ouvertement, combien il apprécie le fait que je ne bois plus.
D'ailleurs, son comportement à lui a changé : il est soûl beaucoup moins souvent, les jours sans alcool sont beaucoup plus fréquents - vous pouvez imaginer comme ça me réjouit, même si, lorsqu'il rentre bourré, je reste furibarde.
J'ai malheureusement oublié les quelques règles que je m'étais fixées. Ainsi, il m'arrive de lui payer son verre de vin, et je ne coupe pas complètement le contact lorsqu'il est ivre... Il va falloir que j'y revienne.

Voilà pour les nouvelles.
Merci à vous, encore, pour l'aide précieuse que j'ai reçue ici !

sur les maladies liées à l alcoolisme et de les mettre sur la table
ou lui envoyer par la poste pour être sur
qu il lise au moins l en tête

tu me donnes envie de faire celà
à bientôt te lire
merci pour tout ce que tu nous raconte

Coucou Anna, heureuse de te revoir. Tu ne bois plus, c'est formidable et c'est vrai que l'effet miroir joue là aussi et décourage ton conjoint de se soûler comme avant!!!!
Donne de tes nouvelles de temps en temps, ça me fait plaisir de te voir!!!

anna va bien !!!! chouette !!
gros bisous

!Ola! tout le monde  

Je pourrais changer le titre, maintenant : J'ai arrêté, lui continue beaucoup moins  

Les jours sans sont devenus de plus en plus nombreux, ou alors juste un verre ou deux. Les jours de soûlerie sont bien plus rares aussi (et ma réaction alors est davantage la tristesse que la colère...).
Lorsqu'il est soûl, on est tellement sur deux planètes éloignées...
Mais bon, globalement, la situation s'est nettement améliorée ; l'homme est devenu accro au Schwep*s agrumes  et ne dédaigne pas ma San P. - ce qui me fout en rogne parce qu'il m'ôte l'eau de la bouche !  

Voilà ! ce n'est pas parfait, mais c'est incroyablement mieux  
Je pense qu'il n'est pas aussi sensible à la dépendance que moi, sinon il n'aurait pas réussi à réduire ainsi sa consommation...

 encore pour votre aide à tou-te-s  

Merci d'être passée donner des nouvelles. L'important, c'est que tu sois bien dans cette nouvelle vie.

 

Merci, Cristal  

Heureuse pour les nouvelles. Tu as raison, tous les alcooliques ne sont pas dépendants, ce qui explique que certains peuvent s'arrêter seuls assez facilement, mais ça on ne le sais pas à l'avance....

Oui, et mon homme me surprendra toujours !...  

je me demandais en lisant ton post dans"temoignage" où tu en etais avec ton homme,j'ai la réponse  

c'est génial qu'il te suive et fasse des efforts,je pense qu'il doit lui aussi vivre beaucoup mieux comme ça  
mais ce qui importe là,c'est la belle preuve d'amour qu'il te donne  

profite de la vie maintenant,elle est faire pour toi

C'est vrai, Cristal, et quand il me voit renifler un verre - histoire de bien me rappeler comme ça pue (comme les bouteilles cassées dans les rayons alcools) - je le vois faire la grimace, inquiet, et ça me touche beaucoup  

Merci de ton petit mot !  

C'est confirmé : l'homme s'est mis à boire normalement, non plus comme un malade alcoolique.
Il y a deux raisons à cette évolution :
- je ne bois plus -> on ne s'entraîne plus l'un l'autre ;
- il craint de se faire arrêter lorsqu'il conduit -> lorsqu'on sort, il s'en tient à un verre, parfois deux, pas plus.
Il me chipe toujours ma San Pe' et s'achète des sodas à tire-larigot !   
Il "s'offre" toujours une cuite de temps en temps, mais rarement. Dans ces cas-là, j'essaie de tenir mes distances.
Plus de bouteilles à la maison, sauf rares exceptions.
Ça fait maintenant de nombreux mois que ça dure, peut-être une petite année.
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas forcément désespérer, que des évolutions positives peuvent exister !   

il n'est peut être pas malade alcoolique tu sais,dans ce cas,il peut très bien gérer et ne pas s'enfoncer dans l'alcool.
Mon père buvait aussi énormément mais il n'a jamais sombré dans la dépendance psychique et physique,c'est un buveur excessif mais pas un MA.
alors profite de ton homme dans sa nouvelle façon de vivre comme il profite de toi dans ta nouvelle vie   
vous avez trouvé tous les deux un bel équilibre     

Yes !!
Merci, Cristal   

Effectivement, il n'avait pas de dépendance et peut donc gérer ses envies d'alcool. Mais il faut toujours être prudent car on ne sait jamais quand peut arriver la dépendance.. Mais is, maintenant, il boit normalement, il y a de grandes chances qu'il en reste là.... En tout cas, je suis heureuse pour vous deux!!     

Oui, notre vie a changé ; nos soirées ne sont plus du tout les mêmes   
Merci   
Après... ben... on est un peu devenus addicts à la télé - ce qui me fait royalement ch*er !...  
Heureusement qu'on sort pas mal au théâtre !

L'homme me fait mentir, en ce moment...  
3 cuites en moins de 2 semaines... Les fêtes de fin d'année sont un "bon" prétexte.
La dernière en date : hier.
Un déjeuner entre ami-e-s, commencé vers vers 13 h 30, terminé vers... 22 h. Avec tout le long des bouteilles qui défilent, et moi avec ma San Pe' et ma Mont Rouc*us - dont une amie s'est servie : j'ai fini à l'eau du robinet - super festif, entourée de gens ivres, table encombrée de bouteilles qui se vidaient.
Autant dire un très mauvais après-midi, soirée pire encore.
Quand je suis allée m'isoler dans mon bureau, ils sont venus me chercher - "bah alors ! on t'em*erde ?!"
Je n'ai pas osé dire oui.
Tout ça me désole, me rend triste.
Ce soir, ça va sûrement être rebelote.
Je pourrais rester seule à la maison, mais suis sûre que je vais déprimer.
Désolée pour ces plaintes...
Sans doute ça va s'arranger une fois passée cette mauvaise période des fêtes.